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Montagnes russes émotionnelles à Malley
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Le LHC avait rendez-vous avec un concurrent direct, Davos, ce mardi à la Vaudoise Aréna. Un match complétement fou, marqué d'une pluie de buts. Mais les Lions ont dû s'avouer vaincus après une séance de tirs au but. Résultat: 6-5.
23 janvier. C'est le 41e match de la saison sur 52. Les clubs de National League sont donc entrés dans la course aux playoffs. Et mardi soir à la Vaudoise Aréna, à l'entame du match, les deux équipes n'avaient pas l'air d'avoir la même notion de l'importance de chaque point dans ces dernières rencontres de la saison régulière.
Qu'avaient en tête les Lausannois au coup d'envoi, impossible à dire. Mais pour Andrea Glauser, c'est déjà à ce moment que les choses se sont montrées compliquées.
Davos, qui est en dessous de la barre pour une qualification directe en playoffs, a, de son côté, tout de suite affiché ses ambitions. 3e minute: les Grisons mènent déjà 1-0. Les Lausannois, qui ont complètement oublié qu'il valait mieux avoir quelques joueurs devant le but pour épauler leur gardien, ont laissé une autoroute à Simon Knak qui ne s'est pas privé d’envoyer le puck au fond de la cage. Lausanne a bien tenté de réagir, avec une deuxième ligne qui a enchaîné une série de shoots. Tous infructueux.
Jusqu'à ce que Michael Raffl écope d’une pénalité (5e, faire trébucher). Et Davos a pleinement profité de cette supériorité numérique. C'est Leon Bristedt qui inscrit le 2-0 (6e, assists: Enzo Corvi et Dominik Egli).
Et les Lions ont définitivement eu de la peine à entrer dans leur match. Alors qu'ils profitaient d'une situation favorable en powerplay, Henrik Haapala a été pénalisé pour avoir retenu un adversaire (7e). Et à 4 contre 4, c'est encore une fois Davos qui a conforté son avance. D'abord signalée comme "no goal" par l'arbitre sur la glace, l'action a été revue à la vidéo. Le puck a certes tapé contre le haut de la cage avant de rebondir, mais il a bien passé la ligne. Le 3-0 est signé Klas Dahlbeck (8e, assists: Andres Ambühl et Dominik Egli). "On était pas prêt à jouer", a lâché Geoff Ward, entraîneur des Lions, après le match.
Alors il faut changer quelque chose. 3 buts encaissés en 5 minutes, c'est trop. Kevin Pasche, qui avait débuté la rencontre devant la cage, est rappelé au banc. C'est Connor Hughes qui a pris le relais.
Il faudra attendre la fin du tiers, et le 3e powerplay lausannois, pour que le public de la Vaudoise Aréna retrouve une pointe d'espoir. Après un cafouillage, Andrea Glauser, qui fait dos au but, reçoit le puck. Et sans même regarder où il tire, il débloque le compteur de son équipe (18e, assist: Jason Fuchs). Pour Geoff Ward, "c'est le tournant du match".
Un autre visage
Après un tel premier tiers, que peut-il bien se passer dans les vestiaires? "D'abord c'était un petit peu calme. Et après il y en a deux, trois, qui ont commencé à parler, raconte Andrea Glauser. On se disait que c'était pas fini, qu'on était à la maison et qu'il fallait qu'on montre quelque chose."
Et c'est exactement ce que les Lions ont fait jusqu'à la fin. Au retour sur la glace, on n'avait pas l'impression de voir la même équipe. "Je crois qu'on s'est juste réveillés", glisse Jiri Sekac.
Les Lausannois ont entamé la deuxième période en supériorité numérique. Mais c'est juste après cette phase que Cody Almond est venu réduite l'écart (33e, assists: Marco Pedretti et Lukas Frick). Le Canado-suisse inscrit ainsi son premier but de la saison. Mais les Davosiens ne comptaient pas le laisser savourer longtemps. 20 secondes plus tard, Leon Bristedt marque encore une fois et redonne deux longueurs d'avance à son équipe (34e, assists: Enzo Corvi et Klas Dahlbeck).
