Culture
Grand Prix suisse de design pour S. Bartsch, V. Huber et B. Streuli
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/05/rupaul-billy-beyond-et-susanne-bartsch-au-club-copa-a-new-york-en-1990-1000x600.jpg&description=Grand Prix suisse de design pour S. Bartsch, V. Huber et B. Streuli', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Susanne Bartsch, icône de mode, Verena Huber, architecte d’intérieur et Beat Streuli, photographe, reçoivent le Grand Prix suisse de design 2022. Décerné par l'Office fédéral de la culture (OFC), ce prix est doté de 40'000 francs pour chacun.
La Zurichoise Susanne Bartsch, 60 ans, a acquis une notoriété internationale en 1989 lorsqu’elle a organisé pour la première fois son Love Ball - un événement caritatif pour la recherche sur le sida, écrit l'OFC dans un communiqué mardi. Grâce à ses tenues excentriques, à ses maquillages expressifs et à son style unique, elle est devenue une icône de mode et une muse pour d’innombrables créateurs de mode.
Un documentaire sur Netflix
Netflix lui a consacré un documentaire en 2017. Joy Ahoulou, expert en mode de la Commission fédérale de design, qualifie cette pionnière des droits de la communauté LGBTQI et de la reconnaissance des personnes vivant avec le VIH/sida de "brillante ½uvre d’art totale" et d’"icône du style". Susanne Bartsch vit et travaille à New York.
Après la mode, l'architecture: la Bâloise Verena Huber, 84 ans, s’est intéressée de près aux questions d’habitat et d’aménagement des lieux de vie en tant qu’architecte d’intérieur, chercheuse, auteure et enseignante. À ses premiers travaux personnels dans les années 1970 ont succédé des commandes plus importantes ayant pour objets restaurants, bateaux, bibliothèques ou l’aménagement intérieur de la tour du personnel soignant de l’hôpital universitaire de Zurich, construite par Jakob Zweifel.
Architecture d’intérieur
Parallèlement, elle a beaucoup écrit sur les potentialités et les limites de l’architecture d’intérieur. Avec onze autres architectes d’intérieur, elle a fondé en été 2021 les Archives d’architecture intérieure Suisse (AI-S).
Tout au long de sa carrière, Verena Huber s’est tenue à l’écart "d’une esthétique vide de sens et d’une conformité à tous égards", selon Jörg Boner, président de la Commission fédérale de design. Verena Huber vit et travaille à Zurich.
Art du portrait de rue
Vient ensuite la photographie avec Beat Streuli, 65 ans. Ses travaux ont été exposés pour la première fois en 1986 au Kunsthaus d’Aarau. Grâce à des bourses lui permettant d’être en résidence dans les ateliers de la Cité des Arts et de la Fondation Cartier à Paris ainsi qu’à l’Istituto Svizzero à Rome, il a pu effectuer de longs séjours dans ces deux capitales.
De nombreuses expositions ont suivi dans des galeries et des musées en Suisse et à l’étranger. En 2019, il a publié Fabric of Reality, l’un de ses ouvrages les plus complets à ce jour. Pour Tatyana Franck, membre de la Commission fédérale de design jusqu’en 2021, Beat Streuli est l’un des principaux représentants de l’art du portrait de rue.
Beat Streuli vit et travaille à Wädenswil (ZH) et à Bruxelles. Né à Altdorf (UR), il a fréquenté des écoles d’art à Zurich et à Bâle, avant d’être étudiant invité de la Hochschule der Künste de Berlin, où il a passé la majeure partie des années 1980.
Exposition Swiss Design Awards
Les travaux des lauréates et du lauréat de cette année seront présentés lors de l’exposition Swiss Design Awards, qui se tiendra parallèlement à Art Basel et Design Miami/Bâle. L’entrée est libre.
L’exposition, dans le cadre de laquelle les Grands Prix de design suisse 2022 seront remis le 14 juin, a été en grande partie conçue par les lauréats des Swiss Design Awards. En outre, une publication complète sur le Grand Prix suisse de design 2022 paraîtra à cette occasion, aux éditions Scheidegger et Spiess.
