International
Tedros Adhanom Ghebreyesus reconduit à la tête de l'OMS
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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus restera cinq ans de plus à la tête de l'institution. L'Ethiopien a été reconduit mardi à Genève par les Etats membres lors de l'Assemblée mondiale de la santé.
"C'est extraordinaire", a affirmé M. Tedros devant les 194 Etats membres. Il a vu dans ce soutien une reconnaissance du travail de tous les collaborateurs de l'institution, après certaines insultes "inacceptables" contre lui.
"J'espère que nous pourrons empêcher la prochaine pandémie, a-t-il affirmé. En pleurs, il a rappelé avoir perdu un jeune frère d'une maladie dans sa famille pauvre en Ethiopie. "Cela aurait pu être moi", a-t-il dit.
La réélection du premier Africain à diriger l'OMS était acquise, celui-ci étant le seul candidat et ayant reçu la nomination il y a quelques mois du Conseil exécutif. Mais il fallait formellement un vote de l'Assemblée mondiale pour ce mandat qui va démarrer en août.
Le premier mandat de M. Tedros ne lui aura pas laissé de répit. Après une nouvelle vague d'Ebola, il aura été confronté dès 2020 à la pandémie, plus grave épidémie sanitaire en un siècle qui a fait au moins environ 15 millions de victimes.
Accusé de "forfaiture"
Malmené par le président américain Donald Trump pour la réponse de l'OMS à cette urgence et sa prétendue proximité avec Pékin dans cette affaire, l'Ethiopien avait ensuite durci le ton contre la Chine. Il a appelé à plusieurs reprises celle-ci à partager davantage ses données et à accepter une nouvelle mission d'investigation sur l'origine du virus, en vain.
Une administration américaine plus favorable à l'OMS avec Joe Biden n'a pas signifié pour autant la fin des ennuis pour le directeur général. M. Tedros n'aura pas été épargné par son propre pays en raison du conflit dans sa région du Tigré.
Addis Abeba reproche au patron de l'OMS ses déclarations virulentes, accusant le gouvernement de son pays de conditions inhumaines en bloquant l'assistance humanitaire vers le nord du pays. Le gouvernement éthiopien ne soutenait plus son concitoyen, mais le directeur général restait largement adoubé en Afrique. Mi-janvier, les autorités éthiopiennes avaient demandé une investigation contre lui pour "forfaiture".
Cet ancien rebelle du Tigré, devenu ministre de la santé puis le chef de la diplomatie de son pays avant de rejoindre l'OMS, n'aura jamais cherché à cacher ses opinions. Comme dimanche dernier au début de l'Assemblée mondiale lorsqu'il a, au bord des larmes, mentionné les effets de la guerre auxquels lui-même a été confronté.
Renforcement de l'OMS
Lors de son audition il y a quelques mois par le Conseil exécutif, le patron de l'OMS avait estimé que les réformes de l'institution ont permis à celle-ci de réagir "plus rapidement et plus efficacement" que lors des précédentes crises. Mais la pandémie a montré l'impréparation face à une urgence plus importante, a répété M. Tedros.
Avec la santé pour tous et l'amélioration de l'anticipation des épidémies, le renforcement de l'OMS constituera l'un des chantiers de son probable prochain mandat, a-t-il affirmé mardi. Il faut notamment augmenter le financement obligatoire par les Etats membres.
M. Tedros avait défendu il y a quelques mois le système de l'OMS où les bureaux régionaux et ceux dans les pays ont d'importantes responsabilités. Et il a appelé tous les gouvernements à reconnaître la santé comme un droit humain et la financer. De quoi aider également à mieux anticiper les prochaines pandémies.
Et après un scandale de violences sexuelles mettant en cause des collaborateurs de l'OMS en RDC, le directeur général a également lancé un nouveau dispositif pour tenter d'éviter d'autres abus de membres de l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE
Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.
"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Espagne va mettre en place un réseau d'"abris climatiques"
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi la mise en place d'un réseau national d'"abris climatiques" pour aider la population à se protéger lors des fortes vagues de chaleur, son pays faisant face à des températures de plus en plus élevées.
L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles à l'automne, des phénomènes générés par la hausse des gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.
"Certains étés, on ne parle plus de vagues de chaleur, mais plutôt d'une seule et même vague qui dure", a affirmé M. Sánchez lors d'une conférence sur le climat à Madrid, décrivant une "nouvelle normalité" avec "des sécheresses dévastatrices", plus fréquentes et plus intenses.
"Par conséquent, avant l'été prochain, nous lancerons un réseau national d'abris climatiques", a-t-il annoncé, disant vouloir notamment "mettre les bâtiments publics à disposition" de la population.