C'est encore en powerplay, en fin de tiers, que Lausanne relance la partie. Le tir part de Jason Fuchs, à la déviation, on trouve Michael Raffl. Et le LHC revient à 4-3 (40e).
L'espoir et la désillusion
Les 6'817 supporters présents à la Vaudoise Aréna pensaient peut-être déjà avoir vécu l'ascenseur émotionnel lors des 40 premières minutes du match. C'était sans compter le troisième tiers. Un peu plus de 2 minutes après la reprise de la rencontre, Joakim Nordström charge violemment Damien Riat au niveau de la tête. Après avoir revu les images, les arbitres lui infligent une pénalité de 5 minutes ainsi qu'une pénalité de match. Côté davosien, on profite aussi de cet arrêt de jeu pour changer de gardien, Sandro Aeschlimann ayant été sonné après avoir reçu un puck en pleine tête dans le tiers médian.
Davos a donc offert 5 minutes de supériorité numérique à Lausanne. Cette fois, les Lions ont pleinement exploité cette situation spéciale. Ce n'est pas un mais deux buts qui ont été inscrit. Tout d'abord par Andrea Glauser qui signe ainsi un doublé (44e, assists: Lawrence Pilut et Damien Riat) et ramène son équipe à égalité. Puis par Antti Suomela (46e, assist: Jiri Sekac). Et ce n'est probablement pas mentir que de dire qu'à ce moment-là, tout le monde pensait que le match était plié. Sauf que Valentin Nussbaumer a dit non. Le Jurassien d'origine a ramené Davos à égalité à la 52e (assists: Matej Stranski et Enzo Guebey). Pour une équipe comme pour l'autre, les 8 minutes restantes dans ce dernier tiers, n'auront pas suffi pour faire basculer le résultat. Les 5 minutes de prolongation non plus.
Lorsque Antti Suomela a inscrit le 5-4, tout le monde y a cru. Finalement, les Lions n'ont pris qu'un point à l'issue du match. ©PostFinance/KEYSTONE/Cyril Zingaro
C'est donc aux tirs au but que Lausanne et Davos se sont départagés. Résultat: deux penaltys réussis pour les visiteurs (Leon Bristedt et Matej Stranski), un seul pour les Lions (Antti Suomela). Les Grisons s'imposent donc 6-5. Et dans les rangs lausannois, le sentiment sur ce match est mitigé, entre déception et satisfaction d'avoir su réagir.
Face à un concurrent direct, prendre 3 points aurait été la meilleure option. Mais grâce à leur performance, les Vaudois évitent que Davos ne rattrape trop son retard. Le point remporté mardi est donc tout de même important. Mais Andrea Glauser n'a pas encore envie de faire des mathématiques.
Vendredi, le LHC recevra Ajoie, actuellement tout en bas du classement. "Prendre les 3 points et jouer 60 minutes", seront les mots d'ordre pour cette rencontre selon Jiri Sekac.
Hockey
Théo Rochette garde la tête froide
Auteur d'un triplé, Théo Rochette a permis à Lausanne de se relancer dans la finale des play-off de National League en battant Zurich 4-2 lors de l'acte III à Malley samedi soir. L'attaquant de 23 ans est le meilleur buteur des play-off.
Un but à égalité numérique, une réussite à 4 contre 5 et un goal en power-play, Théo Rochette a fait dans la diversité pour s'offrir son deuxième triplé des séries. L'ancien capitaine des Remparts de Québec avait déjà inscrit trois buts lors du troisième match contre Langnau en quart de finale.
Mais cette performance XXL en finale face à un excellent Zurich revêt davantage de valeur que celle face aux Tigres emmentalois. Pour trouver trace du dernier triplé en finale de National League, il faut remonter à la finale d'il y a trois ans entre Zoug et Zurich. C'est Dario Simion qui avait alors fait la différence pour Zoug dans un match V remporté 4-1 et où Denis Malgin avait déjà marqué pour les Lions zurichois.
