Rejoignez-nous

International

Le gaz dépasse les 40 euros pour la première fois en deux mois

Publié

,

le

D'importantes opérations de maintenance des installations gazières en Norvège devraient réduire les exportations norvégiennes par gazoduc de plus de 40%. (archives) (© KEYSTONE/AP/STRINGER)

Le prix du gaz naturel en Europe s'envolait mercredi jusqu'à un plus haut depuis mi-juin, poussé par la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) venant d'Asie. Des périodes de maintenance d'installations et une possible grève pourraient peser sur l'offre.

Vers 14H30 (16H30 HEC) le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, s'envolait de près de 27% à 39,24 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir culminé à 43,545 euros le MWh, un plus haut en près de deux mois.

"L'Asie enchérit pour du GNL", résume Helge André Martinsen, analyste chez DNB interrogé par l'AFP, mentionnant les stocks faibles de GNL du Japon et de la Corée du Sud.

La presse financière fait également état d'une grève potentielle de travailleurs d'installations de GNL en Australie.

La quasi-totalité des employés de production des plates-formes de GNL de North Rankin, Goodwyn et Angel du géant australien de l'énergie Woodside pourraient cesser le travail dès la semaine prochaine, rapporte le quotidien économique australien The Australian Financial Review, et pourraient être rejoints par des employés de Chevron des installations de Wheatstone et Gorgon.

Cette grève potentielle devrait encore "favoriser l'appétit de l'Asie pour des cargaisons alternatives de GNL", les acheteurs asiatiques se reportant ainsi sur le marché européen et entrant "en concurrence avec l'Europe".

Offre norvégienne réduite

Pour les analystes d'Energi Danmark, il s'agit là d'un "signal haussier clair" car l'Europe "pourrait perdre sa part de gaz naturel liquéfié à moins que les prix (du marché européen) n'augmentent également".

"Une offre réduite en provenance de Norvège et des prévisions météorologiques un peu plus chaudes ajoutent à la hausse", ajoutent-ils.

Avec la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel du continent européen.

Selon M. Martinsen, à partir du 26 août, d'importantes maintenances des installations gazières en Norvège devraient réduire les exportations norvégiennes par gazoduc de plus de 40%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Manque de tripes ? "Intelligence de course", répond Vingegaard

Publié

le

Jonas Vingegaard estime courir avec intelligence (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Accusé par ses rivaux de manquer de tripes voire plus, Jonas Vingegaard a défendu lundi sa manière "intelligente de courir" dans le Tour de France.

Le Danois aborde la suite avec sérénité mais aussi des incertitudes sur son véritable niveau.

La veille, Tadej Pogacar et Remco Evenepoel avaient durement critiqué la passivité du double vainqueur sortant lors de l'étape des chemins blancs à Troyes. "Parfois, il faut avoir des couilles et il a semblé en manquer", a même accusé le Belge, alors que Vingegaard s'est contenté de suivre ses attaques et celle de "Pogi" sans jamais les relayer.

"Plutôt que d'un manque de couilles, je parlerais plutôt d'intelligence de course", a répondu Vingegaard dans un sourire lors d'une conférence de presse lundi lors de la journée de repos à Orléans.

"Si je pars avec les deux à 70 km de l'arrivée et qu'ils me lâchent ensuite dans la dernière section de chemins blancs, je perds le Tour hier", a insisté le Danois, troisième du général à 1'15 de Pogacar. "Mon objectif était de suivre. On avait comme but de ne pas perdre de temps et on a réussi. Peut-être les gens ne comprennent pas mais c'est leur problème."

Pour le reste, Jonas Vingegaard était ravi de ces neuf premiers jours sur le Tour qu'il a abordé sans la moindre course de préparation suite à sa lourde chute au Tour du Pays basque début avril (fractures à la clavicule et aux côtés, pneumothorax).

"Je me sens très bien et même de mieux en mieux. J'ai retrouvé un très haut niveau, bien plus élevé que j'aurais pu l'imaginer", a-t-il dit.

