Genève
Le GESDA veut un institut sur le quantique à Genève d'ici 3 à 5 ans
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Genève pourrait devenir un centre mondial pour la technologie quantique. Au début de son second sommet mercredi, l'Anticipateur de Genève pour la science et la diplomatie (GESDA) a dévoilé sa volonté de lancer un Open Quantum Institute (OQI) d'ici 3 à 5 ans.
Ce nouveau dispositif devra permettre d'accélérer la mise à disposition de cette technologie à tous, notamment ceux qui oeuvrent dans le monde pour atteindre les Objectifs du développement durable (ODD). Il fait partie de huit solutions concrètes dévoilées cette année en s'appuyant sur l'analyse en 2021 du radar du GESDA, qui tente d'anticiper les avancées scientifiques sur 5, 10 et 25 ans pour l'être humain, la société ou encore le climat.
"Ce sont les premiers prototypes d'actions pour accélérer le recours aux technologies émergentes" pour tous, a affirmé à la presse le président du GESDA Peter Brabeck-Letmathe. Ils vont du quantique à la décarbonation de la société.
Les technologies quantiques devraient provoquer un changement sans précédent pour les flux de données. Elles "arrivent plus rapidement que nous le pensions", insiste le vice-président du GESDA Patrick Aebischer qui ajoute qu'"il faut être mieux préparé que quand Internet a été lancé". Selon des estimations, les gouvernements et les entreprises vont investir plus de 16 milliards de dollars d'ici fin 2027.
Certains redoutent les effets d'un contrôle des données par des entités ou des individus malveillants. L'accès aux ordinateurs quantiques pourrait aboutir à la fabrication plus efficace des médicaments, à des engrais moins chers et plus ciblés à des batteries plus durables ou encore à des panneaux solaires plus efficients.
Encadrements de dirigeants
Une étude de faisabilité sur l'OQI est attendue pour l'année prochaine. Plus d'une trentaine d'institutions, dont les principaux acteurs scientifiques et du secteur privé sur cette question, sont associées.
La situation actuelle, avec la guerre en Ukraine et les crises alimentaires et énergétiques, "est une bonne raison" d'avoir une entité comme le GESDA, estime M. Brabeck-Letmathe. Il faut éviter que seules les grandes puissances ne bénéficient des avancées scientifiques, dit-il. D'où le rôle de cette plateforme comme "intermédiaire honnête".
Parmi ses objectifs, le GESDA veut disséminer davantage son radar. La plateforme va aussi encadrer plus largement les actuels et futurs dirigeants aux défis du lien entre science et diplomatie. Une approche en collaboration avec de nombreuses institutions dont les Universités de Genève et Zurich et les deux Ecoles polytechniques fédérales.
Le radar a été élargi cette année à dix nouvelles thématiques et en atteint près d'une trentaine comme l'intelligence artificielle (IA) avancée, l'augmentation des capacités de l'être humain, l'éco-régénération ou la diplomatie scientifique. Au total, plus de 770 scientifiques de dizaines de pays ont contribué.
Autre innovation, le GESDA lance une infrastructure d'impact pour augmenter ses instruments et ses ressources financières. "Il faut passer à l'étape de l'application", a affirmé Patrick Aebischer qui va la présider.
Cassis attendu
Une nouvelle collaboration pour lier la science aux défis futurs de la guerre et à la sécurité internationale sera elle menée avec le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) et l'Université de Columbia. Pour autant, le GESDA ne "pourra être utile" face à un conflit comme celui en Ukraine, "alors qu'aucune volonté politique" de ne pas recourir à la science comme une "arme" n'est observée, selon M. Brabeck-Letmathe.
De son côté, la Suisse est défavorable à une exclusion des Russes de discussions scientifiques. D'autant plus que ces personnes peuvent avoir un dialogue avec leurs autorités politiques, dit à Keystone-ATS une source proche du dossier.
En plus du lien avec les diplomates, le GESDA a renforcé également son approche politique. Le président de la Confédération Ignazio Cassis participera vendredi à une discussion avec la secrétaire d'État à l'éducation, la recherche et l'innovation Martina Hirayama et des ministres de cinq pays.
"Nous ne pourrons pas appliquer de solution sans soutien politique", affirme le président de GESDA. Dans un message vidéo au début du sommet, M. Cassis a lui relevé que la science sera une composante "clé" pour renforcer le multilatéralisme face aux défis et aux tensions politiques qui peuvent diviser la communauté internationale.