Depuis 2007, le Grand Prix suisse de design récompense des designers d’envergure nationale et internationale. L'OFC le décerne sur recommandation de la Commission fédérale de design.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Swiss Music Awards: Nemo nominé quatre fois-Nnavy chez les Romands
Les nominations pour les 18e Swiss Music Awards sont connues. Nemo peut espérer remporter quatre prix. La chanteuse lausannoise de R&B Nnavy, le groupe Noise Coilguns et le rappeur genevois Rounhaa sont en lice pour le prix de la meilleure performance romande.
Nemo se produira le 28 mai lors du show au Hallenstadion de Zurich, lors de la remise des prix. L'artiste biennois, vainqueur du concours Eurovision de la chanson, est nommé dans quatre catégories: meilleur artiste solo (Best Solo Act), meilleur artiste en streaming (Best Streaming Artist), meilleur titre (Best Hit) pour "The Code", sa chanson victorieuse à l'Eurovision, et artiste le plus prometteur sur les médias sociaux (Most Rising Artist Social Media).
Trois noms figurent sur la liste des nominations pour le "Best Act Romandie", qui salue le travail artistique en provenance de Suisse romande. La jeune auteure-interprète lausannoise et burundaise de R&B Nnavy, qui a déjà fait la première partie de Lionel Richie au Festival de jazz de Monteux en 2023, a été nominée.
Nnavy, master de psychologie en poche et avec plus de 20 millions d'écoutes sur Spotify, avait déjà concouru l'an dernier pour un trophée de la scène musicale suisse. C'est le rappeur genevois Slimka, qui avait été élu meilleur artiste romand en 2024.
Aussi du post-hardcore
Vient s'ajouter le groupe de rock et de post-hardcore Noise Coilguns, qui s'est imposé comme une figure majeure de la scène métal underground européenne. Il est formé de Jonas Nido et du Chaux-de-Fonnier Louis Jucker, Prix suisse de la musique en 2021, qui joue dans ce groupe depuis son adolescence.
Le jury a encore retenu le rappeur franco-suisse Rounhaa, basé à Genève et dont le son mêle rap, hyperpop, RnB et musique électronique.
La majorité des artistes qui participent à ce concours viennent de Suisse alémanique. Stubete Gäng, Patent Ochsner et Linda Elys sont proposés dans deux catégories. Manillio, Raffa Guido, Joya Marleen, Dabu Fantastic, Heimweh, Ilira, Jule X et Andryy, entre autres, visent aussi un prix.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Polnareff à la barre pour l'ouverture du Printemps de Bourges
Le Printemps de Bourges a ouvert mardi sa 49e édition en même temps que le bal des festivals musicaux, avec une pluie de stars, dont le retour de Michel Polnareff, et des nuages sur le plan budgétaire.
Le chanteur de "Goodbye Marylou" rempile à 80 ans pour une nouvelle - et peut-être dernière - tournée, dont Bourges est la première date française, après un démarrage à Londres. Il passera notamment par Lausanne en mai et le festival Sion sous les étoiles en juillet.
Assis à son piano, coiffé d'un chapeau de cowboy, lunettes blanches sur le nez, Polnareff a entamé son show avec un "Bal des Laze" poussif, devant une salle comble. "Avant de monter sur scène, je suis toujours dans un état absolument épouvantable. Et ça prend 2-3 titres pour se dire: bon, je suis content d'être là", confiait-il fin mars.
"Amiral" et moussaillons
Mais le rythme s'est ensuite accéléré, avec une voix toujours présente pour chanter ses succès des années 1960 à 1980: "Tam Tam", "La poupée qui fait non" et "L'Amour avec toi" dont il a remplacé les paroles par "l'amour avec vous". Il a aussi invité le public à lui souffler le prochain morceau, façon "chanson à la demande".
"L'Amiral" montre qu'il n'est pas encore prêt à lâcher la barre, après avoir essuyé des critiques sur la qualité de prestations en 2023. Il revient avec "Un temps pour elles", un album attendu le 25 avril.