Garder la tête froide
Certains fans lausannois n'ont pas hésité à sortir les superlatifs au moment où le héros de la soirée, formé au club, se présentait devant la presse. "T'es un dieu, Théo", a lancé l'un d'eux. Le numéro 90 du LHC a lui fait preuve d'un calme et d'une humilité face aux louanges. "La victoire était tellement importante, on a travaillé en équipe et on a été plus constant, a immédiatement relevé l'attaquant. C'est sûr que pour un joueur offensif comme moi, c'est plaisant de marquer et de contribuer à aider l'équipe. Mais au-delà de ça, c'est un combat en équipe. Mes coéquipiers m'aident beaucoup et on a une bonne communication."
Aligné avec Domink Kahun et un Brendan Perlini qui monte en puissance au fil des rencontres, Théo Rochette a pleinement justifié la confiance de son entraîneur qui l'a une fois encore fait jouer dans toutes les situations. L'attaquant a surtout inscrit ses buts à des moments extrêmement importants, notamment le 2-1 en infériorité numérique à 17 secondes de la fin de la période médiane.
Malin au moment de couper la passe de Lehtonen vers Andrighetto, Rochette a ensuite résisté au retour du Finlandais en protégeant son puck avec son corps, avant de le glisser au-dessus de l'épaule de Hrubec. "Au prochain match, ce sera quelqu'un d'autre, vous savez, prophétise le meilleur buteur des play-off avec 11 réalisations. Je ne suis pas quelqu'un qui pense trop loin, qui se met de la pression."
Malgré son jeune âge, celui qui rêve de NHL sait bien que Lausanne doit toujours aller s'imposer une fois à Zurich pour espérer reprendre l'avantage de la glace et ainsi avoir une chance de soulever le trophée tant convoité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Le temps est venu pour les Devils
Une seule série remportée depuis 2012 ! Le temps est venu pour New Jersey de renouer avec un passé glorieux marqué par les trois victoires en Coupe Stanley en 1995, 2000 et 2003.
Portés par la réussite de Nico Hischier lors de la saison régulière, auteur de 35 buts pour un total de 69 points en 71 matches, les Devils abordent ces séries finales avec le vent dans le dos. "Nico m’a vraiment impressionné cette saison, souligne son coach Sheldon Keefe. Sa production offensive est vraiment remarquable dans la mesure où je lui demande énormément sur le plan défensif. Il est le pilier de l’équipe."
Le grand frère aussi
Sheldon Keefe veut croire que son capitaine remportera le Frank J. Selkle Trophy qui récompense l’attaquant le plus impliqué dans les tâches défensives. Il y a deux ans, Nico Hischier n’avait été devancé que par Patrice Bergeron. A cet esprit de sacrifice qu’il témoigne sur la glace s’ajoute le rôle de grand frère qu’il exerce dans le vestiaire. "Nico aime passer du temps avec les jeunes de l’équipe. Il s’efforce de les placer dans les meilleures conditions", raconte le top-scorer des Devils Jesper Bratt (88 points).
La saison des Devils n’a pas épousé le cours d’un fleuve tranquille. Entre le 29 décembre et le 19 janvier, New Jersey a, ainsi, concédé neuf défaites en onze rencontres. "Dans un tel moment, il convient de revenir aux fondamentaux, explique Nico Hischier dans une interview accordée à Keystone-ATS. C’est comme cela que les matches peuvent alors tourner à nouveau de votre côté."
"Laisser sa fierté de côté"
Troisième buteur des Devils avec ses 26 réussites derrière Nico Hischer et Jack Hughes (27) lequel a dû mettre un terme à sa saison en raison d’une blessure à l’épaule, Timo Meier témoigne d’un réel optimisme avant d’engager le fer dimanche à Raleigh face à Carolina. "L’équipe est plus mature. Nous avons progressé sur le plan défensif, explique l’Appenzellois. Nous avons évacué ce sentiment de frustration qui pouvait nous habiter lorsque nous ne marquions pas. Aujourd’hui, on accepte vraiment de tenir le score. L’attaquant que je suis doit laisser sa fierté de côté pour se mettre pleinement au service de l’équipe." Quitte à accepter comme Nico Hischier une interprétation plus défensive de son rôle.
