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Suisse Romande

Lancement d'une initiative pour un salaire minimum en Valais

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Les emplois dans la restauration notamment sont particulièrement concernés par l'initiative cantonale pour un salaire minimum. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une initiative pour un salaire minimum cantonal a été lancée vendredi en Valais. Elle vise un salaire minimum de 22 francs de l'heure, excepté pour le secteur de l'agriculture (18 francs). Les initiants ont une année pour récolter les 4000 signatures nécessaires.

"Oeuvrer pour l'introduction d'un salaire minimum en Valais, c'est avant tout une question de dignité. Car il n'est tout bonnement pas acceptable que des personnes travaillant quotidiennement ou presque doivent subir des conditions de vie précaires", a déclaré devant la presse réunie à Sion Adrien d'Errico, président du comité de l'initiative et membre du POP Valais, parti qui, en octobre 2021, a relancé l'idée d'un salaire minimum généralisé dans le canton.

Aujourd'hui, le projet est porté par une large coalition de gauche, "une union bilingue" de représentants du monde politique et syndical. L'initiative prévoit un salaire horaire minimal de 22 francs, soit 4000 francs environ par mois pour 42 heures par semaine.

"Une dérogation à 18 francs a été pensée pour l'agriculture afin de ne pas mettre en péril cette branche que l'on connaît pour sa vulnérabilité économique", a précisé Adrien d'Errico. Un salaire horaire qui aux yeux des initiants "constitue un sérieux bond en avant pour des ouvriers aujourd'hui parmi les plus mal payés du canton avec 13,40 francs de l'heure".

Une "attaque frontale"

Sur le plan national, les Chambres fédérales ont accepté l'automne dernier une motion portée par le sénateur Erich Ettlin (Centre/OW). Elle demande que les conventions collectives de travail (CCT) étendues et nationales, déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral, l'emportent sur le droit cantonal en matière de salaire minimum.

"Cette motion vise à produire des "working poor". De plus, elle représente une attaque frontale contre la démocratie et la souveraineté cantonale", estime Emmanuel Amoos, conseiller national valaisan socialiste et vice-président du comité d'initiative pour un salaire minimum.

Le politicien relativise l'impact de cette motion dont la mise en application est encore lointaine et paraît semée d'embûches: "Lors de la phase de consultation, les cantons ne devraient pas valider une telle ingérence dans leur souveraineté, et si le projet de loi est accepté par les chambres, la législation pourra encore être soumise au référendum", détaille l'élu valaisan.

Des modèles ailleurs en Suisse

En Suisse, cinq cantons ont déjà introduit un salaire minimum: Neuchâtel en 2017 (20 francs de l'heure), le Jura en 2018 (20 francs), Genève en 2020 (23 francs relevés à 24 francs le 1er janvier 2023), le Tessin en 2021 (entre 18,75 et 19,25 francs) et Bâle-Ville en 2021 (21 francs).

Des expériences "qui fonctionnent" et sur lesquelles les porteurs de l'initiative valaisanne pourront s'appuyer, a rappelé Blaise Carron, secrétaire régional d'Unia Valais. Autant d'exemples concrets qui n'existaient pas en 2014, lorsque le Valais a rejeté en votation un texte qui fixait le montant du salaire minimum cantonal à 3500 francs.

Le contexte sera, lui aussi, bien différent puisqu'en 2014, les Valaisans s'étaient exprimés dans la foulée d'une votation sur une initiative fédérale pour un salaire minimum à 4000 francs, qu'ils ont rejetée à 82%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Denens (VD): deux Français interpellés pour escroquerie et usure

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Les deux hommes ont été interpellés gâce à une annonce faite à la police cantonale (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux Français, suspectés d’avoir escroqué une personne de 92 ans, ont été interpellés lundi à Denens (VD). En échange de travaux de toiture, ils ont réclamé à la victime, sous la pression du temps, des avantages pécuniers à hauteur de plusieurs dizaines de milliers de francs, en disproportion évidente avec les travaux à réaliser.

Ces deux hommes, âgés de 26 et 42 ans, et de passage en Suisse ont d’abord établi un devis pour une somme de 11'455 francs pour différents travaux sur la maison. Un premier acompte de 4000 francs a été versé, a rapporté la police cantonale mercredi dans un communiqué.