Avant lui, Emma Peters a lancé la soirée: la chanteuse, qui a explosé avec un remix de sa reprise de "Clandestina", a été bercée par les tubes de Michel Polnareff. "J'avais un double CD à la maison que j'écoutais sur mon walkman, donc c'est vraiment un plaisir d'être programmée avec lui ce soir", a-t-elle confié avant son concert.
Différents styles
L'affiche du Printemps se décline aussi sous différents styles: la "grenade" pop Clara Luciani, l'indébranchable Jean-Louis Aubert, l'artiste électro The Avener ou encore Lucky Love et Styleto, tous deux nommés aux dernières Victoires de la musique.
La fin de semaine se fera plus rap, avec la nouvelle référence Tiakola, la star algérienne Soolking, l'ancien youtubeur Théodort ("Wayeh") ou encore Vald, de retour avec son remarqué "Pandémonium".
La découverte continue également d'être l'ADN du festival du centre de la France: depuis 40 ans, son dispositif national d'accompagnement, les Inouïs, a pris sous son aile 1600 artistes. Feu! Chatterton, Fishbach et Eddy de Pretto - président du jury 2025 - y sont passés.
Le Printemps de Bourges dévoile en parallèle six créations, dont une célébration du répertoire d'Oum Kalthoum, disparue il y a 50 ans.
Les concerts se tiennent jusqu'à samedi mais le festival bat jusqu'à dimanche avec "le Printemps dans la ville", sa déclinaison gratuite. Tous espaces confondus, Bourges a accueilli environ 250'000 festivaliers l'année dernière.
A l'approche de la cinquantaine, le Printemps ne peut pas se reposer sur ses lauriers: entre baisse des crédits et inflation des coûts de production et des cachets, l'effet ciseau plombe ses finances.
Pour la première fois en dix ans, le budget - 7,5 millions d'euros en 2024 - a été revu à la baisse, amputé de 400'000 euros de financement, dont 250'000 euros d'aides publiques. Une situation qui reflète de récents arbitrages politiques défavorables au milieu culturel.
"C'est une décroissance contrainte", observe son directeur Boris Vedel, estimant qu'il n'y a pas d'autre choix que de "se renforcer sur l'émergence", plutôt que lorgner sur de gros noms.
Ce constat est similaire à celui d'autres festivals, qui font également face à une offre multiple, un changement de consommation des jeunes fans et sont à la merci des caprices météorologiques. Selon le Centre national de la musique, 44% des festivals affichant des taux de remplissage supérieurs à 90% ont bouclé une édition déficitaire en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'ex-roi du cinéma Harvey Weinstein rejugé à New York
L'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle. Sa condamnation a été annulée l'an dernier.
Costume bleu foncé et cravate, l'ancien patron des studios Miramax, 73 ans, diminué par des problèmes de santé, est entré dans la salle d'audience de la cour criminelle de Manhattan poussé en chaise roulante. Le procès a démarré avec la sélection du jury, qui pourrait prendre plusieurs jours avant les interrogatoires des témoins par l'accusation et la défense.
Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.
Mais en avril 2024, la cour d'appel de New York a annulé toute la procédure.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes
Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.
Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.
Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.
Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.
L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
Suisse RomandeIl y a 1 jour
Valais: les gens du voyage ont rebroussé chemin, autoroute rouverte
-
LausanneIl y a 1 heure
"À 500m du parc, j'ai compris. Puis je suis allé voir le carnage"
-
HockeyIl y a 2 jours
Un air de revanche pour un immense défi
-
HockeyIl y a 1 jour
Une moquerie à 2500 francs pour Andrea Glauser
-
CultureIl y a 1 jour
Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes
-
InternationalIl y a 2 jours
LGBT+ et binationaux: nouveau tour de vis adopté en Hongrie
-
FootballIl y a 3 jours
Policier blessé à Sion lors d'un contrôle de supporters du FC Sion
-
InternationalIl y a 3 jours
Européens et Américains condamnent la frappe russe sur Soumy