Football
Yann Sommer au pied du mur
On marche sur des ½ufs! Laisser entendre que Yann Sommer n’est peut-être pas le meilleur gardien de la Nati est blasphématoire comme si on a pu penser que Wawrinka était plus fort que Federer...
Coupable dimanche à Francfort contre l’Allemagne sur un but qui a été annulé par la VAR, Yann Sommer ne dégage pas une impression formidable depuis le début de cet Euro. A-t-il vraiment été irréprochable sur la réduction du score contre la Hongrie lors du premier match? Directeur des équipes nationales, Pierluigi Tami ne voit pas pourquoi le doute pourrait s’immiscer. "Yann est à la hauteur de l’événement, affirme-t-il. Il n’y a pas de débat. Si vous regardez bien le but annulé des Allemands, vous verrez combien le rebond sur le tir a pu être traître."
Des performances trop "neutres"
Pierluigi Tami est parfaitement dans son rôle, celui de l’ange protecteur du gardien qui restera dans la mémoire collective comme celui qui a détourné le penalty de Kylian Mbappé lors de la séance de tirs au but du huitième de finale contre la France en 2021 et celui qui a réussi 19 clean-sheets cette saison en Serie A avec l’Inter Milan. Il n’empêche que cette question qui semble si incongrue ne peut pas être balayée d’un revers de main. Sous le maillot de l’équipe de Suisse, Yann Sommer n’a plus vraiment été convaincant depuis plusieurs mois.
La Coupe du monde au Qatar en 2022 ne lui a, ainsi, pas laissé un souvenir impérissable. Touché à la cheville à la mi-octobre, il avait dû livrer une véritable course contre le temps pour la disputer. Excellent contre le Brésil malgré la défaite 1-0, il devait tomber malade et laisser sa place à Gregor Kobel pour le match contre la Serbie avant de la reprendre pour le funeste huitième de finale contre le Portugal où sa responsabilité semble engagée sur l’ouverture du score de Gonçalo Ramos.
En 2023, il n’a pu endiguer l’appauvrissement du jeu de l’équipe de Suisse avec des performances bien trop "neutres", pour rester politiquement correct, lors du 2-2 contre la Roumanie le 19 juin à Lucerne et celui contre le Kosovo le 9 septembre à Pristina. Et dans le même temps, Gregor Kobel, finaliste de la Ligue des Champions cette saison avec Dortmund, piaffe d’impatience sur le banc des remplaçants avec la crainte que son heure ne sonne jamais.
Le match des gardiens
Yann Sommer mesure sans doute mieux que personne le poids du rendez-vous de samedi à Berlin. Ce huitième de finale Suisse - Italie sera aussi le match des gardiens. Face à Gianluigi Donnarumma, étincelant depuis le début du tournoi, Yann Sommer sait ce qu’il doit faire. Retrouver l’état de grâce qu’il avait traversé ce fameux 28 juin 2021 à Bucarest contre la France pour signifier que le champion d’Italie qu’il est n’a rien à envier au meilleur gardien italien.
Sans un grand Yann Sommer, la Suisse ne gagnera pas ce huitième de finale. A Berlin, le natif de Morges est au pied du mur. Il n’a pas le droit décevoir. Pas maintenant. Pas après tout ce qu’il a fait.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
L'Argentine élimine l'Equateur aux tirs au but
L'Argentine a dû s'employer pour vaincre l'Equateur jeudi à Houston en quarts de finale de la Copa America. L'Albiceleste s'est imposée à l'issue d'une séance de tirs au but qui a vu son gardien Emiliano Martinez stopper deux tirs équatoriens après l'échec initial de Lionel Messi (1-1, 4-2 tab).
Les champions du monde 2022 avaient ouvert le score à la 35e minute par Lisandro Martinez, après un corner tiré par Messi et prolongé de la tête par Alexis Mac Allister. Mais l'Equateur - qui n'a jamais battu l'Argentine en Copa America - a égalisé à la 91e grâce à Kevin Rodriguez, également de la tête.
