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Conseil de l'Europe: "érosion" de la liberté de la presse déplorée

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Marija Pejcinovic Buric a souligné les difficiles conditions de travail des journalistes en temps de guerre (image d'illustration). (© Keystone/EPA/SERGEI ILNITSKY)

La secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejcinovic Buric, a déploré mercredi une "érosion" de la liberté de la presse sur le continent. Elle a fait part de sa préoccupation face à la "multiplication alarmante des menaces" contre les journalistes.

Quinze organisations partenaires de la Plateforme pour renforcer la protection et la sécurité des journalistes du Conseil de l'Europe ont publié un rapport mercredi. Celui-ci montre que le nombre d'alertes communiquées à cette plateforme concernant des menaces graves pour la liberté de la presse dans les Etats membres du Conseil "est passé de 200 en 2020 à 282 en 2021", soit 41% de plus.

Mme Pejcinovic Buric a "notamment souligné que des journalistes ont récemment été pris pour cibles par l'armée russe dans l'agression en cours contre l'Ukraine, ce qui a coûté la vie à plusieurs d'entre eux. Elle a rappelé aux gouvernements qu'ils ont l'obligation de prendre des mesures pour protéger les journalistes, y compris en temps de guerre", poursuit le communiqué du Conseil de l'Europe.

"Aujourd'hui, en Europe, la liberté d'expression et la liberté de la presse sont confrontées à de nombreux obstacles. Si des améliorations partielles sont enregistrées dans certains pays, la tendance générale est à l'érosion de ces libertés", a souligné la secrétaire générale.

"En ces temps de crise, marqués par la pandémie de Covid-19, toujours présente, et la violence qui fait rage en Ukraine, nous devons redoubler d'efforts pour défendre les principes vitaux pour nos démocraties que sont la liberté d'expression et l'indépendance de la presse", a-t-elle ajouté.

Six journalistes tués

L'année passée, six journalistes sont morts en exerçant leur métier en Europe. Quatre d'entre eux ont été délibérément pris pour cibles, rappelle encore le Conseil de l'Europe. L'organisation paneuropéenne rapporte également 82 cas d'atteintes à la sécurité et à l'intégrité physique de journalistes, souvent lors de manifestations contre les mesures de lutte contre le Covid-19, soit une augmentation de 51%.

Et en 2021, 26 cas d'agressions contre des journalistes restaient impunis et 56 journalistes étaient en prison. Le rapport pointe encore la hausse des cas d'intimidation judiciaire, avec un recours de plus en plus fréquent aux procédures en diffamation, pour réduire les médias au silence.

Enfin, les partenaires de la Plateforme déplorent que les Etats membres du Conseil de l'Europe n'aient répondu qu'à un tiers des alertes publiées sur la plateforme en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pourparlers sur l'Ukraine: un émissaire russe en route pour Miami

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Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Les pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine se poursuivent samedi à Miami, où se trouvent des négociateurs ukrainiens, européens et américains. Ils seront rejoints par une délégation russe, sans toutefois que toutes les parties ne se rassemblent.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev a annoncé samedi être en route pour cette ville de Floride où des équipes ukrainienne et européenne se trouvent déjà pour participer aux négociations menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain.

"En route pour Miami", a écrit M. Dmitriev dans un message sur le réseau social X, ajoutant un emoji de colombe de la paix et en joignant une courte vidéo montrant le soleil du matin perçant les nuages au-dessus d'une plage bordée de palmiers.

"Alors que les bellicistes continuent de travailler d'arrache-pied pour saper le plan de paix américain pour l'Ukraine, je me suis souvenu de cette vidéo de ma précédente visite: la lumière perçant les nuages d'orage", a ajouté M. Dmitriev.

MM. Witkoff et Kushner ont rencontré vendredi près de Miami le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.

Nouveauté

A l'issue de ces discussions, M. Oumerov a simplement assuré que sa délégation s'était mise d'accord avec les Américains "pour poursuivre le travail en commun dans un avenir proche".

L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin.

Vendredi, alors que cette nouvelle série de discussions venait de débuter, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré qu'aucun accord ne serait imposé à l'Ukraine.

"C'est à eux de conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer l'Ukraine à conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer la Russie à conclure un accord. Il faut qu'ils (le) veuillent", a affirmé lors d'une conférence de presse à Washington le chef de la diplomatie américaine.

