Rejoignez-nous

International

Les députés votent l'amnistie pour les indépendantistes catalans

Publié

,

le

La loi d'aministie propoosée par le premier ministre Pedro Sanchez (archives) a été approuvée par 178 voix contre 172 à au Congrès des députés. (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Les députés espagnols ont voté jeudi une loi d'amnistie pour les indépendantistes condamnés ou poursuivis pour la tentative de sécession avortée de la Catalogne en 2017, une mesure très controversée mais vitale pour la survie du gouvernement du socialiste Sánchez.

L'amnistie devrait bénéficier à environ 400 personnes, au premier rang desquelles Carles Puigdemont, l'homme qui avait mené la déclaration unilatérale d'indépendance de sa région il y a près de sept ans avant de s'enfuir en Belgique pour échapper à la justice espagnole.

"L'amnistie répond à un objectif, qui n'est pas de tourner la page (...) mais de surmonter une étape erronée de répression judiciaire et policière d'un mouvement politique", a réagi sur le réseau social X M. Puigdemont, qui fait figure de grand vainqueur de cette journée mémorable.

Négociée par le Parti socialiste de M. Sánchez avec les deux partis indépendantistes catalans, dont le soutien lui est indispensable pour pouvoir gouverner, la mesure a été adoptée par 178 voix contre 172, sur un total de 350 députés.

"Un pas courageux"

Cette loi d'amnistie, qui accapare la vie politique espagnole depuis les élections de juillet, est la réforme la plus controversée qu'ait proposée M. Sánchez depuis son arrivée au pouvoir en 2018.

Elle divise les partis, le pays et même l'électorat socialiste, selon les sondages les plus récents. Le fait qu'il n'y ait pas eu la moindre abstention lors du vote reflète d'ailleurs cette polarisation extrême.

M. Sánchez a justifié cette loi, dont il ne voulait pas il y a moins d'un an, par la nécessité de la "réconciliation" après le long blocage provoqué par la tentative de sécession de la Catalogne, qui culmina avec la crise de 2017, la pire qu'ait connue l'Espagne depuis l'avènement de la démocratie il y a près d'un demi-siècle.

C'est "un pas courageux et nécessaire vers les retrouvailles" avec la Catalogne, s'est félicité M. Sánchez sur X. "Avec l'approbation de la loi d'amnistie, nous ouvrons une période nouvelle de vivre ensemble et de prospérité en Catalogne", a-t-il ajouté.

Le vote est pour lui un succès, ou en tout cas un soulagement, car l'amnistie était la contrepartie exigée par les deux partis indépendantistes catalans - Ensemble pour la Catalogne, celui de M. Puigdemont, et Gauche républicaine de Catalogne (ERC), plus modéré - en échange de leur soutien à M. Sánchez.

De fait, sans les 14 députés catalans (sept pour chacun des deux partis), M. Sánchez, qui n'a pas de majorité au Parlement, n'aurait pas pu être reconduit au pouvoir en novembre pour quatre ans de plus et ne pourrait pas y rester.

Pour cette raison, la vision qu'a l'opposition de droite de la situation est bien différente. Là où le gouvernement parle de "réconciliation", la droite voit un cas manifeste de "corruption" sous forme d'un "achat de voix" dans le seul but de s'accrocher désespérément au pouvoir.

"Soumission"

Dans une allocution avant le vote, le chef de la principale formation de droite, le Parti Populaire, Alberto Núñez Feijóo, a dénoncé "une absence absolue de scrupules et de convictions" de la part de M. Sánchez.

"Cette loi va être approuvée parce que c'est l'unique moyen qu'a Monsieur Sánchez de rester encore un peu président du gouvernement", a-t-il poursuivi, y voyant "la soumission" aux indépendantistes, et surtout au premier d'entre eux.

M. Sánchez "restera au pouvoir si Puigdemont le veut, et seulement si Puigdemont le veut", a-t-il encore déclaré.

Il a aussi amèrement reproché au Premier ministre, qui est arrivé dans l'hémicycle juste avant le vote, de ne pas avoir assisté à la session et de ne pas avoir pris la parole pour défendre la loi, y voyant la preuve de sa gêne.

