Rejoignez-nous

International

Volvo Group: le bénéfice net progresse au premier trimestre

Publié

,

le

Volvo Group est le numéro 2 mondial des poids lourds derrière l'allemand Daimler (archives). (© KEYSTONE/AP/Steve Helber)

Le constructeur suédois de poids lourds Volvo Group a annoncé mercredi une hausse de 9,9% de son bénéfice net au premier trimestre grâce au relèvement de ses prix, sur fond de stabilisation des ventes.

"La demande a continué à se normaliser au premier trimestre à de bons niveaux sur de nombreux marchés" après une demande record en 2023, a dit le patron Martin Lundstedt, cité dans un communiqué.

Le bénéfice net a atteint 14,1 milliards de couronnes (près de 1,2 milliard de francs) sur le trimestre, contre 12,9 milliards un an plus tôt pour un chiffre d'affaires stable à 131,2 milliards de SEK (11,3 milliards d'euros).

"Le prix facturé a continué à augmenter, principalement en raison des augmentations de prix que nous avons progressivement mises en oeuvre", a ajouté le patron du groupe suédois.

Le bénéfice d'exploitation est en légère baisse à 18,2 milliards de couronnes mais nettement supérieur aux 17,2 milliards de couronnes anticipés par les analystes interrogés par Bloomberg.

Au premier trimestre, Volvo Trucks a livré 55.470 camions, soit 10% de moins que l'année précédente à la même période et ses prises de commandes nettes ont diminué de 19%, à 48.701 camions.

Le groupe explique avoir réduit ses capacités de production en Europe mais en revanche les livraisons et prises de commande ont "significativement augmenté" au Brésil.

Le constructeur suédois avait prévenu lors de ses résultats annuels que la demande était en train de décroître en raison d'une baisse des volumes de transport, après la flambée post-Covid, et d'une économie mondiale plus faible.

Volvo Group, numéro 2 mondial des poids lourds derrière l'allemand Daimler, est distinct du constructeur de voitures Volvo Cars depuis 2000. Le groupe est entre autres propriétaire de la marque Renault Trucks.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Le Burkina, le Mali et le Niger s'unissent en confédération

Publié

le

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina, au Mali et au Niger ont acté la création d'une confédération entre leurs trois États. (© KEYSTONE/EPA/ISSIFOU DJIBO)

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina, au Mali et au Niger ont fait un pas de plus vers le divorce avec le reste du bloc ouest-africain. Ils ont acté samedi la création d'une confédération entre leurs trois États, lors d'un sommet inédit à Niamey.

Ce sommet rassemblait pour la première fois les présidents de l'Alliance des États du Sahel (AES), une organisation créée en septembre 2023 qui réunit le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où des militaires ont pris le pouvoir par des coups d'État entre 2020 et 2023 et qui font tous face à des violences jihadistes récurrentes.

Cette alliance est devenue samedi une confédération de quelque 72 millions d'habitants, afin de "franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres", selon le communiqué final du sommet.

Ces trois pays avaient annoncé en janvier leur départ de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), une organisation qu'ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.

Et ils ne semblent pas disposés à faire marche arrière.

Samedi, en ouverture du sommet, le chef du régime militaire nigérien Abdourahamane Tiani a affirmé que les peuples de leurs trois pays avaient "irrévocablement tourné le dos à la Cedeao".

Le général Tiani s'exprimait devant son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et malien, le colonel Assimi Goïta.

Les trois hommes, tous vêtus de leurs habits militaires, se sont rendus vers 13h00 locales au centre de conférences de Niamey où le sommet s'est tenu sous haute sécurité.

Le général Tiani a appelé à faire de l'AES une "alternative à tout regroupement régional factice en construisant une communauté souveraine des peuples, une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères".

Les relations AES-Cedeao se sont considérablement détériorées à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023 ayant porté le général Tiani au pouvoir.

La Cedeao avait alors pris de lourdes sanctions économiques contre le Niger et menacé d'intervenir militairement pour rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.

Les sanctions ont depuis été levées, en février, mais les relations entre les deux camps restent glaciales, malgré des appels de certains présidents - sénégalais et mauritanien notamment - à renouer le dialogue.

