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Ukraine : Kherson sans eau ni électricité après une frappe attribuée à Kiev

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Un résident regarde par la fenêtre d'un bus alors que les occupants russes évacuent un foyer pour personnes âgées à Kherson. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Kherson, au sud de l'Ukraine, toujours en main russe malgré une poussée ukrainienne, était dimanche "sans électricité ni eau", et le barrage de Kakhovka, dans la même région,"endommagé". Cela après 2 frappes dont Russes et Ukrainiens se renvoient la responsabilité.

Vladimir Saldo, le chef de l'administration régionale de Kherson, installée par Moscou, a assuré à la télévision russe Rossiya-24 que "des électriciens sont déjà partis pour effectuer des travaux de réparation, et l'alimentation électrique devrait être de retour aujourd'hui" dimanche.

"À la suite d'une attaque terroriste organisée par la partie ukrainienne, trois pylônes en béton portant des lignes à haute tension ont été endommagés sur l'axe Berislav-Kakhovka", avait auparavant affirmé l'administration d'occupation russe sur Telegram. "Actuellement, il n'y a ni électricité ni eau dans la ville (de Kherson) et dans certains districts de la région", annexée par Moscou fin septembre.

De son côté, le chef de l'administration militaire ukrainienne de la région de Kherson, Yaroslav Yanouchevytch, a déclaré que "l'armée russe a fait exploser des lignes à haute tension" sur une longueur de 1,5 km à Berislav. "Les occupants ont également détruit des lignes à haute tension menant à la ville de Kherson", provoquant des "problèmes d'approvisionnement" pour la ville et d'autres municipalités, selon la même source.

C'est la première coupure d'électricité et d'eau d'ampleur connue à Kherson, une aux mains de l'armée russe depuis le début de son offensive en Ukraine.

Plus de 10 localités sans courant

Selon un représentant des services d'urgence de la région de Kherson, cité par les agences de presse russes, "plus de 10 localités de la région sont (actuellement) sans courant".

Kherson, la principale ville ukrainienne prise par les forces russes depuis février, est aujourd'hui transformée en "forteresse" par celles-ci face à des troupes ukrainiennes qui se rapprochent depuis plusieurs semaines.

40% des infrastructures détruites

Les militaires ukrainiens n'ont jusqu'ici que très rarement touché les infrastructures énergétiques civiles dont les Russes se sont emparés dans les territoires annexés, visant plutôt les lignes d'approvisionnement de l'armée russe.

La Russie, pour sa part, a détruit environ 40% des infrastructures énergétiques ukrainiennes, ce qui a entraîné de nombreuses coupures d'électricité et d'eau dans de nombreux endroits, dont la capitale Kiev.

"Pas de dégâts critiques" à Kakhovka

Plus tôt dimanche, le barrage de Kakhovka, situé à 60 km à vol d'oiseau de Kherson et sous contrôle russe, a été atteint par un autre missile ukrainien, selon les autorités d'occupation russes. L'état-major ukrainien a assuré de son côté qu'à Kakhovka, "une attaque (ukrainienne) a été menée contre un bâtiment abritant jusqu'à 200 soldats ennemis" et que les Russes "cachent avec précaution les conséquences de cette attaque".

"Aujourd'hui à 10h00, six missiles Himars ont été tirés. Les unités de la défense antiaérienne en ont abattu cinq (et) un a touché l'écluse du barrage de Kakhovka, qui a été endommagé", avait avant assuré un représentant des services d'urgence de la région de Kherson, cité par les agences de presse russes.

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, aménagé le long du Dniepr, permet notamment d'alimenter en eau la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou.

Cité par les agences russes, Rouslan Agaïev, représentant de l'administration installée par Moscou à Nova Kakhovka, le village où est situé cet ouvrage, a assuré que la frappe "n'a pas causé de dégâts critiques".

Accusations mutuelles

Les Himars, des systèmes américains d'artillerie de précision, sont utilisés depuis juillet en Ukraine après que les Etats-Unis en ont livré à Kiev, permettant notamment à l'armée ukrainienne d'effectuer des frappes plus précises qu'avec les armes soviétiques dont elle disposait jusque-là.

