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Suisse

Le PLR défend les acquis libéraux et entre en campagne

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Le président du PLR Thierry Burkart a décoché des flèches contre le PS, l'UDC et le Centre. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le PLR veut devenir le deuxième parti de Suisse après les élections fédérales de l'automne. Il s'appuiera pour ce faire sur les acquis libéraux qu'il va défendre via une politique économique approuvée par les 350 délégués présents samedi à l'assemblée du parti.

L'objectif du PLR de devenir le deuxième parti et dépasser le PS est "important pour la liberté et la prospérité des habitants de notre pays", a dit le président du parti Thierry Burkart lors de son discours de clôture de l'assemblée des délégués du PLR à Dübendorf (ZH).

La politique idéologique du PS est déconnectée de la réalité. "Le PS veut le socialisme, et ce à l'état pur. Cette politique mène notre pays dans le mur", a déclaré le conseiller aux Etats argovien, selon la version écrite de son discours. La politique financière de la gauche n'est pas durable.

Le président du PLR a aussi critiqué le Centre. Il lui reproche de trop souvent s'allier à la gauche pour être "dans l'esprit du temps", mais celui-ci peut changer rapidement, a-t-il précisé citant des exemples de cette "hypocrisie".

L'UDC, quant à elle, a une conception de la neutralité "trop rigide", estime le président. C'est "préjudiciable à notre politique de sécurité et à notre réputation mondiale". L'UDC "veut isoler la Suisse avec sa politique de fermeture".

L'UDC "dénonce en bloc la migration et met tous les problèmes sur le dos des étrangers. Elle dresse ainsi les gens les uns contre les autres et ne résout aucun problème".

Pour le conseiller aux Etats argovien, les recettes du PLR sont au contraire "garantes d'une Suisse respectueuse de l'être humain, d'une Suisse libre, progressiste et ouverte". Elles assurent aussi une économie saine avec suffisamment d'emplois et des assurances sociales pérennes.

Moins de bureaucratie et plus d'innovation

"Le coeur du libéralisme est la liberté", a-t-il souligné. Une politique responsable "implique également de protéger et de renforcer l'économie de marché".

C'est dans cet esprit que les délégués ont approuvé le papier de position sur l'économie présenté par la direction du parti. Le PLR suisse exige moins de bureaucratie et plus d'innovation.

Il entend combattre le manque de main-d'oeuvre notamment par une plus grande numérisation. Il demande aussi un assouplissement des règles concernant le travail du soir et de nuit, l'introduction rapide d'une identité électronique pour l'administration numérique, ainsi qu'un taux de TVA unifié.

Par ailleurs, une mise en place de l'imposition individuelle et une amélioration des structures de prise en charge extrafamiliale doivent permettre de mieux concilier travail et famille.

Suisse-UE: des progrès

En politique étrangère, le PLR veut garantir l'indépendance de la Suisse. Il entend améliorer les relations avec l'Union européenne en garantissant et en élargissant la voie bilatérale. Le texte des libéraux-radicaux exclut une adhésion à l'UE ou à l'EEE.

En début d'assemblée, les délégués ont reçu les dernières nouvelles du ministre des affaires étrangères à ce propos. Les entretiens exploratoires entre Berne et Bruxelles se trouvent dans leur dernière ligne droite, a déclaré Ignazio Cassis.

Les discussions au niveau technique avec l'UE ont bien progressé et il s'agit maintenant d'établir une base sur laquelle le Conseil fédéral pourra décider d'un nouveau mandat de négociations", a-t-il ajouté, sans préciser quand.

Selon le conseiller fédéral libéral-radical, en unifiant l'Europe, la guerre en Ukraine a relativisé d'autres problèmes, comme ceux liés à la relation entre la Suisse et l'UE. "Mais les problèmes ne sont pas résolus pour autant", a dit le Tessinois.

Mot d'ordre

A Dübendorf, les 350 délégués du PLR ont encore décidé à l'unanimité de soutenir la mise en oeuvre de l'impôt minimal, prévu par l'OCDE soumise aux urnes le 18 juin. Ils ont suivi l'avis de la ministre des finances PLR Karin Keller-Sutter. Le projet prévoit un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 750 millions d’euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne remet les compteurs à zéro

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Reto Berra a capitulé une seule fois mardi face au LHC, qui revient à 1-1 dans la série (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Lausanne a remis les compteurs à zéros en demi-finale des play-off de National League. Les Lions vaudois se sont imposés 1-0 à Fribourg pour revenir à 1-1 dans une série qui s'annonce très serrée.

Il a fallu attendre la 54e minute de ce deuxième duel longtemps indécis pour voir le LHC finalement faire pencher la balance. En power-play, Ken Jäger a trouvé la faille sur un rare rebond accordé par Reto Berra. L'attaquant lausannois a contrôlé le puck du patin gauche avant de l'envoyer sous la barre du portier des Dragons.

