International
Raids meurtriers à Gaza, craintes d'une guerre Israël-Hezbollah
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L'armée israélienne a bombardé mercredi la bande de Gaza, où des combats ont opposé les soldats au Hamas à Rafah. Cela après un nouvel avertissement des Etats-Unis à Israël sur le risque d'un conflit régional en cas de guerre contre le Hezbollah libanais.
Dans le nord du territoire palestinien, dévasté par près de neuf mois de guerre, la Défense civile a déclaré que trois enfants et une femme avaient été tués tôt mercredi dans une frappe israélienne sur une habitation à Beit Lahia. Des tirs de chars ont été signalés dans la ville de Gaza.
Selon des témoins, des combats ont opposé des soldats israéliens au Hamas palestinien dans l'ouest de Rafah, dans le sud du territoire, où l'armée israélienne a lancé le 7 mai un offensive terrestre.
Mohammad al-Moughayyir, un responsable de la Défense civile à Gaza, dirigée par le Hamas, a déclaré à l'AFP que les sauveteurs avaient récupéré les corps de "15 martyrs de diverses zones de la ville de Rafah au cours des dernières heures".
Mais le porte-parole de cette agence, Mahmoud Bassal, a affirmé que les bombardements israéliens étaient moins intenses mercredi. "Seules quelques zones ont été ciblées et le reste des secteurs du territoire sont calmes" pour le moment, a-t-il dit.
"Tous les scénarios possibles"
La guerre dans la bande de Gaza a entraîné des violences à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont presque quotidiens entre le Hezbollah, un allié du mouvement islamiste palestinien, et l'armée israélienne.
Même si les échanges de tirs ont baissé d'intensité ces derniers jours, une escalade la semaine dernière des attaques de part et d'autre de la frontière et des menaces échangées entre Israël et le Hezbollah ont fait craindre une nouvelle guerre.
"Une guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient", a averti le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en recevant mardi son homologue israélien, Yoav Gallant, à Washington.
"Nous travaillons en étroite collaboration pour parvenir à un accord, mais nous devons également nous préparer à tous les scénarios possibles", a dit M. Gallant.
Le 19 juin, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, un mouvement islamiste qui exerce une influence prépondérante au Liban, a averti qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement, au lendemain d'une annonce de l'armée israélienne selon laquelle "des plans opérationnels pour une offensive au Liban" avaient été "validés".
Quatre jours plus tard, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé que la phase "intense" des combats touchait à sa fin dans la bande de Gaza, affirmant qu'ensuite, Israël pourrait "redéployer certaines forces vers le nord", à la frontière avec le Liban, "à des fins défensives".
"Il semble qu'Israël, qui a dévasté Gaza, jette désormais son dévolu sur le Liban. Nous voyons que les puissances occidentales soutiennent Israël en coulisses", a accusé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, mercredi.
Parlant de "situation imprévisible", le Canada a appelé ses ressortissants à quitter au plus vite le Liban.
"Déraciner le Hamas"
En annonçant que la phase "intense" des combats, notamment à Rafah, était "sur le point de se terminer", Benjamin Netanyahu a réaffirmé que la guerre se poursuivrait afin de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
L'objectif", selon M. Netanyahu, est "de récupérer les otages" retenus à Gaza et de "déraciner le régime du Hamas".
Catastrophe humanitaire
La guerre a plongé la bande de Gaza, assiégée par Israël, dans une catastrophe humanitaire et il existe un "risque élevé et soutenu" de famine dans le territoire de 2,4 millions d'habitants, selon un rapport publié mardi par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), sur lequel se basent les agences de l'ONU.
D'après ce rapport, 495'000 personnes souffrent toujours de la faim à un niveau "catastrophique".
Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), "tous les jours, 10 enfants perdent une ou deux jambes en moyenne" à Gaza. "Dix par jour, ça veut dire environ 2000 enfants après plus de 260 jours de cette guerre brutale", a souligné l'agence.
Les employés humanitaires ne sont pas épargnés par la guerre. Médecins sans Frontières a affirmé sur X que l'un de ses membres, Fadi al-Wadiya, avait été "tué ainsi que cinq autres personnes, dont trois enfants, dans une attaque à Gaza-ville alors qu'il se rendait à vélo à son travail".
