International
Le Pen joue son va-tout face à Macron
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En position de challenger, Marine Le Pen s'en est pris avec virulence au favori Emmanuel Macron jeudi soir lors de son ultime meeting de la campagne présidentielle. Elle a joué son va-tout à trois jours du scrutin.
Au lendemain d'un débat télévisé musclé mais plutôt respectueux, la candidate RN a lâché la bride accusant son rival à la présidentielle de "ne pas aimer les Français".
"On a vu un Emmanuel Macron nonchalant, condescendant et d'une arrogance sans limites", a affirmé Mme Le Pen à Arras, dans le Pas-de-Calais, devant quelque 3000 militants gonflés à bloc. "Un président ne devrait pas se tenir comme cela", a-t-elle ajouté dans un discours aux accents très antisystème.
"J'en ai assez, comme vous, de cet irrespect permanent. Chacun, hier soir, a compris qu'Emmanuel Macron n'aimait pas les Français tout particulièrement ceux qui ne sont pas d'accord avec sa politique", a-t-elle affirmé, dénonçant un bilan "accablant" et comparant le scrutin de dimanche à un référendum à la question "Macron ou la France ?".
"Débat respectueux"
Plus tôt dans la journée, à Roye dans la Somme, elle avait déjà fustigé le bilan du président sortant, en marge d'une rencontre avec des transporteurs routiers.
Emmanuel Macron, qui a répété jeudi que "rien n'est joué", a rejeté ces critiques, et accusé en retour sa rivale de n'avoir "plus d'autres arguments" avant le second tour de la présidentielle dimanche. "On a eu 2h30 d'un débat qui a été respectueux", a affirmé le candidat président durant un bain de foule à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
"On a eu beaucoup de respect l'un pour l'autre mais avec le fait qu'on (se) combat" sur deux projets qui ne sont "pas conciliables", a-t-il ajouté. Et "quand il n'y a plus d'arguments à opposer, on va en chercher d'autres", a-t-il poursuivi.
"Statu quo"
Selon les experts, le chef de l'Etat a réussi mercredi soir à maîtriser voire dépasser le handicap traditionnel du sortant qui doit défendre son bilan, face à une candidate du RN en net progrès par rapport à son débat raté de 2017, mais souvent sur la défensive et freinée dans ses attaques par sa volonté de lisser son image.
A Bordeaux, Mathieu Sescosse, 40 ans, salarié dans l'informatique, a "regardé jusqu'à 23h et des brouettes". Verdict? "Pour moi, c'est le statu quo, ça ne fera pas bouger les lignes". Et de regretter que "des sujets sur l'urgence écologique n'ont pas été suffisamment abordés".
Le débat a été regardé par près de 15,6 millions de téléspectateurs, la pire audience de ce format depuis sa création en 1974, selon Médiamétrie.
"Vous n'êtes pas arrogant"
Emmanuel Macron, invité en soirée du journal de France 2, a lui passé la journée dans le bastion de la gauche de la Seine-Saint-Denis, une visite consacrée à la problématique des "logements insalubres et de la rénovation urbaine" dans le département le plus pauvre de la métropole parisienne.
La Seine-Saint-Denis, qui a enregistré le 10 avril le taux d'abstention le plus élevé de France métropolitaine, a placé le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon largement en tête (49,09%) devant Emmanuel Macron (20,27%).
Les électeurs du leader LFI, arrivé en troisième position avec près de 22% au plan national au 1er tour, sont particulièrement courtisés par les deux finalistes.
A Saint-Denis, des habitants présents autour d'Emmanuel Macron l'ont défendu. "Vous n'êtes pas arrogant", a lancé un homme. "Pas du tout!", a renchéri une femme. "M. Macron, faut pas nous abandonner, faut pas la laisser passer", a crié un homme en faisant référence à la candidate d'extrême droite.
"Peste et choléra"
Regrettant d'être obligée de "choisir entre la peste et le choléra" au second tour, une femme l'a appelé à "un peu plus de modestie" et à se mettre "à notre niveau car on n'en a pas l'impression". "Mais je viens ici", lui a-t-il répondu. "Oui mais à la dernière minute", selon elle.
En choisissant des régions populaires - Seine-Saint-Denis et Hauts-de-France -, les deux adversaires ont pour objectif de mieux répondre à la préoccupation numéro un des Français, le pouvoir d'achat, frappé par les répercussions de la guerre en Ukraine sur les prix de l'énergie et de l'alimentation.
