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International

Emmanuel Macron maintient Elisabeth Borne à Matignon

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Le président Macron continue d'accorder sa confiance à sa première ministre. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Emmanuel Macron a décidé de maintenir la première ministre Elisabeth Borne à Matignon. Il va s'expliquer "d'ici la fin de la semaine" sur le cap qu'il entend poursuivre à la rentrée, a annoncé lundi son entourage.

"Pour assurer stabilité et travail de fond, le président de la République a décidé de maintenir la première ministre", a-t-on indiqué.

De son côté, l'entourage de le cheffe du gouvernement a indiqué qu'elle souhaitait "des ajustements" de son équipe qu'elle entend proposer "cette semaine".

"L'objectif des cent jours a été tenu et le calme est revenu", a-t-on relevé de même source en référence aux cent jours fixés par le chef de l'Etat à la mi-avril pour reprendre la main après la crise des retraites et les émeutes qui ont embrasé la France fin juin.

"Le 14-Juillet a été un succès", poursuit l'entourage présidentiel, alors que les craintes d'une nouvelle flambée des violences à l'occasion de la Fête nationale ne se sont pas confirmées.

"Le pays avance. L'exécutif doit travailler et préparer la rentrée", se félicite-t-il également.

Dans ce contexte, Emmanuel Macron "compte préparer la rentrée en rappelant le cap clair qui est le sien et en rassemblant fortement après cette période".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouveaux ordres d'évacuation de Tsahal: des Gazaouis fuient Rafah

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Les Gazaouis continuent d'être ballottés d'un bout à l'autre de la bande de Gaza, ici de Rafah en direction de Khan Younis, sous la pression des frappes de Tsahal. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'armée israélienne a appelé lundi à évacuer les habitants de plusieurs quartiers de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, laissant présager de nouveaux combats dans cette zone près de deux semaines après la reprise de son offensive contre le Hamas.

Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de certaines parties de Khan Younès, également dans le sud du territoire palestinien.

"L'armée israélienne revient pour combattre avec force afin d'éliminer les capacités des organisations terroristes dans ces zones. Pour votre sécurité, vous devez vous rendre immédiatement aux abris à Al-Mawasi", au nord-ouest de Rafah, a-t-il déclaré.

Des images tournées par l'AFP montrent de longues colonnes d'habitants fuyant Rafah, à pied, à vélo ou dans des charrettes tirées par des ânes transportant couvertures, matelas et autres affaires.

"Une carte tout en rouge a été publiée aujourd'hui appelant à évacuer tout Rafah, et me voilà en train de marcher. Il n'y a pas de transport et je n'ai pas d'argent pour une voiture. Nous n'avons rien pris avec nous, nous avons tout laissé derrière", a témoigné Ali Mansour, un habitant de la ville.

Najah Dhahir, elle aussi de Rafah, fuyait à pied, son bébé de neuf mois dans les bras.

"Nous avons pris nos enfants, nous avons laissé nos affaires, notre literie, notre nourriture, notre argent", dit-elle.

Rafah, une ville frontalière de l'Egypte où s'étaient réfugiés des centaines de milliers d'habitants de Gaza fuyant les combats plus au nord, avait déjà été la cible d'une offensive israélienne majeure il y a environ un an.

Les troupes israéliennes sont repassées à l'offensive le 20 mars dans cette ville, deux jours après avoir rompu la trêve avec le Hamas.

La trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre s'est effondrée le 18 mars lorsqu'Israël a repris ses raids aériens puis son offensive terrestre à Gaza pour contraindre le mouvement islamiste palestinien à libérer ses derniers otages.

"Passer à l'action"

Lundi, un responsable du Hamas a appelé "quiconque peut porter des armes" à combattre n'importe où le projet du président américain, Donald Trump, de déplacer les habitants de Gaza et prendre le contrôle du territoire.

"Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l'action", a déclaré ce responsable, Sami Abou Zouhri. "Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre", a-t-il ajouté.

La veille, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait proposé de laisser les dirigeants du Hamas quitter Gaza à condition que le mouvement dépose les armes.

Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a affiché son intention de renoncer à administrer le territoire mais pas à déposer les armes, ce qui constitue pour lui une "ligne rouge".

M. Netanyahu a aussi indiqué qu'après la guerre Israël assurerait la sécurité à Gaza et "permettrait la mise en oeuvre du projet Trump".

Donald Trump avait soulevé un tollé international cet hiver en proposant que les 2,4 millions d'habitants de Gaza soient expulsés vers l'Egypte ou la Jordanie. Il a ensuite semblé faire marche arrière, déclarant qu'il "n'imposerait pas" ce projet.

Les autorités israéliennes semblent cependant prendre au sérieux ce plan, une perspective qui inquiète le Hamas, selon Alan Mendoza, directeur exécutif de la Henry Jackson Society, un cercle de réflexion britannique.

"Cela inquiète le Hamas car son existence même repose sur le contrôle de Gaza. Sans ce contrôle, le mouvement ne peut plus exister", a déclaré M. Mendoza à l'AFP.

Depuis la reprise de l'offensive, 1001 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 50'357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Michelin 2025 en France: 3e étoile pour Coutanceau et Roellinger

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Christopher Coutanceau ici en 2020 lorsqu'il obtient sa 3e étoile. Elle lui sera entretemps retirée et ce lundi il la récupère. (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le guide Michelin a décerné lundi une troisième étoile au restaurant éponyme de Christopher Coutanceau, deux ans après la lui avoir retirée, ainsi qu'à l'établissement "Le Coquillage" du chef Hugo Roellinger, deux établissements situés dans l'ouest de la France.