Dernier membre du trio suisse de New Jersey, Jonas Siegenthaler devra faire l’impasse sur ces play-off. Le défenseur zurichois s’est blessé le 4 février pour être contraint de subir une intervention chirurgicale dont la nature n’a toutefois pas été révélée. "Jonas va nous manquer énormément, avoue Sheldon Keefe. Il est très fort en boxplay. Par ailleurs, je n’hésite jamais à le mettre face au meilleur attaquant adverse." Heureusement pour le coach, le retour aux affaires de Dougie Hamilton, sur le flanc depuis le début mars, soulagera sa défense.
Cette série contre Carolina s’annonce ouverte. On en est resté à deux partout lors des quatre confrontations directes de la saison régulière avec à chaque fois un succès de l’équipe qui évoluait à domicile. "Les seize équipes engagées dans ces play-off sont toutes très fortes, lâche Nico Hischier. Je pars du principe que tout est possible !»
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Et un, et deux, et trois, et Théo Rochette!
Lausanne relance la finale de playoffs! Les hommes de Geoff Ward se sont imposés 4-2 face à Zurich samedi soir à la Vaudoise Aréna. Un succès qui leur permet de revenir à 1-2 dans la série et que l’on doit à un artisan nommé Rochette.
Le LHC était presque dos au mur ce samedi avant l’Acte III de cette finale de playoffs face à Zurich. Les ZSC Lions menaient en effet 0-2 dans la série. Pour Lausanne, cela signifiait qu'il fallait gagner au moins un match à l'extérieur et, idéalement, tous les matchs à domicile, pour espérer remporter le titre.
Une tâche pas impossible au vu de la prestation des Vaudois lors de l’Acte II. Mais qui pourrait devenir bien compliquée si les Zurichois obtenaient déjà un puck de trophée. D'autant plus que l’infirmerie de la Vaudoise Aréna est actuellement bien garnie, ce qui ne facilite pas la vie des Lausannois.
Continuité
Les Lions lémaniques ont fait une bonne entrée dans leur match, même si des petits soucis persistent lorsqu'il s'agit de garder la possession du puck. En boxplay, ils ont su défendre malgré des dernières secondes très chaudes devant la cage de Kevin Pasche.
La patinoire s'est embrasée à la 9e minute pour l'ouverture du score lausannois. Brendan Perlini a tenté un tir à la ligne bleue, mais le puck est passé à côté de la cage pour venir heurter la bande. Le rebond l’a ramené vers Dominik Kahun, au niveau du poteau. L’Allemand l'a légèrement dévié. Pendant ce temps, le gardien zurichois s'était positionné perpendiculaire au but, laissant la cage vide. Théo Rochette ne s’est pas fait prié pour venir mettre la rondelle, qui traînait donc par-là, au fond des filets (9e, assist: Kahun).
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Zurich aurait pu égaliser deux minutes plus tard avec Jesper Frödén qui est entré seul en zone. L’attaquant n’a pourtant pas voulu aller au duel avec Pasche et a préféré joué avec Rudolfs Balcers. L'action n’a pas abouti.
Dans la fin du tiers, Lausanne n’a peut-être pas réussi à dominer le jeu, mais les hommes de Geoff Ward sont restés sur la bonne lancée de jeudi soir. On a d'ailleurs assisté à une très belle bataille entre la ligne Oksanen-Suomela-Riat et le trio zurichois Andrighetto-Malgin-Rohrer. Les Vaudois ne se sont pourtant pas mis dans les meilleures dispositions pour finir la période et commencer la suivante. Suomela a en effet été puni à 48 secondes de la sirène. Et Zurich en a profité pour augmenter la pression, notamment grâce à Denis Malgin.
Le chat et la souris
La fin du boxplay a été parfaitement gérée par les Lausannois. Les deux équipes se sont ensuite livré un beau face à face. Mais, malgré les bonnes séquences offensives des Vaudois, notamment avec la première unité du powerplay, avec un seul petit but d'avance, la pression restait sur leurs épaules.
C’est finalement Denis Malgin qui a mis fin au suspense. Un but on ne peut plus classique. Frödén a fait le tour de la cage avant de passer au n°62. Pile devant la cage, Malgin a pu armer son tir sans qu'Aurélien Marti ne représente un quelconque obstacle (36e, assists: Frödén et Andrighetto).