Un thème sur lequel ils se sont affrontés lors du débat de près de trois heures de mercredi, le président-candidat défendant le "bouclier" actuel et son projet de "chèque alimentaire", la seconde prônant une baisse de la TVA. Dans la dernière ligne droite, M. Macron creuse l'écart dans les sondages. Selon une enquête publiée jeudi soir, il l'emporterait dimanche par 57,5% des voix contre 42,5% pour Marine Le Pen.
Il tiendra son dernier rassemblement de campagne vendredi à Figeac (Lot) dans un département qui avait voté massivement pour lui en 2017. Quant à Mme Le Pen, elle mettra un point final à sa campagne à Abbeville, dans la Somme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un "tic-tac" atomique dans l'espace pour tester l'effet Einstein
L'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé lundi l'ensemble d'horloges atomiques ACES. Celui-ci doit s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) pour y mesurer l'effet de la gravité sur l'écoulement du temps. La Suisse a participé à cette aventure.
La fusée Falcon 9 de Space X, embarquant ACES, a décollé lundi à 10h15 (suisses) depuis Cap Canaveral en Floride. Direction l'ISS, à 400 km d'altitude, où un bras robotique le positionnera à l'extérieur de la station sur le module Columbus. Il y restera 30 mois pour collecter des données des horloges.
Présent dans "toutes les équations de physique", le temps est essentiel au fonctionnement des ordinateurs ou encore des systèmes de géolocalisation par satellite, a rappelé Simon Weinberg, chef du projet ACES à l'ESA, en amont du lancement.
Le bouleversement d'Einstein
Or, en 1915, Albert Einstein a bouleversé notre vision du temps, jusque-là considéré comme universel et absolu. Dans sa théorie de la relativité générale, il a prédit que le temps n'était pas le même partout et ralentissait à proximité d'un objet massif.
Sur Terre, le temps passe ainsi plus vite au sommet de la Tour Eiffel qu'à sa base, mais cet "effet Einstein" est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s'éloigne dans l'espace.
En orbite à 20'000 km d'altitude, les horloges atomiques des satellites de géolocalisation avancent par exemple de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.
L'objectif de la mission européenne est d'améliorer la mesure de ce "décalage gravitationnel" de deux décimales, pour atteindre une précision d'un millionième, grâce aux deux horloges atomiques de l'ensemble ACES.
Instrument suisse
La première, l'instrument SHM (Space Hydrogen Maser), a été fabriqué en Suisse par Safran Time Technologies à Neuchâtel. Il s'agit d'un maser à hydrogène actif, un dispositif qui utilise des atomes d'hydrogène pour donner l'heure, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), dont la cheffe Martina Hirayama devait assister au lanceme.
Un maser est un dispositif permettant d'émettre un faisceau cohérent de micro-ondes, utilisé notamment dans le but d'obtenir la fréquence de référence dans les horloges atomiques. Son fonctionnement ressemble à celui des masers passifs utilisés à bord des satellites Galileo, mais en dix fois plus stable.
Le signal de l'horloge ACES combinera la stabilité de SHM sur une période d'une heure avec la stabilité et la précision à long terme de la seconde horloge, PHARAO, conçue par le Centre national d'études spatiales français (CNES). Ensemble, ces deux horloges permettent de donner l'heure avec une précision d'une seconde sur 300 millions d'années.
Proche du zéro absolu
PHARAO est un tube à ultravide dans lequel des atomes seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu (-273°C). Immobilisés par le froid et en situation d'impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.
Depuis 1967 en effet, la seconde n'est plus définie en fonction de la rotation terrestre, mais comme le "tic-tac" régulier d'un atome. Elle correspond à 9'192'631'770 périodes d'une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d'état d'énergie.
PHARAO fonctionnera comme un "diapason" reproduisant la définition de la seconde, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l'Observatoire de Paris. Au final, elle ne dérivera que d'une seconde tous les 300 millions d'années. Une prouesse technologique qui a demandé plus de 30 ans de travail, émaillés de nombreux retards et difficultés.
Des horloges optiques - qui utilisent de plus hautes fréquences et sont 100 fois plus précises - ont certes entretemps vu le jour sur Terre. Si cette nouvelle génération va "surpasser les horloges atomiques dans le futur", cela reste une technologie "encore relativement jeune" et "aucune n'a été mis en orbite", a souligné M. Weinberg, selon qui ACES est "unique".
Son signal sera transmis au sol par un lien micro-ondes. Sur Terre, neuf terminaux (en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis) vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.
