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Culture

Le Forum du bilinguisme à Bienne récompensé au plan fédéral

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Bienne, ville symbole du bilinguisme. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Forum du bilinguisme à Bienne est le lauréat du Prix du fédéralisme 2024. Cette entité oeuvre sans relâche pour une meilleure compréhension entre les langues et les cultures, loue la Fondation pour la collaboration confédérale, qui distribue les prix.

La récompense, dotée de 10'000 francs, est décernée chaque année à une personne ou une organisation pour son engagement politique, civique, scientifique ou culturel en faveur du fédéralisme et de la cohésion nationale.

Le Forum du bilinguisme effectue un "travail exceptionnel et rayonne bien au-delà de sa ville d'origine", relève dans un communiqué mardi la Fondation pour la collaboration confédérale. "A travers des projets extrêmement variés, il cible un large public, qui va de la population aux autorités politiques, en passant par l’économie ou encore la formation."

Directrice du Forum, Virginie Borel exprime sa reconnaissance et explique la nature de son engagement: "En termes de plurilinguisme, nous sommes à la fois moteur, consultant, lobbyiste et pédagogue. Grâce à l’argent du prix, nous pourrons certainement réaliser d’autres projets qui nous tiennent à coeur."

Fondation créée en 1996, le Forum du bilinguisme met notamment en lien les personnes qui souhaitent découvrir et approfondir leurs connaissances linguistiques via la plateforme publique e-tandem. Cet outil a été adapté aux besoins spécifiques des hautes écoles suisses, qui sont désormais douze à y recourir. Quelque 8000 personnes sont inscrites.

Le Forum coorganise et participe à des activités culturelles comme le Festival du film français d’Helvétie ou les Journées photographiques de Bienne, ville bilingue par excellence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Batteur historique de Pink Floyd, Nick Mason retrouve Montreux

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Le batteur historique et membre fondateur de Pink Floyd, Nick Mason, jeudi en fin d'après-midi au Memphis lors d'un workshop proposé au Montreux Jazz Festival. Il sera en concert samedi soir au Casino avec son groupe Saucerful of Secrets. (© Keystone/EPA/CYRIL ZINGARO)

A 80 ans, Nick Mason est de retour à Montreux. Le batteur et cofondateur du groupe de rock anglais Pink Floyd était l'invité d'un atelier jeudi. Plus de 50 ans après leur venue sur la Riviera, l'occasion d'évoquer sa passion pour la musique. Avant un concert samedi.

Qui s'en souvient? Il faut dans tous les cas sacrément rembobiner le film de la mémoire. En septembre 1970 et novembre 1971, Pink Floyd donne quatre concerts à Montreux. C'est encore l'époque des débuts du légendaire groupe de Londres, avec sa musique psychédélique et expérimentale, qui cédera un an plus tard sa place à une période de transition vers le rock progressif.

Le leader originel Syd Barrett s'est fait évincer deux ans plus tôt en raison de ses instabilités constantes liées à sa consommation de LSD. Alors que sortent successivement les albums "Atom Heart Mother" (1970) et "Meddle" (1971), on retrouve donc Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason et Richard Wright sur les bords du lac Léman.

Ils débarquent une première fois en automne 1970 au Casino de Montreux, pour un double concert organisé par Claude Nobs: le samedi soir 21 et le dimanche après-midi 22 novembre. L'événement attire des hippies de toute l'Europe.

Répertoire fondateur

Cinquante-quatre après, le retour de Nick Mason au Montreux Jazz Festival (MJF) fait inévitablement écho à cette première apparition, d'autant que son concert prévu samedi soir avec son groupe Saucerful of Secrets (du nom du deuxième album de Pink Floyd paru en 1968) revisitera pratiquement ce même répertoire fondateur.