Le duo a ensuite réclamé de manière pressante le montant de 28'700 francs pour le paiement de frais supplémentaires pour la toiture, arguant le mauvais état de la charpente. Une fois payés, ils ont encore tenté de se faire verser 30'000 francs pour des prétendus autres problèmes. Ils ont été interpellés gâce à une annonce faite à la police cantonale.

Le Ministère public a ouvert une enquête pénale. Les deux hommes ont été entendus comme prévenus et ont nié les faits reprochés. La totalité de la somme versée par le lésé a pu être récupérée.

La police appelle à la vigilance et rappelle qu’en cas de doute, les services de police se tiennent à disposition.

Car le retour des beaux jours s’accompagne souvent de celui des services à domicile, notamment des nettoyages de façades, toits et volets de maisons, proposés par des personnes itinérantes. Les aînés sont la principale cible de personnes malintentionnées, qui proposent des tapis ou des travaux d’entretien à des prix surfaits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Pollution microbiologique du réseau d'eau potable à Dorénaz

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Il est recommandé aux habitants d'utiliser de l'eau en bouteille pour la boisson et l'alimentation des animaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une pollution microbiologique a été détectée sur le réseau d'eau du village de Dorénaz. Un contrôle de routine a permis de la détecter.

Jusqu'à nouvel avis, les habitants du village sont invités à ne plus utiliser l'eau du robinet pour la boire, pour cuisinier ou pour la lessive, selon le système d'alerte de la Confédération Alertswiss. La population doit utiliser de l'eau en bouteille pour la boisson et la nourriture des animaux.

Il est aussi recommandé de faire bouillir l'eau avant de s'en servir pour la cuisine. Les habitants sont également priés d'informer les voisins. Enfin, en cas de symptômes dus à l'ingestion d'eau contaminée, il est recommandé de consulter un médecin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Rails: le tronçon Viège-Täsch fermé jusqu’à la mi-août

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Des ouvriers s'activent mercredi à réparer la voie ferrée de la compagnie Matterhorn Gotthard Bahn (MGB) le long de la rivière Vispa (la Viège en français) entre Viège et Täsch. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le tronçon ferroviaire Viège-Täsch restera fermé au moins jusqu’à la mi-août. Gonflée par les intempéries, la Viège, qui longe les voies de chemin de fer, a provoqué d'importants dégâts à plusieurs endroits du tracé. Des bus de remplacement circulent.

"La situation entre Kalpetran et St. Niklaus est particulièrement critique", indique mercredi en conférence de presse Egon Gsponer, responsable de l’infrastructure au sein de la compagnie ferroviaire Matterhorn Gotthard Bahn. La remise en état des voies y est difficile en raison de l’ampleur des dégâts et de la difficulté d’accès à ces sites qui compliquent le transport de matériel et des machines de chantier.

Il n'est pas encore possible d'articuler des coûts. "Ils seront supérieurs à 10 millions de francs pour ce qui concerne la réparation", relève le CEO Fernando Lehner. A ce montant, il faut encore ajouter plus d’un million pour les frais liés à la mise en place de bus de remplacement, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La politique de stationnement veveysanne fait encore parler d’elle

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Le projet de pose d'une vingtaine d'horodateurs est contesté par un référendum. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une vingtaine d’horodateurs provoquent la grogne à Vevey. Les appareils doivent être installés dans le quartier de Plan-Dessus, derrière la gare de la ville d’images. Leur achat, validé en juin par le Conseil communal, est contesté par un référendum. Il été lancé la semaine dernière. L’objectif : récolter un peu plus de 2'000 signatures cet été.

La politique de stationnement veveysanne est une nouvelle fois contestée. Un référendum vient d’être lancé pour contrer la pose d’une vingtaine d’horodateurs dans le quartier de Plan-Dessus, derrière la gare de la ville d’images. Le comité référendaire dénonce une politique de « non-stationnement » dans ce quartier résidentiel. Il taxe la Municipalité de mener « une chasse aux voitures », en faisant payer le stationnement le dimanche et les jours fériés. Patrick Bertschy, élu PLR au Conseil communal et membre du comité référendaire.

La récolte de signatures est donc lancée pour ce référendum. Et une récolte estivale peut s’avérer difficile. On retrouve Patrick Bertschy, élu PLR au Conseil communal et membre du comité référendaire.

La récolte de signatures pour ce référendum court donc jusqu’au 12 août. En cas d’aboutissement, la votation communale pourrait se tenir en novembre.

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