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Suisse

DSM-Firmenich affecté par le ralentissement des vitamines

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Au vu de cette contre-performance, DSM-Firmenich entend accélérer le recentrage de son portefeuille, notamment en dissociant les activités vitamines dans une nouvelle unité d'affaires (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe DSM-Firmenich a publié son premier point de situation depuis la fusion. Face à l'essoufflement du marché des vitamines qui a affecté la performance au 2e trimestre, la multinationale désormais helvético-néerlandaise a revu à la baisse ses objectifs annuels.

L'entreprise anticipe désormais un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté compris entre 400 et 420 millions d'euros (390-410 millions de francs) pour la période sous revue, à comparer à 521 millions au trimestre précédent et 582 millions au deuxième trimestre 2022 sur une base pro forma.

Sur l'ensemble du premier semestre, cet indicateur est attendu en recul de près d'un cinquième, à 920-940 millions d'euros. L'impact négatif du marché des vitamines est estimé à 200 millions, auxquels s'ajoutent 50 millions d'effets de change, précise DSM-Firmenich dans un communiqué. Pour tout l'exercice, l'entreprise table sur un Ebitda ajusté de 1,8 à 1,9 milliard d'euros, contre 2,28 milliards en 2022.

Au vu de cette contre-performance, le groupe a décidé d'accélérer le recentrage de son portefeuille, notamment en dissociant les activités vitamines dans une nouvelle unité d'affaires, de manière à la rendre plus réactive aux dynamiques de marché.

Les mesures envisagées devraient permettre des économies avoisinant les 200 millions d'euros par an d'ici fin 2024, auxquels devraient venir s'ajouter les 350 millions visés grâce aux synergies dégagées par la fusion.

La direction de DSM-Firmenich réaffirme cependant les objectifs stratégiques formulés à l'annonce de la transaction, à savoir une marge Ebitda de 22-23% sur une base ajustée, ainsi qu'une croissance organique des ventes de 5-7% par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Haut val de Bagnes: Une clause d'urgence pour rouvrir les routes

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Les laves torrentielles qui se sont déversées dans le torrent du Fregnoley depuis le 3 juillet dernier, ont causé d'importants dégâts dans la région du Haut val de Bagnes. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les accès routiers au Haut val de Bagnes ont été malmenés par des laves torrentielles qui ont frappé la région depuis le début juillet. Pour les rétablir au plus vite, le canton a décidé d'actionner la clause générale de police.

Cette clause "permet d'exempter les travaux nécessaires de mise à l'enquête publique et de soumission aux marchés publics", explique le canton vendredi dans un communiqué. Il s'agit de rétablir les voies d'accès qui mènent aux différentes localités impactées.

Suivre la procédure de mise à l'enquête ordinaire prendrait plusieurs mois; "ce qui constituerait une menace et une perturbation grave de l'ordre public", estime le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Charles Devantay: "Je pense que ce seront mes seuls JO"

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Charles Devantay, à gauche, sera bien de la partie à Paris. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Les Jeux Olympiques battent leur plein depuis une bonne semaine maintenant. Mais certains athlètes ont appris leur sélection il y a seulement quelques jours. C’est le cas du sprinter Charles Devantay qui sera aligné sur le relais mixte 4x400m. Rencontre.

C’est tout petit que Charles Devantay a commencé l’athlétisme. Un peu parce que son papa en faisait, mais aussi parce qu’en regardant les JO d’Athènes à la télé, il avait été tenté d’essayer. “J’ai quelques souvenirs des entraînements, très jeune, avant 10 ans je pense. On était avec les copains et les copines et c’était quelque chose de vraiment chouette. C’était la rigolade, on s’amusait, on courait, on faisait des sauts. Ça change un peu de maintenant”, sourit le Vaudois.

Comme pour tout enfant qui commence, Charles Devantay a pratiqué un peu toutes les disciplines que réunit l’athlétisme. Et ce sont finalement les aléas des compétitions qui l’ont guidé vers le sprint.