Et Zurich s'est ensuite retrouvé en parfaite position pour prendre l'avantage. Car, encore une fois, Lausanne a écopé d'une pénalité en fin de tiers. On a vite passé près du 1-2 avec le tir de Mikko Lehtonen qui a glissé juste à côté du poteau. Mais Rochette a complètement retourné la situation. Le chouchou des supporters lausannois a récupéré le puck et a pu partir en contre, Lehtonen a ses trousses. Le défenseur n’est arrivé qu’une milliseconde trop tard pour réussir à totalement gêner Rochette dans son tir (40e). “Au début je ne regardais pas trop, j’essayais d’accélérer, explique l’attaquant. Ensuite j’ai vu qu’il était là, j’ai essayé de voir si Jäger me suivait et j’ai vu que j’étais un peu tout seul. Alors j’ai décidé de prendre l’intérieur et shooter rapidement.” Dans les tribunes, c'est l’explosion.
Apothéose
Patrick Geering a remis les compteurs à 0 dès le début du troisième tiers. Le capitaine des ZSC Lions a tiré dans le trafic et Pasche n’a rien pu faire (42e, assist: Balcers). Une nouvelle fois, tout était à refaire pour les Lausannois.
Sauf que, au grand dam des Zurichois, Théo Rochette était en grande, grande, grande forme. Les Lausannois se sont vu accorder deux minutes en supériorité numérique. Et le speaker avait à peine commencé à annoncer la pénalité que le puck était déjà derrière Simon Hrubec. L’engagement a été gagné par Kahun, Andrea Glauser a passé à Rochette à gauche. Le n°90 des Lausannois a gratifié le public d'une magnifique frappe pour remettre les siens devant (47e, assists: Glauser et Kahun). L’attaquant préféré de la Vaudoise Aréna signe ainsi un triplé des playoffs.
La fin de la rencontre a été plus que mouvementée. Dans une scène quelque peu incompréhensible, Derek Grant a complètement perdu les pédales. Suite à la décision de lui donner 2 minutes de pénalité pour avoir retardé le jeu, l’attaquant du Z s’est tout à coup mis à hurler sur les arbitres avant de taper de la canne sur le plexi. L’arbitre l’a instantanément renvoyé au vestiaire. De retour sur le banc, il a encore explosé sa canne sur la bande, puis il a fortement frappé la vitre sur le chemin du vestiaire.
Il a ainsi laissé ses coéquipiers à 3 contre 5. Et Lausanne en a profité pour marquer le 4-2. Le tir est parti de Glauser et Perlini a dévié juste devant Hrubec.
Meilleur sans papa
Lausanne signe donc une belle victoire, la première dans cette série. Pour Geoff Ward, c’est le fait que ses joueurs soient “restés concentrés sur la tâche” qui a fait la différence. “On était encore meilleurs que lors de l’Acte II, précise-t-il. On s’améliore à chaque match et c’est une bonne chose pour nous.”
Le héros de la soirée, c’est bien entendu Théo Rochette. Le n°90 a inscrit son deuxième triplé des playoffs. S’attendait-il à cela?
Comment Théo Rochette a-t-il vécu ces trois buts, y a-t-il eu une sorte de crescendo dans les émotions?
Le Lausannois a réussi cette performance alors que son père, commentateur sur MySports, n'était cette fois pas à la patinoire mais en studio. Va-t-il lui dire de ne pas venir mardi pour l'Acte IV? "Exactement", répond-il avec un sourire en coin. Il balaie néanmoins une quelconque superstition quant à la présence de son papa. "Peut-être lui, moi... ça ne change rien", rigole-t-il.
De son côté, le coach ne tarit pas d’éloges sur l’attaquant vedette. “C’est un bon joueur et il a la capacité de rendre ses coéquipiers meilleurs. C’est quelque chose qu’on ne peut pas dire de tous les joueurs, confie Geoff Ward. Je pense qu’il mérite une chance.” Et quand on lui demande si le jeune joueur peut encore s’améliorer sur un point, l’entraîneur réfléchit avant de lancer, en rigolant: “10 cm et 7 kg de plus.”
