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Économie

SGS étoffe ses revenus semestriels et relève ses ambitions

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Pour la suite de l'exercice, la direction de SGS table désormais sur une croissance organique comprise entre 5 et 9%, contre 5% jusqu'ici. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe SGS a bouclé les six premiers mois de 2023 sur des revenus en hausse, alors que le bénéfice net a été grevé par des effets de change négatifs. Forte de sa performance, l'entreprise a relevé son objectif de croissance pour l'ensemble de l'année.

Les recettes engrangées entre janvier et juin se sont montées à 3,28 milliards de francs, en hausse de 0,9% sur un an. Ajustée de l'effet des devises, la croissance est ressortie à 8,5%, a précisé le géant de l'inspection et de la certification lundi dans un communiqué. En termes organiques, c'est-à-dire corrigée également des acquisitions, elle a progressé de 2,3 points de pourcentage (pp) à 8,1%.

La performance a été soutenue en particulier par les divisions Natural Resources & Knowledge, Connectivity & Products et Industries & Environment. En termes géographiques, les régions Asie et Amériques ont connu une croissance à deux chiffres, alors qu'en Europe, la progression a également été au rendez-vous "malgré des conditions de marché difficiles".

L'excédent opérationnel (Ebit) ajusté s'est établi à 462 millions de francs, 0,9% de mieux qu'au premier semestre 2022, tandis que la marge afférente est restée stable, à 14,1%. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires s'est cependant contracté de 1,4% à 272 millions. Exprimé par action et sur une base ajustée, il s'est néanmoins enrobé de 1,9% à 1,64 francs.

Si les revenus de la multinationale genevoise à mi-parcours ont dépassé les attentes des experts consultés par AWP - la croissance organique dépassant même les projections les plus optimistes - la rentabilité en revanche a déçu.

Pour la suite de l'exercice, la direction de SGS table désormais sur une croissance organique comprise entre 5 et 9%, contre 5% jusqu'ici. Les autres objectifs ont été confirmés, à savoir une amélioration de l'Ebit et de la marge correspondante par rapport à 2022, ainsi qu'un dividende stable.

"Nous sommes très satisfaits avec notre performance robuste au premier semestre", s'est félicité le directeur général (CEO) Frankie Ng. Le flux de trésorerie opérationnel notamment a augmenté de 40,3% à 369 millions.

"Cela reflète la solidité de notre modèle d'affaires et l'exécution efficiente de notre réseau mondial, qui a apporté une génération de liquidités considérable", a-t-il poursuivi, laissant entendre que cette forte dynamique est appelée à se poursuivre en seconde moitié d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS reste ferme en matière de fonds propres

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Ajouter des exigences supplémentaires aux règles existantes, alors même que "les autres centres financiers sont en train d'assouplir leurs réglementations, nuirait à UBS, à la place financière suisse et l'économie dans son ensemble", a insisté M. Kelleher. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le numéro un bancaire suisse UBS ne veut pas d'un durcissement de la réglementation des fonds propres. Son président Colm Kelleher, a rappelé que l'établissement est déjà soumis à "certaines des exigences en matière de capitaux propres les plus strictes du monde".

S'exprimant devant les propriétaires de la banque aux trois clefs réunis jeudi à Lucerne, l'Irlandais s'est dit "fermement opposé" à un durcissement des règles concernant les capitaux dont UBS doit disposer. Constatant un revirement géopolitique du "multilatéralisme vers la primauté des intérêts nationaux", le président de l'organe de surveillance a noté que "la Suisse doit veiller à ce que ses réglementations soient compétitives et harmonisées au niveau mondial".

Ajouter des exigences supplémentaires aux règles existantes, alors même que "les autres centres financiers sont en train d'assouplir leurs réglementations, nuirait à UBS, à la place financière suisse et l'économie dans son ensemble", a insisté M. Kelleher.

