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"Encore des siècles" pour parvenir à l'égalité hommes-femmes, selon l'ONU

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A la fin de l'année, environ 383 millions de femmes et de filles vivront dans une extrême pauvreté, contre 368 millions d'hommes et de garçons (image d'illustration). (© Keystone/EPA/MOHAMMED SABER)

Lois discriminatoires, postes à responsabilité, niveau de vie... Au rythme actuel, il faudra près de 300 ans pour parvenir à l'égalité hommes-femmes, a regretté mercredi l'ONU. Selon elle, les multiples crises actuelles "aggravent" les disparités entre les sexes.

"Au rythme actuel des progrès", "il faudra jusqu'à 286 ans pour que les lacunes en matière de protection juridique et la suppression des lois discriminatoires soient comblées", estiment l'agence onusienne ONU Femmes et le département des Affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES).

Il faudra aussi attendre "140 ans pour que les femmes soient représentées sur un pied d'égalité dans des positions de pouvoir et de leadership sur le lieu de travail et au moins 40 ans pour qu'une représentation égale dans les parlements nationaux soit atteinte", déclarent-ils.

Inversion inquiétante

On reste très loin de l'objectif de parvenir à l'égalité des sexes d'ici 2030, comme prévu dans les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU.

Et "les défis mondiaux, comme la pandémie de Covid-19 et ses séquelles, les conflits violents, les changements climatiques et les attitudes négatives à propos de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes aggravent davantage les disparités entre les sexes", s'inquiètent les deux organismes onusiens dans un communiqué.

A la fin de l'année, environ 383 millions de femmes et de filles vivront dans une extrême pauvreté, avec moins de 1,90 dollar par jour, contre 368 millions d'hommes et de garçons, précise le communiqué, qui note une inversion inquiétante de la réduction de la pauvreté.

Avec 44 millions fin 2021, il y a maintenant plus de femmes et de filles déplacées de force que jamais et plus de 1,2 milliard de femmes et de filles en âge d'avoir des enfants vivent dans des pays où des restrictions à l'avortement existent.

Agir "maintenant"

"Il est essentiel que nous nous rassemblions maintenant pour investir en faveur des femmes et des filles afin de reprendre et d'accélérer les progrès à accomplir", a commenté Sima Bahous, directrice exécutive d'ONU Femmes, dans le communiqué.

"Les données montrent indéniablement des régressions dans leur vie, qu'aggrave la crise mondiale - que ce soit en matière de revenus, de sécurité, d'éducation ou de santé. Plus nous prendrons du temps pour inverser cette tendance, plus le coût s'accroîtra pour nous toutes et tous", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Bagnaia gagne en Allemagne et prend la tête du championnat

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Francesco Bagnaia s'est imposé au Sachsenring (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

L'Italien Francesco Bagnaia (Ducati) a remporté dimanche le Grand Prix d'Allemagne de MotoGP au Sachsenring. Il a pris la tête du championnat à Jorge Martin (Ducati-Pramac).

Alors qu'il était en tête à l'attaque de l'avant-dernier tour, le vainqueur du sprint de samedi a perdu l'avant et envoyé sa moto dans le bac à graviers. Le podium de cette 9e manche de la saison a été complété par les frères Marc et Alex Marquez. L'aîné des deux a réussi une remontada en passant de la 13e place sur la grille à la 2e place.

Vainqueur de sa quatrième course consécutive, Bagnaia a fait coup double en prenant la tête du général du championnat du monde grâce à sa sixième victoire de la saison. Il compte désormais dix points d'avance sur Martin. Pour Bagnaia, il s'agit de la 34e victoire en GP, la 24e dans la catégorie reine.

Dettwiler 23e après une chute

En Moto3, c'est l'Espagnol David Alonso qui s'est imposé, confortant ainsi sa position de leader au général. Noah Dettwiler s'est classé 23e après une chute et le Bâlois de 19 ans a manqué le top 15 de 43 secondes. Jusqu'à présent, Dettwiler n'a marqué des points qu'une seule fois en neuf courses de la saison. C'était à la mi-avril à Austin lorsqu'il s'était classé 14e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Podium aux Gets pour Flückiger et Keller

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Alessandra Keller 3e aux Gets (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Mathias Flückiger s'est offert un nouveau podium de Coupe du monde aux Gets. Lors de la répétition générale des JO de cross-country, le Bernois de 35 ans s'est classé 2e en cross-country.

