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Situation périlleuse pour M. Macron, sans majorité absolue

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Les prochains jours s'annoncent agités pour le président français Emmanuel Macron. Il va devoir manoeuvrer sur le front intérieur, avec un remaniement de son gouvernement. Plusieurs de ses ministres n'ont pas été élus dimanche aux législatives. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MICHEL EULER / POOL)

Le président français Emmanuel Macron se retrouvait lundi privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers qui ouvre une période d'instabilité et de délicates négociations politiques.

M. Macron, réélu en avril, a reçu à déjeuner au palais présidentiel la Première ministre Elisabeth Borne, nommée à la mi-mai, et les dirigeants de sa coalition, son ex-Premier ministre Edouard Philippe et son ancien ministre François Bayrou, pour examiner les conséquences de la perte par son camp de la majorité absolue aux élections législatives dimanche, a appris l'AFP dans leur entourage.

La coalition centriste libérale, qui s'est appuyée pendant le premier mandat de cinq ans d'Emmanuel Macron sur une confortable majorité absolue à la chambre des députés, ne conserve que 245 sièges sur 577, loin de la majorité absolue de 289.

Le reste de l'hémicycle se répartit principalement entre la droite radicale de Marine Le Pen, adversaire d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle d'avril, qui réalise une percée inédite avec 89 députés, la gauche unie à l'initiative de son tribun Jean-Luc Mélenchon (131 députés), et la droite classique.

Celle-ci se retrouve en position d'arbitre avec une soixantaine de députés, auxquels le camp présidentiel a immédiatement tendu la main.

Nouvelle constellation

"On nous trouvera toujours pour essayer d'embarquer avec nous, de convaincre surtout, les modérés qui sont présents dans ce Parlement, de nous suivre", a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.

Concrètement, la coalition d'Emmanuel Macron devra soit conclure un accord de gouvernement avec d'autres partis, un scénario classique en Allemagne mais inusité en France, soit négocier ponctuellement sur chaque texte de loi pour combler les 44 sièges qui lui manquent pour atteindre la majorité absolue.

Cette configuration replace le Parlement au centre du jeu politique, une première sous la Ve République, un régime présidentiel créé en 1958 justement pour éviter l'instabilité du régime parlementaire antérieur.

"On n'est pas là pour bloquer mais on n'est pas à vendre", a affirmé le président de la région des Hauts-de-France (nord) Xavier Bertrand lors d'une réunion du parti de droite Les Républicains (LR), dont la direction a dit vouloir rester dans l'opposition.

Divergences à gauche

A gauche aussi, les manoeuvres ont commencé. Le leader de l'extrême gauche Jean-Luc Mélenchon a proposé aux partis socialiste, communiste et écologiste de créer un seul groupe à l'Assemblée, contrairement à ce qui était prévu dans leur alliance électorale sous la bannière de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes). Ses alliés lui ont opposé une fin de non-recevoir.

La coalition de gauche et le Rassemblement national (RN) de Mme Le Pen se disputent par ailleurs la stratégique présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, dévolue depuis 2007 au premier groupe d'opposition.

Dans le même temps, les premiers députés ont commencé à arriver au Palais Bourbon, siège de l'Assemblée sur les bords de la Seine, avant de commencer officiellement leur mandat de cinq ans mercredi.

Remaniement en vue

Cour d'honneur ouverte, huissiers en rang d'oignon: ils sont venus "offensifs", "fiers" ou inquiets face aux résultats des législatives.

A quelques centaines de mètres de là, à l'Elysée, M. Macron doit décider qui conduira le gouvernement chargé de ferrailler avec le Parlement.

Formé le 20 mai, l'exécutif devrait au minimum être sérieusement remanié, en raison notamment de la défaite électorale de trois de ses membres, dont les ministres de la Transition écologique et de la Santé.

M. Macron ne bénéficie pas d'une cote de popularité très élevée (56% des Français ne pensaient pas qu'il était un bon chef de l'Etat, selon un sondage Odoxa du 31 mai) après un premier quinquennat marqué par des épisodes clivants, comme le mouvement populaire des "gilets jaunes" en 2018-2019 et un contexte international tendu qui pèse sur la vie des Français avec une inflation élevée.

La candidate de droite (LR) à la présidentielle, Valérie Pécresse, a appelé M. Macron à "changer de ligne politique, changer de Premier ministre et de gouvernement", pour "tenir compte du résultat de ces élections".

La Première ministre Elisabeth Borne "est trop affaiblie pour pouvoir rester à Matignon, a également estimé Louis Aliot, le vice-président du RN.

Même avis de Manuel Bompard, un des lieutenants de M. Mélenchon, qui a jugé que "le gouvernement tel qu'il a été constitué par Emmanuel Macron ne peut continuer à gouverner comme si de rien n'était".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Géant d'Alta Badia: Schwarz s'impose, Odermatt seulement 6e

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Marco Odermatt moins à l'aise que d'habitude sur la Gran Risa (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Déception pour les coureurs suisses au géant d'Alta Badia. Marco Odermatt n'a pris que la 6e place d'une course enlevée par Marco Schwarz, devant Lucas Pinheiro Braathen et Stefan Brennsteiner.

C'est bien un Marco qui a levé les bras dans l'aire d'arrivée d'Alta Badia, mais pas celui qu'on imaginait. En lieu et place de la 29e victoire d'Odermatt dans sa discipline de prédilection, le public italien a assisté à la deuxième victoire en géant de l'Autrichien Marco Schwarz. Largement dominateur sur le tracé matinal, le skieur de Villach a conservé 0''18 sur ses rivaux pour remporter son 7e succès en Coupe du monde

Quintuple vainqueur sur la Gran Risa, Marco Odermatt est passé à côté, selon ses standards. Seulement 11e de la première manche, le Nidwaldien n'a pas réussi à faire aussi bien qu'en 2022 où il avait décroché la 3e place après un premier run en dedans.

