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Vaud

Vaud: l'inscription de la protection du climat dans la Constitution se jouera en juin

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L'initiative des Verts vaudois pour le climat attendra. Alors que le parti était persuadé que la votation sur ce texte visant à inscrire la protection du climat et de la biodiversité dans la Constitution cantonale se tiendrait en mars, il n'en sera rien. Le Conseil d'Etat a annoncé ce jeudi que les Vaudois seront appelés aux urnes au mois de juin.

Les Vaudois ne voteront pas sur l’initiative des Verts pour le climat en mars prochain. Le Conseil d’Etat a communiqué ce jeudi sa décision d’organiser le vote, destiné à inscrire la protection du climat et de la biodiversité dans la Constitution cantonale, le 18 juin. La présidente du gouvernement, Christelle Luisier Brodard nous explique les raisons de ce choix.

Choix décrié par les Verts

Persuadés jusqu’ici que le vote se tiendrait en mars, les Verts vaudois déplorent le choix du gouvernement cantonal. S’ils admettent l’argument économique, ils dénoncent une décision purement politique de la majorité de droite du Conseil d’Etat. Alberto Mocchi, député vaudois et président du comité d’initiative.

Le Conseil d’Etat, lui, rejette cette accusation. La majorité de droite n’a rien à voir avec ce report. On écoute la présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier Brodard.

Les Vaudois seront donc appelés à voter le 18 juin prochain.

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Sport

Faut-il casser sa tirelire pour faire carrière dans le sport?

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En 2024, Charles Devanaty (gauche) a notamment participé aux Championnats d'Europe d'athlétisme à Rome ainsi qu'aux Jeux Olympiques à Paris. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le financement est un point central dans la vie des sportifs d'élite. Aides étatiques, associations, fondations, sponsors: c'est parfois un équilibre fragile pour les athlètes.

Si les grandes stars arrivent à vivre de leur sport, la plupart des athlètes de haut niveau doivent travailler à côté. Le nouveau Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, a une grande expérience, notamment dans le milieu associatif. Alors, quelle place prend le financement dans la vie des sportifs?

Charles Devantay a choisi de concilier travail et sport. Avec un emploi à 50%, le sprinteur  parvient à maintenir un niveau semi-pro. Mais cela signifie qu'il faut trouver des sponsors.

En fin d’année, le Vaudois a perdu un soutien important. Pour pouvoir continuer sa carrière sportive, il avait alors deux solutions: augmenter son taux de travail, ce qui ne faisait pas forcément sens, ou compenser cette perte financière. Il a opté pour la seconde option en lançant un crowdfunding.

Au final, pour les sportifs d’élite, cette recherche de sponsors représente presque un travail à part entière.

Pour ceux qui répondent par la négative, les raisons qui sont le plus souvent évoquées sont le fait qu'ils soutiennent déjà d'autres athlètes. "Il en a aussi pour qui ça ne fait simplement pas partie de leur stratégie commerciale. Et des fois, c'est juste 'on a pas envie', sans qu'il y ait vraiment de raison. Des fois c'est un peu dur à accepter." Le sprinteur constate aussi que certaines entreprises sont plus réticentes à sponsoriser des sportifs depuis la pandémie de Covid. "Les gens osent moins", résume le Vaudois.

Dans cette recherche de sponsors, la popularité joue également un rôle.

S'ajoute à cela la pression de devoir faire de bons résultats. Des aides existent également. Elles passent principalement via des associations ou des fondations. Quel serait le monde idéal pour Charles Devantay en matière de financement?

Cédric Bovey n'est pas tout à fait d'accord avec ces propos.

Mais est-ce que l'État pourrait faire plus pour aider les sportifs? Oui, répond Cédric Bovey, mais on en revient aux associations et fondations.

Pour rappel, l'initiative populaire “Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse !” demande que le Canton alloue 1% de son budget au sport, soit 100 millions de francs. Le contre-projet propose d'investir près de 72 millions.

Un problème aussi culturel

Et s’il est si compliqué de vivre uniquement grâce au sport, c’est aussi par manque de reconnaissance.

Le Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, confirme et ajoute que la politique joue un rôle là-dedans.