Le risque de frappes sur cette installation stratégique est brandi depuis octobre par les Ukrainiens et les Russes, qui s'accusent mutuellement de mettre en danger la vie de "milliers" d'habitants dans cette partie de la région où les troupes de Kiev progressent depuis septembre.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensk avait accusé Moscou il y a deux semaines d'avoir "miné le barrage", l'un des plus grands en Ukraine. "Des mensonges", ont réagi les autorités d'occupation russes.

"Déportations" condamnées

Ces trois derniers jours, ces dernières ont procédé dans les villages autour du site à des "évacuations" de civils face à une "possible attaque au missile" sur le barrage dont la destruction entraînerait "l'inondation de la rive gauche" du Dniepr, selon les autorités locales.

Kiev a condamné à plusieurs reprises ces "déportations" d'habitants de la région vers des territoires moins exposés aux combats, voire vers la Russie elle-même.

Taïwanais tué

Sur le terrain, un Taïwanais de 25 ans, engagé volontaire contre les forces russes, a été tué au combat. Il s'agit de la première victime connue originaire de Taïwan depuis le début de l'invasion du territoire ukrainien, a annoncé le ministère des Affaires étrangères à Taipei.

En déplacement à Bahreïn, le pape François a finalement dit prier dimanche "l'Ukraine si martyrisée et pour que cette guerre finisse", après plus de huit mois de conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Tour d'Espagne: le menu 2026 s'annonce très copieux

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Jonas Vingegaard voudra défendre son titre sur la Vuelta (© KEYSTONE/EPA EFE/JAVIER LIZON)

Un départ inédit de Monaco et une arrivée finale à Grenade avec dans l'intervalle une orgie de cols le long de la Méditerrannée. La 81e Vuelta (22 août-13 septembre) promet un menu très copieux.

La précédente édition du Tour d'Espagne s'était déroulée pour l'essentiel dans le nord de l'Espagne avant de se terminer dans le chaos à Madrid avec une dernière étape qui n'avait pas pu aller à son terme à cause de manifestations propalestiniennes. Jonas Vingegaard avait été obligé de fêter sa victoire sur un parking d'hôtel lors d'une cérémonie improvisée par les coureurs.

Pour l'édition 2026, les organisateurs espèrent que le changement de nom, de nationalité et de structure de l'équipe Israel Premier Tech, qui s'appelle désormais NSN Cycling, permettra d'éviter de tels débordements, tout comme lors du Tour de France d'ailleurs qui partira de Barcelone en juillet.

Final grandiose

Le parcours n'a rien à voir avec celui de 2025 puisque, après deux premières étapes au départ de Monaco (dont un contre-la-montre individuel le premier jour) et une troisième étape en France entre Gruissan et Font-Romeu, le peloton longera la mer Méditerranée pour se diriger vers l'Andalousie et un final grandiose à Grenade devant le palais de l'Alhambra, un des plus beaux édifices au monde.

Le chemin pour y aller est particulièrement ardu avec pas moins de quatre étapes de moyenne montagne et six de montagne pour un dénivelé total absolument démentiel de 58'156 m, bien plus que le Giro ou le Tour de France, les deux autres grands Tours.

"Ce sera l'une des éditions les plus exigeantes de l'histoire", prévient Javier Guillen, le directeur de la Vuelta. Il espère attirer avec ce parcours la crème des grimpeurs. A commencer par Tadej Pogacar, même si le Slovène, contrairement à son compatriote Primoz Roglic en lice pour une cinquième victoire record, n'a pas évoqué le Tour d'Espagne en dévoilant samedi dernier son calendrier pour 2026.

Une étape reine à 5000 m de dénivelé positif

Les choses sérieuses commencent dès la troisième étape vers Font-Romeu avant la première grande étape de montagne le lendemain à Andorre. "Nous allons ensuite visiter des cols emblématiques de la Vuelta dont Valdelinares, Calar Alto, le massif de La Pandera et l'Alto de Aitana", a détaillé Javier Guillen.