L’attaquant le dit, les buts sont arrivés à des moments clé. Lausanne, à part à la toute fin du match, n’a toujours mené que d’un but. Avec une équipe telle que Zurich en face, avec des joueurs qui ont cette capacité à arriver de nulle part, le stress a tendance à vite monter dans les tribunes. C’est aussi quelque chose à gérer sur le banc. “Il faut rester concentré sur ce qu’on fait, et s’assurer que les joueurs aient des rappels que c’est une équipe dangereuse, raconte Geoff Ward. Ils peuvent t’avoir de plein de façons différentes. Il n’y a pas besoin de leur donner une réelle opportunité pour qu’ils en profitent. Ils ont une bonne profondeur, c’est une équipe talentueuse. Ils sont les tenants du titre pour une raison, ils sont champions d’Europe pour une raison. Et on doit comprendre ça, le respecter et s’assurer que l’on sait ce qui se passe quand ils sont sur la glace.”
Cette victoire est en tout cas de bon augure pour les Lausannois. Ils se retrouvent à présent dans un très bon état d’esprit pour tenter d’aller arracher cette victoire obligatoire à Zurich. Ils tenteront d’y parvenir mardi dès 20h.
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Un triplé de Rochette, et voilà Lausanne relancé
Lausanne s'est relancé dans la finale des play-off de National League.
Samedi à Malley lors de l'acte III, les Vaudois ont dominé Zurich 4-2, grâce notamment à un triplé de Théo Rochette, et ne sont plus menés que 2-1 dans la série.
L'important ce n'est pas comment, mais combien. Eh bien là, le combien c'est trois. Trois comme le nombre de buts de Théo Rochette, héros de cet acte III. Le jeune attaquant de 23 ans n'a bien entendu pas gagné le match à lui tout seul, mais ses trois réussites ont fait un bien fou à des Lions mieux dans leur assiette, mais toujours à la merci de Zurichois tellement dangereux avec leur jeu de transition et leur vitesse.
Si les Lausannois, menés 2-0 dans la série, n'étaient pas encore dos au mur, disons qu'ils l'avaient à vingt centimètres derrière eux. Après un poteau de Zehnder à la 7e, ce sont pourtant les Lions vaudois qui ont trouvé l'ouverture sur un puck mal apprécié par Hrubec derrière sa cage. La rondelle est alors revenue sur la palette de Rochette qui n'a pas eu besoin de faire grand-chose pour la pousser au fond (9e).
C'est à nouveau Rochette par deux fois, puis Suomela, qui ont eu de bonnes opportunités à la 15e. Mais le LHC a concédé une bête pénalité qui a permis à Malgin de trouver le métal à deux reprises à la 20e. En gros, Lausanne n'a pas été malheureux en la circonstance.
Lausanne a su gérer
Les Lausannois n'ont pas donné trop de glace aux Zurichois, poussant entre la 33e et la 34e. Mais deux minutes plus tard, c'est un Malgin tonique qui a pu égaliser. Le centre du "Z", véritable poison pour la défense lausannoise, s'est fait oublier et a pu reprendre victorieusement une très belle passe de Fröden, placé sur la ligne du numéro 62 et de Sven Andrighetto.
Les Vaudois auraient pu tout perdre à 1'50 de la fin du tiers médian lorsque le genou d'Andrea Glauser a rencontré celui de Dean Kukan. Heureusement pour le défenseur de Geoff Ward, les arbitres n'ont donné que deux minutes après avoir consulté la vidéo.
Mieux encore, à 17 secondes de la pause, Rochette a profité d'une mauvaise passe de Lehtonen pour aller inscrire le 2-1 en infériorité numérique. Le numéro 90 du LHC a inscrit son 10e but des play-off... puis son 11e. L'ex-capitaine des Remparts de Québec s'est en effet mué en homme providentiel. Après que Geering avait nivelé la marque à la 42e, le meilleur buteur des play-off y est allé de son triplé en redonnant l'avantage à ses couleurs à la 47e sur un power-play.
Lausanne a pu respirer en fin de match sur une double supériorité numérique avec le 4-2 signé Perlini, par ailleurs excellent. La série repart à Zurich avec l'acte IV mardi, mais le LHC a au moins gagné le droit à un autre match à Malley jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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