Plus de 1200 personnes au total doivent assister à cette réunion jusqu'à vendredi. Après l'extension pour dix ans du financement du Conseil fédéral et des autorités genevoises en début d'année, celle-ci lance un "GESDA à long terme", a ajouté son président.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Des chatons sylvestres recueillis par erreur ont été relâchés
En mai, trois chatons ont été recueillis par erreur dans une forêt genevoise, pris pour des chats domestiques. Une fois identifiés comme des chats sauvages, ils ont été pris en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage (CRR) avant d'être relâchés dans la nature avec succès.
En mai, des promeneurs ont recueilli ces trois chatons dans les bois au-dessus du barrage de Verbois. Ils les ont apportés à la SPA, "qui a eu immédiatement le bon réflexe" en les signalant aux gardes de l'environnement, souligne le Département du territoire dans un communiqué lundi.
Ces petites boules de poils grises étaient en réalité des chats sylvestres, une espèce de chat sauvage de la région très semblable aux chats domestiques. Une fois identifiés, le CRR a ainsi pu réaliser une opération de sauvetage pour maximiser leurs chances de retourner à la nature.
Jeunesse protégée
Lors de cette réadaptation, les chatons ont grandi dans une volière végétalisée comprenant des cachettes naturelles, où ils ont pu apprendre à chasser. Déjà assez grands pour éviter le biberon, ils ont été nourris avec des rongeurs pour imiter le régime alimentaire que leur aurait fourni leur mère à l'état sauvage.
Le CRR a aussi veillé à les tenir à distance des humains et des chats domestiques, éventuels vecteurs de maladies. Ils ont notamment été surveillés par des caméras détectrices de mouvement, qui ont aussi pu enregistrer de rares images de l'intimité cette espèce.
A l'automne, "toutes les conditions étaient réunies" pour relâcher les trois félins, à la période où ils se seraient naturellement émancipés de leur mère. Ils ont été lâchés en petit comité dans un site naturel "parfaitement adapté, déjà fréquenté par cette espèce et non loin de leur point de trouvaille", sur la rive droite. Une première à Genève, selon le communiqué.
"Aujourd'hui, tout indique que cette opération est un succès", se félicite le canton. Les trois chats ont retrouvé "une vie libre dans la nature et pourront ainsi durablement renformer les effectifs d'une espèce sauvage locale très menacée."
Espèce menacée
Autrefois victime de la perte de son habitat et persécuté pour sa fourrure, le chat sylvestre n'avait survécu que localement, dans les reliefs du Jura. Depuis le début du siècle, cet "auxiliaire zélé de l'agriculture" recolonise les plaines genevoises en chassant mulots et campagnols. Mais cette espèce protégée risque toujours de disparaître par croisement avec des chats domestiques, indique le communiqué.
Pour empêcher cela, le canton préconise de stériliser son chat "autant que possible" lorsqu'on vit à la campagne et de limiter ses sorties à proximité des forêts. Il rappelle de ne jamais l'abandonner et "encore moins" dans la nature. Sans autre solution, il peut être amené à la SPA.
Enfin, en cas de rencontre impromptue avec des chatons gris-beige et tigrés dans la forêt, le canton conseille de les laisser sur place et d'éviter de les toucher, à moins qu'ils ne courent un éventuel danger. Il pourrait bien s'agir de jeunes chats sylvestres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Fuite d'eau maîtrisée, le MEG peut rouvrir ses portes
Le Musée d'ethnographie de Genève (MEG), qui avait dû fermer mi-novembre à cause d'une fuite d'eau, peut rouvrir dès mardi. Les salles d'exposition n'ont pas été touchées, mais ont été fermées par précaution et pour enquêter sur l'origine de la fuite.
La fuite d'eau était apparue dans un atelier technique, "hors du périmètre des salles d'exposition", selon le communiqué de la Ville de Genève publié lundi. Après la découverte de l'infiltration, une cellule de protection des biens culturels, dispositif d'urgence à disposition des institutions pour protéger les collections, a été déclenchée.
La cellule a mis en place une série de mesures de protection: un système de surveillance, l'installation d'éléments pour pouvoir agir rapidement en cas d'aggravation, des bâches, des sondes climatiques et une mesure du taux d'hygrométrie. Les salles ont été fermées pendant cinq semaines au total, permettant aussi de chercher l'origine de la fuite.
"Les pistes thermiques et sanitaires ont été rapidement écartées", selon le communiqué. La nappe phréatique n'est pas non plus le problème, ni la proximité avec l'Arve ou un projet effectué par les SIG non loin du musée. La cause reste toujours inconnue, et les investigations se poursuivent", indique la Ville. Mais grâce aux "étanchéités provisoires mises en place", les salles d'expositions peuvent rouvrir au public mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève a célébré les 423 ans de l'Escalade ce week-end
Genève a terminé son week-end de festivités de l'Escalade par le cortège historique dimanche soir. Hallebardes, chevaux et costumes d'époque ont défilé aux sons des fifres et des tambours, dans une ambiance festive réhaussée par la lumière des torches.
