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Économie

Emmanuel Macron tend la main aux partis

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Le président français Emmanuel Macron tend la main aux partis. (© KEYSTONE/EPA AFP POOL/JULIEN DE ROSA / POOL)

"Converger sans reniement ni renoncement". Emmanuel Macron a officialisé l'invitation faite à tous les partis représentés au Parlement pour une réunion afin de dépasser les oppositions, bâtir "ensemble" des textes législatifs et ouvrir la voie à des referendums.

Par touches successives, le chef de l'Etat met ainsi en musique "l'initiative politique d'ampleur" annoncée au coeur de l'été pour sortir des blocages à l'Assemblée nationale, où son gouvernement se heurte à l'absence de majorité absolue.

Les chefs des partis sont conviés mercredi après-midi 30 août à des discussions et un dîner, dans un lieu qui sera précisé ultérieurement. Dans son courrier d'invitation, rendu public samedi, Emmanuel Macron suggère que les échanges à huis clos devraient se tenir ailleurs qu'à l'Elysée, pour rompre avec un certain formalisme.

"Vous partagez entre vous de solides accords et de vrais désaccords. Mais quand l'intérêt supérieur du pays est en jeu, j'ai confiance, comme beaucoup de Français, dans notre capacité à converger sans reniement ni renoncement", écrit Emmanuel Macron dans cette lettre adressée aux chefs de partis, ainsi qu'aux présidents des assemblées.

Les discussions porteront sur "la situation internationale et ses conséquences pour la France", "l'efficacité de l'action publique" y compris de nouvelles pistes de décentralisation et de réformes institutionnelles, et "la cohésion de la Nation", ajoute-t-il.

Après avoir voulu écarter le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI), l'Elysée s'est ravisé et a finalement convié ces deux formations que la macronie juge pourtant hors de "l'arc républicain".

"C'est une main tendue loyalement", insiste-t-il dans sa lettre. "L'ambition sera de convenir de voies d'action qui pourront trouver des traductions concrètes et rapides dans les réalisations du gouvernement et des textes législatifs bâtis ensemble. Le peuple, par la voix de ses représentants et le cas échéant par referendum, aura le dernier mot".

Le chef de l'Etat, qui a fait de l'éducation la priorité de sa rentrée politique, revient une nouvelle fois sur les émeutes urbaines d'une violence inédite qui avaient suivi la mort du jeune Nahel le 27 juin lors d'un contrôle de police à Nanterre.

"Perte de civilité"

Ces événements ont "révélé chez une partie de notre jeunesse une perte du sens de l'autorité et de la civilité, une forme de décivilisation", a-t-il martelé. "Dans un monde sans cesse plus brutal, dans une époque où les liens humains menacent de s'effacer, les piliers de notre idéal républicain de Nation souveraine et unie sont donc en jeu", observe-t-il.

Emmanuel Macron ne précise toujours pas sur quels thèmes il pourrait consulter les Français par référendum, une option qu'il a évoquée à plusieurs reprises en six ans de présidence sans jamais passer à l'acte.

Dans sa lettre aux chefs de partis, il évoque un large éventail de questions liées à la "cohésion de la Nation", comme la place de l'école, l'intégration, le pouvoir d'achat ou les inégalités.

Aucune formation politique ne s'est opposée au principe de cette réunion. Mais le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un courrier déconnecté des réalités des Français.

"Je pense que cette lettre, il a dû l'écrire depuis la planète Mars", a-t-il réagi sur TF1, s'étonnant de l'absence de mention de la canicule ou de la pauvreté au moment où des Français "tirent la langue" pour acheter les fournitures scolaires de la rentrée.

Emmanuel Macron n'aborde pas non plus directement la question de l'immigration qui doit faire l'objet dans les prochaines semaines d'un projet de loi de son gouvernement.

Dans une interview au magazine Le Point jeudi dernier, le chef de l'Etat n'avait pas exclu d'utiliser à nouveau le très controversé article 49.3 de la Constitution, comme sur les retraites, pour imposer sans vote cette loi sur l'immigration.

