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Climat

La crue menace en Suisse, le Valais en "situation particulière"

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La route effondrée entre Les Valettes et Champex, en Valais. (© Keystone)

Les pluies persistantes et la fonte des neiges de ces derniers jours ont aggravé les risques de crues en Suisse, notamment en Valais, où les autorités ont déclaré la "situation particulière". Dans l'Arc jurassien, le niveau du lac de Bienne préoccupe.

Depuis dimanche, jusqu'à 100 litres de pluie par mètre carré se sont accumulés localement, a indiqué jeudi Meteonews. Les précipitations sur des sols déjà humides et la fonte importante de la neige ont fait monter le niveau de nombreux cours d'eau. Les niveaux maximaux sont attendus en de nombreux endroits pour jeudi.

La situation est particulièrement critique en Valais, notamment en ce qui concerne le réseau routier. Il n'y a pas de problèmes majeurs localisés, mais une multitude d'événements sur l'ensemble du territoire.

"Dangereux partout"

"La situation est dangereuse partout", a lancé le chef du département de la sécurité, des institutions et du sport Frédéric Favre lors d'une conférence de presse à Sion pour expliquer la décision du Conseil d'Etat de lui déléguer la subordination de l'Organe cantonal de conduite (OCC). L'analyse se fera heure après heure et "il faut pouvoir coordonner les mesures de tous les services", ajoute-t-il.

Les autorités veulent pouvoir agir rapidement au "vu de l’évolution attendue de la situation qui pourrait se dégrader au fil des heures". Le but est "de planifier et d'anticiper toute dégradation qui pourrait survenir où qu'elle soit", a abondé Marie Claude Noth-Ecoeur, cheffe de l'OCC, qui parle "d'une situation tendue".

Pour l'ingénieur cantonal Vincent Pellissier, l'ensemble du catalogue des catastrophes naturelles - éboulements, débordements de cours d'eau, chutes de pierres, laves torrentielles, coulées ou encore avalanches - sont possibles.

"Tous les trente ans"

"L'ampleur de la situation est exceptionnelle en cette période de l'année", a expliqué M. Pellissier à Keystone-ATS, parlant d'un genre d'événement "qui se produit tous les trente ans". En plus de la pluie qui tombe au-dessus de 2000 mètres, s'ajoute la fonte de la neige accumulée, poursuit-il.

Les sols sont saturés d’eau et provoquent une instabilité géologique, notamment le long des axes routiers. Des éboulements, des glissements de terrain ainsi que des chutes de pierres ont eu lieu dans tout le canton, abonde le Conseil d'Etat.

C'est le cas notamment sur la route entre Les Valettes et Champex, près d'Orsières, qui s'est affaissée sur 10 à 15 mètres en raison d'un glissement de terrain. "Il faudra trois ou quatre mois pour la remettre en état", prévient l'ingénieur cantonal.

Ponts fermés à Genève

A Genève, les ponts du Val d'Arve et des Acacias ont été fermés mardi soir en raison d'une crue de la rivière Arve, a indiqué la police cantonale. D'autres ponts risquent d'être fermés pendant la nuit de mardi à mercredi, précise Alertswiss.

Des inondations sont à prévoir. Ces fermetures risquent d'occasionner de fortes perturbations sur la mobilité, selon la police.

Le canton de Vaud surveille pour sa part attentivement le niveau de ses cours d'eau et de ses lacs, à Orbe, à Vallorbe ou encore dans la Vallée de Joux. La situation était qualifiée de "stable" mardi après-midi. Le dispositif sera maintenu jusqu’à la fin du passage pluvieux, prévue mercredi.

Le lac de Bienne déborde

Le niveau du lac de Bienne n'a cessé de monter mardi pour atteindre vers 18h00 le seuil de 430,10 mètres. Le niveau de crue fixé à 430,35 mètres pourrait être atteint mercredi ou jeudi, mais le lac a déjà débordé à plusieurs endroits.

"Le système hydrologique est totalement saturé", a relevé le canton de Berne, qui ajoute que cela fait longtemps que les sols n'absorbent plus d'eau. Reste que le niveau des eaux n'est actuellement pas comparable à celui des crues de 1999, 2005, 2007 et 2021.

Plusieurs glissements de terrain se sont par ailleurs produits dans l'Oberland bernois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Le Rhône passe en mode pré-alerte

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Le Rhône est passé en mode pré-alerte depuis mercredi matin (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des intempéries ont commencé à toucher le Haut-Valais, mercredi, sans, pour l'heure, faire de dégâts. Plusieurs routes ont été fermées préventivement. L'Organe cantonal de conduite valaisan (OCC) a choisi d'émettre une pré-alerte en ce qui concerne le Rhône.

