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Économie

Baisse marquée des exportations suisses en mai

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La demande en produits suisses s'est étiolée en mai sur les trois principaux débouchés que sont l'Europe , l'Amérique du Nord et l'Asie (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Après trois mois de hausse, les exportations suisses ont fléchi en mai, tout en restant à des niveaux élevés. Les importations ont également accusé le coup, de manière encore plus marquée.

La tendance négative s'explique par les reculs dans la chimie, la pharma et les principales régions économiques. En mai, les exportations se sont tassées de 1,6% en termes nominaux à 22,81 milliards de francs. Corrigées de l'inflation (réel), les livraisons à l'étranger se sont étiolées de 3,5%.

Ce niveau reste le troisième plus élevé depuis début 2023, indique jeudi l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (Ofdf), qui évoque une évolution "en dents de scie" des exportations au cours des six derniers mois.

Une majorité de six secteurs d'exportations helvétiques sur onze a enregistré une hausse, malgré un recul global des statistiques. Le repli est imputable au domaine machines et électronique (-1,4%) ainsi que les produits chimiques et pharmaceutiques, dont le recul atteint 3,1% (-6,7% en termes réels).

A l'autre extrémité du tableau, les métaux ont vu leurs exportations progresser de 2,6% (+0,7% en réel) alors que les livraisons de la bijouterie et joaillerie ont crû de 2,0% et même de 8,0% en termes réels. L'Ofdf constate une reprise des exportations horlogères en avril et en mai, ce qui a permis à ce secteur de dépasser la barre de 2,2 milliards de francs.

La demande en produits suisses s'est étiolée en mai sur les trois principaux débouchés que sont l'Europe (-0,8%), l'Amérique du Nord (-0,8%) et l'Asie (-2,3%). Les livraisons vers l'important partenaire économique qu'est l'Allemagne ont fléchi de 9,3% ou 332 millions de francs. Autre pays d'importance, la demande en Chine s'est contractée, à hauteur de 281 millions de francs. En Asie, le Japon se démarque avec un bond des exportations de 104 millions.

Les importations ont baissé de 1,6 % en nominal et de 4,3 % en réel à 18,68 milliards de francs. Les véhicules à moteur accusent un recul de 153 millions. Les produits chimiques et pharmaceutiques (-216 millions) ainsi que le secteur machines et électronique (-120 millions) sont les principaux responsables de ce repli. Les arrivages d'Asie se sont étiolés de 6,2%, à comparer aux contractions de 1,8% pour l'Amérique du Nord et de 0,9% pour l'Europe.

La balance commerciale affichait en mai un excédent de 4,13 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Bourse suisse plombée par les chiffres de l'emploi aux USA

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Le SMI a chuté de 3,59%. Il faut remonter à janvier 2022 pour voir l'indice vedette de SIX reculer dans une mesure similaire (-3,85% le 24 janvier 2022). (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a terminé en fort recul vendredi. Les indices ont été plombés par les décevantes données sur l'emploi américain. Le SMI a chuté de 3,59% et a terminé sous la barre des 11'900 points, proche de son plus bas du jour.

A New York, Wall Street reculait nettement en matinée et les taux obligataires chutaient après une augmentation du taux de chômage aux Etats-Unis en juillet, signe d'un ralentissement de l'activité de la première économie mondiale.

Le taux de chômage américain en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3% contre 4,1%. C'est le plus haut taux de sans-emplois depuis octobre 2021, représentant 352'000 chômeurs de plus à 7,2 millions.

Par ailleurs 114'000 emplois seulement ont été créés le mois dernier, contre 179'000 le mois d'avant (un chiffre révisé en forte baisse) et 185'000 prévus.

"Ce rapport sur l'emploi est si faible que cela pourrait changer les données pour la Réserve fédérale américaine (Fed). Le marché croit maintenant, à 60%, aux chances d'une baisse des taux de 50 points de base en septembre ET en novembre", a commenté Chris Low de FHN Financial.

Cela représente un changement brutal d'état d'esprit du marché puisque jusqu'ici les investisseurs anticipaient plutôt une baisse de 25 points de base en septembre.

En Suisse, l'inflation est restée stable au mois de juillet à 1,3% sur un an, conformément aux attentes du marché. Et selon l'indice des directeurs d'achats (PMI), le contexte reste difficile pour le secteur industriel suisse et celui des services voit désormais son activité se détériorer.

La production industrielle en France a rebondi de 0,8% en juin par rapport à mai, tirée par une hausse de même ampleur de la production manufacturière, notamment les matériels de transport, a indiqué vendredi l'Insee.

