Rejoignez-nous

Économie

Marchés de capitaux: l'UE a besoin d'une "SEC européenne" (Lagarde)

Publié

,

le

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, plaide pour un mandat plus large et unifié de l'actuelle Autorité européenne des marchés financiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La présidente de la Banque centrale européenne a plaidé vendredi pour la création d'une "SEC européenne" sur le modèle du gendarme des marchés américain, étape cruciale selon elle pour parachever l'Europe des marchés de capitaux.

L'Union européenne s'est bien dotée d'une Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).

Mais son action de surveillance reste "largement du ressort (du superviseur) national", empêchant que les mêmes règles s'appliquent dans tous les pays membres, a déclaré Christine Lagarde lors d'un congrès bancaire à Francfort.

"Créer une SEC européenne" en s'inspirant de la Securities and Exchange Commission (SEC), superviseur unique des marchés américains, "par exemple en étendant les pouvoirs de l'ESMA, pourrait être la solution", selon la banquière centrale française.

Cette autorité devrait être assortie d'un "mandat large, comprenant une supervision directe", pour atténuer les risques systémiques, a-t-elle ajouté.

Pour atténuer la fragmentation des marchés de capitaux encore perceptible dans l'UE, "une approche plus ambitieuse devrait impliquer la création d'un règlement unique appliqué par un superviseur unifié", à savoir un corpus de règles pour encadrer les marchés qui s'appliqueraient de la même manière dans tous les pays, suggère l'ancienne directrice du FMI.

L'avantage selon elle serait de permettre aux entreprises, notamment les start-up qui ont soif de financements, "d'élargir leurs ambitions" en allant lever plus aisément des fonds au-delà de leurs frontières nationales.

Aujourd'hui les marchés obligataires sont trois fois plus petits dans l'UE qu'aux États-Unis. Et le rapport est de un à cinq en matière de capital risque.

En particulier les start-up européennes attirent moins de la moitié des financements de leurs homologues américaines.

Des marchés de capitaux intégrés dans l'UE sont donc primordiaux alors que "les défis de la démondialisation, de la démographie et de la décarbonation se profilent à l'horizon", a conclu la présidente de la BCE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Allemagne: l'inflation confirmée en baisse à 2,2% en juin

Publié

le

En Allemagne, les prix des produits alimentaires freinent l'inflation depuis début 2024. (archive) (© KEYSTONE/DPA/BERND WEISSBROD)

L'inflation en Allemagne est bien repartie à la baisse en juin après le sursaut de mai, au moment où la Banque centrale européenne a décidé d'une première baisse de ses taux, selon des chiffres définitifs publiés jeudi.

L'indice des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en mai, a indiqué l'institut fédéral de statistique Destatis, confirmant des chiffres provisoires.

"Les prix de l'énergie et des produits alimentaires freinent l'inflation depuis le début de l'année", a commenté Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

"En revanche, nous continuons à observer des hausses de prix supérieures à la moyenne pour les services", a-t-elle ajouté.

Dans ce secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, les prix ont augmenté en juin de 3,9%, comme en mai, empêchent l'inflation de descendre plus vite vers la cible de 2% visée par la Banque centrale européenne.

Cela a fait que le taux d'inflation hors alimentation et énergie était de 2,9% en juin en Allemagne, contre 3,0% en avril et mai, continuant ainsi d'évoluer à un niveau bien supérieur à l'inflation globale depuis janvier 2024.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a atteint 2,5%, également en baisse après 2,8% en mai.

L'inflation a légèrement fléchi dans l'ensemble de la zone euro en juin, mais la BCE devrait afficher sa prudence lors de sa réunion de juillet et maintenir le statu quo sur les taux, selon les attentes.

La BCE "n'a pas encore gagné le match" contre l'inflation élevée, a prévenu début juillet sa présidente Christine Lagarde à Sintra, au Portugal.

Une prochaine baisse des taux par l'institut pourrait davantage intervenir en septembre, au moment de la publication de nouvelles prévisions économiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

L'ex-patron du fonds Archegos jugé coupable de fraude

Publié

le

Bill Hwang encourt, théoriquement, une peine de 200 ans de prison. (archive) (© KEYSTONE/FR171756 AP/STEFAN JEREMIAH)

L'ancien patron du fonds d'investissement américain Archegos Capital Management, Bill Hwang, a été reconnu mercredi à New York coupable de fraude et de manipulation de marché, dans une affaire qui avait secoué les marchés financiers, en 2021.