 

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Lausanne

Réforme de la loi sur la haute école pédagogique en consultation

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La loi sur la HEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La loi vaudoise sur la Haute école pédagogique (LHEP) va être réformée. Le Conseil d'Etat a mis mercredi en consultation un avant-projet de révision jusqu'au 14 février prochain. Il prévoit une nouvelle fonction de vice-recteur, une autre de chargé de cours ainsi que des changements liés aux conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche.

La LHEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. Cette croissance nécessite de faire évoluer le cadre légal, explique le gouvernement dans un communiqué.

L'avant-projet mis en consultation est basé sur le retour d'expérience de la HEP ainsi que sur le suivi de cette institution et de ses relations avec les services employeurs, précise le Canton. Le Conseil d'Etat a donné au Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) l'autorisation de réformer la loi.

La révision prévoit, outre l'adaptation des structures de la HEP au développement institutionnel, des changements en lien avec les conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche (PER), ainsi que l'introduction d'une nouvelle fonction de chargée ou chargé de cours.

Procédure de réclamation nouvelle

L'avant-projet comporte aussi des adaptations à l'évolution du droit intercantonal et fédéral ainsi que l'introduction d'une procédure de réclamation sur les décisions relatives aux cursus des étudiants. Celle-ci se base sur le modèle de la loi sur les hautes écoles vaudoises de type HES, destinée à permettre à certains cas d'être résolus sans avoir à ouvrir une procédure formelle de recours.

Des modifications sont également proposées au niveau de la direction de l'institution, notamment dans sa composition, les modalités d'engagement de ses membres et son organisation. Sans changement pour la rectrice ou le recteur, qui serait comme aujourd'hui engagé par le Conseil d’Etat par mandats renouvelables de cinq ans, une nouvelle fonction de vice-rectrice ou vice-recteur est proposée.

Ce poste serait particulièrement dédié aux aspects de formation et aurait pour mission spécifique de veiller aux liens avec les services employeurs, précise le DEF. Le vice-recteur ainsi que les autres membres de la direction, de deux à six membres au maximum, seraient quant à eux engagés par le recteur, sous réserve de l'accord préalable du DEF pour le vice-recteur.

Renouvellement et évaluation détachés

Actuellement, les membres du PER sont engagés pour une durée de six ans, renouvelables en fonction d'une évaluation périodique conduite à chaque fin de période contractuelle. Le projet mis en consultation propose de détacher l'évaluation périodique de la notion de renouvellement, suggère la nouvelle réforme.

Les membres du PER seraient ainsi engagés pour une période initiale de quatre ans. Sous réserve d'une conclusion positive de celle-ci, les membres du PER seraient ensuite engagés à durée indéterminée. Une évaluation périodique des membres du PER serait toutefois maintenue, selon une périodicité de six ans à compter de la fin de la période initiale, dans une perspective de démarche qualité.

Cette mise en consultation fait suite à une première série d'échanges conduits au printemps 2024 avec diverses commissions et associations internes à la HEP ainsi qu’avec les partenaires associatifs et syndicaux, souligne encore le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

La droite du Grand Conseil veut protéger les hôpitaux périphériques

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La droite du Grand Conseil craint que les problèmes financiers du CHUV ne finissent par impacter les hôpitaux périphériques (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes du CHUV doivent être réglés au CHUV. Phrase prononcée ce mardi au Grand Conseil vaudois. La majorité de droite a soutenu une détermination déposée par l’élu UDC Fabrice Moscheni. Le texte exige que les problèmes financiers du CHUV ne mettent pas en péril les hôpitaux périphériques.

Le déficit du CHUV fait encore du bruit au Grand Conseil vaudois. Les députés ont notamment longuement discuté ce mardi d’une détermination déposée par l’UDC Fabrice Moscheni. Soutenu par le Grand Conseil via sa majorité de droite, elle demande que les problèmes financiers du CHUV n’impactent pas les hôpitaux périphériques. Dans la ligne de mire du député lausannois : l’augmentation des PIG, soit les subventions de l’Etat destinées à financer les prestations d’intérêt général. Pour lui, cette augmentation peut mettre les hôpitaux périphériques en péril.

La gauche et l’extrême gauche se sont opposées au texte. On écoute la députée Ensemble à gauche et POP Joëlle Minacci.

Soutenue par le Grand Conseil, cette détermination a été confiée au Conseil d’Etat. Il dispose de trois mois pour y répondre.

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