La production industrielle en Italie a poursuivi sa hausse en juin, gagnant 0,5% par rapport au mois précédent, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

Presque toutes les actions dans le rouge

A la Bourse suisse, le SMI a terminé en recul de 3,59% à 11'875,52 points, avec un plus bas à 11'845,08 et un plus haut à 12'109,93 en ouverture. Il faut remonter à janvier 2022 pour voir l'indice vedette de SIX reculer dans une mesure similaire (-3,85% le 24 janvier 2022)

Le SLI a abandonné 4,06% à 1919,55 points et le SPI 3,34% à 15'810,03 points. Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Lindt (+3,4%) et Nestlé (+0,3%) sont les seuls gagnants du jour.

Les deux autres poids lourds, Roche (bon -1,6%, porteur -1,4%) et Novartis (-2,0%) ont plus ou moins limité la casse, profitant de leur caractère défensif.

Stifel a relevé l'objectif de cours du bon de jouissance Roche et confirmé "hold" et a abaissé sa recommandation pour Novartis à "hold" de "buy" tout en relevant l'objectif de cours. L'analyste a salué un solide trimestre pour Novartis, mais il s'attend à un affaiblissement de la dynamique de croissance. Roche a également dépassé les attentes de l'expert qui voit un changement de dynamique en faveur de Roche par rapport à Novartis.

VAT Group (-11,8%) a terminé lanterne rouge, derrière UBS (-9,5%) et ABB (-8,4%).

Le chimiste de la construction Sika (-6,9%) a annoncé l'acquisition de l'approvisionneur en produits pour la construction en béton Vinaldom dans la République dominicaine. Les contours financiers n'ont pas été précisés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le marché américain de l'emploi se tasse plus que prévu en juillet

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Le chômage progresse aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY)

Le marché de l'emploi s'est dégradé plus qu'attendu en juillet aux États-Unis, avec un taux de chômage au plus haut depuis octobre 2021 au moment où la Fed, auparavant concentrée sur l'inflation, s'en inquiète désormais, et à trois mois de l'élection présidentielle.

Le taux de chômage a grimpé à 4,3% en juillet, contre 4,1% en juin, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

De plus, 114'000 emplois seulement ont été créés en juillet, contre 179'000 le mois précédent - chiffre fortement révisé à la baisse, 206'000 créations d'emplois ayant été initialement annoncées pour juin.

Les analystes voyaient le taux de chômage rester à 4,1% en juillet, avec 185'000 créations d'emplois, selon le consensus de MarketWatch.

"L'emploi croît plus progressivement à un moment où l'inflation a considérablement diminué", a réagi Joe Biden dans un communiqué. Cela fait près de deux semaines que le président a annoncé son retrait de la course à la Maison-Blanche.

Sa vice-présidente Kamala Harris, qui a repris le flambeau, et le candidat républicain, l'ancien président Donald Trump, sont au coude-à-coude dans plusieurs États, et la santé du marché de l'emploi pourrait peser dans la balance pour les électeurs.

"Le secteur privé, hors soins de santé et assistance sociale, s'est rapidement détérioré et est désormais anémique. (...) Les ménages américains en ressentent les effets", a commenté dans une note Julia Pollak, la cheffe économiste du site d'annonces d'emploi ZipRecruiter.

Croissance moindre des salaires

Les États-Unis ont connu près de trois années de pénurie de main-d'oeuvre, conduisant les employeurs à augmenter les salaires pour attirer et retenir les travailleurs, ce qui avait alimenté la flambée de l'inflation.

En juillet, les salaires horaires ont connu leur plus faible hausse depuis mai 2021 (3,6% sur un an). Cela reste toutefois supérieur à l'inflation, tombée à 3% sur un an en juin, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites aux États-Unis.

Les hausses de salaires annuelles se situaient entre 2 et 3% avant la crise du Covid-19.

La détérioration du marché de l'emploi en juillet devrait être un argument de poids mi-septembre, lorsque les responsables de la banque centrale américaine (Fed) se réuniront et décideront s'ils baissent ou non les taux.

Ceux-ci se trouvent à leur niveau le plus élevé depuis 2001, poussant les banques à proposer des taux élevés à leurs clients pour les différents crédits.

Le but est de ralentir l'activité économique, pour desserrer la pression sur les prix et, in fine, faire baisser l'inflation. La mesure privilégiée de la Fed, l'indice PCE, qu'elle veut ramener à 2%, est ainsi tombée en juin à 2,5%.

Mais ces mesures ont aussi des conséquences sur l'emploi.

L'erreur de ne pas abaisser les taux

"Même si (le taux de chômage) reste historiquement bas, une dégradation supplémentaire déclencherait des inquiétudes à la Fed", soulignent Carl Weinberg et Rubeela Farooqi, économistes pour High Frequency Economics.