L'étape reine est programmée à la veille de l'arrivée finale avec une journée à plus de 5000 m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du Collado del Alguacil au bout d'une pente de 8,3 kilomètres à 9,8% de moyenne. Les chances des sprinteurs seront réduites à la portion congrue. Les rouleurs, ainsi que les coureurs de classement général, auront deux contre-la-montre à se mettre sous la dent, le premier jour à Monaco sur 9 km et le second lors de la 18e étape, 32 km dans les vignobles de Cadix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE

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Luiz Inacio Lula da Silva a choisi de mettre la pression sur l'UE (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.

"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Espagne va mettre en place un réseau d'"abris climatiques"

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Face aux canicules, l'Espagne entend se doter d'abris climatiques, à l'instar de celui installé au Centre des beaux-arts de Madrid en août dernier. (archives) (© KEYSTONE/EPA EFE/CHEMA MOYA)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi la mise en place d'un réseau national d'"abris climatiques" pour aider la population à se protéger lors des fortes vagues de chaleur, son pays faisant face à des températures de plus en plus élevées.

L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles à l'automne, des phénomènes générés par la hausse des gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.

"Certains étés, on ne parle plus de vagues de chaleur, mais plutôt d'une seule et même vague qui dure", a affirmé M. Sánchez lors d'une conférence sur le climat à Madrid, décrivant une "nouvelle normalité" avec "des sécheresses dévastatrices", plus fréquentes et plus intenses.

"Par conséquent, avant l'été prochain, nous lancerons un réseau national d'abris climatiques", a-t-il annoncé, disant vouloir notamment "mettre les bâtiments publics à disposition" de la population.

"Nous faciliterons également le financement pour la création de ces abris climatiques dans les quartiers les plus vulnérables, où la chaleur (...) est la plus forte", a précisé le dirigeant socialiste, sans fournir toutefois de chiffres.

Le Premier ministre espagnol a ajouté que le gouvernement central de gauche à Madrid entendait "se coordonner" avec les autorités des régions espagnoles qui ont déjà mis en place des "abris climatiques", comme au Pays basque (nord) et en Catalogne (nord-est).

En Espagne, pays très décentralisé, les régions sont compétentes pour gérer les situations d'urgence, y compris climatiques.

A l'heure actuelle, Barcelone, la capitale de la Catalogne, est l'une des rares grandes villes à déjà disposer d'abris climatiques, la plupart aménagés dans des bibliothèques, écoles et autres bâtiments publics climatisés.

Scientifiques inquiets

L'Espagne a connu en 2025 son été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 24,2°C, d'après l'agence météorologique nationale Aemet.

Entre le 16 mai et le 30 septembre, 3832 décès pouvant être attribués à la chaleur ont été recensés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

Bien que coutumière des températures élevées, l'Espagne est depuis plusieurs années confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, ce qui inquiète les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Chef du HCR: "nous avons obtenu des avancées" en 10 ans

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Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés sortant Filippo Grandi demande aux Etats-Unis de reconnaître la valeur de l'organisation. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi revendique "des avancées" au terme de dix ans à la tête de l'agence onusienne à Genève. Mais il regrette aussi ne pas "avoir pu faire davantage", alors qu'il quitte fin décembre son poste.

Parmi les succès, il mentionne le Pacte mondial sur les réfugiés, dont une réunion de suivi avait lieu de lundi à mercredi à Genève. Même si certains Etats le critiquent, "chacun y fait référence", a dit mercredi l'Italien à la presse.

Il souhaite aussi l'application du plan européen pour l'asile et les migrations, une politique certes pas "parfaite" selon lui. "Nous aurions pu et nous aurions dû faire davantage" pour améliorer les conditions des réfugiés, ajoute M. Grandi.

Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU devrait valider à New York la nomination de son successeur, l'ancien président irakien Barham Saleh. Après les coupes américaines et d'autres pays qui ont coûté quelque 5000 postes au Haut-Commissariat, M. Grandi demande aux Etats-Unis "de se souvenir que l'ONU a une valeur".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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