International
Amnistie sur l'Irlande du Nord: Dublin attaque Londres à la CEDH
Le gouvernement irlandais a annoncé mercredi attaquer le Royaume-Uni devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour sa loi d'amnistie controversée qui vise à abandonner les poursuites contre ceux qui ont combattu pendant les "Troubles" en Irlande du Nord.
Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a affirmé dans un communiqué que les dispositions de cette loi votée en septembre par le Parlement britannique étaient "incompatibles avec les obligations du Royaume-Uni" envers la Convention européenne des droits de l'homme.
Ce texte très controversé permet notamment d'abandonner les poursuites contre les soldats britanniques et les paramilitaires qui décideront de coopérer avec les autorités.
Il est vivement critiqué par les familles des victimes du conflit qui a opposé loyalistes et républicains pendant trois décennies, jusqu'en 1998, ainsi que par des organisations de défense des droits humains, les partis politiques nord-irlandais et le gouvernement irlandais.
Voie juridique
"La décision du gouvernement britannique (...) d'adopter une législation unilatéralement, sans répondre efficacement aux préoccupations légitimes que nous et beaucoup d'autres avons manifestées, ne nous laisse que peu d'options", a déclaré Micheal Martin.
Avec cette loi, "le gouvernement britannique a éliminé la voie politique et ne nous laisse que cette voie juridique", a-t-il affirmé, disant "regretter" que l'Irlande se retrouve dans cette situation après avoir exprimé ses inquiétudes à maintes reprises.
Le Conseil de l'Europe, chargé de faire appliquer la Convention européenne des droits de l'homme, avait lui-même fait part de ses doutes quant à la compatibilité de ce texte.
"De sérieuses réserves concernant cette législation ont également été émises par un certain nombre d'observateurs internationaux", a quant à lui insisté Micheal Martin, citant notamment le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Sarajevo encore une fois sur le podium mondial de la pollution
La région de Sarajevo a déclaré mercredi l'état d'alerte, la capitale de Bosnie étant une nouvelle fois sur le podium des villes les plus polluées au monde avec une concentration en particules fines 47 fois supérieure au seuil de l'OMS.
Dans l'après-midi, l'indice de qualité de l'air était de 320, selon les données de la société suisse IQ Air qui mesure la pollution aérienne dans le monde, faisant de Sarajevo la 2e ville la plus polluée au monde derrière Dacca. Au dessus de 300, la situation est considérée comme dangereuse.
Les pics de pollution sont fréquents à Sarajevo, ville de plus de 400'000 habitants entourée de montagnes où les températures plongent en hiver.
"Le plus grand problème c'est le chauffage individuel", explique Anes Podic, président de l'association écologiste Eko-akcija, "30'000 à 40'000 foyers utilisent des combustibles solides, essentiellement du bois. Ils brûlent le bois humide dans des poêles de très mauvaise qualité, et nous avons alors des émissions très importantes".
Mais le gouvernement "ne veut pas régler le problème", affirme-t-il, "en conséquence, nous sommes souvent en tête des listes noires [de la pollution] à côté de villes beaucoup plus grandes qui ont 10, 20 ou 30 millions d'habitants".
Les effets sur les populations sont connus: selon une étude de l'ONU publiée en 2019, la pollution de l'air est responsable de 20% des morts prématurées dans 19 villes des Balkans, et les habitants des Balkans perdent jusqu'à 1,3 année de vie à cause de la pollution atmosphérique.
"A Sarajevo, un décès sur douze est provoqué par le cancer des poumons", explique M. Podic.
"Je ressens des symptômes, mais je me suis tellement habitué, c'est quasiment quotidien", explique à l'AFP Ognjen Grujic, 46 ans, masque sur le nez.
Maladies
Accentuée par le changement climatique, la pollution de l'air accroît le risque de maladies respiratoires, d'accidents cardiovasculaires, de diabète ou de cancers et a, selon certains experts, des effets comparables, voire supérieurs, à ceux du tabac ou de l'alcool.
A Sarajevo, la seule échappatoire se trouve dans les montagnes.
"C'est très difficile de respirer et de vivre à Sarajevo durant ces périodes de smog", explique Senada Dzaka, une retraitée de 66 ans. "Parfois c'est comme ça pendant plusieurs jours d'affilée et ça rend des gens dépressifs. Ce serait vraiment difficile de vivre si nous n'avions pas la possibilité d'aller à la montagne", ajoute-t-elle depuis le haut du Mont Trebevic en regardant la ville enveloppée d'un épais nuage de pollution.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump
Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont promis mercredi de tout mettre en oeuvre pour une "Europe "unie et forte" face au "défi" que va représenter l'Amérique de Donald Trump.
"Le président Trump sera, c'est déjà clair, un défi à relever", a estimé le dirigeant allemand en visite à Paris. "L'Europe ne va pas se dérober ni se cacher, mais être un partenaire constructif et sûr de lui", a-t-il ajouté depuis l'Elysée où il était reçu par Emmanuel Macron.