Force conjointe

La Cedeao doit tenir dimanche un sommet de ses chefs d'État à Abuja, où la question des rapports avec l'AES sera au menu des discussions.

"L'AES constitue le seul regroupement sous-régional efficient dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la Cedeao ayant brillé par son déficit d'implication dans cette lutte", a également déclaré le général Tiani samedi.

Avant lui, le capitaine Traoré avait estimé que l'Afrique continuait de "souffrir du fait des impérialistes". "Nous mènerons une guerre sans merci à quiconque osera s'attaquer à nos États", a-t-il ajouté.

Assimi Goïta a lui assuré que les armées des trois pays "opèrent en totale complémentarité face aux attaques terroristes".

Début mars, Mali, Burkina et Niger avaient annoncé la création d'une force conjointe antijihadiste, dont les contours et les effectifs n'ont pas été précisés.

Les pays de l'AES ont fait de la souveraineté une ligne directrice de leur gouvernance.

Ils ont tour à tour chassé les soldats français engagés dans la lutte antijihadiste de leur sol et se sont tournés vers d'autres pays comme la Russie, la Turquie et l'Iran, qu'ils qualifient régulièrement de "partenaires sincères".

Le Niger a également poussé les soldats américains vers la sortie, tandis que le Mali a fait de même avec la mission de l'ONU, la Minusma.

Les trois pays font face depuis des années à des violences jihadistes meurtrières, en particulier dans la zone dite des "trois frontières", où des groupes liés à Al-Qaïda et l'État islamique tuent civils et soldats dans des attaques et entraînent le déplacement de millions de personnes.

Outre la coopération militaire, cette confédération - dont le Mali prend la présidence pour un an - doit permettre de mutualiser les moyens dans des secteurs jugés stratégiques tels que l'agriculture, l'eau, l'énergie ou encore les transports, ainsi que la création d'une banque d'investissement de l'AES.

La question de la monnaie commune et d'une éventuelle sortie du franc CFA n'a pas été évoquée dans le communiqué final.

Samedi, l'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a alerté sur le fait que ce sommet intervient "dans un contexte difficile pour les médias" dans les pays de l'AES, où plusieurs journalistes ont été arrêtés ces derniers mois, au Mali et au Burkina notamment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le réformateur Pezeshkian remporte la présidentielle en Iran

Publié

le

"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit Massoud Pezeshkian. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Le réformateur Massoud Pezeshkian, qui plaide pour une ouverture vers l'Occident, a remporté samedi la présidentielle en Iran, face à l'ultraconservateur Saïd Jalili.

Organisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.

A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.

"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.

Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.

Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.

"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.

"Les limites" du président

Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.

Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.

"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.

"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.

Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".

Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.

Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.

Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".

Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".

"Voix des sans-voix"

M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".

Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.

Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.

M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.

Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conOrganisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.

A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.

"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.

Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.

Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.

"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.

"Les limites" du président

Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.

Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.

"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.

"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.

Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".

Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.

Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.

Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".

Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".

"Voix des sans-voix"

M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".

Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.

Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.

M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.

Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conservateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.

Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.

D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.servateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.

Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.

D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tour de France: Biniam Girmay remporte la 8e étape

Publié

le

Biniam Girmay a encore été le plus fort (© KEYSTONE/AP/Jerome Delay)

L'Erythréen Biniam Girmay a gagné la 8e étape du Tour de France à Colombey-Les-Deux-Eglises, fêtant son deuxième succès sur cette 111e édition. Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune de leader.

Dans le village rendu célèbre par le général De Gaulle, Girmay, qui porte le maillot vert, a émergé au sprint pour devancer les Belges Jasper Philipsen et Arnaud De Lie.

Sprinteur léger et délié, Girmay (24 ans) confirme son statut de pionnier pour son continent. Il avait clamé lundi à Turin sa fierté d'être devenu le premier coureur noir africain à s'imposer sur le Tour.

Dans une étape courue en partie sous la pluie, le peloton a dû s'employer pour rattraper le fuyard du jour, Jonas Abrahamsen, échappé dès le kilomètre zéro à Semur-en-Auxois. D'abord accompagné par le Thurgovien Stefan Bissegger et Neilson Powless, puis rapidement seul, le Norvégien d'Uno-X, très en vue depuis le début du Tour, a ouvert la route pendant 169 kilomètres. Il a conforté son maillot de meilleur grimpeur lors des quelques côtes au menu, avant d'être repris à 15 km du but.

