Rejoignez-nous

International

A l'ONU, Joe Biden cloue la Russie au pilori

Publié

,

le

A la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président américain Joe Biden a accusé la Russie d'avoir "violé de manière éhontée" les principes fondateurs de la Charte des Nations unies (archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/EDUARDO MUNOZ / POOL)

Le président américain Joe Biden a accusé à l'ONU la Russie d'avoir "violé de manière éhontée" les principes des Nations unies. Il a fait un geste envers les pays en développement en promettant de l'aide alimentaire et en soutenant une réforme du Conseil de sécurité.

Comme plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement l'ont fait avant lui mardi au premier jour de cette grand-messe diplomatique annuelle, Joe Biden a attaqué mercredi frontalement la Russie qui a annoncé la mobilisation de centaines de milliers de réservistes et brandi la menace d'un recours à l'arme nucléaire. "Cette guerre anéantit le droit de l'Ukraine à exister, tout simplement", a lancé le président américain.

La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, "a violé de manière éhontée les principes de la Charte des Nations unies" en s'emparant de parties de territoire de son voisin, a-t-il martelé.

Le président français Emmanuel Macron, qui avait lui accusé à la tribune la Russie d'être responsable d'un "retour des impérialismes et des colonialismes", a appelé mercredi la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur Vladimir Poutine.

"Nourrir les enfants"

Alors que les pays du Sud s'agacent de plus en plus du fait que les Occidentaux se focalisent sur l'Ukraine malgré les multiples crises subies par l'humanité partout sur la planète, le président américain a tendu la main aux pays en développement.

Il a notamment annoncé mercredi une nouvelle aide de 2,9 milliards de dollars pour lutter contre l'insécurité alimentaire dans le monde, qui s'ajoute à une somme de 6,9 milliards de dollars déjà promise cette année par Washington.

"Dans n'importe quel pays du monde, quelles que soient les raisons de nos divisions, quand les parents ne peuvent pas nourrir leurs enfants, rien d'autre ne compte, rien", a-t-il insisté.

Américains, Européens et Africains s'étaient engagés mardi dans une déclaration commune à agir "avec urgence, ampleur et de concert pour répondre aux besoins alimentaires urgents de centaines de millions de personnes à travers le monde".

Réforme du Conseil de sécurité

Le secrétaire général de l'ONU, passant en revue les multiples crises auxquelles doit faire face un monde qui n'a pas été aussi divisé depuis longtemps, a d'ailleurs mis en garde contre "un hiver de grogne mondiale (qui) se profile à l'horizon".

"La crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal", avait-il déploré mardi lors de son discours d'ouverture.

Joe Biden s'est d'autre part dit favorable à une réforme majeure du Conseil de sécurité en augmentant le nombre de membres permanents (actuellement 5, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine) et non permanents (actuellement 10).

Une revendication notamment du Japon et de nombreux pays en développement. "Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité", avait ainsi insisté mardi à la tribune le président sénégalais Macky Sall, à la tête de l'Union africaine.

Discours de Zelensky

Même si cette question a été évoquée par plusieurs dirigeants, l'Ukraine restera sans doute pour le reste de la semaine tout en haut des préoccupations d'un grand nombre de dirigeants.

Le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi en fin de journée est ainsi très attendu, même s'il n'est pas à New York et a obtenu l'autorisation exceptionnelle des Etats membres de l'ONU de s'exprimer via message vidéo.

L'Ukraine sera aussi le sujet d'une réunion du Conseil sécurité jeudi au niveau des ministres des Affaires étrangères, donc en théorie en présence de Sergueï Lavrov qui mène la délégation russe à l'ONU en l'absence de Vladimir Poutine.

Iran, droits de l'Homme et nucléaire

Le dossier nucléaire iranien et les manifestations qui se multiplient en Iran après la mort d'une jeune femme détenue par la police des moeurs ont réussi à se frayer un chemin sur le devant de la scène internationale.

"Les dirigeants iraniens devraient remarquer que la population est mécontente avec la direction qu'ils ont prise. Ils peuvent prendre un autre chemin", a notamment déclaré à l'AFP en marge de l'Assemblée le chef de la diplomatie britannique James Cleverly.

Le président iranien Ebrahim Raïssi s'est défendu lors d'un discours de plus de 30 minutes, accusant l'Occident d'avoir "deux poids, deux mesures" concernant les droits des femmes.

Il a également assuré que son pays "ne cherche pas à construire ou à obtenir des armes nucléaires" et douté de la sincérité du gouvernement américain de relancer l'accord de 2015 qui était censé garantir que la République islamique ne puisse pas se doter de l'arme atomique en échange d'une levée des sanctions sur son économie.

