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Weiler et Servette veulent conclure en beauté leur saison

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René Weiler sait que son équipe devra livrer un grand match pour soulever la Coupe de Suisse dimanche (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le 58e match d’une saison pas comme les autres sera-t-il le dernier de René Weiler à la tête du Servette FC ?

A quelques heures de la finale de la Coupe de Suisse contre le FC Lugano, cette interrogation est devenue brûlante.

Le successeur d'Alain Geiger ne repartira pas pour un tour s'il n'est pas davantage associé à la politique sportive du club. René Weiler a, ainsi, été meurtri par le départ de Chris Bedia à l'Union Berlin dans les dernières heures du mercato de janvier. "Nous n'avons pas eu le temps de nous retourner", déplore-t-il.

Sans son buteur, Servette n'avait alors plus vraiment les armes pour s'immiscer vraiment dans la lutte pour le titre. "Compte tenu des circonstances, nos résultats cette saison tiennent du miracle", souligne René Weiler, qui s'est entretenu mardi avec Keystone-ATS.

Ce terme de miracle n'est, c'est vrai, pas trop fort avec les limites d'un contingent qui n'ont pas permis à l'entraîneur de doubler comme il l'entendait tous les postes. "Je regarde Lugano et je me dis que Mattia Croci Torti peut, lui, aligner pratiquement deux équipes", souffle René Weiler.

Mais l'entraîneur sait aussi que son équipe a des ressources. "Les joueurs ont fait un très beau boulot cette saison, dit-il. Il y a eu, certes, ce trou en avril avec ces quatre défaites de rang contre Winterthour, le SLO, Zurich et Bâle. Mais lorsque je regarde notre parcours depuis le mois de juillet, on ne peut être que fier du chemin accompli. »

Une immense attente

Il reste bien sûr à René Weiler et à ses joueurs à conclure en beauté cette saison qui a vu la grande foule venir enfin au stade. Les deux rencontres à guichets fermés contre les Rangers et la Roma ont suscité en ville un engouement autour du Servette FC que l'on n'avait plus ressenti depuis près de 40 ans, ces soirs de grâce si merveilleusement décrits dans le film "Servette mon enfance".

René Weiler n'avait, ainsi, pas traversé de tels moments à Genève lors de ses deux saisons comme joueur au milieu des années nonante. "C'est vrai, il s'est passé quelque chose ces derniers mois", sourit-il.

Le Zurichois mesure ainsi pleinement l'attente du peuple grenat. Cela fait vingt-trois ans que le Servette FC n'a plus gagné le moindre titre. Et dimanche au Wankdorf, les Genevois affrontent une équipe contre laquelle ils n'ont jamais perdu cette saison en quatre rencontres et qu'ils viennent de battre 2-0 samedi au Tessin.

"Ce match de samedi, on l'oublie, évacue René Weiler. Il y a une chose qui est acquise dans nos têtes: pour gagner cette finale, nous devrons livrer une performance de très haut niveau."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mayence doit réintégrer El Ghazi

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Mayence doit réintégrer Anwar El Ghazi (ici sous le maillot du PSV) dans son effectif (© KEYSTONE/EPA ANP/MAURICE VAN STEEN)

Anwar El Ghazi a gagné vendredi son procès contre Mayence, a annoncé le conseil de prud'hommes local.

Le club de Bundesliga, dont Silvan Widmer était le capitaine la saison dernière, avait limogé son joueur néerlandais en novembre pour ses prises de position concernant le conflit Israël-Hamas.

Le tribunal de cette ville de l'ouest de l'Allemagne a annoncé dans un communiqué avoir annulé le "licenciement exceptionnel, sans préavis" du joueur de 29 ans. Ce dernier avait porté plainte contre l'interruption de son contrat et du versement de son salaire décidée après une publication pro-palestinienne sur les réseaux sociaux.

Celle-ci est "couverte par la liberté d'expression", note le tribunal, pour qui le licenciement est injustifié et le contrat demeure valable. Le club devra donc dédommager l'ancien international néerlandais d'au moins 1,5 million d'euros et renouer le contrat, selon l'agence allemande SID.

Dans un message sur son compte Instagram le 17 octobre, l'ailier droit avait apporté son soutien aux Palestiniens, terminant par la formule "Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre". Ce slogan est vu par certains comme un appel à la destruction d'Israël, et par d'autres comme un appel à une égalité des droits entre Palestiniens et Israéliens.

Les prud'hommes n'ont pas statué sur ce post, mais sur le suivant, daté du 1er novembre: le joueur déclarait alors "n'avoir aucun regret ni remord sur [sa] position" et renouvelait son soutien, inacceptable pour le club, 13e de Bundesliga cette saison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024: l'UEFA tire un bilan positif

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L'Euro 2024 a été une réussite, selon l'UEFA (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

L'UEFA tire un bilan positif de l'Euro 2024 avant la finale. "Nous sommes très très contents de la manière dont le tournoi s'est déroulé", a dit à dpa le Suisse Martin Kallen, CEO d'UEFA Events.

"L'organisation a été très très bonne. Les matches ont été bons, et il y a eu peu de surprises", a résumé Martin Kallen à Munich lors d'une réception en honneur des bénévoles.