L'armée a confirmé avoir éliminé Fadi al-Wadiya, en le présentant comme un "agent important" du Jihad islamique, un groupe palestinien qui combat aux côtés du Hamas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire
Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.
"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.
Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.
Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.
Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.
Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.
Restaurer le secteur
Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".
L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.
Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.
Banques "en colère"
"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.
Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.
La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.
M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.
En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.
Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.
Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'accès à la fontaine de Trevi va devenir payant pour les touristes
Les touristes devront bientôt verser deux euros pour avoir accès à la fontaine de Trevi à Rome. Seuls les résidents de la ville étant exemptés, a annoncé vendredi le maire de Rome Roberto Gualtieri.
Le monument, qui attire chaque jour de vastes foules, restera visible gratuitement à distance, mais l'accès de proximité sera réservé aux détenteurs de billets, a indiqué le maire dans une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Le site Shein échappe à une suspension par la justice
Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté vendredi la demande de l'État de blocage provisoire du site Shein en France, jugeant la mesure "disproportionnée" après le retrait volontaire des produits illicites vendus par le géant asiatique de l'e-commerce.
Le tribunal a reconnu l'existence d'un "dommage grave à l'ordre public" - la vente de poupées sexuelles à l'apparence de fillettes, d'armes et de médicaments - mais a estimé que ces ventes étaient "ponctuelles" et constaté que la plateforme avait retiré les produits.
La justice a toutefois fait "injonction" à Shein de ne pas rétablir la vente de "produits sexuels pouvant caractériser un contenu à caractère pornographique, sans la mise en place de mesures de vérification d'âge".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière
Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de son oeuvre dans le 7e art de la part du principal syndicat des acteurs d'Hollywood, a annoncé l'organisation jeudi, saluant une personnalité "singulière".
Ford, dont la carrière sur grand et petit écrans ont inclus des rôles parmi les plus célèbres du cinéma, recevra le SAG-AFTRA Life Achievement Award dans le cadre des Actor Awards (auparavant appelés Screen Actors Guild Awards), en mars prochain.
Ce prix, que le SAG-AFTRA remet chaque année à un interprète qui incarne "les idéaux les plus élevés de la profession d'acteur", consacre encore un peu plus un homme dont les personnages - d'Indiana Jones à Han Solo dans "Star Wars" - font partie de l'héritage culturel des XXe et XXIe siècles.
Parmi les précédents lauréats de ce prix figurent Robert De Niro, Jane Fonda, Morgan Freeman ou encore Elizabeth Taylor.
"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine, un acteur dont les personnages iconiques ont façonné la culture mondiale", a déclaré Sean Astin, président du SAG-AFTRA.
"Une légende"
"Sa carrière a été d'une richesse inépuisable, revenant toujours à son amour du jeu. Nous sommes honorés de célébrer une légende dont l'impact sur notre art est indélébile."
Ford, qui a travaillé comme charpentier avant d'accéder à la célébrité avec le rôle de Bob Falfa dans le film de George Lucas de 1973, "American Graffiti", s'est dit "profondément honoré" d'avoir été choisi pour cette prestigieuse distinction.
"Être reconnu par mes confrères acteurs compte énormément pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai passé la majeure partie de ma vie sur des plateaux de tournage, aux côtés d'acteurs et d'équipes exceptionnels, et je me suis toujours senti reconnaissant de faire partie de cette communauté."
Outre ses rôles récurrents dans les multiples "Star Wars" et "Indiana Jones", Ford a aussi crevé l'écran avec son interprétation du chasseur d'androïdes Rick Deckard dans "Blade Runner" (1982), rôle qu'il a repris 35 ans plus tard dans "Blade Runner 2049".
Le public télévisuel l'a découvert ces dernières années aux côtés de l'oscarisée Helen Mirren dans le western "1923", ainsi que dans la comédie dramatique "Shrinking".
La 32e cérémonie des Actor Awards se tiendra le 1er mars et sera diffusée en direct sur Netflix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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