"Nous ne permettrons pas à l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire", a répondu Joe Biden, estimant qu'il est "impossible de gagner une guerre nucléaire et il ne faut pas la mener".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Russie revendique la prise d'un village près de Soumy

Publié

le

A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne puis des explosions retentir au-dessus de la ville.. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE)

La Russie a revendiqué jeudi la prise d'un village dans la région frontalière de Soumy. Cela constituerait une rare avancée dans cette zone du nord-est de l'Ukraine dont ses troupes avaient dû se retirer au printemps 2022.

Le ministère de la Défense à Moscou a affirmé dans un communiqué que l'armée russe s'était emparée du village de Jouravka, accolé à la frontière.

Dimanche, la Russie avait déjà annoncé la conquête d'une petite localité dans cette zone mais les gardes-frontières ukrainiens l'avaient ensuite accusée de "désinformation".

En août dernier, l'Ukraine avait déclenché à partir de ce territoire une offensive surprise dans la région russe frontalière de Koursk, où, ces dernières semaines, les forces russes ont progressé à une vitesse inédite dans le but de complètement la reconquérir.

Les Ukrainiens comptaient faire de ces zones qu'ils contrôlaient en Russie une monnaie d'échange en cas de négociations de paix et espéraient aussi mieux protéger leur pays.

Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait affirmé mercredi au média LB.ua que les Russes avaient entamé "il y a quelque jours" des offensives dans les régions de Soumy et de Kharkiv, également dans le nord-est, pour créer des "zones tampons" et ainsi éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.

L'Ukraine mène justement une autre offensive transfrontalière, bien moins importante que dans la région de Koursk, dans celle voisine de Belgorod.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi que cette nouvelle opération avait pour objectif de défendre les régions de Soumy et de Kharkiv en détournant une partie des troupes russes vers cette zone.

La Russie a accumulé 67'000 soldats dans la région de Koursk et entend les utiliser pour attaquer celle de Soumy, a-t-il affirmé. "Il fallait un peu changer leurs plans", a-t-il ajouté.

12 blessés

Dans l'après-midi, l'armée russe a par ailleurs tiré un missile sur Dnipro, une ville du centre-est, faisant au moins un mort et trois blessés, ont annoncé les autorités. "Un homme de 42 ans a été tué", a dit Serguiï Lyssak, le gouverneur régional.

Des vidéos partagées par des médias locaux montrent une large colonne de fumée s'élevant dans les airs.

Un peu plus tôt, une attaque de "drone kamikaze" russe avait fait 12 blessés dans la même région.

L'un d'eux, un adolescent de 16 ans, est dans un "état grave", selon le gouverneur.

Dix autres personnes ont été blessées dans la région méridionale de Mykolaïv "au cours d'une attaque nocturne par un drone ennemi", ont déploré les services d'urgence.

A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne puis des explosions retentir au-dessus de la ville.

Intensification des frappes

L'armée de l'air a déclaré que la Russie avait attaqué avec 145 drones de conception iranienne et des drones leurres et que 85 d'entre eux avaient été abattus par des unités de la défense antiaérienne, dont 16 au-dessus de la capitale.

Russes et Ukrainiens ont intensifié leurs frappes malgré les récentes tentatives des États-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats.

De son côté, la Russie, qui a envahi l'Ukraine en février 2022, a assuré avoir abattu 42 drones ukrainiens au-dessus de ses régions occidentales et méridionales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La Suisse et 35 autres membres déclarent leur amour à l'OMC

Publié

le

La Suisse et Singapour ont manoeuvré pour rassembler des dizaines de pays en soutien à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse et 35 autres membres s'engagent à nouveau à honorer les règles de l'OMC. Dans une déclaration pour les 30 ans de l'institution attaquée par le président américain Donald Trump, ils réaffirment leur soutien à un "système commercial mondial prévisible".

Face aux difficultés, "notre attachement collectif aux principes de l'OMC et au maintien de l'ouverture commerciale est plus crucial que jamais", affirment ces acteurs dans leur communication datée de mercredi et relayée jeudi lors d'une réunion. Ils déplorent notamment "la montée du protectionnisme". Ni les Etats-Unis, sans surprise, ni aucun pays membre de l'UE ne sont associés à cette déclaration pilotée par la Suisse et Singapour.

Et plusieurs pays, dont la Chine, ont accusé les Etats-Unis de violer les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans la série de droits de douane annoncés par le président Trump. Jeudi, Washington a répété à l'OMC à Genève ne faire qu'appliquer la clause de sécurité nationale prévue par les membres. Une réponse qui ne convainc pas Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La Chine veut réduire le nombre de films américains importés

Publié

le

"Les mauvaises pratiques du gouvernement américain qui consistent à abuser des droits de douane contre la Chine ne peuvent que réduire encore davantage la popularité des films américains auprès des spectateurs chinois", a indiqué un porte-parole du Bureau national du film. (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

La Chine a annoncé jeudi qu'elle allait réduire, "modérément", le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, une nouvelle mesure de rétorsion contre les Etats-Unis suite à l'escalade de la guerre commerciale.