Pour mémoire, la reprise dans l'urgence de Credit Suisse, alors en grande difficulté suite à l'effondrement de son titre en Bourse, en mars 2023 par UBS sous l'égide du Conseil fédéral, avait suscité des inquiétudes quant aux poids du groupe formé par les deux plus grandes banques helvétiques dans l'économie suisse. La Banque nationale suisse (BNS), tout comme l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) ont souhaité serrer la vis en matière de fonds propres, afin que le colosse bancaire puisse affronter une éventuelle crise.

Plus de transparence

La chute de Credit Suisse est avant tout à mettre sur le compte d'années d'errements stratégiques, de mauvaise gestion et de concessions réglementaires, a poursuivi M. Kelleher. UBS, en revanche, n'a jamais cherché à faire de telles concessions. Se concentrer sur les exigences en matière de fonds propres n'est pas la bonne leçon à tirer de ces événements.

UBS soutient en revanche un renforcement de la responsabilité personnelle, une plus grande transparence sur la situation financière d'une banque et une amélioration de la capacité de liquidation. La banque voit aussi d'un oeil favorable l'introduction d'une garantie de liquidité publique ("Public Liquidity Backstop"), ainsi que des mesures "ciblées" pour renforcer la Finma et à des adaptations en ce qui concerne la qualité du capital.

"UBS continuera à s'engager dans le débat sur la future réglementation bancaire, de manière proactive et réactive", a renchéri Sergio Ermotti, le directeur général de la banque. Il s'agit de "notre droit et notre devoir de participer à la discussion" pour que les "décisions soient basées sur des faits, et non sur des opinions personnelles".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La LNM prend des mesures fortes pour stabiliser la situation

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La LNM va créer trois postes supplémentaires à plein temps pour la navigation et le chantier naval (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Face aux difficultés, la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat (LNM) a décidé de recentrer ses efforts sur la stabilisation de l'exploitation et l'amélioration des conditions de travail des employés. Les projets d'investissement sont suspendus.

"Les résultats 2024, actuellement en cours de finalisation, font apparaître une perte estimée à 600'000 francs, bien supérieure à ce qui avait été anticipé par l'ancienne direction", a indiqué jeudi la LNM. Un conseil d'administration extraordinaire s'est tenu mercredi soir et a pris des décisions.

Trois postes supplémentaires à plein temps pour la navigation et le chantier naval vont être créés. Le conseil d'administration a décidé de suspendre la rénovation du MS/Fribourg et de réévaluer le projet de nouveau bateau électrique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Guy Parmelin salue l'uniformisation des droits de douane, mais craint de l'insécurité

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Réagissant à l'uniformisation à 10% des droits de douane pendant 90 jours, le ministre de l'économie Guy Parmelin préfère voir "le verre à moitié plein qu'à moitié vide". (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"Tout ce qui allège la facture est bon à prendre", selon le ministre de l'économie Guy Parmelin. Il a salué la décision de Donald Trump d'uniformiser les droits de douane à 10% pendant 90 jours. Mais il craint l'insécurité générée par la politique américaine.

"10%, c'est mieux que 31%", a déclaré jeudi le conseiller fédéral devant les médias à Berne, en marge d'une conférence de presse abordant l'accord sur les programmes de l'UE. "Il faut voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide."

Il a salué la période de suspension de 90 jours. Il s'est réjoui de l'égalité de concurrence durant ce laps de temps par rapport à d'autres partenaires commerciaux qui ont bénéficié de droits de douane plus avantageux, comme 20% pour l'Union européenne et 10% pour le Royaume-Uni. Les 31% imposés à la Suisse représentaient une "discrimination" face à ces autres pays, a répété le Vaudois.

Toutefois, le maintien d'un taux à 10% aura un impact. Tout nouveau tarif a des effets, a-t-il indiqué. Ce n'est jamais facile pour l'économie qui doit s'adapter.

Le Vaudois a encore déploré le fait que la nouvelle politique américaine génère de l'insécurité au niveau mondial. Des contre-mesures de certains pays auront des effets directs et indirects sur la conjoncture, et donc aussi sur la Suisse, dépendante du libre-échange.