Le président français a appelé les Vingt-Sept, et plus particulièrement le couple franco-allemand, à jouer "tout leur rôle" pour une Europe "unie, forte et souveraine", qui sache défendre ses "intérêts" alors que le nouveau président américain promet de relever massivement les droits de douane à l'encontre de l'UE et menace de réduire son soutien militaire.
"La seule réponse aux temps dans lesquels nous entrons, c'est plus d'unité, plus d'ambition et d'audace et plus d'indépendance des Européens. C'est cela qui nous anime et c'est dans ce sens que nous continuerons d'agir", a martelé Emmanuel Macron.
Les deux dirigeants se sont retrouvés autour d'un déjeuner pour l'un de leurs derniers grands rendez-vous avant les élections législatives du 23 février en Allemagne, pour lesquelles le chef de l'opposition, le chrétien-démocrate Friedrich Merz, part favori.
La rencontre était organisée le jour du 62ème anniversaire du Traité de l'Elysée, signé en 1963, qui avait scellé la réconciliation des deux pays après la Seconde Guerre mondiale.
"Redonner de l'élan"
En coulisses, la diplomatie française fait le pari d'une relation moins laborieuse avec le probable futur chancelier qu'avec Olaf Scholz même si les deux capitales ont continué à travailler de façon étroite ces trois dernières années sur les grands sujets européens.
"Le couple franco-allemand doit vraiment se reconstituer et redonner à l'Europe un élan aux côtés de sa présidente" de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a insisté la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.
Emmanuel Macron espère des investissements européens massifs dans les nouvelles technologies, y compris par une mutualisation de la dette - sujet tabou à Berlin - pour faire face à la concurrence américaine. Il plaide aussi pour une défense et une industrie de défense européennes renforcées.
Les deux dirigeants ont appelé à soutenir l'automobile, l'acier ou la chimie européennes face aux coups de butoir promis par Donald Trump. Un agenda pour le prochain chancelier ?
Le candidat conservateur Friedrich Merz s'est lui-même dit "très proche" du président français mardi, lors du Forum économique de Davos, précisant le rencontrer "régulièrement".
A Paris, les attentes restent toutefois prudentes. "Ca va un peu soulager tout le monde même si Merz n'est pas facile non plus et si tout ne va pas changer de manière radicale avec lui", relève Hélène Miard-Delacroix, spécialiste de l'Allemagne à La Sorbonne.
"Orthogonal"
"La façon qu'a Scholz d'être buté, c'est de ne rien dire. Merz, s'il est buté, on va l'entendre. Il est un peu colérique", pointe-t-elle.
De l'avis général, les torts sont partagés dans le rendez-vous manqué entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz, deux tempéraments aux antipodes, omniprésent pour l'un, taiseux pour l'autre.
L'ex-ministre des Finances d'Angela Merkel est arrivé à la chancellerie avec une vision peu enthousiaste de la France et de ses dérapages budgétaires à répétition.
Les désaccords sont nombreux, sur le projet de bouclier antimissile européen, la livraison de missiles longue portée à l'Ukraine ou la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur, réclamée par Berlin contre l'avis de Paris.
Emmanuel Macron, qui se pose volontiers en chef de file de l'UE, suscite aussi beaucoup d'incompréhension outre-Rhin.
"Il a une façon d'être, de se comporter, de faire des coups, de lancer des phrases, de provoquer le destin qui est orthogonale à ce qu'est Scholz", observe Hélène Miard-Delacroix.
"Certaines de ses décisions, dont la dissolution de l'Assemblée, n'ont pas été comprises, comme le fait que la France s'assoie littéralement sur les critères de convergence" de la zone euro, renchérit Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Institut français de relations internationales (Ifri). Vu d'Allemagne, il passe pour "un président très affaibli et isolé", ajoute-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Formule 1: premiers tours pour Lewis Hamilton avec Ferrari
Lewis Hamilton a revêtu la combinaison rouge et effectué ses premiers tours de roue au volant d'une Ferrari. Il a roulé sur la piste d'essais de la Scuderia à Fiorano devant des tifosi ravis.
Malgré le brouillard et l'humidité, les fans ont pu voir le Britannique âgé de 40 ans et son casque jaune depuis un pont surplombant la piste, tout près du quartier général de Ferrari à Maranello.
Hamilton a annoncé à la surprise générale en février dernier qu'il quittait Mercedes pour Ferrari en 2025 après douze années fructueuses au sein de l'écurie allemande avec à la clé six de ses sept titres mondiaux. Avec son nouveau coéquipier, le Monégasque Charles Leclerc, ils dévoileront le 19 février à Maranello la monoplace qu'ils piloteront cette saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Une nouvelle attaque au couteau choque l'Allemagne
Deux personnes, dont un garçon de 2 ans, ont péri mercredi en Allemagne lors d'une attaque au couteau dénoncée comme un "acte de terreur" par Olaf Scholz qui a exigé des explications sur le suivi du suspect afghan.