Le millésime 2025 du guide rouge de la gastronomie compte également neuf nouveaux restaurants deux étoiles, dont "Maison Nouvelle" du chef médiatique Philippe Etchebest à Bordeaux, 57 nouveaux restaurants une étoile et 10 nouveaux restaurants Etoile Verte à travers la France.

Le palmarès a été dévoilé à Metz, lors d'un événement très attendu auquel ont été conviés tous les chefs étoilés de France ainsi que les futurs récompensés.

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: l'inflation ralentit en mars, grâce à l'énergie

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En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février. (© KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER)

L'inflation en Allemagne a ralenti en mars, à 2,2% sur un an, grâce à la baisse des prix de l'énergie, selon des chiffres publiés lundi, dans un climat d'incertitude économique accrue par la guerre commerciale partie des Etats-Unis.

La hausse des prix à la consommation a reculé de 0,1 point après avoir stagné à 2,3% en février, selon une première estimation de l'institut Destatis.

Les analystes sondés par Factset tablaient sur une baisse à 2,1% de l'indice en glissement annuel.

Après avoir atteint 1,6% en septembre 2024, son plus bas niveau depuis 2021 et les effets de la crise énergétique, l'inflation dans la première économie européenne était progressivement remontée au-dessus de la cible des 2% de la Banque centrale européenne (BCE).

Si ce ralentissement "apporte un nouveau soulagement" à la BCE, engagée dans un cycle d'assouplissement monétaire, "l'escalade imminente des tensions commerciales et d'éventuelles représailles européennes aux droits de douane américains pourraient aggraver les pressions inflationnistes à court terme", souligne Carsten Brzeski, économiste chez ING.

En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février.

Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires s'est élevée à 2,9%, en augmentation par rapport à février, où elle était de 2,4%.

Toutefois, les prix des l'énergie ont continué de dégringoler, à -2,8% sur un an, contre -1,6% le mois dernier.

Les prix des services, qui tirent normalement l'indicateur à la hausse, ont continué d'augmenter sur un an (+3,4%) mais moins qu'au cours des derniers mois.

La hausse de l'indice harmonisé des prix, particulièrement scrutée par l'institution monétaire, est également retombée à 2,3%, contre 2,6% en février.

Confiante dans le reflux de l'inflation, la BCE a baissé ses taux à six reprises depuis juin 2024, après les avoir relevés drastiquement pendant deux ans pour combattre l'envolée des prix.

Toutefois, les incertitudes des deux côtés de l'Atlantique et les tensions commerciales font planer une grande incertitude sur la suite de son cap monétaire.

La BCE prévoit pour cette année une inflation à 2,3% en zone euro : "on est presque dans les clous mais il faut y rester, donc c'est un combat de tous les instants", a souligné sa présidente Christine Lagarde lundi sur France Inter.

Elle a ajouté ne pouvoir "dire +ça y est c'est terminé c'est derrière nous+" au regard notamment de l'incertitude générée par la politique commerciale de l'administration Trump.

En Italie, l'inflation annuelle a progressé de 0,4 point à 2,0% en mars, tandis qu'elle est restée stable à 0,8% en France et a nettement ralenti au Portugal (+1,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'équipe suisse Tudor invitée sur la Grande Boucle

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L'équipe suisse Tudor participera pour la première fois au Tour de France en juillet. (© KEYSTONE/EPA LUSA/LUIS FORRA)

L'équipe suisse Tudor roulera sur les routes du Tour de France en juillet. La formation de Fabian Cancellara est l'une des trois équipes invitées par les organisateurs de la Grande Boucle.

"Notre rêve devient réalité. Je suis très heureux pour l'équipe, fier et enthousiaste", a déclaré le propriétaire de Tudor Fabian Cancellara dans un communiqué publié lundi. "En juillet, nous irons en France pour courir et pas seulement pour participer!"

Tudor participera donc pour la première fois au Tour de France après avoir fait ses débuts sur le circuit continental (ProTeams) en 2023. L'an dernier, la formation helvétique avait déjà bénéficié de plusieurs invitations, comme sur le Tour d'Italie, pour disputer des courses sur le World Tour.

Pas de Q36.5

La participation au Tour de France étant réservée aux équipes de l'élite et aux deux meilleures formations du ProTour, Tudor espérait recevoir une invitation. Avec l'arrivée de Marc Hirschi et, surtout, du Français Julian Alaphilippe à l'intersaison, l'équipe aux maillots noirs avait de sérieux atouts, mais rivalisait avec les Français de TotalEnergies, les Norvégiens de Uno-X ou encore une autre équipe helvétique: Q36.5 et sa recrue star Tom Pidcock.

L'UCI ayant validé le passage de 22 à 23 équipes sur les Grands Tours lundi, cela a ouvert la porte à une troisième wild-card sur le Tour de France. Tudor, TotalEnergies et Uno-X en ont donc obtenu une, mais pas Q36.5.

"L'influence d'Alaphilippe"

"Tudor, c'est l'influence Julian Alaphilippe oui, mais pas seulement, c'est aussi Michael Storer, qui a gagné sur le dernier Paris-Nice, ou Marc Hirschi, un puncheur d'exception, Matteo Trentin, vrai capitaine de route...", a souligné Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, cité sur le site internet de L'Equipe, pour justifier le choix de Tudor.

"C'est un vrai défi personnel de revenir sur le Tour, mais encore plus d'y être avec ma nouvelle équipe. C'est vraiment un moment historique pour Tudor", a déclaré Alaphilippe dans le communiqué de l'équipe helvétique.

La 112e édition du Tour de France partira le 5 juillet de Lille et arrivera le 27 juillet à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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