International
Manifestations: plus de 75 morts en 10 jours selon une ONG
Plus de 75 personnes ont été tuées en Iran dans la répression des manifestations déclenchées il y a dix jours par la mort d'une jeune femme détenue par la police des moeurs, a indiqué lundi une ONG.
Les autorités iraniennes ont elles jusque-là donné un bilan de 41 morts incluant manifestants et forces de l'ordre. Elles ont aussi annoncé l'arrestation de plus de 1200 manifestants.
Les protestations, qui ont repris lundi soir, ont éclaté le 16 septembre après le décès à l'hôpital de la jeune Iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour non respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d'Iran.
Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, "au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations" dont "six femmes et quatre enfants", dans 14 provinces du pays. L'IHR a affirmé avoir obtenu des "vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants".
Depuis le décès de Mahsa Amini, les Iraniens descendent chaque soir dans la rue à Téhéran et ailleurs dans le pays.
"Le matin, ma femme conduit les enfants à l'école et moi j'ouvre mon magasin. Tout est calme", a indiqué Mahmoud, 60 ans, sur la place Valiasr à Téhéran. "Mais dès que le soir tombe et que les manifestations commencent je suis obligé de fermer mon magasin."
De nombreux policiers casqués et armés de bâtons prennent alors position pour tenter d'empêcher les rassemblements.
Certains des manifestants rassemblés sur des toits d'immeubles lancent des slogans antigouvernementaux entrecoupés de "Femme, Vie et liberté", a raconté Ali, un autre habitant de la capitale.
Gaz lacrymogènes
Lundi soir, les protestations ont repris avec les mêmes slogans de "Mort au dictateur" dans la capitale et dans d'autres villes, selon des témoins.
A Tabriz (nord-ouest), une vidéo diffusée par l'IHR a montré des policiers tirant du gaz lacrymogène contre les manifestants. Le bruit des tirs de balles y est en outre entendu.
Selon de récentes vidéos publiées par l'AFP, la police anti-émeute a, lors des protestations, frappé des manifestants à coups de matraque et des étudiants ont déchiré de grandes photos du guide suprême Ali Khamenei et de son prédécesseur, l'imam Khomeiny.
Et d'après des groupes de défense des droits humains, elle a aussi tiré des plombs et à balles réelles sur les protestataires qui ont lancé des pierres, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics,
D'autres images ont montré des femmes enlevant et incendiant leurs voiles ou se coupant symboliquement les cheveux, encouragées par la foule, dans plusieurs villes.
Outre les plus de 1.200 arrestations par les autorités, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l'arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.
L'Iran a imputé le mouvement de contestation à des "complots étrangers", pointant du doigt les Etats-Unis, son ennemi juré.
Son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian a critiqué "l'approche interventionniste des Etats-Unis dans les affaires de l'Iran", leur reprochant de soutenir "les émeutiers".
- Sanctions -
Face à la répression, l'Union européenne a dénoncé l'usage "généralisé et disproportionné de la force".
Le président américain Joe Biden a lui aussi dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des "femmes courageuses d'Iran".
Le Canada a décidé d'imposer des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens et d'entités dont la police des moeurs.
Et Berlin a appelé l'Iran à "ne pas recourir à la violence" contre les manifestants.
Mais les autorités iraniennes restent fermes.
Samedi, le président conservateur Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l'ordre à agir contre les manifestants, qualifiés "d'émeutiers". Après lui, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute "indulgence" envers les instigateurs des "émeutes".
Néanmoins, un important religieux conservateur et un ardent défenseur d'Ali Khamenei, le grand ayatollah Hossein Nouri Hamedani, a appelé les autorités à "écouter les demandes du peuple et à régler ses problèmes".
Les protestations sont les plus importantes depuis celles de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence en Iran, qui avaient été sévèrement réprimées (230 morts selon un bilan officiel, plus de 300 selon Amnesty International).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le missile nord-coréen tiré était hypersonique, selon Kim
Le nouveau système de missile hypersonique utilisé lors d'un tir d'essai lundi va contribuer à dissuader les "rivaux" de la Corée du Nord, a averti mardi son dirigeant Kim Jong-un. Il a supervisé le tir, selon l'agence de presse officielle KCNA.
Pyongyang a procédé lundi matin au tir d'un missile, le premier de l'année, alors même que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se trouvait à Séoul pour une tournée d'adieux avant l'arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Le missile, décrit par l'armée sud-coréenne comme "présumé être un missile balistique de portée intermédiaire", a été tiré en direction de la mer du Japon.
Dans un communiqué diffusé mardi par KCNA, le dirigeant nord-coréen a affirmé que le missile avait parcouru 1500 km - plus que les 1100 km avancé par l'armée sud-coréenne - et avait volé à une vitesse dépassant douze fois la vitesse du son avant de sombrer en mer.
"Pour nous défendre"
"Il s'agit clairement d'un plan et d'un effort pour nous défendre. Ce n'est pas un plan et une action offensive", a-t-il assuré. Il a néanmoins ajouté que "le monde ne peut pas ignorer" la performance de ce missile, estimant qu'il était en mesure de "porter un coup militaire sérieux à un rival en brisant efficacement toute barrière défensive dense".