Les Equatoriens, plus tranchants sur l'ensemble du match, auraient pourtant pu accéder aux demi-finales, ce qui ne leur est plus arrivé depuis 1993. Leur star et capitaine Ener Valencia n'a cependant pas pu transformer un pénalty obtenu à la 59e, trouvant le montant de Martinez.
Une Panenka manquée
Sans prolongation dans cette Copa America avant la finale, les deux équipes ont basculé directement vers les tirs au but, avec Lionel Messi comme premier tireur côté argentin, qui a touché la transversale sur une Panenka. Mais aucun autre Argentin ne manquera sa tentative.
Et Emiliano Martinez a une nouvelle fois joué les héros, comme lors de la finale du dernier Mondial face à la France. Il a repoussé coup sur coup les tirs d'Angel Mena puis Alan Minda, alors que Julian Alvarez et Alexis Mac Allister rentraient leur tentative. C'est Nicolas Otamendi qui a offert la qualification à son équipe.
L'Argentine affrontera le Venezuela ou le Canada pour une place en finale d'une compétition dont elle est également la tenante du titre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
France-Portugal, une revanche et un gros choc pour les Bleus
Huit ans après la finale perdue à domicile, la France retrouve le Portugal en quarts de l'Euro. Après un début de tournoi terriblement décevant, il faudra faire mieux vendredi à Hambourg (21h).
Un premier tour expédié sans gloire (1 victoire, 2 nuls), un 8e de finale terne face à la Belgique (1-0): l'entame des Bleus est loin de correspondre à celle d'un prétendant au titre. Ses quatre sorties ont permis d'identifier assez facilement les failles de la sélection tricolore: un secteur offensif défaillant lié à la méforme des deux leaders techniques Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, un déficit athlétique général et un coach qui tâtonne tactiquement.
Les hommes de Didier Deschamps ont réussi jusqu'ici à s'en sortir grâce à leur défense de fer, qui n'a encaissé qu'un but sur penalty, mais avec la Seleçao portugaise, le niveau de l'adversité va soudainement monter de plusieurs crans et ils devront trouver d'autres arguments pour s'en sortir.
Les vice-champions du monde français ont affiché des lacunes criantes dans la création et ont donc intérêt à passer à la vitesse supérieure pour neutraliser une équipe qui ne manque pas d'atouts dans ce domaine avec des joueurs de la trempe de Bernardo Silva, Vitinha, Bruno Fernandes et des latéraux de très haut niveau comme Cancelo et Nuno Mendes.
Tous ces talents sont cornaqués par le vétéran défenseur Pepe (41 ans) et surtout le vieillissant Ronaldo, toujours là à 39 ans. Pour ce qui sera sans doute son dernier Euro, la superstar aux 5 Ballons d'Or espère repartir avec un 2e sacre continental après celui de 2016 contre les Bleus au Stade de France (1-0 ap).
Duel à distance Mbappé-Ronaldo
Sans ses jambes d'antan, CR7 n'a pas trouvé le chemin des filets en quatre matches et ne constitue plus du tout le même danger que du temps de sa splendeur. Mais ses larmes après son penalty raté en 8e de finale face au gardien slovène Jan Oblak en disent long sur son attachement viscéral à son équipe nationale.
Elles traduisent aussi les difficultés du Portugal, vainqueur de la Slovénie dans la douleur (0-0 ap, 3-0 tab), et ont de quoi rassurer les Français. A condition que Mbappé, auteur d'un seul but sur penalty, se réveille et rallume la flamme offensive des Bleus, qui n'ont pas encore marqué dans le jeu.