Charles DevantaySprinter

C’est ainsi qu’il s’est ensuite consacré pleinement au sprint. Mais outre ses bonnes performances, qu’est-ce qui lui plaît dans cette discipline?

Charles DevantaySprinter

Le choix de sa discipline de prédilection étant fait, restait une étape: devenir pro ou pas. Pour Charles Devantay, ce n'était pas forcément un objectif qu’il visait depuis petit.

Charles DevantaySprinter

Les compétitions d’athlétisme se déroulent tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Où Charles Devantay préfère-t-il courir?

Charles DevantaySprinter

C’est d’ailleurs en salle que Charles Devantay a décroché ses trois titres de champion suisse. Pour atteindre ces résultats, la clé, c’est entre autres l’entraînement. Le sprinter a commencé au Stade Lausanne Athlétisme, puis il a continué au Sporting Athlétisme Bulle avant de revenir dans la Capitale Olympique, du côté du Lausanne-Sports Athlétisme cette fois. “Les entraîneurs changent ainsi que les notions qu’ils ont, le mindset, le point de vue qu’ils ont sur l'entraînement, explique le Vaudois. C’est extrêmement varié donc on peut prendre des choses à droite à gauche et les réunir pour que ça nous convienne. C’est ce qui est le plus intéressant dans ces changements de clubs.”

Au Lausanne-Sports, Charles Devantay a trouvé un peu plus de professionnalisme, notamment “parce qu’ils ont déjà eu des athlètes de grandes envergure. Le club sait s’y prendre.”

 

Incertitude jusqu’au dernier moment

Le but est de viser toujours plus haut. Et les athlètes suisses peuvent compter sur une discipline qui a vraiment le vent en poupe. Les excellents résultats de ces dernières années amènent plus de jeunes dans les clubs. Mais cela a-t-il aussi un impact sur les pros?

Charles DevantaySprinter

Ce sont justement des Suisses que le sprinter évoque dans ses souvenirs marquants des JO. “La finale du 100m à Tokyo avec deux Suissesses. Même une en finale, c’est quelque chose de dingue, donc d’en avoir deux… On voit que l’athlétisme suisse a fait un énorme pas en avant.”

À force de travail, Charles Devantay s’est retrouvé dans l’élite. Alors, logiquement, arrive un moment où il a commencé à concourir dans les mêmes compétitions que les athlètes que l’on voyait à la télé. Un sentiment toujours spécial.

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“Ça montre tout le travail qui a été fait et que l’investissement paie. Et aussi, les autres membres de l’équipe Suisse te soutiennent à fond, comme s’ils te connaissaient depuis des années. Ça va au-delà de la personne, c’est vraiment le maillot qui réunit les athlètes. Et c’est quelque chose de vraiment cool.”

 

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La prochaine étape pour Charles Devantay, ce sont les Jeux Olympiques. Au moment de l’interview, deux semaines avant la cérémonie d’ouverture, le sprinter ne savait pas encore s’il allait pouvoir intégrer le relais du 4x400m. De quoi créer un peu de frustration.

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Une participation aux JO, ce serait un rêve qui se réalise. D’autant plus que c’est un peu la sélection de la dernière chance pour Charles Devantay.

Charles DevantaySprinter

On en saura pas beaucoup plus sur ses projets d’avenir. Mais pour l’instant, place à Paris 2024. Le sprinter a convaincu les sélectionneurs grâce à son excellent temps de 45''50 en qualification interne à Lausanne samedi dernier. Sauf pépin de dernière minute, il devrait donc être titulaire sur le relais mixte 4x400m. Un soulagement pour le Vaudois.

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Le premier tour du relais mixte 4x400m a lieu ce vendredi 2 août à 19h10. La tâche ne sera pas aisée puisque les Suisses seront dans la même série que les Américains. Finale samedi à 20h55.