En l'absence de Nino Schurter et du champion du monde Thomas Pidcock, Flückiger n'a été devancé que par Alan Hatherly. Le Sud-Africain s'est détaché dans le quatrième des huit tours et a fêté une victoire, sa première dans la discipline, en solitaire avec plus d'1'30 d'avance sur le Bernois. Grâce à ce succès, Hatherly a également repris la tête du général à Nino Schurter.

Mathias Flückiger est en forme avant les JO. La semaine dernière, le Haut-Argovien avait déjà pris la deuxième place à Crans-Montana.

Thomas Litscher s'est classé dans le top 15 et a donc rempli les critères de sélection de Swiss Cycling pour les championnats du monde en Andorre.

Keller 3e

Alessandra Keller affiche elle aussi la grande forme. La Nidwaldienne a pris la 3e place en cross-country.

Keller, qui s'est imposée vendredi en short-track, n'a été battue que par la Néerlandaise Puck Pieterse et la Sud-Africaine Candice Lill. Keller a tout de même perdu un peu plus de trois minutes sur la jeune Batave de 22 ans. Mais avec ce troisième podium sur la distance olympique cette saison, la jeune femme de 28 ans consolide son avance au général. Pieterse suit avec 225 points de retard. Il s'agit du septième podium de Keller en cross-country.

A noter que la championne olympique Jolanda Neff, les deux Françaises Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte, ainsi que l'Américaine Haley Batten ont fait l'impasse en vue des JO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Murat Yakin veut poursuivre sa mission

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Murat Yakin et son assistant Giorgio Contini devraient rester en poste en équipe de Suisse (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Il est parti pour rester! A moins d’un tremblement de terre, Murat Yakin prolongera ces prochains jours son bail à la tête de l'équipe de Suisse.

A Stuttgart où l’équipe était revenue dans la nuit de Düsseldorf, celui qui est devenu le plus grand sélectionneur de l’histoire du football suisse a confirmé qu’il souhaitait poursuivre sa mission. "L’équipe de Suisse demeure ma priorité. Quelque part, j’étais redevable de la confiance qui m’a été accordée il y a trois ans, explique-t-il. Je crois l’avoir été puisque j’ai atteint tous les buts qui avaient été fixés. Maintenant, des discussions vont s’ouvrir. Nous verrons bien ce qu’il en ressortira."

Au sein de l’ASF, la reconduction du contrat de Murat Yakin et de son assistant Giorgio Contini est bien sûr l’objectif poursuivi. "Nous allons tout faire pour qu’elle se finalise ces prochains jours", précise le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. On a le sentiment que pour Murat Yakin, le maintien de son ami Giorgio Contini dans un binôme qui s'est avéré excellent, est non négociable.

"Une chance unique"

Lors de cette dernière conférence de presse tenue en Allemagne, Murat Yakin est revenu sur cette élimination mortifiante en quarts de finale contre l’Angleterre. "Nous avons laissé passer une chance unique. Une chance d’aller en demi-finale et une chance peut-être aussi de disputer la finale de cet Euro, glisse-t-il. Nous avons payé au prix fort un moment d’inattention qui a conduit à l'égalisation des Anglais. Mais pour le reste, l’équipe a livré un grand match. Les onze joueurs alignés au coup d’envoi ont été remarquables. Ceux sortis du banc aussi. Je veux croire que nous ne nous sommes pas beaucoup trompés au cours de ce tournoi..."

Le Bâlois maintient que son approche avant la séance des tirs au but était la bonne avec notamment les introductions dans les prolongations de trois spécialistes de l’exercice que sont Xherdan Shaqiri, Zeki Amdouni et Vincent Sierro. "Nous étions parfaitement préparés, assure-t-il. Nous savions tout des tireurs anglais. Mais vous savez, on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la tête du joueur lorsqu’il marche du rond central jusqu’au point de penalty. Cela, on ne peut pas l’entraîner..."

Une douce revanche

Murat Yakin a mesuré pleinement l’enthousiasme suscité par le parcours de son équipe dans le pays. "Je veux aussi souligner que nous avons bénéficié d’un soutien extraordinaire de nos fans lors des cinq matches", ajoute celui qui a instauré en Allemagne une tradition qui peut surprendre l’étranger avec son demi-tour d’honneur d’avant-match pour encourager la ferveur du public. Cette communion ressemble très certainement à une douce revanche pour Murat Yakin, qui n’avait pas été loin de réaliser l’unanimité contre lui l’automne dernier...