Les pourparlers diplomatiques destinés à mettre fin au conflit, qui entrerait en février dans sa cinquième année, se sont accélérés ces dernières semaines après la publication d'un plan de l'administration Trump, sans aboutir à un cessez-le-feu.

Sur le terrain, la Russie continue de viser les infrastructures ukrainiennes: vendredi soir, un missile balistique a fait sept morts et quinze blessés près d'Odessa, a annoncé le gouverneur local Oleg Kiper. Moscou a également affirmé samedi avoir pris deux villages dans les régions de Soumy (nord) et Donetsk (est).

De son côté, Kiev a annoncé samedi avoir détruit deux avions de combat russes sur un aérodrome situé dans la péninsule de Crimée occupée, selon les services de sécurité SBU.

"Progrès"

De plus en plus impatient, Donald Trump a pressé Kiev de "bouger rapidement", lors d'un échange avec la presse dans le Bureau ovale.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi fait part des "progrès" vers un compromis entre Kiev et Washington sur le contenu d'un plan à proposer à Moscou pour mettre fin aux combats. Mais, a-t-il averti, la Russie se prépare selon lui à une nouvelle "année de guerre" en 2026.

Les Etats-Unis ont proposé, il y a plus d'un mois, un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie en février 2022. Ce texte initial, perçu comme étant largement favorable au Kremlin, a depuis été remanié après les consultations avec Kiev.

Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens, la Russie ayant déjà accepté des "compromis" au cours de ses propres pourparlers avec les Américains.

Il s'est félicité des gains territoriaux obtenus dans l'est de l'Ukraine par les forces russes, assurant que celles-ci "avancent sur toute la ligne de contact".

Les troupes russes ont accéléré cette année leurs conquêtes sur le front en Ukraine, dont elles contrôlent environ 19% du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Joshua a eu besoin de six rounds pour éteindre Paul

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Anthony Joshua (à droite) n'a fait qu'une bouchée de Jake Paul (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

Anthony Joshua n'a pas failli vendredi à Miami. L'ex-champion du monde des lourds a eu besoin de six rounds pour mettre K.O. le YouTuber devenu boxeur Jake Paul à l'issue d'un piètre spectacle.

Ce combat au contexte hors normes, diffusé par Netflix pour une bourse estimée à 184 millions de dollars, a paru bien démesuré une fois les hostilités engagées. L'Américain Jake Paul (28 ans) a présenté un niveau évidemment très inférieur à celui de son adversaire britannique.

Cet ex-trublion d'internet, devenu boxeur professionnel et promoteur, est apparu fuyant, s'est accroché à son adversaire, et a passé beaucoup de temps à terre, pas à cause des coups reçus mais à force de se jeter dans les jambes du Britannique pour éviter ses coups puissants.

Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul (1m85, 98 kg) s'est attaqué à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua (1m98, 110 kg), âgé de 36 ans, champion olympique en 2012 et champion du monde déchu de la catégorie reine des poids lourds.

Paul (14 combats, 12 victoires, 2 défaites) devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.

Simulacre de boxe

Les premiers rounds du combat ont offert un simulacre de boxe, les deux combattants n'échangeant presque aucun coup, Paul se défilant par tous les moyens, et Joshua (33 combats, 29 victoires, 4 défaites) se montrant peu entreprenant malgré une supériorité manifeste.

Après avoir été compté une première fois dans la 5e reprise, lors de laquelle il aura quand même asséné une belle droite à Joshua, Paul a fini par prendre la foudre lors du 6e round. Il s'est relevé une deuxième fois après avoir été compté, avant d'être définitivement mis K.O. d'un direct du droit.

"Ce n'était pas ma meilleure performance, a convenu Joshua au micro des organisateurs. Le but était de le mettre par terre, qu'il ait mal, ça a mis plus longtemps que prévu mais c'est fait. Il s'est bien défendu ce soir. Ca demande du courage. Il faut lui donner du respect pour avoir essayé, mais il a affronté un vrai combattant."