Dans la pratique, il faudra encore du temps avant que la loi soit promulguée. Le texte devrait être transmis dès vendredi au Sénat, contrôlé par la droite, qui fera tout pour retarder le plus possible son examen.

Mais l'issue ne fait aucun doute: dans un délai maximum de deux mois, le texte reviendra à la chambre basse pour son approbation définitive, qui pourrait donc se produire fin mai ou début juin.

Anticipant le résultat du vote, M. Puigdemont, tout sourire, avait indiqué dès mercredi soir qu'il était "assez raisonnable" de penser qu'il pourrait participer à l'investiture du prochain président catalan issu des élections régionales du 12 mai. Il n'a pas caché qu'il songeait à se porter candidat à ce poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Syrie: adoption d'une déclaration constitutionnelle

Publié

le

Le président par intérim Ahmad al-Chareh a signé une déclaration constitutionnelle qui garantit notamment la liberté d'expression et les droits des femmes (archives). (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a salué jeudi une "nouvelle page de l'histoire" pour le pays en signant une déclaration constitutionnelle pour une période transitoire de cinq ans.

"C'est une nouvelle page de l'histoire de la Syrie, où nous remplaçons l'injustice par la justice (...) et la souffrance par la miséricorde", a déclaré M. Chareh après la lecture de la déclaration constitutionnelle par un porte-parole du comité.

La prise du pouvoir par une coalition radicale islamiste dirigée par M. Chareh le 8 décembre dernier a mis fin à la dictature du clan Assad après un règne sans partage sur la Syrie pendant plus d'un demi-siècle. Les nouvelles autorités ont aboli la Constitution et dissous le Parlement, qui était une chambre d'exécution des décisions du pouvoir.

M. Chareh, nommé en janvier président par intérim, a affirmé qu'il faudrait quatre à cinq ans pour organiser des élections dans le pays assoiffé de liberté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les menaces douanières de Trump poussent l'or à un nouveau record

Publié

le

Les nouvelles menaces douanières de Trump poussent l'or à un nouveau record. (archive) (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'or a atteint un nouveau record, à un souffle des 3000 dollars, après la menace de Donald Trump de surtaxer les importations de produits alcoolisés européens.

Vers 16h20, l'once du métal jaune atteignait les 2974 dollars, dépassant son record de fin février.

Nouvel acte en date dans la guerre commerciale menée par les Etats-Unis, le président américain a menacé jeudi la France et l'Union européenne d'imposer des droits de douane à 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools si les nouveaux tarifs douaniers de l'UE de 50% à venir sur le whisky américain ne sont pas retirés.

En conséquence, "le prix de l'or augmente alors que les discussions sur les droits de douane réduisent l'appétit pour le risque" et poussent les investisseurs "vers le métal précieux considéré comme une valeur refuge", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, interrogé par l'AFP.

L'Union européenne (UE), la Chine et le Canada ont par ailleurs annoncé des mesures de rétorsion pour répondre aux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium imposés par Donald Trump, entrés en vigueur mercredi.

Le métal bénéficie aussi d'un contexte géopolitique incertain. Le Kremlin a critiqué jeudi l'idée d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, estimant que cela constituerait "un répit" pour l'armée ukrainienne, en difficulté sur le front, au moment où une délégation américaine doit présenter à Moscou le plan poussé par M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

USA: pas de hausse des prix côté producteurs en février

Publié

le

Les producteurs américains n'ont globalement pas subi de hausse de prix sur leurs achats en février. (archive) (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Les producteurs américains n'ont globalement pas subi de hausse de prix sur leurs achats en février, selon l'indice PPI publié jeudi, un résultat meilleur qu'attendu par les marchés qui misaient simplement sur un ralentissement de l'inflation.

Sur un mois, l'indice des prix à la production n'affiche aucune progression, après une hausse de 0,6% en janvier (chiffre révisé à la hausse), d'après le rapport du ministère américain du Travail.