Le jury d'un tribunal fédéral de Manhattan a retenu 10 des 11 chefs d'accusation qui pesaient sur le financier, selon plusieurs médias américains. Il encourt, théoriquement, une peine de 200 ans de prison.

L'ancien directeur financier d'Archegos, Patrick Halligan, a lui été déclaré coupable des trois chefs d'accusation retenus contre lui.

En pleine pandémie de Covid-19, Sunn Kook Hwang, de son vrai nom, avait accumulé, en quelques mois, des positions massives, et dissimulées pour l'essentiel, dans quelques sociétés.

A son pic, en mars 2021, Archegos était exposé à hauteur de 160 milliards de dollars (environ 144 milliards de francs) par le biais de produits dérivés, grâce auxquels la société de Bill Hwang avait démultiplié sa force de frappe, mais aussi les risques encourus.

Son objectif était de faire grimper le cours des quelques sociétés dans lesquelles Archegos avait investi, au point de quasiment quadrupler la valorisation de ViacomCBS (devenu depuis Paramount Global) en un peu plus de quatre mois.

Dans le même temps, ce financier américain d'origine sud-coréenne et trois de ses cadres avaient masqué la taille de leurs positions aux établissements qui leur vendaient ces "swaps" ou lui prêtaient de l'argent.

Le fragile édifice s'est effondré lorsque ViacomCBS a annoncé, en mars 2021, une augmentation de capital, qui a déclenché un mouvement brutal de ventes des titres à Wall Street.

Cette inflexion a provoqué un effet domino, qui a fait fondre à vitesse accélérée la trésorerie d'Archegos et plonger le cours des titres que détenait le fonds d'investissement.

Environ 100 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés, lésant les autres actionnaires de ces entreprises et les établissements qui avaient fait affaire avec Archegos, principalement des banques.

Credit Suisse très exposée

La plus touchée a été Credit Suisse, qui a perdu quelque 5,5 milliards de dollars. Au total, l'ardoise se monte à environ 10 milliards pour les banques prises dans ce tourbillon.

Cet événement a encore un peu plus fragilisé Credit Suisse, qui a frôlé la faillite en mars 2023 avant d'être repris par son concurrent suisse UBS.

Durant le procès, l'accusation s'est appuyée sur deux anciens cadres d'Archegos qui ont témoigné à l'audience, l'un d'eux affirmant que Bill Hwang lui avait donné instruction de présenter une image fausse de la situation d'Archegos.

Les avocats du principal accusé ont cherché, sans succès, à discréditer ces témoignages et insisté sur le fait que le financier n'avait jamais vendu ses titres pour tirer profit de ses opérations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

USA: amendes de plus de 135 millions de dollars contre Citigroup

Publié

le

Jane Fraser, la patronne de Citibank a reconnu qu'il y a des secteurs dans lesquels la banque "n'a pas progressé assez rapidement". (archive) (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

La banque américaine Citigroup a été sanctionnée mercredi par des régulateurs américains, qui lui ont asséné des amendes cumulées de 135,6 millions de dollars (environ 121,9 millions de francs).

Cela, pour n'avoir pas respecté ses engagements en vertu d'un accord datant de 2020 sur l'amélioration du contrôle des risques. La banque centrale américaine (Fed) lui a imposé une amende de 60,6 millions de dollars tandis que le bureau du "Comptroller of the Currency" - OCC, qui supervise quelque 1200 banques présentes dans plusieurs Etats américains - lui a infligé une pénalité de 75 millions de dollars, selon des communiqués distincts.

"Citigroup a effectué des progrès insuffisants pour résoudre ses problèmes de gestion de la qualité des données et a échoué à mettre en oeuvre des contrôles palliatifs pour gérer ses risques continuels", a relevé la Fed dans son communiqué.

Elle a précisé que ses dirigeants continuaient "de surveiller les actions de Citigroup pour se mettre en conformité avec l'accord de 2020, qui reste effectif".

L'OCC, dans son communiqué, a évoqué les manquements de Citibank: "Défaillances dans la gestion du risque à l'échelle de l'entreprise, la gestion de la conformité en matière de risques, la gestion des données et contrôles internes".