Joshua défie Fury

Ex-roi des poids lourds à la carrière désormais entachée de nombreuses défaites, dont la dernière en septembre 2024 contre son compatriote Daniel Dubois, Joshua a profité du micro tendu pour lancer un défi à Tyson Fury, son fantasque compatriote lui aussi ex-champion des lourds, qu'il n'a jamais affronté. Fury avait annoncé en janvier prendre sa retraite, mais a déjà su revenir après une telle annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer

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Les sauveteurs en mer de Bondi ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, à Bondi Beach. (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.

L'émotion reste considérable six jours après la pire tuerie depuis près de 30 ans en Australie, dont les autorités multiplient les annonces pour éviter qu'un tel drame puisse se reproduire.

Après plusieurs jours marquées par les poignantes obsèques des victimes, âgées de 10 à 87 ans, des secouristes vêtus de leur uniforme rouge et jaune ont fait face à l'océan à Bondi samedi en silence.

Certains d'entre eux ont fondu en larmes, tandis qu'un hélicoptère de leur club survolait la plage mythique, emblématique du mode de vie australien.

"Nous n'oublierons jamais"

Le 14 décembre, deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, y ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.

Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils, arrêté et inculpé, a été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.

Dans un message, les secouristes ont fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible".

"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.

Le courage des sauveteurs pendant l'attaque, pour mettre des gens à l'abri, apporter les premiers soins aux victimes ou sortir des nageurs paniqués de l'eau, a été largement salué.

Une photo devenue virale montre l'un deux, Jackson Doolan, courir pieds nus sur la route depuis une plage voisine pour apporter un défibrillateur.

Vendredi, ce sont des centaines de centaines de surfeurs et nageurs qui s'étaient rassemblés dans les vagues de Bondi en hommage aux victimes.

Et dimanche, une semaine après l'attentat, la population de tout le pays-continent est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.

Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a expliqué le Premier ministre Anthony Albanese.

Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.

Perquisitions

Concernant l'enquête, des perquisitions ont eu lieu encore vendredi en Australie, la police étudiant les contacts et fréquentations des assaillants avant l'attentat.

"Aucune piste ne sera négligée, en Australie comme à l'étranger", a assuré samedi la commissaire de la police fédérale Krissy Barrett devant la presse.

Les enquêteurs s'intéressent en particulier au voyage aux Philippines des suspects, qui ont passé plusieurs semaines en novembre dans la région de Mindanao (sud), considérée comme abritant des foyers d'insurrection islamiste.

Les autorités sont sous pression pour répondre au choc suscité par l'attaque, mais aussi aux critiques de membres de la communauté juive estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été entendu.

Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation contre l'extrémisme, Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat d'armes à feu en circulation.

Le port d'armes est déjà très strictement contrôlé en Australie depuis la fusillade qui avait fait 35 morts en 1996 à Port Arthur en Tasmanie.

Samedi, le dirigeant régional de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, Chris Minns, a annoncé vouloir interdire certains slogans pro-Palestiniens comme "Mondialisez l'intifada" - en référence aux soulèvements palestiniens contre l'armée israélienne en 1987-1993 puis au début des années 2000 - ou des symboles comme le drapeau de l'Etat islamique.

Il veut également renforcer les pouvoirs de la police de ce territoire où se trouve Sydney pour ordonner aux gens de se découvrir le visage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Descente de Val d'Isère: duel Vonn-Goggia

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Lindsey Vonn sera l'une des favorites de la descente de Val d'Isère samedi (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Duel de légendes pour la descente de Val d'Isère samedi sur la piste Oreiller-Killy. Lindsey Vonn et Sofia Goggia devraient jouer les premiers rôles et les Suissesses le rôle de spectatrices.

Vonn-Goggia, on se croirait revenu en 2018 lors des JO de Pyeongchang. A l'époque, Goggia avait remporté l'or et l'Américaine le bronze. Ce ne sera pas sur une piste olympique cette fois-ci, mais en prévision du rendez-vous de février à Cortina.

Bluffante à St-Moritz, Lindsey Vonn a réussi à 41 ans l'un des plus grands exploits du sport. Sa mission se poursuit et avec son coach Aksel Lund Svindal, la dame aux 83 succès en Coupe du monde dispose d'un allié de poids.

Côté suisse, les entraînements n'ont pas permis de distinguer une athlète capable de se glisser au moins dans le top 10. Avoir comment les anciennes Joana Hählen et Jasmine Flury vont se comporter, ainsi que la Valaisanne Malorie Blanc.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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