Kim Jong-un a également assuré que la Corée du Nord allait "accélérer" le "développement de ses capacités de défense afin de devenir une puissance militaire".
Le chef de la diplomatie américaine et son homologue sud-coréen Cho Tae-yul ont condamné ce tir. Les derniers tirs, une salve de missiles balistiques à courte portée, avaient eu lieu le 6 novembre, à quelques heures de l'élection présidentielle aux Etats-Unis.
La semaine précédente, la Corée du Nord avait testé ce qu'elle avait affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Biden sur les lieux de l'attentat à La Nouvelle-Orléans
Le président américain Joe Biden, accompagné de son épouse Jill, s'est recueilli lundi sur les lieux de l'attentat à la voiture-bélier qui a fait 14 morts le 1er janvier à La Nouvelle-Orléans. Le FBI a déclaré traiter l'affaire comme un "acte terroriste".
Le couple présidentiel s'est arrêté un bref instant dans Bourbon Street devant un mémorial improvisé, là où le suspect Shamsud-Din Jabbar a lancé son véhicule parmi les passants de cette rue synonyme de bars, de fête et de jazz.
Jill Biden a déposé des fleurs, puis est restée silencieuse, tête baissée, comme Joe Biden, lequel a fait un signe de croix avant de partir. Tous deux devaient participer ensuite à un moment de recueillement dans la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.
Carnaval et Super Bowl
Le chef de l'Etat sortant a ordonné des "ressources fédérales supplémentaires pour aider la Nouvelle-Orléans à se préparer à de futurs événements majeurs", à savoir le célèbre carnaval de la ville, qui s'achèvera le 4 mars, et le Super Bowl, la finale extrêmement suivie du championnat de football américain, qui s'y déroulera le 9 février, a dit la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, lundi dans l'avion pour la Louisiane.
Un drapeau de l'Etat islamique (EI) a été retrouvé dans le véhicule-bélier et le suspect a proclamé dans plusieurs vidéos son soutien à l'EI, affirmant avoir rejoint l'organisation des djihadistes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Premier décès humain lié à la grippe aviaire aux Etats-Unis
Un premier décès humain lié à la grippe aviaire a été recensé aux Etats-Unis, ont annoncé lundi les autorités sanitaires de l'Etat de Louisiane. Il s'agissait d'un patient âgé de plus de 65 ans souffrant d'autres pathologies.
Ce malade était le premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 détecté aux Etats-Unis. Il était hospitalisé pour une affection respiratoire et était en "état critique", avaient rapporté les autorités sanitaires en décembre, en moment de la médiatisation de son hospitalisation.
Il avait "contracté le virus H5N1 après avoir été exposé à des oiseaux de basse-cour et des oiseaux sauvages", a rappelé lundi le ministère de la santé de Louisiane (LDH).
"La vaste enquête de santé publique menée par la LDH n'a pas permis d'identifier d'autres cas de H5N1 ni de preuve de transmission de personne à personne. Ce patient reste le seul cas humain de H5N1 en Louisiane", poursuit-il sur son site.
Risque "faible"
Pour ces raisons, le risque global présenté par la grippe aviaire pour la santé publique reste "faible", estime-t-il. "Les personnes qui travaillent avec des oiseaux, des volailles ou des vaches, ou qui sont exposées à ces animaux dans le cadre de leurs loisirs, courent un risque plus élevé", est-il précisé.
Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis font face à une épizootie - l'équivalent d'une épidémie chez les animaux - de grippe aviaire. Dans le même temps, 66 cas de grippe aviaire chez l'homme ont été détectés dans le pays, l'extrême majorité étant bénins. D'autres pourraient être passés inaperçus.
Un séquençage génétique a montré que le virus H5N1 ayant infecté le patient décédé était différent de la version du virus détectée chez plusieurs troupeaux de vaches laitières et dans des élevages de volailles.
Et une petite partie de ce même virus, retrouvé dans la gorge du malade, présentait des modifications génétiques laissant penser qu'il aurait muté à l'intérieur de l'organisme pour s'adapter aux voies respiratoires humaines, ont annoncé fin décembre les autorités sanitaires américaines.
D'autres décès humains liés au virus H5N1 ont été recensés dans le passé dans d'autres pays, selon l'OMS. La grippe aviaire A (H5N1) est apparue pour la première fois en 1996, mais, depuis 2020, le nombre des foyers chez les oiseaux a explosé et un nombre croissant d'espèces de mammifères ont été touchées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Congrès certifie la victoire de Trump à la présidentielle
La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre a été certifiée lundi par le Congrès américain, en amont de l'investiture du républicain le 20 janvier.
La cérémonie protocolaire, qui a eu lieu quatre ans jour pour jour après l'assaut du Capitole, était présidée par la rivale vaincue de Donald Trump, Kamala Harris, en tant que vice-présidente.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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