Mercredi, les responsables de la Fed ont indiqué se préoccuper autant désormais d'une possible hausse du chômage, que de l'inflation. Assurer le plein emploi et la stabilité des prix sont en effet leurs deux missions.

Mais ils ont choisi de ne pas encore abaisser les taux. "Une erreur", selon Ian Shepherdson, président et chef économiste de Pantheon Macroeconomics.

Les acteurs du marché anticipent ainsi une baisse plus forte en septembre, d'un demi-point de pourcentage contre le plus habituel quart de point, selon l'évaluation de CME Group.

Le président de la Fed Jerome Powell avait estimé mercredi que "les conditions du marché du travail sont revenues à peu près à ce qu'elles étaient à la veille de la pandémie: solides mais pas excessives".

"La croissance des salaires a ralenti au cours de l'année écoulée et l'écart entre emplois et travailleurs s'est réduit", avait-il détaillé, saluant d'"importantes créations d'emplois au cours des deux dernières années" et une croissance de la population active liée à "une augmentation de la participation chez les 25-54 ans et un rythme d'immigration soutenu".

Les inscriptions au chômage ont été fin juillet au plus haut depuis un an, restant néanmoins à des niveaux très faibles, comparables à ceux des années 1960, selon des analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

Haut val de Bagnes: Une clause d'urgence pour rouvrir les routes

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Les laves torrentielles qui se sont déversées dans le torrent du Fregnoley depuis le 3 juillet dernier, ont causé d'importants dégâts dans la région du Haut val de Bagnes. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les accès routiers au Haut val de Bagnes ont été malmenés par des laves torrentielles qui ont frappé la région depuis le début juillet. Pour les rétablir au plus vite, le canton a décidé d'actionner la clause générale de police.

Cette clause "permet d'exempter les travaux nécessaires de mise à l'enquête publique et de soumission aux marchés publics", explique le canton vendredi dans un communiqué. Il s'agit de rétablir les voies d'accès qui mènent aux différentes localités impactées.

Suivre la procédure de mise à l'enquête ordinaire prendrait plusieurs mois; "ce qui constituerait une menace et une perturbation grave de l'ordre public", estime le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'économie suisse est à la peine, l'industrie reste dans le dur

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L'économie helvétique traverse une phase de faiblesse en ce milieu d'année, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publié vendredi. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Alors que le contexte reste difficile pour le secteur industriel suisse, celui des services voit son activité se détériorer. L'économie helvétique traverse une phase de faiblesse en ce milieu d'année, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publié vendredi.

L'indice PMI s'est établi en juillet à 43,5 points, en baisse de 0,4 point par rapport au mois précédent, indique vendredi la grande banque dans son étude mensuelle préparée en collaboration avec procure.ch. L'indice est donc resté inférieur au seuil de croissance de 50 points depuis 19 mois désormais.

Le recul est aussi à mettre sur le compte des services, le PMI de ces derniers ayant chuté sous la barre des 50 points sur le mois sous revue, à 44,7 points, contre encore 52 points en juin. L'indicateur continue de présenter une évolution instable, celui-ci ayant dépassé le seuil de croissance à quatre reprises depuis janvier et étant passé en dessous à trois reprises.

Du côté de l'industrie, la composante de la production a chuté de manière significative en juillet, mais cela représente principalement un effet saisonnier, relativise le numéro un bancaire helvétique. Ajustée des variations saisonnières, la production n'a diminué que de 1,3 point pour atteindre 43,0 points.

Emploi à la peine

Le repli des carnets de commandes s'est révélé légèrement plus marqué que celui de la production, la contraction s'inscrivant à 2,6 points à 40,5 points. L'évolution des stocks d'achat en juillet est nettement moins négative qu'un mois auparavant. En juin, cette sous-composante a atteint son niveau le plus bas depuis la grande crise financière de 2007-2008.

Malgré une hausse de 6,7 points, l'évaluation actuelle des stocks reste bien en dessous de la moyenne à long terme. Le sous-indice de l'emploi demeure nettement en dessous de la barre des 50 points.

Dans les services, la sous-composante de l'activité commerciale a fortement diminué, observe UBS. Seulement 12% des sondés ont rapporté une activité commerciale plus soutenue que le mois précédent. Bien qu'une grande partie du tassement soit saisonnier, le sous-indicateur n'en chute pas moins de 5,5 points à 49,2 en termes désaisonnalisés.

UBS constate aussi un affaiblissement dans les nouvelles commandes avec une baisse de 6,6 points et surtout dans le carnet de commandes avec une dégringolade de 11 points.

La composante de l'emploi diminue de près de 5 points et se situe désormais nettement en dessous du seuil de croissance. Étant donné que la majorité des emplois sont dans le secteur des services, une période prolongée avec une composante de l'emploi en zone de contraction représenterait un risque pour l'ensemble de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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