Économie
Eclaircie sur le front de l'inflation aux Etats-Unis
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L'inflation a ralenti plus que prévu en juillet aux Etats-Unis, portée par la baisse du prix de l'essence à la pompe, apportant une bouffée d'oxygène à Joe Biden à quelques mois d'élections cruciales.
Elle reste cependant à un niveau très élevé.
Les prix à la consommation ont augmenté de 8,5% en juillet sur un an, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi par le département du Travail, après une hausse en juin de 9,1%, un record depuis 40 ans.
C'est mieux que prévu, puisque l'inflation était attendue à 8,7% en juillet, selon le consensus de MarketWatch.
Et sur un mois, l'inflation est même nulle, ce qui signifie que les prix n'ont, contre toute attente, pas augmenté par rapport à juin, alors qu'elle s'était élevée à 1,3% le mois dernier par rapport à mai.
L'inflation reste tout de même à un niveau très élevé, ce qui pourrait pousser la banque centrale américaine (Fed) à relever de nouveau fortement ses taux d'intérêt lors de sa prochaine réunion, en septembre.
L'indice CPI fait référence notamment pour indexer les retraites.
Ces chiffres réjouissaient Wall Street, qui s'apprêtait à ouvrir en forte hausse.
Le dollar dévissait en revanche. Vers 12H45 GMT (14H45 HEC), le billet vert cédait notamment 1,21% face à la monnaie européenne à 1,0338 dollar pour un euro, et perdait 1,32% à 1,2243 dollar pour une livre.
Depuis un an et demi, les prix n'avaient quasiment pas cessé de grimper aux Etats-Unis, érodant le pouvoir d'achat des ménages. Et par ricochet, la cote de popularité du président démocrate.
Ses opposants l'accusent d'avoir une politique économique inflationniste, en raison notamment de son généreux plan de relance de mars 2021, juste après son arrivée à la Maison Blanche.
Les républicains ont relancé leurs critiques de plus belle dimanche, avec l'adoption au Sénat de l'"Inflation Reduction Act" de Joe Biden sur le climat et la santé, qu'ils accusent au contraire de générer des dépenses publiques inutiles.
La Fed à la manoeuvre
La question est désormais de savoir s'il sera possible de faire ralentir durablement l'inflation, sans faire plonger la première économie du monde dans la récession, après déjà deux trimestres de contraction du PIB.
La Fed, qui est à la manoeuvre, cherche à provoquer un ralentissement volontaire de la consommation, pour desserrer la pression sur les prix.
Elle a ainsi relevé à quatre reprises ses taux directeurs, désormais compris entre 2,25 et 2,50%. La hausse encourage les banques commerciales à offrir à leurs clients particuliers et entreprises des crédits avec des taux d'intérêt plus élevés.
Et plus l'inflation restera élevée, plus la Fed relèvera ses taux.
Une autre mesure de l'inflation, l'indice PCE privilégié par la Fed par rapport au CPI, avait montré une accélération en juin à 6,8% sur un an.
L'inflation peinait pourtant, avant la pandémie, à atteindre les 2% considérés comme sains pour l'économie. Mais elle s'est accélérée avec la désorganisation mondiale de la chaîne d'approvisionnement et la pénurie de main-d'oeuvre aux Etats-Unis, au moment où les ménages américains consommaient frénétiquement.
A cela est venue s'ajouter la guerre en Ukraine, qui a fait flamber les prix de l'essence et de l'alimentation.
D'autant plus que le marché du travail américain reste très dynamique. Et en juillet, le taux de chômage est retombé à 3,5%, comme avant la pandémie.
Mais il existe toujours près de deux postes vacants pour un travailleur disponible, tirant les salaires à la hausse et contribuant à l'inflation.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre
Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.
Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.
Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.
Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.
Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques
La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.
En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.
Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.
"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".
La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat
Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.
Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.
"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.
La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.
En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.
Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.
Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE
Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.
"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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