"Nous faciliterons également le financement pour la création de ces abris climatiques dans les quartiers les plus vulnérables, où la chaleur (...) est la plus forte", a précisé le dirigeant socialiste, sans fournir toutefois de chiffres.
Le Premier ministre espagnol a ajouté que le gouvernement central de gauche à Madrid entendait "se coordonner" avec les autorités des régions espagnoles qui ont déjà mis en place des "abris climatiques", comme au Pays basque (nord) et en Catalogne (nord-est).
En Espagne, pays très décentralisé, les régions sont compétentes pour gérer les situations d'urgence, y compris climatiques.
A l'heure actuelle, Barcelone, la capitale de la Catalogne, est l'une des rares grandes villes à déjà disposer d'abris climatiques, la plupart aménagés dans des bibliothèques, écoles et autres bâtiments publics climatisés.
Scientifiques inquiets
L'Espagne a connu en 2025 son été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 24,2°C, d'après l'agence météorologique nationale Aemet.
Entre le 16 mai et le 30 septembre, 3832 décès pouvant être attribués à la chaleur ont été recensés dans le pays, selon le ministère de la Santé.
Bien que coutumière des températures élevées, l'Espagne est depuis plusieurs années confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, ce qui inquiète les scientifiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Chef du HCR: "nous avons obtenu des avancées" en 10 ans
Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi revendique "des avancées" au terme de dix ans à la tête de l'agence onusienne à Genève. Mais il regrette aussi ne pas "avoir pu faire davantage", alors qu'il quitte fin décembre son poste.
Parmi les succès, il mentionne le Pacte mondial sur les réfugiés, dont une réunion de suivi avait lieu de lundi à mercredi à Genève. Même si certains Etats le critiquent, "chacun y fait référence", a dit mercredi l'Italien à la presse.
Il souhaite aussi l'application du plan européen pour l'asile et les migrations, une politique certes pas "parfaite" selon lui. "Nous aurions pu et nous aurions dû faire davantage" pour améliorer les conditions des réfugiés, ajoute M. Grandi.
Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU devrait valider à New York la nomination de son successeur, l'ancien président irakien Barham Saleh. Après les coupes américaines et d'autres pays qui ont coûté quelque 5000 postes au Haut-Commissariat, M. Grandi demande aux Etats-Unis "de se souvenir que l'ONU a une valeur".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount
Le groupe de télévision et cinéma Warner Bros Discovery (WBD) a rejeté la contre-offre de rachat soumise par son concurrent Paramount Skydance et confirmé opter pour le projet de rachat par Netflix, a-t-il annoncé mercredi.
La proposition de Paramount, qui valorisait la cible à 108 milliards de dollars (89,95 milliards de francs), "n'est pas dans l'intérêt de WBD", a fait savoir le conseil d'administration dans un communiqué, recommandant à ses actionnaires de privilégier l'offre de Netflix.
Cette fin de non-recevoir était attendue, les administrateurs ayant préalablement affiché leur préférence pour Netflix et annoncé, début décembre, un accord avec la première plateforme de streaming vidéo au monde.
Cette dernière ne propose, elle, d'acquérir que le studio de cinéma Warner Bros et l'ensemble HBO (chaînes et plateforme de streaming HBO Max), pour 82,7 milliards de dollars dette comprise (72 milliards hors dette).
L'opération se ferait après la scission, par WBD, entre ce sous-ensemble et un portefeuille de chaînes, dont CNN et Discovery, qui seraient logées dans une nouvelle société cotée ad hoc baptisée Discovery Global.
Selon le président du conseil de Warner Bros Discovery, Samuel Di Pazzia, les administrateurs voient dans le schéma de Paramount Skydance (PSKY) "des risques et des coûts significatifs".
Il affirme que son acquéreur potentiel n'a pas apporté de réponses satisfaisantes aux inquiétudes exprimées par le conseil.
Au premier rang de ces préoccupations, "PSKY a systématiquement trompé les actionnaires de WBD en assurant que l'opération bénéficiait d'une +garantie illimitée+ de la famille Ellison. Ce n'est pas le cas", fait valoir le conseil.
Pour boucler le financement de son offre, Paramount Skydance a ainsi dit apporter la garantie de la famille Ellison, en particulier celle du père du patron David Ellison, Larry Ellison, dont la fortune est estimée par le magazine Forbes à près de 240 milliards de dollars.
Sollicité par l'AFP, Paramount Skydance n'a pas donné suite dans l'immédiat.
Le rachat de WBD par PSKY passerait par une levée de dette colossale, Paramount Skydance ne pesant que 15 milliards de capitalisation boursière contre près de 72 milliards pour sa cible.
Dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de Wall Street, le titre Paramount Skydance abandonnait 2,13%, celui de WBD, 1,21%, tandis que Netflix gagnait 1,60%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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