Avant le but décisif de Jäger, les deux gardiens ont longtemps retardé l'échéance pour offrir aux spectateurs d'une patinoire fribourgeoise comme toujours pleine à craquer un sérieux suspense. Berra s'est notamment montré particulièrement à son affaire en fin de deuxième tiers-temps.

Mais le cerbère fribourgeois a fini par craquer, et ses coéquipiers n'ont pas réussi à revenir au score. Kevin Pasche a toutefois été chanceux en fin de match. Le portier du LHC a été sauvé par son poteau à la 57e avant de voir son défenseur David Sklenicka le substituer sur sa ligne.

Pajuniemi et Wallmark out

Lausanne, qui reprend l'avantage de la glace, a pourtant évolué pendant deux tiers et demi avec seulement cinq joueurs étrangers. Aligné à la place d'un Ahti Oksanen décevant dans ces play-off, Lauri Pajuniemi a quitté la glace à la 9e minute après avoir reçu un coup au visage. Il n'est plus réapparu par la suite.

Mais la légion étrangère de Fribourg a essuyé une perte sans doute encore plus fâcheuse. Les vainqueurs de la Coupe Spengler ont évolué sans leur maître à jouer Lucas Wallmark lors du troisième tiers-temps. Une absence prolongée du centre suédois dans cette demi-finale constituerait un véritable coup dur pour la formation de Lars Leuenberger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 9, 24, 30, 46 et 49 et les étoiles 4 et 12.

Lors du prochain tirage vendredi, 28 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux

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La fin de la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune a été portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Muriel Thalmann (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.

Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique. Pour la députée socialiste Muriel Thalmann, la fin de la solidarité entre ex-époux sonne comme une grande victoire.

Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.

Pas de rétroactivité

Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.

Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.

Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Parmi ces députés, on retrouve le PLR Marc-Olivier Buffat.

Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés. Des refus que regrette Elodie Lopez, députée Ensemble à gauche et POP.

Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.

Sophie Vassutine et Keystone -ATS

 

 

 

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Lausanne

Pêche: la régulation des cormorans sur les Trois-lacs acceptée

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Les populations de cormorans, ici dans la réserve naturelle du Fanel sur le lac de Neuchatel, ont mauvaise presse auprès des pêcheurs professionnels (archives). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

Les députés vaudois ont accepté mardi une motion consistant notamment à réguler les populations de cormorans dans la région des Trois-Lacs. Si tous les partis se sont dit en faveur d'un soutien aux pêcheurs professionnels, les arguments de la gauche, plaidant pour des mesures pacifiques, n'ont pas été entendus.

La motion, venue des rangs PLR et déposée par le député Loïc Bardet, s'émouvait de la baisse drastique des prises de poisson dans le lac de Neuchâtel. "Une forte diminution des captures de corégones a été enregistrée: de 300 tonnes en 2013, elles sont passées à 50 tonnes en 2023", a souligné le rapporteur de la majorité, le PLR Nicolas Suter.

Selon la motion, la situation s'explique par le développement "quasi exponentiel" de la population de cormorans. Elle indique qu'environ 3000 de ces oiseaux sont présents en moyenne annuelle sur le lac de Neuchâtel. "Avec une consommation de minimum 450 grammes [de poisson] par jour, cela fait plus de 492 tonnes prélevées, toutes classes d'âge et espèces confondues", indique-t-elle.

Le texte demande donc de maintenir la population des cormorans à un "niveau supportable pour permettre la survie de la pêche professionnelle". Il demande également des mesures pour la protection des espèces et des écosystèmes des zones lacustres, ainsi qu'une coordination avec les cantons voisins et "différentes mesures de soutien financier".

"Bouc émissaire"

Bien qu'en faveur d'un soutien aux pêcheurs, la gauche s'est opposée aux mesures de régulation des cormorans. "Prendre le cormoran comme bouc émissaire ne va pas résoudre les problèmes de la pêche. La baisse de certains poissons va perdurer, car elle est due à d'autres facteurs", notamment en lien avec le réchauffement climatique, a averti le Vert Alberto Mocchi. "Nous appelons à des mesures plus pacifiques", a ajouté la socialiste Aude Billard.

Selon le rapport de minorité, les mesures d'effarouchement actuelles et les tirs par la police de la faune portent déjà leurs fruits. Les députés signataires craignent que "des tirs trop nombreux" ne produisent un "effet dévastateur" sur la tranquillité de la faune et des oiseaux migrateurs, qui font notamment escale dans la zone de la Grande Cariçaie.

"Pas une question taboue"

Le Conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, en charge de l'environnement, a pour sa part déclaré que la régulation des cormorans n'était "pas une question taboue". Elle n'est cependant "qu'une des mesures à disposition face aux problèmes rencontrés actuellement par les pêcheurs professionnels", a-t-il dit.

Au final, la motion a été acceptée par 84 oui, 28 non et 26 abstentions. Elle sera donc transmise au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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