A 17h00, les tambours fendent le silence du Parc des Bastions, les fifres chantent: le cortège se met en mouvement. Composé de 800 personnes en costumes d'époque, placées dans un ordre bien précis, il a parcouru toute la ville pour rappeler les événements de la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Cette fameuse nuit où les Savoyards, voisins des Genevois, les ont attaqués par surprise.
Le cortège est organisé par la Compagnie 1602, la plus ancienne société historique de Suisse, dont le but principal est de commémorer les évènements de l'Escalade. D'un air solennel, qui se fend souvent d'un sourire pour le public présent en nombre le long du parcours, petits et grands défilent jusqu'au Bourd-de-Four, premier arrêt.
Le Héraut, habillé aux couleurs de la ville, se dresse fièrement au centre de la place, sur son grand alezan. Le public se presse sur les barrières, essayant de se faire une place pour entendre le crieur incarné par l'avocat Yves de Coulon. Certains chevaux piétinent, les torches diffusent une fumée à l'odeur puissante, qui imprègne la ville.
Le Héraut clame son texte sur le souvenir des victimes de la Nuit de l'Escalade, soutenu par les huées de la foule lorsqu'il évoque les anciens soldats savoyards. "Vive Genève, vive la Suisse", conclut-il sous les acclamations. Les fifres entament le "Cé qu’è lainô", l’hymne patriotique de la République et canton de Genève, reprit par le public autant que par le cortège, qui se remet en route. Il s'arrêtera cinq fois, en passant par Bel-Air jusqu'à terminer son parcours devant la Cathédrale St-Pierre.
Le Héraut ne fut pas le seul à chanter les louanges de Genève dimanche. "J'aime Genève", a déclaré le conseiller fédéral Guy Parmelin lors d'une allocution dédiée à la Fête de l'Escalade dans l'après-midi. En saluant le courage, l'indépendance et l'unité dont les Genevois ont fait preuve en 1602, qui ont révélé, selon lui, le "tempérament frondeur" de la cité et permis de conserver "sa fibre universaliste", "une certaine esthétique de la sobriété" et "un civisme exigeant".
Le cortège en hommage aux victimes a ouvert les évènements de commémoration vendredi soir, alors que samedi soir était réservé au cortège des lampions, dont certains parsemaient encore le public dimanche. Les festivités avaient pour thème la philatélie cette année. Des timbres ont été créés pour l'occasion, vendus dans des stands dédiés.
Tout le week-end, des ateliers et des stands ont permis au public de redécouvrir l'époque de l'Escalade, tout comme les plats traditionnels, tels que le sanglier à la broche. Il était aussi possible d'explorer les passages secrets de la Ville, ouverts uniquement à cette période de l'année, comme l'étroit passage du Monetier en Vieille Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Kent Farrington remporte le Grand Prix, Jason Smith cinquième
Kent Farrington a remporté dimanche le Grand Prix du CHI de Genève, pour la deuxième fois de sa carrière. Le meilleur Suisse se nomme Jason Smith, qui a terminé cinquième à l'issue du barrage.
Avec Greya, le cavalier de Chicago a réussi le deuxième sans-faute le plus rapide lors du barrage décisif qui a réuni huit couples. Il a devancé l'Irlandais Shane Sweetnam et le Belge Thibeau Spits pour remporter son deuxième GP à Genève après sa victoire en 2017.
Dans le camp suisse, la surprise est venue de Jason Smith, l'Ecossais de naissance évoluant désormais sous les couleurs helvétiques. L'ancien protégé de Pius Schwizer a signé deux sans-fautes avec Picobello, mais il a terminé le deuxième parcours avec trois secondes de plus que Farrington.
Une faute fatale à Guerdat
Le Jurassien Steve Guerdat, qui faisait son retour au plus haut niveau ce week-end à Palexpo après son opération du dos, n'a pas réussi à atteindre le barrage. Le triple vainqueur de l'épreuve (2006, 2013 et 2015) a commis l'irréparable avec Dynamix sur l'antépénultième obstacle du premier parcours.
Le résultat a été le même pour le Zurichois Martin Fuchs (L&L Lorde), deux fois vainqueur du prestigieux Grand Prix genevois (2019 et 2021). La Soleuroise Barbara Schnieper (Canice) a elle aussi fait tomber une barre lors de son passage.
Les autres Suisses en lice, Géraldine Straumann (5 points), Gaëtan Joliat (8), Edouard Schmitz (12) et Alain Jufer (12), ont terminé plus loin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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