Avec quatre courses en autant de jours et surtout trois podiums, le patron de la Coupe du monde avait aussi le droit d'être fatigué. Il a logiquement attaqué pour son second passage en ayant changé quelques réglages. Sans quelques fautes, le leader du général aurait peut-être pu envisager la 4e place, mais pas forcément mieux.

Il termine 6e à 0''82 de Schwarz. Et pour trouver trace d'un géant où le skieur d'Hergiswil n'a pas fini sur le podium, hormis ses quatre sorties de piste, il faut remonter au mois de mars 2021 à Lenzerheide. "Odi" avait alors pris la 11e place. Il perd en outre le dossard rouge de la spécialité au profit de Brennsteiner pour 5 points.

La fête du week-end dernier avec le triplé suisse semble bien loin. Le bilan est moyen avec Meillard 10e, Aerni 13e et Tumler 15e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fanny Smith à nouveau sur le podium à San Candido

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Fanny Smith a obtenu un nouveau podium à San Candido (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Fanny Smith est à nouveau montée sur le podium dimanche lors de la Coupe du monde de skicross à San Candido. La Vaudoise a pris la 3e place derrière Sandra Näslund et Daniela Maier.

Avec le trio plus la gagnante de la veille, Marielle Berger Sabbatel, ce sont les quatre mêmes femmes qui ont pris part à la finale que samedi.

Sandra Näslund n'a cette fois pas laissé d'ouverture. La Suédoise a mené de bout en bout et a montré que sa troisième place de samedi n'était qu'une erreur. Fanny Smith a été rattrapée dans la dernière ligne droite par Maier.

Mais le véritable vainqueur du jour se nomme Ryan Regez. Le champion olympique et du monde a obtenu la limite pour les Jeux en se qualifiant pour les demi-finales. Le Bernois a levé le poing au ciel en franchissant la ligne d'arrivée. En demi-finale et en petite finale, il n'a pas tout donné.

Alex Fiva, qui visait son 40e podium en Coupe du monde, s'est lui retrouvé en finale. Mais il a raté son départ et n'a pu quitter la 4e place. Le Canadien Reece Howden s'est imposé pour la troisième fois consécutive.

Les prochaines courses sont prévues en janvier à Veysonnaz, après quoi les tickets pour les JO seront attribués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Super-G de Val d'Isère: Suissesses aux fraises, Goggia "se venge"

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Sofia Goggia a remporté le Super-G de Val d'Isère (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Les Suissesses ont conclu leur week-end à Val d'Isère comme elles l'ont commencé. Malorie Blanc (20e) fut la meilleure représentante helvétique d'un Super-G gagné par Sofia Goggia.

Le passage en Haute-Tarentaise n'a pas souri à une équipe de vitesse décimée. Encore en phase d'apprentissage, Malorie Blanc a manqué deux secteurs pour se classer à 1''39. Jasmina Suter a terminé 22e, Joana Hählen suit au 23e rang, Delia Durrer au 24e et Jasmine Flury occupe la 27e place.

Coupable d'une grosse erreur la veille en descente, Sofia Goggia s'est bien rattrapée. La Bergamasque de 33 ans a réussi une excellente partie technique pour s'adjuger le 8e Super-G de sa carrière.

Derrière la Transalpine, on retrouve une Alice Robinson qui est décidément de plus en plus à l'aise en vitesse, surtout sur des tracés moins tournants. La Néo-Zélandaise a échoué à 0''15 de Goggia.

Et sur la troisième marche du podium, qui d'autre que Lindsey Vonn? L'Américaine de 41 ans fait clairement partie des favorites à chaque course de vitesse et son chemin vers les JO de Cortina ressemble à une route pavée de métal. Sans une partie technique moyenne, elle aurait pu challenger Goggia (à 0''36).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les Suisses très moyens à Alta Badia, Schwarz mène largement

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Luca Aerni meilleur représentant après la première manche du géant d'Alta Badia (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Il faudra une sacrée remontée des Suisses lors du géant d'Alta Badia. A l'issue de la 1re manche, Aerni, Meillard et Odermatt sont 6e, 7e et 11e, alors que Schwarz mène le bal.

Quintuple vainqueur sur la Gran Risa, Marco Odermatt avait l'air perplexe en voyant son chrono dans l'aire d'arrivée. Il faut dire que voir le Nidwaldien relégué à 1''51 en géant ne correspond pas à la norme. On repense à 2022 lorsque le patron du ski mondial avait bouclé sa première manche à 1''42 de Zan Kranjec et qu'il avait effectué une impressionnante remontada pour finalement échouer au 3e rang à 0''10 du vainqueur Lucas Braathen, qui courait alors pour la Norvège.

Comme en 2022, Odermatt voit deux coéquipiers mieux classés que lui. Sixième à 1''14, c'est Luca Aerni qui défend le mieux les couleurs de Swiss-Ski. Sa 2e place à Val d'Isère lui donne visiblement des ailes. Juste derrière le skieur des Barzettes, on retrouve Loïc Meillard à 1''14. Thomas Tumler occupe lui le 15e rang à 1''70 de Marco Schwarz.

L'Autrichien a réalisé la manche parfaite. Un run "à la Odermatt" pour repousser ses rivaux River Radamus à 0''64 et Stefan Brennsteiner à 0''67. Le coureur de Villach aura-t-il les nerfs assez solides pour décrocher un deuxième succès dans la discipline après sa victoire sous la neige de Palisades Tahoe en 2023? Réponse dès 13h30 pour la seconde manche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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