Pas encore de négociations

Guy Parmelin a rappelé que des discussions ont déjà eu lieu entre Berne et Washington. "Mais il n'y a pas encore de négociations." Ce gel des nouveaux droits de douane permettra à la Suisse "d'approfondir le sujet et de comprendre ce que veulent les Etats-Unis".

Le voyage de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et de Guy Parmelin aux Etats-Unis à la fin du mois pour les réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international sera également une "opportunité", selon le ministre de l'économie. Il espère quelques rencontres "au niveau ministériel" avec l'administration américaine.

Karin Keller-Sutter a eu un échange téléphonique mercredi avec Donald Trump. Il s'agissait de mettre en avant le fait que d'autres aspects que la balance commerciale entrent en ligne de compte, a expliqué M. Parmelin. Il a rappelé les investissements suisses de milliards de dollars ainsi que les apports en matière de formation et d'apprentissage aux Etats-Unis.

Les effets de cet appel, tout comme de l'entretien en visioconférence lundi avec le représentant américain au Commerce Jamieson Greer, sont cependant encore difficiles à dire, selon le Vaudois. Interpellé sur la mention du téléphone dans le Washington Post, il y a vu un signe d'appréciation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Ouverture en fanfare pour la Bourse suisse

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A 09h11, le SMI bondissait de 7,47% à 11'701,3 points. Il avait clôturé la veille en chute de 4,15%. Avant l'annonce des nouveaux droits de douane, le SMI se négociait encore aux alentours des 12'600 points (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Bourse suisse s'envolait jeudi à l'ouverture, dans la foulée de Wall Street et des places asiatiques. Le revirement de Donald Trump sur les droits de douane a propulsé les cours sur les marchés financiers, rassurés par un apaisement des tensions commerciales.

Les marchés européens sont "portés par l'euphorie de Wall Street, où le Dow Jones a signé sa meilleure séance depuis 2008 et le Nasdaq sa deuxième meilleure performance historique", a souligné John Plassard, de Mirabaud Banque.

Mercredi, l'imprévisible président américain a suspendu pour 90 jours les nouvelles taxes d'importation entrées en vigueur il y a une semaine pour certains pays, dont la Suisse. La Chine n'est pas concernée par la mesure.

Sur le plan des nouvelles macroéconomiques, l'Allemagne publiera ses prévisions de croissance actualisées en fin de matinée tandis que les Etats-Unis dévoileront l'évolution des prix à la consommation en mars en début d'après-midi.

En Chine, l'indice des prix à la consommation a baissé de 0,1% sur un an en mars, après un recul de 0,7% en février, le premier depuis un an.

A 09h11, le SMI bondissait de 7,47% à 11'701,3 points. Il avait clôturé la veille en chute de 4,15%. Avant l'annonce des nouveaux droits de douane, le SMI se négociait encore aux alentours des 12'600 points. Le SLI prenait 8,64% à 1904,14 points et le SPI gagnait 7,81% à 15'744,64 points. A l'exception de Swisscom, l'ensemble des trente valeurs vedettes étaient dans le vert.

Kühne + Nagel (+15,4%) prenait la tête du classement provisoire. Partners Group (+14,1%) et Logitech (+13,4%) complétaient le podium. Richemont (+13,2%), UBS (+12,4%), ABB (+11,1%), Holcim (+10,9%), Alcon (+10,6%) et Sika (+10,2%) enregistraient des progressions à deux chiffres.

Les trois poids lourds de la cote, le bon Roche (+7,3%), Novartis (+6,2%) et, dans une moindre mesure, Nestlé (+2,1%) étaient également en forte progression. Le spécialiste des arômes et parfum Givaudan (+4,9%) a publié ses résultats de janvier à mars, le chiffre d'affaires a grimpé à 1,98 milliard de francs, ce qui représente une croissance organique de 7,4% sur un an, dépassant les attentes des analystes.

Sur le marché élargi, Barry Callebaut chutait de 14,0%. Le négociant et fabricant de produits cacaotés a souffert de l'envolée des prix de la fève de cacao au premier semestre de son exercice décalé 2024-2025, qui a pesé sur les volumes de ventes. Grâce à une hausse de ses propres prix, le chiffre d'affaires a progressé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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