"J'espère pouvoir progresser"

Mais le Danois a insisté sur le fait qu'il lui était impossible d'évaluer exactement sa forme, "peut-être un peu inférieure à celle de l'année dernière" lorsqu'il avait gagné le Tour avec 7'35 d'avance sur Pogacar. "On n'a eu qu'une étape de montagne jusque-là. J'espère pouvoir progresser encore mais je ne sais pas comment mon corps va réagir en troisième semaine, c'est une vraie inconnue."

Même chose concernant le niveau de Pogacar. "On n'a pas encore été poussés dans nos retranchements. Sur le Galibier, il y avait du vent de face et il est resté dans les roues avant de sprinter au sommet, ce qu'il avait aussi fait l'année dernière."

Vingegaard a surtout insisté sur sa sérénité. "Mon accident a changé ma manière de voir les choses. J'ai toujours de l'ambition, mais je sais que la vie continue, que je gagne ou que je perde. Ce n'est pas une mauvaise chose, au contraire. Je ressens moins de pression. Je suis content d'être là et tout simplement d'être encore en vie."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Boeing trouve un accord avec la justice US pour éviter un procès

Publié

le

Les familles des victimes des deux catastrophes aériennes se sont dites "très déçues" et demandent au tribunal de rejeter l'accord lors d'une prochaine audience (archives). (© KEYSTONE/AP/Elaine Thompson)

Boeing a "conclu un accord" avec le ministère américain de la Justice (DoJ) pour éviter un procès embarrassant, à l'issue plus incertaine, dans le dossier pénal lié aux deux accidents d'avions 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts.

"Nous avons conclu un accord de principe sur les termes d'une résolution avec le ministère de la Justice", a indiqué Boeing, lundi à l'AFP, dans un communiqué.

Cet accord de plaider-coupable a été conclu alors que les procureurs sont parvenus à la conclusion que le géant américain de l'aéronautique avait bafoué un accord antérieur concernant les catastrophes impliquant des appareils Boeing 737 MAX des compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines en Indonésie et en Ethiopie.

Cet accord dit de poursuite différée (DPA), datant de 2021, lui imposait d'améliorer son programme de conformité et d'éthique après ces deux catastrophes aériennes.

Mais en janvier dernier, Boeing a été replongé dans la crise lorsqu'un 737 MAX d'Alaska Airlines a dû faire un atterrissage d'urgence après qu'un panneau de fuselage s'était détaché en plein vol.

Le géant américain a reçu la semaine dernière une proposition du DoJ, qui s'était engagé à revenir "au plus tard le 7 juillet" vers le juge fédéral Reed O'Connor, chargé de cette affaire pour un tribunal du Texas (sud).

Les documents déposés à ce tribunal dimanche indiquent que l'entreprise a accepté de plaider coupable de "complot visant à frauder les États-Unis" lors de la certification du 737 MAX.

"L'offre faite à Boeing, par le DoJ, est de plaider coupable à une accusation pénale en cours (déposée en 2021) pour complot en vue de tromper la FAA" (Federal Aviation Administration), le régulateur américain de l'aviation, avait expliqué la semaine dernière à l'AFP Paul Cassell, professeur de droit à l'université de l'Utah et avocat de familles dans ce volet pénal.

Les familles des victimes des deux catastrophes aériennes se sont dites "très déçues" et demandent au tribunal de rejeter l'accord lors d'une prochaine audience.

Cet "accord de plaidoyer généreux repose sur des postulats trompeurs et offensants", selon la requête déposée par leurs avocats.

"Beaucoup plus de preuves ont été présentées au cours des cinq dernières années qui démontrent que la culture de Boeing privilégiant les profits à la sécurité n'a pas changé. Cet accord ne fait que renforcer cet objectif d'entreprise biaisé", a déclaré l'un de ces avocats, Robert A. Clifford, dans un communiqué.