Créé en 2018, son projet avec quatre autres musiciens, dont Gary Kemp (guitariste et cofondateur de Spandau Ballet) et Guy Pratt (collaborateur de Pink Floyd dès 1987), se concentre en effet sur les sept albums des années 1967 à 1972: de "Piper at the Gates of Dawn" (1967) à "Meddle" (1971) - où figure le mythique et atmosphérique morceau de 23 minutes "Echoes" - en passant par le disque à la vache iconique "Atom Heart Mother".

Samedi, sur la scène du Casino, Nick Mason's Saucerful of Secrets fera assurément revivre l'esprit originel et moins connu de Pink Floyd, en explorant sa propre liberté d'interprétation. "Tout est réarrangé (...) dans l'idée de retrouver l'essence, l'esprit de ces morceaux. Notre plaisir est de réexpérimenter à nouveau la musique, celle des débuts, comme Pink Floyd l'a d'ailleurs toujours fait", glisse Nick Mason lors d'un "workshop" à Montreux.

Amour fou pour la musique

Le batteur historique de Pink Floyd, seul membre à avoir joué sur toute la quinzaine d'albums du groupe, a en effet participé jeudi à un atelier consacré au cycle de trois conférences "Montreux Ville Créative". Il était invité en référence à la venue du groupe un an après pour la 26e édition du festival classique Septembre musical de Montreux-Vevey, là aussi pour deux concerts, les 18 et 19 septembre 1971. Au côté de son matériel électronique, Pink Floyd débarque alors avec un orchestre de chambre et un choeur contemporain.

Face à une salle du Memphis archicomble à la Lake House, Nick Mason a répondu à quelques questions. Considéré comme la véritable mémoire du groupe, il a tenu d'emblée à nuancer: "On m'a récemment fait passer un test en ligne sur la carrière de Pink Floyd et j'ai eu seulement 56% de réponses justes", dit-il modestement, tout sourire.

Pourquoi avoir rempilé pour des tournées avec un nouveau groupe à passé 75 ans? "Parce que j'avais terriblement envie de faire et jouer de la musique. Cela me manquait trop. C'est tout ce qui compte, la musique, les arrangements courageux. Je suis très heureux d'avoir aujourd'hui mon propre groupe", répond-il, avec flegme.

Il admet toutefois que Pink Floyd "lui manque parfois". "J'aime toujours la musique que l'on a jouée. Les autres membres sont toujours en vie. Ce sont mes amis". Comme une nostalgie apaisée pour le groupe de légende, qui a vendu plus de 360 millions d'albums à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice de "Shining" Shelley Duvall est morte à 75 ans

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Shelley Duvall à Cannes en1977 alors qu'elle est récompensée cette année-là pour son rôle dans "Trois Femmes". (© KEYSTONE/AP/Jean Jacques Levy)

L'actrice américaine Shelley Duvall, connue pour son rôle dans le célèbre "Shining" de Stanley Kubrick avant de longtemps disparaître des écrans, est décédée jeudi à l'âge de 75 ans, ont rapporté les médias américains.

Shelley Duvall est morte dans son sommeil à son domicile de Blanco, au Texas, dans le sud des Etats-Unis, à la suite de complications liées à un diabète, a précisé The Hollywood Reporter, citant son compagnon, le chanteur Dan Gilroy.

Née le 7 juillet 1949 à Fort Worth, au Texas, Shelley Duvall est découverte par Robert Altman, figure du Nouvel Hollywood, inspiré notamment par la Nouvelle Vague française.

Le cinéaste connu pour ses personnages riches, sa critique sociale acerbe et son sens de la satire, l'engage dans la comédie noire "Brewster McCloud" sortie en 1970.

L'actrice éclectique aux grands yeux incarne une multitude de personnages souvent excentriques qui lui valent une série de récompenses, notamment à Cannes pour son rôle dans "Trois Femmes" en 1977.

Sa carrière reste marquée par sa relation de travail avec Robert Altman, qui lui "offre de sacrés bons rôles". "Aucun d'entre eux ne se ressemble", avait-elle confié au New York Times en 1977.

Cette année-là, elle fait une apparition furtive dans "Annie Hall" de Woody Allen en 1977.