A l'opposé, l'UEFA a déploré le fait que des personnes entrent sur la pelouse pendant les rencontres pour faire des selfies ou honorer des paris. "C'est très embêtant", a dit le dirigeant. "On devrait pouvoir jouer un match sans ce genre d'incidents. Mais on a appris à faire avec et pris des mesures pour les limiter", a-t-il ajouté.

Autre point parfois négatif, les difficultés avec les transports et les Deutsche Bahn. L'UEFA était consciente depuis longtemps qu'il y avait des problèmes avec les chemins de fer allemands. "Mais on a aussi vu qu'il y avait beaucoup de trains. L'offre est très grande et variée."

Pour sa part, Martin Kallen a pris le train tous les jours. Mais il a veillé à arriver au moins trois heures avant à destination. Cette prudence a payé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pour Gareth Southgate, la lumière au bout du tunnel

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Gareth Southgate est désormais soutenu (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Hué avant le départ, sifflé et très critiqué à l'Euro 2024, Gareth Southgate a qualifié l'Angleterre pour une deuxième finale continentale d'affilée. Une performance inédite au pays du football.

"Mis au pilori, insulté, mais c'est l'Angleterre de Southgate en finale", a résumé le quotidien "The Guardian", pour qui disputer une nouvelle finale, trois ans après l'échec contre l'Italie aux tirs au but, constitue "un progrès extraordinaire au vu de l'histoire de l'Angleterre".

Southgate n'est pas Alf Ramsey, le patron des "Three Lions" qui a remporté la Coupe du monde 1966 à domicile. Mais il a stabilisé l'équipe dans les sommets du football avec, en huit ans, un quart de finale (Mondial 2022), une demi-finale (Mondial 2018) et deux finales, donc. Avant lui, l'Angleterre n'en avait disputé qu'une, celle du titre, en vingt-trois grands tournois, Euros et Mondiaux confondus.

Le manager de 53 ans, à l'expérience limitée sur un banc, a su rebâtir des fondations solides sur un champ de ruines quand la fédération lui a confié les clés, en 2016, au sortir d'un Euro raté sous Roy Hodgson et d'une éphémère succession manquée par Sam Allardyce.

"Je pense que nous avons offert à nos supporters quelques-unes des meilleures soirées de ces 50 dernières années, et j'en suis très fier", a-t-il savouré mercredi après la qualification acquise face aux Pays-Bas (2-1).

Le vent du bonheur soufflait aussi fort, à Dortmund, que les critiques qui ont touché le sélectionneur avant et pendant le tournoi en Allemagne. "Nous voulons tous être aimés, non? Quand vous faites quelque chose pour votre pays et que vous êtes fier d'être Anglais, c'est difficile de ne pas être aimé et de recevoir toutes les critiques. Pouvoir célébrer une deuxième finale est très, très spécial", a-t-il dégusté.

Changements inspirés et idées arrêtées

Le dernier match amical, perdu contre l'Islande à Wembley, s'était terminé sous des sifflets, principalement dirigés vers le sélectionneur, incapable selon le public de bonifier le grand talent de ses joueurs. Une fois en Allemagne, les critiques ont redoublé, notamment de la part des anciennes gloires de la sélection. Durant le premier tour, poussif, Southgate a même été visé par des gobelets en plastique jetés des tribunes.

Touché, mais pas coulé, le technicien a assumé ses choix, notamment celui d'un "onze" de départ quasi inchangé, où seul le jeune milieu Kobbie Mainoo a gagné une place de titulaire.

Les spectateurs et les experts ont réclamé à cor et à cri la sortie de Jude Bellingham et Harry Kane, titulaires impuissants contre la Slovaquie (2-1 a.p.) en huitièmes? Le premier a égalisé dans le temps additionnel et le second a mis le but de la qualification en prolongation.

En quarts, ses changements tardifs ont encore fait grincer des dents. Mais les entrants Cole Palmer, Trent Alexander-Arnold et Ivan Toney, à la réputation établie sur coups de pied arrêtés, ont permis la qualification avec des tirs au but réussis contre la Suisse (1-1, 5-3 tab). De quoi effacer, en partie, le douloureux souvenir de la séance manquée contre l'Italie, en finale de l'édition 2021 à Wembley...

Rebelote face aux Pays-Bas: le but de la victoire, dans le temps additionnel, est venu de deux remplaçants, le buteur Ollie Watkins et le passeur Palmer. "Je me demandais quand est-ce que les changements auraient lieu. Ils ont été justes, parfaits", s'est emballé l'ex-gloire du football anglais Alan Shearer, pas le plus tendre avec Southgate jusqu'ici.

Le sélectionneur sait bien, toutefois, que l'histoire retiendra son palmarès vierge davantage que ses accomplissements successifs, malgré le redressement spectaculaire opéré sous ses ordres. C'est tout l'enjeu et le vertige de la finale, dimanche (21h) contre l'Espagne à Berlin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cömert prêté à Valladolid

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Eray Cömert, ici avec la Suisse au Qatar, jouera à Valladolid la saison à venir (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Valence prête à nouveau Eray Cömert. Le Suisse de 26 ans rejoindra la saison prochaine le Real Valladolid, promu en Liga.

La saison dernière, Cömert avait été prêté à Nantes. En France, l'international aux 15 sélections a disputé 25 matches de championnat pour deux buts.

Présent au précédent Euro et à la dernière Coupe du monde, il n'avait cependant pas réussi à convaincre Murat Yakin de le convoquer cette année pour l'Euro 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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