Immunité contre les poursuites

En 2021, le géant aéronautique avait reconnu qu'il avait commis une fraude lors de la certification du 737 MAX 8, impliqué dans les deux accidents mortels. Tous les 737 MAX ont été immobilisés pendant vingt mois aux Etats-Unis et à travers le monde après ces crashs.

Cet accord imposait à Boeing de payer une amende de 2,5 milliards de dollars d'amende en échange d'une immunité contre les poursuites pénales. Il était soumis à une période probatoire de trois ans expirant cette année.

Mais des audits et enquêtes lancées après l'incident du 5 janvier ont identifié des problèmes de non-conformité et des lacunes du contrôle qualité du groupe.

En vertu de l'accord conclu avec le DoJ, Boeing sera condamné à une amende de 243,6 millions de dollars et devra investir un minimum de 455 millions dans des "programmes de conformité et de sécurité", tandis que l'indemnisation des familles sera déterminée par le tribunal.

Ces investissements au sein du groupe seront supervisés par un contrôleur indépendant nommé par le gouvernement pour un mandat de trois ans.

Enfin, le conseil d'administration de l'entreprise devra rencontrer les familles des victimes.

"C'est plus attractif pour le DoJ d'obtenir la certitude liée à un accord de plaider-coupable que d'aller à un procès", avait expliqué la semaine dernière à l'AFP Tracy Brammeier, du cabinet d'avocat Clifford.

Pour John Coffee, professeur à l'université Columbia, une entente hors tribunal a l'avantage pour les deux parties "d'éviter une défaite humiliante et d'être rapide". Mais, dans ce cas-là, "le grand public en ressort souvent lésé", avait-il relevé dans un blog la semaine dernière.

Outre les difficultés découlant d'un procès pénal, une condamnation aurait pu aussi priver l'avionneur de juteux contrats gouvernementaux et militaires, qui ont généré un tiers de son chiffre d'affaires en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Nombreux morts après des frappes sur plusieurs villes d'Ukraine

Publié

le

Kiev sous le feu russe lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Des frappes russes lundi matin sur Kiev et Kryvyï Rig ont fait au moins 15 morts, selon des informations diffusées par les autorités. La capitale notamment a été touchée par une nouvelle vague de bombardements.

Des frappes russes sur la ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, ont fait au moins 10 morts et 31 blessés, a rapporté le chef de l'administration militaire de cette cité.

"Selon des données préliminaires, 10 personnes ont été tuées, 31 blessés sont déjà à l'hôpital, 10 d'entre eux sont sérieusement blessés", a écrit Oleksandr Vilkoul sur Telegram, affirmant qu'une "attaque massive de missiles" avait notamment frappé une entreprise industrielle de Kryvyï Rig, ville natale du président Volodymyr Zelensky.

A Kiev, "il y a provisoirement cinq tués. Les informations sont en train d'être précisées", a indiqué sur Telegram l'administration militaire de la ville.

Plusieurs explosions ont secoué lundi matin la capitale, et un panache de fumée s'élevait au-dessus du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP, témoins d'une rare attaque diurne sur la capitale ukrainienne.

Les forces russes ont tiré "plus de 40 missiles" lundi sur plusieurs villes d'Ukraine, Kiev, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky.

Outre Kiev, "Dnipro, Kryvyï Rih, Sloviansk, Kramatorsk" ont été touchés, a-t-il annoncé sur Telegram, ajoutant que des immeubles d'habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants avaient été touchés. "Tous les services sont mobilisés pour sauver le plus de monde possible", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Après la surprise des législatives, l'heure des tractations

Publié

le

La cheffe des écologistes Marine Tondelier fait pression sur le président Emmanuel macron. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN MATTIA)

L'Assemblée recomposée, qui pour gouverner? Après la surprise des législatives qui ont endigué la déferlante du RN, la France se cherche une majorité parlementaire. Un casse-tête pour l'union de la gauche, fragile malgré sa 1re place, et une macronie en recul.