La présence dans le camp adverse de Ronaldo, l'idole de son enfance, va peut-être sublimer l'ancien Parisien. Avant de marcher sur les pas du légendaire Portugais au Real Madrid, Mbappé se sait très attendu pour éviter une sortie par la petite porte de l'Euro. Encore faut-il que son physique suive et qu'il puisse être 100% à l'aise avec le masque protégeant son nez cassé. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Espagne-Allemagne, finale avant l'heure avec un air de 2008
Une finale avant l'heure? Le choc des quarts de finale de l'Euro vendredi entre l'Espagne et l'Allemagne rappelle celle remportée par la Roja en 2008.
A l'époque, une sélection espagnole à l'aube de sa période dorée, autour des Xavi, Iniesta ou Fabregas, avait dominé la Mannschaft en finale (1-0) sur un but de l'attaquant de Liverpool Fernando Torres, offrant à la Roja son premier titre depuis 1964.
Un match resté gravé dans les mémoires des supporters de chaque camp: comme un deuxième traumatisme consécutif pour la sélection allemande après son élimination en demi-finale du Mondial 2006 par l'Italie à domicile, et la première pierre vers un triplé inédit Euro 2008, Mondial 2010 et Euro 2012 pour l'Espagne.
Emmenés par David Villa, Xabi Alonso, Carles Puyol ou Sergio Ramos, les Espagnols avaient par la suite acquis le statut de "bête noire" de l'Allemagne, en éteignant une nouvelle fois le rêve des coéquipiers de Michael Ballack en Afrique du sud en demi-finale (1-0, but de Puyol).
Comme le rappelle le légendaire Lothar Matthäus dans sa chronique pour Sport-Bild, il faut remonter à l'Euro 1988 à Munich pour trouver trace d'un succès allemand (2-0) sur l'Espagne dans un grand tournoi.
"Comparable à 2008"
Renouvelées autour de leurs jeunes talents - Musiala, Wirtz d'un côté, Yamal, Williams de l'autre - les deux équipes qui s'affronteront vendredi à Stuttgart (18h), n'ont plus grand-chose à voir avec celles piteusement éliminées très tôt au Mondial 2022 au Qatar après un nul 1-1 en phase de groupe.
L'Espagne, seule équipe à avoir remporté ses trois matches de poule puis sans pitié pour la Géorgie (4-1) en huitièmes, s'est affirmée comme la meilleure équipe du tournoi jusqu'à présent, alors qu'elle était arrivée en Allemagne "sur la pointe des pieds".
Comme un symbole, c'était la première fois depuis... 2008 que la Roja se qualifiait pour la phase éliminatoire d'un grand tournoi avec neuf points, ce qui a confirmé les similitudes perçues par la presse entre les deux générations.
Mais la Mannschaft, portée par sa pépite du Bayern Munich Jamal Musiala, co-meilleur buteur de la compétition (3 buts), a de quoi faire trembler une Roja parfois fébrile en transition lorsque son pressing haut est battu.
En avant-match, l'emblématique Toni Kroos, 34 ans et qui mettra fin à sa carrière après l'Euro, a assuré que cette rencontre "ne serait pas sa dernière", alors que les Espagnols Joselu et Pedri ont affirmé vouloir "l'envoyer à la retraite", comme la presse ibérique l'avait fait, avec un certain mauvais goût, pour Zinédine Zidane en 2006.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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Euro 2024: Bellingham amendé, Demiral suspendu
Jude Bellingham pourra bien être sur la pelouse samedi contre la Suisse en quart de finale de l'Euro 2024. Le joueur anglais a évité une suspension pour geste obscène, mais devra payer une amende.
Selon le journal allemand Bild, l'UEFA a infligé 20'000 euros d'amende au milieu offensif du Real Madrid pour un geste obscène après son but en 8e de finale contre la Slovaquie. L'instance a été plus sévère avec le Turc Mehih Demiral, auteur d'un doublé décisif contre l'Autriche (2-1).
Il a écopé de deux matches de suspension pour avoir fait le signe des "Loups gris", un groupe d'extrême-droite turc, après avoir marqué. Demiral manquera ainsi le quart de finale de samedi contre les Pays-Bas, ainsi qu'une potentielle demi-finale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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