"La banque n'a pas franchi les points d'étape pour réaliser les améliorations, ni effectué des progrès suffisants et durables pour être en adéquation avec l'accord de 2020", a indiqué l'OCC dans son communiqué, enjoignant la banque à donner la "priorité" à cet objectif en y consacrant "les ressources suffisantes".

Jane Fraser, patronne de la banque depuis février 2021, a reconnu dans une déclaration transmise à l'AFP que, malgré de "bons progrès pour simplifier le groupe et appliquer les engagements (...), il y a des secteurs dans lesquels nous n'avons pas progressé assez rapidement".

Elle a cité en exemple la gestion de la qualité des données, assurant que la banque avait "intensifié" ses actions et "augmenté ses investissements dans ces secteurs ces derniers mois".

Elle a fait part de sa "confiance" dans le fait que l'établissement bancaire parviendrait à respecter ses engagements.

Restructuration en cours

La banque a lancé un plan de simplification de ses activités depuis plusieurs années qui a entraîné un désengagement de nombre de filiales de banque de détail à l'international.

Et, en janvier, elle a annoncé la suppression de 20'000 postes en net à moyen terme dans le monde.

Citi se recentre sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune, ainsi que les cartes de crédit, tout en restant active dans la banque de détail aux Etats-Unis.

L'enseigne prévoit de réaliser environ 2 à 2,5 milliards de dollars d'économie en année pleine grâce à cette refonte.

Première banque américaine en 2006, Citigroup comptait alors 325'000 employés. Elle en avait environ 200'000 fin 2023 (hors banque de détail au Mexique).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

L'ex-patron du fonds Archegos jugé coupable de fraude

Publié

le

Reconnu coupable, Bill Hwang risque jusqu'à 200 ans de prison (archives). (© KEYSTONE/FR171756 AP/STEFAN JEREMIAH)

L'ancien patron du fonds d'investissement américain Archegos Capital Management, Bill Hwang, a été reconnu mercredi à New York coupable de fraude et de manipulation de marché. L'affaire avait coûté des milliards de dollars à plusieurs banques, dont Credit Suisse.

Le jury d'un tribunal fédéral de Manhattan a retenu 10 des 11 chefs d'accusation qui pesaient sur le financier, selon plusieurs médias américains. Il encourt une peine pouvant aller jusqu'à 200 ans de prison. L'ancien directeur financier d'Archegos, Patrick Halligan, a lui été déclaré coupable des trois chefs d'accusation retenus contre lui.

En pleine pandémie de Covid-19, Sunn Kook Hwang, de son vrai nom, avait accumulé, en quelques mois, des positions massives et dissimulées pour l'essentiel, dans quelques sociétés.

A son pic, en mars 2021, Archegos était exposé à hauteur de 160 milliards de dollars par le biais de produits dérivés, grâce auxquels la société de Bill Hwang avait démultiplié sa force de frappe, mais aussi les risques encourus.

Faire monter des cours

Son objectif était de faire grimper le cours des quelques sociétés dans lesquelles Archegos avait investi, au point de quasiment quadrupler la valorisation de ViacomCBS (devenu depuis Paramount Global) en un peu plus de quatre mois.

Dans le même temps, ce financier américain d'origine sud-coréenne et trois de ses cadres avaient masqué la taille de leurs positions aux établissements qui leur vendaient ces "swaps" ou lui prêtaient de l'argent. Le fragile édifice s'est effondré lorsque ViacomCBS a annoncé, en mars 2021, une augmentation de capital, qui a déclenché un mouvement brutal de ventes des titres à Wall Street.

Cette inflexion a provoqué un effet domino, qui a fait fondre à vitesse accélérée la trésorerie d'Archegos et plonger le cours des titres que détenait le fonds d'investissement.

Environ 100 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés, lésant les autres actionnaires de ces entreprises et les établissements qui avaient fait affaire avec Archegos, principalement des banques.

La plus touchée a été Credit Suisse, qui a perdu quelque 5,5 milliards de dollars. Au total, l'ardoise se monte à environ 10 milliards pour les banques prises dans ce tourbillon. Cet événement a encore un peu plus fragilisé Credit Suisse, qui a frôlé la faillite en mars 2023 avant d'être repris par son concurrent suisse UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Les Astres vous poussent à explorer des possibilités inhabituelles qui pourraient vous amener à mieux utiliser vos capacités... Penchez-vous sur la question !

Les Sujets à la Une

X