Des larmes 12 heures par jour

Mais c'est Stanley Kubrick qui donne sans doute à Shelley Duvall l'un des rôles de sa vie dans "Shining", l'adaptation du roman éponyme de Stephen King, aux côtés de Jack Nicholson.

Dans ce grand classique de l'épouvante, l'actrice est mise à rude épreuve par le cinéaste pour interpréter Wendy Torrance, épouse d'un écrivain qui sombre dans la folie meurtrière et la terrorise elle et leur jeune fils.

Stanley Kubrick l'a fait "pleurer 12 heures par jour pendant des semaines" durant le tournage, a-t-elle raconté au magazine People en 1981.

"Je ne me donnerai plus jamais autant. Si vous voulez souffrir et appeler ça de l'art, allez-y, mais sans moi."

"Violence" d'Hollywood

La même année que "Shining", elle partage l'affiche avec Robin Williams dans l'adaptation de "Popeye" par Robert Altman.

Dans les années 1980, elle se lance aussi dans les programmes pour enfants.

En 2023, elle revient au cinéma après deux décennies d'absence dans le thriller indépendant "The Forest Hills".

La discrétion de Shelley Duvall ces dernières années avait suscité de nombreuses spéculations à Hollywood.

Dans une récente interview accordée au New York Times, elle et Dan Gilroy ont exprimé leur exaspération face aux rumeurs.

Dans ce rare entretien, elle dit se sentir trahie par l'industrie qui l'avait portée aux nues à ses débuts.

"J'étais une star, j'avais des premiers rôles", rappelle-t-elle au journal.

Sa disparition des écrans? "Les gens pensent que c'est la vieillesse, mais c'est faux. C'est de la violence", dit-elle. "Comment vous sentiriez-vous si les gens étaient vraiment gentils, et puis, soudainement, d'un coup... ils se retournent contre vous?"

Envole-toi

Musicien et ancien chanteur du groupe Breakfast Club, connu pour sa relation passée avec Madonna, Dan Gilroy était le partenaire de longue date de Shelley Duvall, depuis leur rencontre sur le tournage d'un film Disney en 1990.

"Ma chère, douce, merveilleuse partenaire de vie et amie nous a quittés. Trop de souffrance ces derniers temps, maintenant elle est libre. Envole-toi, belle Shelley", a déclaré Dan Gilroy dans un communiqué largement diffusé dans les médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Aubes musicales commencent lundi aux Bains des Pâquis

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Une nouvelle édition des Aubes musicales commence lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose chaque jour, jusqu'au 18 août, des concerts gratuits au coeur de la rade. Des cors des Alpes se produiront pour la fête nationale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Aubes musicales 2024 auront lieu dès lundi aux Bains des Pâquis, à Genève. Ce festival propose des concerts gratuits au coeur de la rade jusqu'au 18 août. De quoi commencer la journée en musique tous les jours entre 06h00 et 07h00, dans un cadre idyllique.

Le Maud Pâquis Quartet ouvrira cette 18e édition lundi avec de la chanson jazz. Mambo, musique indienne, arabe ou encore chinoise, rock français, pop folk, électro, baroque, guitares argentines, rap: une trentaine de concerts, tous styles confondus, suivront jusqu'à la veille de la rentrée scolaire.

Pour la fête nationale, les Aubes musicales programment une performance pour dix cors des Alpes, guitare et percussions, entre tradition, jazz, improvisation, musique contemporaine et recherche sonore. A noter aussi le solo de la violoncelliste et conseillère nationale (PS/GE) Estelle Revaz le 9 août et les quatre performances de danse contemporaine le 17 août.

Programme 2024

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une programmation dédiée à Gainsbourg le 14 juillet

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Invitée au Montreux Jazz Festival, la Maison Gainsbourg propose dimanche une série d’événements hors les murs dédiés à l’½uvre de Serge (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

Le Montreux Jazz Festival (MJF) accueillera dimanche la Maison Gainsbourg pour une série d'événements gratuits hors les murs dédiés à l'oeuvre de Serge Gainsbourg. Pour cette première collaboration, elle investira trois lieux emblématiques de la Lake House, le Memphis, le Cinéma et la Bibliothèque.