Cette nouvelle agression sanglante commise dans un parc à Aschaffenbourg, en Bavière (sud), s'ajoute à plusieurs actes meurtriers ces derniers mois dont les auteurs ont des origines étrangères et qui ont conduit à un durcissement du débat sur la politique migratoire dans le pays, en pleine campagne pour les élections législatives du 23 février.
Dans un message d'une virulence inhabituelle, le chancelier Olaf Scholz a exigé de savoir pourquoi l'assaillant présumé d'Aschaffenbourg "était encore en Allemagne".
Il s'agit d'un Afghan de 28 ans qui avait "été remarqué pour des actes de violence à trois reprises au moins" et "hospitalisé à chaque fois pour un traitement psychiatrique", a expliqué le ministre de l'Intérieur régional Joachim Hermann.
"J'en ai assez de voir de tels actes de violence se produire chez nous toutes les quelques semaines", a écrit le chancelier sur X, dénonçant "une tolérance mal comprise" envers des agresseurs "qui sont venus chez nous pour y trouver une protection" .
Le suspect a été arrêté près du lieu de l'agression où il a "attaqué soudainement et délibérément un enfant faisant partie d'un groupe de maternelle", selon les autorités.
"À l'heure actuelle, les hypothèses vont plutôt dans le sens de ses maladies mentales évidentes", une perquisition dans son logement n'ayant "révélé aucune trace d'un islamiste radical", a dit le ministre régional.
Entré en Allemagne fin 2022, le suspect avait demandé l'asile début 2023. La procédure était encore en cours quand, le 4 décembre, il avait annoncé vouloir retourner en Afghanistan et s'occuper des formalités nécessaires.
Le 11 décembre, l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) lui a "indiqué la suspension de la procédure de demande d'asile" et l'a "invité à quitter le pays".
Couteau de cuisine
L'attaque commise avec un couteau de cuisine s'est produite vers 11h45 dans le parc de Schöntal.
Deux personnes ont péri, un petit garçon de 2 ans d'origine marocaine et un passant de 41 ans "qui est intervenu courageusement pour protéger les autres enfants", selon M. Hermann.
Un enfant de 2 ans d'origine syrienne a été blessé à l'arme blanche, de même qu'un homme, et une éducatrice s'est cassée le bras dans la panique, a détaillé une responsable régionale. Tous les trois ont été hospitalisés.
"Aujourd'hui est un jour épouvantable pour toute la Bavière", a réagi le chef du gouvernement régional, le conservateur Markus Söder sur X.
La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser a dit espérer que l'enquête "permette d'éclaircir le contexte de ce terrible acte de violence".
Les questions de sécurité sont très présentes dans la campagne pour le scrutin du 23 février.
"Rétablir l'ordre et le droit"
Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé du côté du parti d'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), en deuxième position dans les sondages.
"Remigration maintenant!", a écrit sur son compte X sa co-présidente Alice Weidel, un mot employé par l'extrême droite pour appeler à l'expulsion massive d'étrangers.
"Cela ne peut pas continuer comme ça. Nous devons rétablir l'ordre et le droit", a réagi sur la même plateforme le conservateur Friedrich Merz, favori à la chancellerie.
Fin décembre, le marché de Noël de Magdebourg (centre) a été la cible d'un homme, médecin saoudien de 50 ans, qui a foncé sur la foule avec une puissante voiture, faisant six morts et quelque 300 blessés.
Le pays avait aussi été choqué par un attentat à Solingen (ouest) où l'auteur présumé, un Syrien soupçonné de liens avec l'organisation Etat islamique (EI), avait poignardé à mort trois personnes lors de festivités locales fin août
Et en juin, une attaque au couteau à Mannheim (ouest) avait fait un mort, un jeune policier qui s'était interposé. L'agresseur présumé était un ressortissant afghan.
Le gouvernement allemand avait dans la foulée interdit le port d'armes blanches dans les rassemblements populaires et dans les transports longue distance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Un séisme de magnitude 6.0 frappe Taïwan (USGS)
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump aux portes du pouvoir, pour la seconde fois
-
PeopleIl y a 2 jours
Kevin Costner rend un bel hommage à Whitney Houston : “On a perdu une telle lumière…”
-
InternationalIl y a 1 jour
Turquie: colère et deuil après la mort de 76 vacanciers
-
InternationalIl y a 2 jours
Le séisme qui a frappé Taïwan a fait 27 blessés
-
HockeyIl y a 3 jours
Une 4e défaite d'affilée pour les Devils
-
PeopleIl y a 2 jours
Adrien Brody admet avoir "abandonné" sa vie pour son rôle dans "Le pianiste"
-
InternationalIl y a 1 jour
Energies renouvelables: la Chine bat un nouveau record mondial