A contre-courant du ton plus conciliant qu'il a adopté envers le reste du monde, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi durcir les droits de douane visant les produits chinois importés.

Il les a portés à un niveau vertigineux de 125% et le ministère chinois du Commerce a promis jeudi que la Chine "se battra(it) jusqu'au bout" si Washington poursuit cette campagne hostile de surtaxes douanières.

"Les mauvaises pratiques du gouvernement américain qui consistent à abuser des droits de douane contre la Chine ne peuvent que réduire encore davantage la popularité des films américains auprès des spectateurs chinois", a indiqué un porte-parole du Bureau national du film.

"Nous suivrons les règles du marché, respecterons les choix des spectateurs et réduirons modérément le nombre de films américains importés", a-t-il souligné dans un communiqué, officiellement publié en réponse à une question sur les répercussions de la guerre commerciale.

La Chine est le deuxième marché du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma. Le pays asiatique est notamment important pour les studios hollywoodiens, dont les superproductions y connaissent généralement le succès.

Pékin limite toutefois, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas.

Dans les faits, cela n'empêche pas les Chinois, via des abonnements à des plateformes vidéo chinoises, des sites pirates ou des téléchargements illégaux, d'avoir accès facilement à un grand nombre de films étrangers.

"Nous restons toujours fermement attachés à un niveau élevé d'ouverture sur le monde extérieur et continuerons de faire venir en Chine de bons films provenant de davantage de pays du monde, afin de répondre à la demande du marché", a indiqué jeudi le porte-parole du Bureau national du film.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

TSMC publie un chiffre d'affaires en hausse de 42% au 1er trimestre

Publié

le

Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est le plus grand fabricant au monde de puces, utilisées dans de nombreux domaines, des iPhones d'Apple aux équipements d'intelligence artificielle avancés de Nvidia. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 42% au premier trimestre, meilleur qu'attendu, grâce à une forte demande pour les technologies de l'intelligence artificielle (IA).

Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est le plus grand fabricant au monde de puces, utilisées dans de nombreux domaines, des iPhones d'Apple aux équipements d'intelligence artificielle avancés de Nvidia.

Pour les trois premiers mois de 2025, TSMC a dégagé un chiffre d'affaires de 839,25 milliards de dollars taïwanais (21,6 milliards de francs), en hausse de 42% sur un an, dépassant ainsi les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg News, qui tablaient sur des ventes de 830,5 milliards de dollars de Taïwan.

La société devrait publier des résultats complets pour le premier trimestre la semaine prochaine.

C.C. Wei, le patron du groupe a déclaré s'attendre à ce que "2025 soit une nouvelle année de forte croissance", car la demande liée à l'IA continue de monter en flèche. Le chiffre d'affaires annuel devrait augmenter "de près de 20% en dollars américains", avait déclaré M. Wei lors d'une conférence sur les résultats en janvier.

Des analystes ont averti cependant que TSMC pourrait devoir réduire cet objectif en raison des incertitudes sur l'économie mondiale et des menaces du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane sur les importations de semi-conducteurs.

Le mois dernier, TSMC a annoncé un investissement de 100 milliards de dollars aux États-Unis dans ce qui a été salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un "moment historique" pour les relations entre Taïwan et les États-Unis.

Ce projet d'investissement répondait aux accusations du président américain qui considère que Taïwan a "volé" l'industrie américaine des puces et ainsi qu'à ses menaces d'infliger des droits de douane allant jusqu'à 100%.

L'administration Trump a finalement imposé des droits de douane de 32% sur les importations taïwanaises - à l'exclusion des semi-conducteurs - mais leur mise en oeuvre a été suspendue mercredi pour une période de 90 jours.

TSMC fait face aux demandes de délocalisation répétées d'une partie de sa production hors de Taïwan de la part de ses partenaires commerciaux, qui craignent que l'approvisionnement ne soit interrompu en cas de conflit avec Pékin.

Ces dernières années, la Chine a accentué sa pression sur l'île que Pékin revendique comme une province à réunifier, où TSMC a son siège social et l'essentiel de ses usines de fabrication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

THE REASON

HOOBASTANK

19:16

Les 2 derniers titres

WHO'S THAT GIRL

MADONNA

19:12

LOVE ME NOW (FEAT. FAST BOY)

OFENBACH

19:09

Votre Horoscope

Gémeaux

Vous vous interrogez sur le fait de réagir avec vigueur contre une personne qui vous dérange, et l’avis général du Zodiaque est : OUI !

Les Sujets à la Une