Les incertitudes demeurent plus que jamais. Ni le Nouveau Front populaire (NFP, autour de 180 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) ne peuvent atteindre, seuls, la majorité absolue (289 députés).

La gauche met déjà la pression. Le NFP doit présenter "dans la semaine" une candidature pour Matignon, a assuré sur franceinfo le patron des socialistes, Olivier Faure.

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a elle estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche à lui transmettre un nom de Premier ministre.

En attendant, le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron.

Prudence élyséenne

Pour autant, il pourrait conserver sa place, ou du moins être immédiatement reconduit afin d'empêcher un vide institutionnel. Il s'est dit dimanche soir prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des JO.

Du côté de l'Elysée, on joue la prudence : le chef de l'Etat "attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires". Sa prise de position est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Le processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et un programme. A moins qu'Emmanuel Macron n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien.

Plusieurs voix au sein du camp présidentiel, à l'image de Yaël Braun-Pivet croyait lundi "plus que jamais à la coalition". "Il va falloir que chacun fasse un effort pour trouver un programme de gouvernement", a-t-elle souligné sur France 2.

Et Aurore Bergé tendait la main à LR et à sa soixantaine de députés dans la nouvelle Assemblée. "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?", interrogeait la ministre sur RTL.

Du côté du RN, encore sous le choc après des législatives très en deçà de leurs espoirs, on dénonçait "le bourbier" dans lequel est plongé le pays.

Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a taclé son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter.

"Paradoxe institutionnel"

L'équation est quasiment insoluble. Sans une partie de la gauche, les macronistes ne pourront pas gouverner. Sans une partie des macronistes, le Nouveau Front populaire n'y parviendra pas non plus... Problème: le camp présidentiel a clairement fait savoir qu'il ne s'allierait pas avec La France insoumise, une hypothèse également balayée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

Lorgner du côté des Républicains pourrait également s'avérer peine perdue: Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

"Cette alliance contre le RN aboutit à une forme de paradoxe institutionnel. Les électeurs se sont mobilisés, ont répondu à cet appel mais pour produire une France ingouvernable à ce stade", analyse pour l'AFP le politologue Martial Foucault (Cevipof).

A gauche, les dirigeants du Nouveau Front populaire sont à nouveau mis au défi de surmonter leurs divergences, au coeur d'une alliance aussi large qu'hétérogène allant de Jean-Luc Mélenchon à Raphaël Glucksmann; de l'antifasciste Raphaël Arnault à l'ex-président François Hollande, élu en Corrèze.

Si le rapport de force entre groupes politiques de l'ex-Nupes ont été rééquilibrés, les Insoumis restent le principal groupe à gauche, avec environ 75 députés contre une soixantaine aux socialistes, une trentaine aux écologistes et une dizaine aux communistes.

"Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...) Je ne vois pas comment c'est possible", a relevé Marine Tondelier.

"Un bon Premier ministre doit apaiser le pays (et) fédérer dans son propre camp, par conséquent ce n'est "pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle ajouté.

Il faudra aussi compter sur les "frondeurs" en plein divorce avec LFI, comme Clémentine Autain et François Ruffin, qui ne siègeront pas avec leurs anciens collègues.

Emmanuel Macron doit "ou bien s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire, a lancé Jean-Luc Mélenchon, inflexible. M. Glucksmann, lui, s'est montré autrement plus ouvert: "Il va falloir parler, il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée", a expliqué le président de Place publique.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Amertume au RN

En parallèle, des discussions auront lieu pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés de l'Assemblée nationale, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Au Rassemblement national (RN), l'heure est en revanche à l'amertume.

A 28 ans, le président du mouvement Jordan Bardella doit constater l'échec de son "plan Matignon", qui s'est heurté une fois de plus au "front républicain" malgré une nette progression en sièges. Mais la victoire du RN n'est "que différée" et "la marée (...) continue à monter", a espéré Marine Le Pen, toujours en lice pour 2027.

En attendant, les portes du Palais Bourbon ouvrent officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne seront pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi à 10h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X