Les analystes l'attendaient non pas à l'arrêt mais en ralentissement à 0,3%, selon le consensus publié par MarketWatch.

En rythme annuel, l'indice a ralenti à 3,2% contre 3,7% en janvier.

Dans le détail, les secteurs ne sont toutefois pas placés à la même enseigne.

Les services ont vu le coût de leurs achats diminuer (-0,2%).

A l'inverse, celui de la production de biens - le plus sensible aux nouvelles taxes sur les importations du gouvernement Trump - a continué à encaisser de l'inflation (+0,3% sur un mois) en dépit du recul des prix de l'énergie (-1,2%).

Surtout, plusieurs analystes pointent l'accélération de l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) enregistrée par ces producteurs, en hausse de 0,4% sur un mois.

Ce rythme n'avait pas été observé depuis janvier 2023, et ce "avant même que le gros des droits de douane entrent en vigueur", relève Matthew Martin, économiste chez Oxford Economics.

En février, seuls les produits chinois ont réellement commencé à être surtaxés, de 10 points de pourcentage supplémentaires. Des droits de douane plus conséquents sont depuis entrés en vigueur, et d'autres sont prévus.

"Ces chiffres ont le mérite de montrer quelle était la tendance avant l'entrée en vigueur des droits de douane", observe Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.

"Etant donné que les droits de douanes sur l'acier, l'aluminium et certains produits en provenance du Mexique et du Canada ont été mis en place en place en mars, l'inflation sur les biens pourrait grimper bientôt", relève de son côté Ben Ayers, économiste chez Nationwide.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Donatella Versace quitte la direction artistique de Versace

Publié

le

Donatella Versace quitte la direction artistique de Versace. (archive) (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

Donatella Versace va céder la direction artistique de la marque de mode de luxe Versace, qu'elle dirige depuis près de 30 ans, à Dario Vitale, a indiqué jeudi le propriétaire de la marque, Capri Holdings.

"La directrice artistique Donatella Versace deviendra l'ambassadrice en chef de la marque à partir du 1er avril 2025", a indiqué Capri dans un communiqué, précisant que M. Vitale, qui arrive de chez Miu Miu (groupe Prada), prendra ses fonctions de directeur artistique à la même date.

Ce remaniement survient alors que son grand rival italien Prada est en pourparlers pour racheter Versace, cofondée par le frère de Donatella Versace, Gianni, en 1978, selon de nombreuses spéculations.

Ce rachat mettrait fin au contrôle familial sur la direction artistique de Versace, une marque réputée pour ses tenues ostentatoires et dénudées destinées à la jet-set.

"Ce fut le plus grand honneur de ma vie que de perpétuer l'héritage de mon frère Gianni. Il était le véritable génie, mais j'espère avoir un peu de son esprit et de sa ténacité", a déclaré Donatella, citée par le communiqué.

Dario Vitale était en charge depuis plusieurs années de Miu Miu, dont il avait été promu directeur du design en 2023, permettant à cette petite marque du groupe Prada de réaliser une année record en 2024.

Versace dispose d'un "héritage unique qui a traversé les décennies et a façonné l'histoire de la mode", a déclaré M. Vitale.

Prada serait en pourparlers pour racheter Versace, qui appartient depuis 2018 au groupe de mode Capri Holdings, également propriétaire de Jimmy Choo et Michael Kors.

Bloomberg a rapporté au début du mois que Capri demandait près de 1,5 milliard d'euros pour la marque.

Quelques jours après cette information, le président et directeur exécutif de Prada, Patrizio Bertelli, s'est déclaré "très prudent" quant à un éventuel rachat de Versace par son groupe.

"Je suis très prudent à ce sujet, la priorité est de se concentrer sur le développement de nos marques", a-t-il fait valoir dans un entretien au quotidien la Repubblica.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

La dynamique d’Uranus crée des événements surprenants que Saturne, le Stabilisateur, vous fait assimiler de manière assez prudente.

Les Sujets à la Une

X