"La situation que nous connaissons n'est pas tenable et nous devons réduire significativement l'immigration, à commencer par l'immigration illégale", a-t-il déclaré.

Maintenue à Matignon lors d'un mini-remaniement ministériel en juillet, la Première ministre Elisabeth Borne se prépare également à un marathon budgétaire à haut risque à l'automne.

Elle doit construire une loi de finances qui réponde à la fois à la promesse de ne pas relever les impôts et à l'engagement de désendetter enfin la France. Tout en évitant un vote de censure de son gouvernement qui verrait se liguer toutes les oppositions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une commission veut assouplir les autorisations d'exportation de matériel de guerre suisse

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L'exportation et la réexportation de matériel de guerre suisse fait débat sous la Coupole fédérale, surtout dans le contexte de la guerre en Ukraine (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La réglementation suisse sur l'exportation de matériel de guerre va être assouplie. La question est de savoir comment. Alors que le Conseil fédéral prévoit une compétence dérogatoire, une commission souhaite accepter les demandes d'exportation de certains pays.

Sur demande du Parlement, le gouvernement propose d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation. La commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats veut à la place, par 10 voix contre 3, que les demandes d'exportation vers les pays mentionnés dans l'annexe 2 de l'ordonnance sur le matériel de guerre soient acceptées, sauf exceptions.

Les demandes pourraient être refusées en cas de circonstances exceptionnelles et si les intérêts de la Suisse en matière de politique extérieure ou de politique de sécurité l'exigent, indiquent mardi les services du Parlement. L'annexe comprend la plupart des pays européens, les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février

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Le taux de chômage est au plus bas depuis le lancement de cette statistique en 1998 (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.

L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.

Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.

Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.

La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Une initiative populaire demande un congé parental en Suisse

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Une nouvelle initiative populaire demande un congé de 36 semaines au total pour les deux parents lors de la naissance d'un enfant (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse doit introduire un congé de 36 semaines au total pour les deux parents après la naissance d'un enfant. Une alliance de gauche et du Centre lance une initiative populaire pour un congé parental, qui doit remplacer les congés maternité et paternité actuels.

Avec son texte "Une société et une économie fortes grâce au congé parental (initiative pour un congé familial)", publié mardi dans la Feuille fédérale, le comité souhaite une égalité des chances dans les vies professionnelle et familiale. La participation des mères au marché du travail doit aussi permettre de pallier le manque de main-d'oeuvre.

Le texte demande un congé parental de 18 semaines par parent, non transmissible et à prendre en principe en alternance, durant dix ans après l'entrée en vigueur. Le montant et le financement doivent être fixés suivant l'allocation en cas de service militaire ou de service civil.

Le comité demande une mise en oeuvre dans les cinq ans en cas de oui du peuple et des cantons. Il a jusqu'au 1er octobre 2026 pour récolter 100'000 signatures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Etat du Valais: les comptes 2024 bouclent sur un bénéfice

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Chef du Département des finances et de l'énergie, Roberto Schmidt a présenté pour la dernière fois les comptes annuels de l'Etat du Valais, lundi matin. Il quittera le Conseil d'Etat à fin avril (photo d'archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les comptes 2024 de l'Etat du Valais bouclent sur des chiffres noirs. Ils affichent un bénéfice avant amortissements de 228,1 millions de francs (+47 millions par rapport en 2023). Des recettes fiscales en forte augmentation explique ce résultat.

Le conseiller d'Etat Roberto Schmidt a présenté mardi les derniers comptes de son mandat. Malgré un surplus de charges de 141,6 millions de francs brut en lien avec les intempéries de juin et de juillet 2024, les comptes de l'Etat du Valais ont pu compter sur une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 179,5 millions de francs brut, malgré la mise en oeuvre de la première étape de la réforme fiscale. Le bénéfice net se monte à 0,4 millions de francs.

"Grâce aux efforts consentis par l'ensemble des départements pour maitriser les dépenses, nous n'avons pas eu besoin de puiser dans le fonds de compensation des fluctuations de recettes", s'est réjoui le grand argentier cantonal.

En 2024, les investissements bruts ont atteint 533 millions de francs, contre 557,8 millions en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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