A 17h45 au Memphis, la performance "Relire Gainsbourg en 2024" recontextualisera les textes de l'artiste et éternel provocateur, mort en 1981 à l'âge de 62 ans. Laurent Balandras, auteur du livre "Les Petits Papiers de Gainsbourg" et fin connaisseur de l'héritage littéraire de l'artiste, y participera ainsi que le jeune rappeur lyonnais Marlone, a indiqué jeudi à Keystone-ATS Stéphanie-Aloysia Moretti, directrice de la "Montreux Jazz Artists Foundation".

La date du 14 juillet n'a pas été choisie au hasard. L'événement reviendra entre autres sur l'acquisition non sans polémiques du manuscrit de la Marseillaise par Gainsbourg. Enfant, iI avait porté l'étoile jaune et en avait été fortement marqué, glisse la programmatrice de la Lake House.

Restauration par la Cinémathèque

La suite se déroulera au Cinéma à 18h30 avec la projection de "L’Inconnu de Shandigor" (1967). Ce film fantastique de Jean-Louis Roy sur une musique de Serge Gainsbourg a été tourné entre Montreux et Genève.

" On y voit l'artiste se balader dans des paysages locaux", raconte Stéphanie-Aloysia Moretti. La Cinémathèque suisse a d'ailleurs participé à la restauration numérique de cette oeuvre.

A 20h00, la Bibliothèque accueillera Sébastien Merlet, commissaire scientifique de la Maison Gainsbourg, qui a côtoyé l'artiste pendant une trentaine d'années. Il est l'auteur du livre "Le Gainsbook", ouvrage de référence sur l'immense oeuvre musicale laissée par le "fumeur de Gitanes".

Soirée Melody Nelson

En parallèle, la soirée se poursuivra au Cinéma avec la projection de "Melody". Ce court-métrage réalisé par Jean-Christophe Averty avec Jane et Serge, à la fois onirique et expérimental, constitue une mise en images de l'album "Histoire de Melody Nelson". La projection est complétée par une sélection de vidéos d'archives rares, choisies par la Maison Gainsbourg.

A partir de 22h00, Sébastien Merlet sera présent à la Bibliothèque pour une conférence sur "L'Homme à tête de chou". Un "concept-album" qui fascine toujours autant, près de 50 ans après sa sortie.

S'il n'est jamais venu sur scène à Montreux, Gainbsourg est l'un des chanteurs français qui collent vraiment à l'esprit du MJF de par son oeuvre teintée d'universalisation: jazz, reggae, groove oriental, classique, il a touché à tous les genres musicaux, relève la programmatrice, sans oublier ses racines juives et russes.

Lors d'un hommage rendu à l'artiste en 2000, le MJF avait tissé des liens avec la famille, rappelle-t-elle. L'ouverture de la Maison Gainsbourg l'an dernier à Paris a été l'occasion de mettre sur pied une collaboration qui se poursuivra sans doute à l'avenir.

Transmission et récit intime

A l'initiative de sa fille Charlotte, la Maison Gainsbourg inaugurée en septembre 2023 s'est imposée comme un lieu culturel incontournable dédié à la transmission de l'oeuvre de l'artiste. Elle propose une expérience de visite sur deux sites rue de Verneuil à Paris.

Au 5 bis, la maison historique de Serge Gainsbourg, dont l'intérieur légendaire a été conservé intact depuis sa disparition en 1991, a réouvert ses portes après plus de 32 années d'attente. Des archives sonores se superposent au récit intime de Charlotte qui guide le public pas à pas dans la maison de son enfance.

Au numéro 14, le musée regroupe plus de 450 objets issus de la collection de la Maison Gainsbourg. L'expérience se prolonge par le Gainsbarre, café en journée et piano-bar en soirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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