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Suisse

Impôt minimal: le PS plaide pour un plafonnement par habitant

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Les grandes entreprises actives au niveau international, comme Glencore, devraient payer un impôt minimal de 15% en Suisse à partir de 2024 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le futur impôt minimal de l'OCDE sur les multinationales devrait générer 1,6 milliard de recettes en plus, selon une étude commandée par le PS. Mais la majeure partie ne reviendrait qu'à 4 cantons. Des plafonds cantonaux permettraient une répartition plus juste.

"Une répartition équitable de l’impôt minimum de l’OCDE doit garantir à l’ensemble de la population une partie des recettes supplémentaires", a affirmé le coprésident du PS Suisse Cédric Wermut, lors d'une conférence de presse lundi à Berne. "Cet impôt doit en effet remplir son objectif initial : il ne doit pas encourager la concurrence fiscale".

La réforme fiscale de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit, à partir de 2024, une imposition minimale de 15% pour toutes les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros par an.

L'étude réalisée par le bureau bâlois de conseil BSS fait évoluer les recettes supplémentaires dans la fourchette calculée par le Contrôle fédéral des finances (CDF), soit entre 1 et 2,5 milliards de francs.

Plafond de 200 ou 300 francs

Avec la mise en oeuvre prévue par la Confédération, la majeure partie des recettes supplémentaires ne reviendra qu'à quatre cantons, selon l'étude. Il s'agit de Bâle-Ville (362,2 millions), Zoug (322,7 millions), Argovie (252,1 millions) et Zurich (249,1 millions).

Ces cantons engrangeraient à eux seuls 75% des recettes supplémentaires. "C’est injuste et contre-productif", commente le PS. Le Jura (0,0 million), Genève (0,1 million), Glaris (0,3 million) et Appenzell Rhodes-Intérieures (0,5 million) bénéficieraient le moins de cet impôt.

Les modèles calculés dans l'étude montrent que l'attribution d'une part plus élevée à la Confédération, et l'établissement d'un plafond cantonal de 200 ou 300 francs par habitant, permettraient une répartition beaucoup plus équitable entre les cantons.

Avec les recettes engrangées, le PS souhaite pouvoir renforcer le pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus modestes. Par exemple en allégeant les primes maladie, en augmentant des contributions pour les places de crèche ou en compensant intégralement le renchérissement des rentes.

Coopération au développement

L’introduction de l’impôt minimum proposé par l'OCDE n'est pas seulement une mesure de justice pour les entreprises locales, qui ne peuvent pas procéder à des optimisations fiscales internationales, considère le PS.

"C’est aussi une contribution essentielle contre le nivellement par le bas qui affame aujourd’hui financièrement de nombreux Etats". Une partie des recettes doit donc revenir aux pays qui ont rendu ces bénéfices possibles, par exemple en augmentant l'aide au développement.

Avenir Suisse critique

En l'état actuel, le gouvernement propose au Parlement qu'un quart des recettes supplémentaires soit reversé à la Confédération, le reste allant aux cantons. Les directeurs des finances des cantons et des communes se rallient à ce partage.

Pour le laboratoire d'idées Avenir Suisse, il faut attribuer l'intégralité des recettes du nouvel impôt aux cantons, comme prévu à l'origine. Dans une analyse publiée lundi, il estime en outre que les recettes supplémentaires envisagées sont surestimées.

Si les calculs sont erronés concernant les recettes supplémentaires et que la réforme entraîne une baisse des recettes pour les cantons, la pression sur la redistribution augmentera encore, explique le groupe de réflexion. Il s'agit donc de laisser une plus grande marge de manoeuvre aux cantons.

Compenser les désavantages autrement

La nouvelle réglementation prévoit aussi un soutien fiscal à la recherche et développement (R&D) pour compenser les inconvénients résultant de la réforme. Avenir Suisse estime qu'il est préférable de renoncer à toute mesure de compensation de type aide, et de renforcer les conditions-cadres pour toutes les entreprises, par exemple grâce à une administration numérique compétente.

Le groupe de réflexion suggère aussi de réduire l'impôt sur les revenus du capital et l'impôt sur la fortune, de faciliter l'accès à la main-d'oeuvre qualifiée des pays tiers ou de garantir l'accès aux marchés internationaux en clarifiant les relations avec l'UE.

Environ 200 entreprises helvétiques et 2000 filiales de groupes étrangers seraient concernées par le nouvel impôt. Les quelque 600'000 entreprises opérant uniquement en Suisse et PME ne sont elles pas touchées.

Le Parlement débattra du projet cette année encore. Les citoyens se prononceront en juin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Exportations horlogères: la contraction s'accentue en novembre

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Le repli cumulé sur les onze premiers mois de l'année tous marchés confondus s'établit à 2,2%, selon la FH (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les exportations horlogères helvétiques ont connu un nouveau repli au mois de novembre, de 7,3% pour représenter encore 2,2 milliards de francs.

Premier débouché en valeur avec encore 201,1 millions de francs, les Etats-Unis ont vu leurs importations de montres suisse s'évaporer de plus de moitié. A l'inverse, le Royaume-Uni (+7,9% à 183,0 millions) et Hong-Kong (+3,1% à 176,6 millions) ont renoué avec la croissance.

Le repli cumulé sur les onze premiers mois de l'année tous marchés confondus s'établit ainsi à 2,2%, indique la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) dans un compte-rendu périodique jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

ABB acquiert le finlandais Netcontrol, pas de prix

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La finalisation de la transaction est agendée au premier trimestre de l'année prochaine (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le conglomérat d'électrotechnique ABB a jeté son dévolu sur le spécialiste finlandais de l'automatisation des réseaux électriques Netcontrol et sa centaine de collaborateurs. Les contours financiers de l'opération font l'objet d'une clause de confidentialité.

La finalisation de la transaction est agendée au premier trimestre de l'année prochaine, indique un communiqué du groupe zurichois diffusé jeudi. Les produits et services de Netcontrol seront alors intégrés au sein de la gamme Distribution Solutions d'ABB,

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre

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Les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux, voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix) (archives). (© KEYSTONE/AP)

Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.

Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.

Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).

Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.

Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.

Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques

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Les enquêtes portaient sur des accords sur les marchés financiers (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.

En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.

Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.

"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".

La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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