Mais l’été (?) allemand a gommé à jamais le souvenir de ce tour préliminaire achevé dans la grande souffrance. "Je tiens toutefois à rappeler que depuis le huitième de finale de la Coupe du monde 2022 contre le Portugal, nous n’avons perdu qu’un seul match sur 19. En novembre en Roumanie dans un match sans enjeu puisque la qualification pour l’Euro était déjà acquise...", précise Murat Yakin comme pour rappeler que les critiques émises à l’époque étaient sans doute trop excessives. Excessives peut-être, mais salutaires sûrement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Français se mobilisent en masse

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La France est déchirée au moment du 2e tour des législatives, avec Jordan Bardella/RN (sur l'affiche) qui polarise. (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les Français étaient fortement mobilisés dimanche pour le second tour d'élections législatives historiques, desquelles le Rassemblement national (RN) pourrait sortir vainqueur mais sans majorité absolue à l'Assemblée. Celle-ci risque la paralysie.

Le taux de participation était en hausse dimanche à midi à 26,63%, le chiffre le plus élevé pour des législatives depuis celles de 1981 (28,3%), qui avaient porté la gauche au pouvoir.

Le pays est aux prises avec une ambiance délétère, marquée par insultes, agressions physiques de candidats et colleurs d'affiches, et libération de la parole raciste et antisémite.

Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

"Il y a beaucoup de tension, les gens deviennent fous", a commenté à Tourcoing (nord) Laurence Abbad, retraitée de 66 ans, qui craint des violences dans la soirée après l'annonce des résultats.

A quelques kilomètres de là, à Lille, Cécile Artis, cadre supérieure de 59 ans, s'inquiète de "la polarisation des opinions publiques", tandis que dans la petite commune de Rosheim près de Strasbourg (est), Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, se dit "angoissé": "On est à un tournant de l'histoire de la République".

Resserrement des trois blocs

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08h00 en métropole, alors qu'ont déjà voté samedi les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique nord), de Guyane, des Antilles, ainsi que de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique sud.

Dans les grandes villes de métropole, ils resteront ouverts jusqu'à 20h00, heure de publication des premières estimations.

Les premiers résultats sont tombés dans certains territoires d'outre-mer, qui ne présument en rien d'une tendance nationale. En Guadeloupe, les quatre députés sortants indépendants et de gauche retrouvent leur siège. En Martinique et en Guyane, la gauche l'a emporté.

Le président Emmanuel Macron a plongé la France dans l'inconnu en décidant le 9 juin de dissoudre l'Assemblée nationale après sa débâcle aux européennes.

Au premier tour, les Français ont placé le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) - et ses alliés issus du parti de droite LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel de centre-droit (20%).

Vendredi, les sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: l'extrême droite obtiendrait au deuxième tour entre 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185), suivis des macronistes (95 à 125).

"Tentations populistes"

Mais les sondeurs affichaient une prudence certaine, car nul ne sait à quelle force va bénéficier la très forte participation.

Une "cinquantaine de circonscriptions se jouent dans un mouchoir de poche", a fait valoir le président délégué de l'institut de sondages Ipsos, Brice Teinturier.

Plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés, des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN à l'issue du premier tour, se transformant du même coup en duels beaucoup plus serrés.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne du camp présidentiel.

La cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, a dénoncé les manoeuvres d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Si elle réussit son pari et obtient une majorité suffisante, c'est son poulain Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon avec un fort programme anti-immigration. Ce serait le premier gouvernement issu de l'extrême droite en France depuis la Deuxième Guerre mondiale.

L'hypothèse a suscité des craintes chez certains grands pays européens partenaires de la France, inquiets de voir arriver aux affaires, dans un des piliers de l'Union européenne, un parti eurosceptique et réputé proche de la Russie de Vladimir Poutine.

Sans citer de pays en particulier, le pape François a mis en garde dimanche contre les "tentations idéologiques et populistes".

L'incertitude est telle que Gabriel Attal a déclaré que son gouvernement était prêt à assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire". Donc à expédier les affaires courantes en attendant la formation d'une nouvelle équipe, alors que Paris accueille les Jeux olympiques dans trois semaines.

Sollicité quant à une éventuelle prise de parole du chef de l'Etat après 20H00, son entourage a indiqué à l'AFP que "rien n'était décidé" pour le moment et "tout (dépendrait) des résultats".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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