Concernant le fleuve, un niveau de degré 2 (danger limité) pourrait être atteint dans la journée de jeudi. Une hausse de son débit était attendue durant la nuit de mercredi à jeudi.

L’OCC a émis mercredi après-midi une alerte à l’intention des Etats-majors de conduite pour les dangers naturels (cours d’eau latéraux, avalanches et instabilités de terrains) dans les régions concernées et a fait le choix de maintenir le niveau de pré-alerte pour le Rhône de Gletsch à Martigny, décidé en matinée.

En outre, l'OCC a maintenu ses recommandations à la population de ne pas s'approcher des cours d'eau, ne pas stationner sur les ponts, limiter ses déplacements, renoncer à filmer ou photographier les événements, à éviter les caves et les garages souterrains en cas d'inondation et à se conformer strictement aux ordres des autorités. Dans un communiqué diffusé mercredi vers midi, l'OCC dit "suivre et analyser la situation en continu."

Le Haut-Valais en alerte

Mercredi, MétéoSuisse a confirmé un degré de danger dit "très fort", soit 5/5, pour le Haut-Valais jusqu'à jeudi 18h00, où il pleuvait déjà abondamment (103 cm de pluie à Zwischbergen entre mercredi 7h et mercredi 14h). La région sud du Simplon, la vallée de Saas, du Mattertal, le Binntal et la vallée de Conches était les principales concernées.

Par mesures préventives, les routes entre Stalden et Saas Grund et entre Saas Grund et Saas-Almagell devaient être mercredi dès 19h00. En raison des conditions météo, la route entre Zwischbergen et Gondo est fermée dans les deux sens jusqu’à nouvel avis. Enfin, le col du Grand-Saint-Bernard est désormais fermé à cause de la neige.

Neige

Le degré de vigilance restait accru pour les cours d'eau latéraux dans les régions concernées. Des débordements, des laves torrentielles le long de cours d'eau latéraux et des glissements de terrain ou des éboulements pouvaient en effet survenir.

De fortes chutes de neige étaient également attendues sur la région entre mercredi 18h00 et jeudi 18h00, parfois jusqu'au fond des vallées. MétéoSuisse a estimé un cumul possible de 60 à 120 cm au-dessus de 2000 mètres, voire davantage sur les hauts sommets et entre 150 et 250 mm d'eau en-dessous.

La vallée de Zermatt demeurait également sous alerte avec un danger "fort" de niveau 4 pour les intempéries et de degré 3 pour les chutes de neige. Quelque 80 à 150 mm de pluie et entre 40 et 60 cm de neige au-dessus de 1500 mètres étaient attendus, selon le bulletin de MétéoSuisse de mercredi matin.

Route fermée au Tessin

Au Tessin, en raison des fortes précipitations annoncées, les autorités tessinoises ont fermé mercredi en fin d'après-midi la route menant au Val Bavona, à partir de Cavergno. Selon Alertswiss, la fermeture, une mesure préventive, était effective à partir de 18 heures et ce jusqu'à nouvel ordre.

Les précipitations intenses devraient durer jusqu'à jeudi après-midi au Tessin et concerner particulièrement l'ouest du Val Maggia, le Val Onsernone ainsi que les Centovalli. Dans certaines parties du Val Maggia, il est tombé depuis mardi soir entre 60 et 90 millimètres de pluie. Le niveau d'alerte 2 de la Confédération est valable pour ces régions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

De fortes précipitations vont s'abattre sur la Suisse

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Le village de Saas-Grund, en Valais, a été frappé par des intempéries dévastatrices en juillet dernier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

De fortes précipitations sont attendues ces prochains jours dans certaines régions de Suisse, en particulier dans le Haut-Valais et au Tessin. Elles pourraient entraîner des glissements de terrain et des inondations.

Dans le Haut-Valais, en particulier dans la région sud du Simplon et dans la vallée de Saas, de fortes précipitations sont attendues entre mardi 18h00 et jeudi 18h00. MétéoSuisse annonce un degré de danger dit "très fort", soit 5/5.

De fortes chutes de neige sont attendues sur la région entre mercredi 18h00 et jeudi 18h00, parfois jusqu'au fond des vallées. MétéoSuisse parle d'un cumul possible de 60 à 120 cm au-dessus de 1800 mètres, voire davantage sur les hauts sommets et entre 150 et 250 mm d'eau en-dessous.

La vallée de Zermatt et la Binntal sont également sous alerte avec un danger "fort" de niveau 4 pour les intempéries et de degré 3 pour les chutes de neige, indique MétéoSuisse.

