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Suisse

Fermeture de BAT confirmée à Boncourt - 220 emplois à la trappe

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Le développement du village de Boncourt (JU), 1200 habitants, est étroitement lié à l'évolution de l'usine Burrus, passée en 1999 en mains du groupe britannique British American Tobacco (BAT). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le site de Boncourt (JU) de British American Tobacco (BAT), qui emploie 220 personnes, fermera bien ses portes l'an prochain. La direction londonienne n'a pas donné suite aux propositions des syndicats et de la commission du personnel.

"Les licenciements seront prononcés par vagues successives dans le courant de 2023", a indiqué mercredi devant la presse Yves Defferrard, du comité de direction du syndicat Unia. Des améliorations "considérables" ont été obtenues pour le plan social, "même si un groupe comme BAT aurait pu donner davantage".

Une délégation de 13 personnes a oeuvré dans ce but, avec 16 rondes de négociations. "C'est un très bon plan social", a détaillé Yves Defferrard, tout en admettant que la déception domine. Les syndicats ont salué l'intérêt suscité par le sort de BAT en Suisse, une histoire plus que bicentenaire sous le nom de Burrus jusqu'en 1996.

Direction inflexible

Reste que l'espoir était mince et le cigarettier s'est montré inflexible au final, même si la direction londonienne s'est dite impressionnée eu égard aux propositions. L'annonce de fermeture du site et du transfert de sa production vers des "usines plus grandes en Europe" selon BAT, tombée le 27 octobre, laissera les 220 employés sur le carreau.

La délégation de consultation, composée de la commission du personnel, d'Unia et de Syna, avait présenté la semaine passée ses propositions aux dirigeants de BAT pour éviter la fermeture. Pendant trois semaines, 36 personnes ont travaillé presque quotidiennement avec les syndicats pour élaborer des pistes de maintien du site.

Les propositions contenaient la réorganisation d'une usine plus assez rentable aux yeux de BAT, a relevé Yves Defferrard, y compris des améliorations des marges et des alternatives de réindustrialisation. Mais la décision du groupe est irrévocable, avec une stratégie globale, d'autres sites étant touchés en Europe.

Colère et tristesse

L'assemblée du personnel a avalisé le résultat des négociations mercredi à une très large majorité, malgré la colère. "Nous sommes allés au maximum de ce que BAT consentait", a assuré Laurent Crevoisier, responsable Syna Jura.

Le mot "résistance" est souvent revenu, a dit Yves Defferrard. Le plan social contient des garanties de versements des indemnités, intègre les années d'ancienneté, propose des préretraites, tient compte des situations familiales et facilite la recherche d'un nouvel emploi.

"C'est un exercice d'équilibrisme", a reconnu Yves Defferrard. De son côté, BAT a évoqué dans un communiqué un plan social "avantageux", en soulignant les "propositions constructives" du personnel.

Le processus de fermeture interviendra "progressivement jusqu'à la fin 2023 afin de permettre une transition en douceur pour les employés et les sous-traitants", a encore précisé BAT.

Gouvernement "très préoccupé"

"On a l'impression d'avoir été considéré comme des carnets de chèques plutôt que des humains", a témoigné un salarié, n'hésitant pas à parler de trahison de la part de BAT. "Tristesse et colère par rapport à des gens qui travaillaient ici depuis 10, 20, 30 ou 40 ans et qui ont tout donné, au service d'une famille", a-t-il ajouté, tout en souhaitant garder son anonymat.

Le gouvernement jurassien s'est dit "très préoccupé" par les "lourdes conséquences" de la décision de BAT pour la commune et le canton. L'exécutif veillera à l'application du plan social mais aussi à la sauvegarde des intérêts économiques régionaux.

L'entreprise, en particulier sous l'ère de la famille Burrus, entre 1814 et 1996, a joué un rôle moteur dans le village ajoulot de 1200 habitants, avec financement des infrastructures et de la vie locale. C'est la fin d'une époque, avec un manque à gagner important pour les finances communales.

Burrus était passé sous le contrôle du groupe Rothmans International en 1996. Un cigarettier qui a fusionné en 1999 avec un autre géant du secteur, le groupe BAT. Dans son portefeuille suisse, ce dernier produit notamment les marques Parisienne et Lucky Strike. Il possède aussi des bureaux à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.

Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.

Intégrer les scénarios climatiques

Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.

Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.

Avantages à déterminer

Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.

Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice

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Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.

Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.

Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: près de 300 sympathisants pro-palestiniens dans la rue

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Des manifestants pro-palestiniens sont partis samedi de la place St-François pour défiler au centre-ville de Lausanne et dénoncer le génocide. (© )

Près de 300 militants et sympathisants pro-palestiniens ont manifesté samedi au centre-ville de Lausanne. Ils ont dit "stop au génocide neuf mois après son début" et ont dénoncé "la "complicité de la Suisse" avec Israël.

"Pour stopper le génocide, stoppons la complicité!", pouvait-on lire sur une banderole en tête du cortège. "Free free Palestine, free free Kurdistan", ont scandé les manifestants, pas loin de 300 selon un décompte de Keystone-ATS, entre 150 et 200 selon la police et 400 d'après les organisateurs. "Sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes", ont-ils clamé.

La manifestation, qui a passé entre les gouttes, s'est déroulée dans le calme. Mise sur pied par une coalition de quatorze organisations, elle visait notamment à dénoncer la complicité de la Suisse avec Elbit Systems, "une entreprise d’armement israélienne qui profite du génocide en cours à Gaza".

Les militants ont demandé que l'Etat et les entreprises suisses cessent les collaborations économiques, politiques et militaires avec Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 2, 7, 11, 24 et 30. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 13 et le Joker le 846377.

Lors du prochain tirage mercredi, 3,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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