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Suisse

Déclarations signées pendant la visite de Viola Amherd en Mongolie

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La présidente de la Confédération Viola Amherd est en Mongolie pour la première visite présidentielle suisse dans ce pays. (© KEYSTONE/EPA/BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR)

A l'occasion du 60e anniversaire des relations bilatérales entre la Suisse et la Mongolie, la présidente de la Confédération Viola Amherd a rencontré le président mongol Ukhnaagiin Khurelsukh vendredi à Oulan Bator. Les deux parties ont signé deux déclarations.

La première est une déclaration commune sur la coopération future entre les deux pays. La Suisse et la Mongolie réaffirment ainsi leurs liens et leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la défense.

La déclaration énumère des domaines thématiques susceptibles de donner lieu à une coopération approfondie à l'avenir: échange portant sur la démocratie et l'Etat de droit, engagement dans le cadre de l'ONU ou encore développement économique durable. La deuxième signature porte sur une déclaration d'intention visant à renforcer les institutions démocratiques en Mongolie.

Il s'agissait de la première visite présidentielle suisse dans ce pays. Après son séjour en Mongolie jusqu'à dimanche, Viola Amherd se rendra au Japon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'économie suisse est à la peine, l'industrie reste dans le dur

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L'économie helvétique traverse une phase de faiblesse en ce milieu d'année, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publié vendredi. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Alors que le contexte reste difficile pour le secteur industriel suisse, celui des services voit son activité se détériorer. L'économie helvétique traverse une phase de faiblesse en ce milieu d'année, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publié vendredi.

L'indice PMI s'est établi en juillet à 43,5 points, en baisse de 0,4 point par rapport au mois précédent, indique vendredi la grande banque dans son étude mensuelle préparée en collaboration avec procure.ch. L'indice est donc resté inférieur au seuil de croissance de 50 points depuis 19 mois désormais.

Le recul est aussi à mettre sur le compte des services, le PMI de ces derniers ayant chuté sous la barre des 50 points sur le mois sous revue, à 44,7 points, contre encore 52 points en juin. L'indicateur continue de présenter une évolution instable, celui-ci ayant dépassé le seuil de croissance à quatre reprises depuis janvier et étant passé en dessous à trois reprises.

Du côté de l'industrie, la composante de la production a chuté de manière significative en juillet, mais cela représente principalement un effet saisonnier, relativise le numéro un bancaire helvétique. Ajustée des variations saisonnières, la production n'a diminué que de 1,3 point pour atteindre 43,0 points.

Emploi à la peine

Le repli des carnets de commandes s'est révélé légèrement plus marqué que celui de la production, la contraction s'inscrivant à 2,6 points à 40,5 points. L'évolution des stocks d'achat en juillet est nettement moins négative qu'un mois auparavant. En juin, cette sous-composante a atteint son niveau le plus bas depuis la grande crise financière de 2007-2008.

Malgré une hausse de 6,7 points, l'évaluation actuelle des stocks reste bien en dessous de la moyenne à long terme. Le sous-indice de l'emploi demeure nettement en dessous de la barre des 50 points.

Dans les services, la sous-composante de l'activité commerciale a fortement diminué, observe UBS. Seulement 12% des sondés ont rapporté une activité commerciale plus soutenue que le mois précédent. Bien qu'une grande partie du tassement soit saisonnier, le sous-indicateur n'en chute pas moins de 5,5 points à 49,2 en termes désaisonnalisés.

UBS constate aussi un affaiblissement dans les nouvelles commandes avec une baisse de 6,6 points et surtout dans le carnet de commandes avec une dégringolade de 11 points.

La composante de l'emploi diminue de près de 5 points et se situe désormais nettement en dessous du seuil de croissance. Étant donné que la majorité des emplois sont dans le secteur des services, une période prolongée avec une composante de l'emploi en zone de contraction représenterait un risque pour l'ensemble de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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