Rejoignez-nous

International

Le Brent passe sous 90 dollars, lesté par les craintes de récession

Publié

,

le

Lesté par les craintes de récession en pleine crise mondiale du coût de la vie, le Brent, référence du brut en Europe, est passé mercredi sous 90 dollars, une première depuis début février, avant l'invasion russe de l'Ukraine. (archives) (© KEYSTONE/EPA/PAUL BUCK)

Lesté par les craintes de récession en pleine crise mondiale du coût de la vie, le Brent, référence du brut en Europe, est passé mercredi sous 90 dollars, une première depuis début février, avant l'invasion russe de l'Ukraine.

Vers 13H50 GMT (15H50 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre perdait 3,64% à 89,45 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre chutait quant à lui de 3,98% à 83,42 dollars, glissant sous la barre des 85 dollars le baril pour la première fois depuis janvier.

Pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, cette nouvelle chute des prix va permettre de tester l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+).

"La question est de savoir pendant combien de temps l'Opep+ va attendre et jusqu'à quel point les prix vont baisser avant que l'alliance ne convoque l'une de ces réunions d'urgence dont elle a parlé?", s'interroge-t-il.

L'alliance a évoqué, lors de sa dernière réunion, de possibles nouvelles discussions avant la prochaine rencontre du 5 octobre, "pour répondre si nécessaire aux développements du marché".

En début de semaine, les prix du brut avaient été soutenus par l'annonce par l'Opep+ de la réduction de 100'000 barils par jour de leur objectif de production pour octobre.

"La logique derrière la réduction de l'Opep+ était de mettre fin à la récente baisse des prix et de remédier à leur volatilité", explique Stephen Brennock de PVM Energy.

Pour le moment, "elle a échoué sur ces deux plans", les acteurs du marché voyant dans cette réduction "un signe clair de la détérioration des perspectives de la demande".

"Le spectre d'une récession qui pèserait sur la demande dans le monde occidental est en passe de devenir une réalité, car l'inflation galopante et la hausse des taux d'intérêt freinent la consommation", affirme M. Brennock.

Fermetures en Chine

En Chine, les exportations comme les importations ont ralenti en août, "les nouvelles restrictions pour lutter contre le Covid faisant sentir leurs effets et les vagues de chaleur réduisant l'activité des usines", résume Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown.

"Quelque 60 millions de personnes à travers le pays sont confrontées à des fermetures partielles ou totales", estime M. Brennock. "Il va sans dire que ces restrictions auront un effet négatif sur la demande de carburant dans le pays."

Plus tôt en séance, les cours du brut étaient brièvement repartis à la hausse, le président russe Vladimir Poutine ayant menacé mercredi de cesser toute livraison d'hydrocarbures en cas de plafonnement des prix, tout en se défendant d'utiliser l'énergie comme une "arme" face à l'Europe qui craint des pénuries.

Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mercredi aux Etats membres de l'UE un plafonnement du prix du gaz russe livré à l'Union, afin de "réduire les revenus de la Russie".

Sur le marché du gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen, évoluait à 224,855 euros le mégawattheure (MWh), toujours en baisse malgré les déclarations du président russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

Publié

le

Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela

Publié

le

Donald Trump a laissé planer le doute vendredi sur une possible guerre entre les Etats-Unis et le Venezuela (archives). (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.

"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.

Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.

Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.

Dispositif militaire important

Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.

Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.

"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

Publié

le

Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'accès à la fontaine de Trevi va devenir payant pour les touristes

Publié

le

L'accès à la fontaine de Trevi à Rome va bientôt coûter deux euros pour les touristes (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/FABIO FRUSTACI)

Les touristes devront bientôt verser deux euros pour avoir accès à la fontaine de Trevi à Rome. Seuls les résidents de la ville étant exemptés, a annoncé vendredi le maire de Rome Roberto Gualtieri.

Le monument, qui attire chaque jour de vastes foules, restera visible gratuitement à distance, mais l'accès de proximité sera réservé aux détenteurs de billets, a indiqué le maire dans une conférence de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Votre sens de la nuance va encore être sollicité, ce vendredi, pour désamorcer une tension et éviter des prises de positions conflictuelles !

Les Sujets à la Une