Etape de tous les dangers

La 9e étape dimanche sur les chemins blancs autour de Troyes sera celle de tous les dangers pour les favoris. Innovation sur la Grande Boucle, les 14 secteurs de gravier blanc au programme de cette boucle Troyes - Troyes (199 km) constituent un traquenard de premier choix. Ce "mini Paris - Roubaix" est susceptible d'envoyer en l'air tous les espoirs et ambitions sur un coup de dés, une crevaison ou une chute.

"Je ne pense pas qu'on puisse gagner le Tour sur cette étape, mais on peut le perdre", résume Remco Evenepoel, 2e du général. Le Belge n'a que très peu d'expérience sur ce terrain, contrairement au maillot jaune Pogacar, qui a déjà remporté les Strade bianche, classique italienne similaire, en 2022 et 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Biden persiste, sans lever les doutes

Publié

le

Joe Biden a encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, (archives) (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le président américain Joe Biden ne semble pas avoir levé les doutes samedi sur sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, au lendemain d'une interview cruciale où il a défendu sa candidature sans vraiment convaincre.

"Le président est fier de son bilan, à juste titre. Mais il apparaît dangereusement déconnecté des préoccupations des gens concernant ses capacités à aller de l'avant et sa position dans cette campagne", a jugé vendredi soir sur X l'influent David Axelrod, ancien stratège de Barack Obama.

Dans ce qui avait été présenté comme une interview télévisée décisive, le démocrate de 81 ans a jugé que personne d'autre que lui n'était "plus qualifié" pour battre Donald Trump en novembre, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à son adversaire républicain.

Lors de son échange sur la chaîne ABC avec le journaliste George Stephanopoulos, il a aussi esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s'était dégradé durant son mandat.

Or ce sont bien ses capacités cognitives qui font l'objet de très vives discussions, depuis son débat catastrophique face à Donald Trump, jeudi 27 juin.

"Je passe un test cognitif tous les jours", a-t-il déclaré. "Non seulement je fais campagne, mais je dirige aussi le monde", a-t-il ajouté après avoir expliqué sa contre-performance lors du débat par son "épuisement".

Le candidat démocrate a donc encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, dont il n'a pas du tout réussi à gérer les conséquences immédiates: une vague d'appels à son retrait dans la presse et une flambée des inquiétudes sur sa santé mentale au sein de son parti.

Réunion de crise

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, doit organiser une réunion (virtuelle) de crise dimanche des principaux élus démocrates afin de discuter de la meilleure façon de procéder, alors que le Congrès revient en session cette semaine.

Le sénateur démocrate Mark Warner s'efforcerait lui d'organiser un forum similaire au sein de la Chambre haute.

Quatre parlementaires démocrates ont déjà demandé sans ambiguïté à Joe Biden de renoncer à se présenter.

Une cinquième élue, Angie Craig, s'est jointe à eux samedi, affirmant dans un communiqué qu'en "l'absence de réponse énergique de la part du président lui-même à la suite de ce débat, je ne pense pas que le président puisse mener une campagne efficace et gagner contre Donald Trump".

L'équipe de campagne de Joe Biden va, malgré tout, de l'avant.

Si le président américain n'a rien à son programme samedi, il doit participer dimanche à plusieurs réunions de campagne dans l'Etat de Pennsylvanie (est).

Son équipe a dévoilé vendredi un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés, des déplacements dans tous les Etats clés, et notamment dans le sud-ouest du pays pendant la convention républicaine (15-18 juillet).

Auparavant, Joe Biden doit participer à une intense séquence internationale en accueillant la semaine prochaine un sommet des dirigeants de l'Otan. Et il tiendra jeudi une conférence de presse, qui sera scrutée à la loupe, bien au-delà des frontières du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

En ce moment, Jupiter et compagnie vous comblent de leurs faveurs… Écoutez votre cœur et mettez de côté votre raisonnement trop rigide !

Les Sujets à la Une

X