Concernant le Rhône, un niveau de degré 2 (danger limité) pourrait être atteint dans la journée de jeudi. MétéoSuisse recommande de s'éloigner des cours d'eau, y compris des lits de ruisseaux asséchés, des bords des lacs ou rivières et des versants raides

Val Maggia arrosé

Dans les régions voisines, dont fait partie le Tessin, il faut s'attendre à des précipitations entre 80 et 150 millimètres, a indiqué Luca Panziera de MétéoSuisse mardi à l'agence de presse Keystone-ATS.

Bien que le Tessin se trouve en marge de la zone de barrage, des quantités de pluie considérables y sont tout de même attendues, de 80 millimètres dans l'est du canton, jusqu'à 180 millimètres dans le Val Maggia.

Ces régions sont placées en niveau d'alerte 2. Dans la partie occidentale du Val Maggia, les précipitations pourraient même atteindre localement le seuil du niveau 3, selon M. Panziera. Les précipitations les plus importantes sont attendues entre mercredi 06h00 heures et jeudi 12h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Avalanches: un hiver moins meurtrier que la moyenne en Suisse

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Au total, 172 "avalanches ayant entraîné des dommages aux personnes ou aux biens" ont été annoncées au SLF entre le 1er octobre 2024 et le 14 avril 2025 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dix personnes ont perdu la vie dans des avalanches cet hiver, selon l'institut pour l'étude de la neige et des avalanches SLF à Davos. C'est moins que la moyenne des vingt dernières années. L'hiver a également été marqué par le manque de neige dans les Alpes suisses.

Au total, 216 personnes ont été touchées par une avalanche entre le 1er octobre 2024 et le 14 avril 2025, un nombre très légèrement supérieur à la moyenne des vingt dernières années (205), indique le SLF mardi.

Dix d'entre elles ont perdu la vie, contre 19 victimes en moyenne ces vingt dernières années. Cinq victimes ont été dénombrées dans les Grisons, quatre en Valais et une dans le canton d'Obwald, selon le SLF.

Le SLF avance plusieurs raisons à ce faible nombre de victimes: les avalanches de cet hiver étaient généralement peu épaisses, donc moins dangereuses que par le passé, aucune avalanche n'a fait de nombreuses victimes et il y a aussi le facteur chance, écrit-il. Une autre explication pourrait être que le sauvetage par les personnes accompagnant les victimes était bien effectué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'Europe a subi des inondations historiques en 2024

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Le Danude a débordé en septembre 2024, provoquant notamment des inondations en Slovaquie, comme à Venek sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/GERGELY JANOSSY)

Un Danube déchaîné qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d'eau et de boues: l'Europe a connu en 2024 une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d'une décennie, selon Copernicus.

Près d'un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l'an dernier, qui a été l'une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l'observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale.

Ce sont "les inondations les plus étendues" que l'Europe ait connues "depuis 2013", a souligné Samantha Burgess du centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413'000 personnes, faisant au moins 335 d'entre elles, avec un coût estimé des dommages de l'ordre de 18 milliards d'euros.

Ces catastrophes sont survenues au cours de l'année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu'une planète plus chaude, absorbant plus d'eau dans l'atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l'Europe.

Trois mois de pluie en cinq jours

En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu'à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d'immenses inondations et d'importants dégâts dans huit pays d'Europe centrale et orientale.

Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l'air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l'Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.

Au début 2024, chaque mois a été le théâtre d'une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l'Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse. Le débit des rivières a été en outre particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.

En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l'Europe, alors qu'à l'inverse, les régions orientales ont été, en moyenne, plus sèches et plus chaudes.

"Points chauds"

Selon Mme Burgess, ce "contraste saisissant" n'est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l'humidité. Mais les tempêtes de 2024 ont été "probablement plus violentes en raison d'une atmosphère plus chaude et plus humide", a-t-elle expliqué. "Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes".

Cela confirme les projections des experts climatiques de l'ONU du GIEC, selon lesquels l'Europe sera l'une des régions où le risque d'inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.

Depuis les années 1980, l'Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C'est le "continent qui se réchauffe le plus", devenu l'un des "points chauds" du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l'ECMWF.

"Urgent d'agir"

En 2024, la chaleur à la surface du continent n'a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l'an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.

"Il est urgent d'agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d'ici au milieu ou à la fin de ce siècle", a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l'UE au sein de l'ONU climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.

Seule la moitié des villes européennes ont des plans d'adaptation pour faire face aux événements climatiques extrêmes, comme les inondations et les chaleurs extrêmes. "Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018", note le rapport. "Mais certains pays d'Europe du Sud-Est et du Caucase du Sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble" a souligné Celeste Saulo, la secrétaire générale de l'OMM.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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