"Nouvelle fenêtre"
Les différences vont être analysées pour "déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité", détaille M. Laurent. Dans le cas inverse, "une nouvelle fenêtre s'ouvrira dans le monde de la physique". Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d'Einstein avec les observations.
Et peut-être avancer dans la quête du Graal des physiciens: réconcilier la relativité générale qui explique le fonctionnement de l'Univers et la physique quantique qui régit l'infiniment petit. Deux théories qui fonctionnement remarquablement bien, mais sont jusqu'à présent incompatibles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape François est mort lundi matin à l'âge de 88 ans
Le pape François, populaire chez les fidèles mais confronté à une farouche opposition au sein même de l'Eglise catholique, est mort lundi matin au Vatican à l'âge de 88 ans. Cela un mois après avoir été hospitalisé pour une sévère pneumonie.
"Ce matin à 07H35, l'évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père. Toute sa vie a été consacrée au service du Seigneur et de son Église", a annoncé le cardinal camerlingue Kevin Farrell, dans un communiqué publié par le Vatican.
Le pape argentin était sorti de l'hôpital le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat en 2013. En dépit des recommandations des médecins qui lui avaient conseillé d'observer un strict repos de deux mois, il avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours, au contact des fidèles, de prisonniers ou de dirigeants.
Dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il était apparu très affaibli mais s'était offert un bain de foule en "papamobile" au milieu de milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre.
Le visage fermé, visiblement très éprouvé, il avait toutefois été contraint de déléguer la lecture de son texte à un collaborateur, ne pouvant prononcer que quelques mots, la voix essoufflée.
Hommages internationaux
Les réactions internationales n'ont pas tardé à l'annonce de son décès.
La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a salué sur X "un grand leader spirituel et un défenseur infatigable de la paix". Sa chaleur humaine a touché bien plus largement que les seuls milieux catholiques, a-t-elle poursuivi.
Le président français Emmanuel Macron a adressé "ses condoléances aux catholiques du monde entier", rendant hommage à un homme qui a toujours été "aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles".
Outre l'Allemagne et l'Espagne, l'Iran a présenté ses condoléances, le président israélien Isaac Herzog a salué "un homme de foi profonde et de compassion sans fin", la Première ministre italienne Giorgia Meloni "un grand homme" tandis que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen évoquait "son humilité et son amour si pur pour les plus démunis".
Au Vatican lundi matin, de nombreux fidèles ont appris la nouvelle sur leur téléphone portable tandis que les églises de Rome sonnaient le glas.
"Un grand pape"
"J'étais là par hasard, j'ai entendu la nouvelle dans un magasin à la radio, c'est un grand pape qui est parti", a confié à l'AFP Fabio Malvesi, 66 ans. "Il a changé bien des choses, brisé des barrières, c'était une grande personne, simple."
Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné.
Une constitution prévoit des obsèques pendant neuf jours et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les cardinaux électeurs, dont près de 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d'élire son successeur.
Entre-temps, c'est le cardinal camerlingue, l'Irlandais Kevin Farrell, qui assurera l'intérim.
François avait révélé fin 2023 qu'il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.
En outre, le Vatican a publié en novembre un rituel simplifié pour les funérailles papales, notamment l'inhumation dans un simple cercueil de bois et de zinc, signant la fin des trois cercueils imbriqués en cyprès, en plomb et en chêne.
En 12 ans de pontificat, le premier pape jésuite et sud-américain de l'Histoire s'est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l'environnement et la justice sociale sans remettre en cause les positions de l'Eglise sur l'avortement ou le célibat des prêtres.
Réformes multiples
Les alertes sur sa santé s'étaient multipliées ces derniers temps, alimentant les spéculations sur une éventuelle renonciation dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.
Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait déjà connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l'abdomen, et avait été contraint d'annuler plusieurs engagements ces derniers mois.
Amateur de musique et de football, François, allergique aux vacances, enchaînait souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, un périple de 12 jours aux confins de l'Asie du Sud-Est et de l'Océanie.
A Rome comme à l'étranger, le "pape du bout du monde" élu le 13 mars 2013 a dénoncé sans relâche toutes les formes de violence, de la traite des êtres humains aux catastrophes migratoires en passant par l'exploitation économique.
En février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par le président américain Donald Trump, s'attirant les foudres de la Maison Blanche.
Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.
Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie - le gouvernement central du Saint-Siège - rongée par l'inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.
Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.
"Périphéries"
Attaché au dialogue inter-religieux, notamment avec l'islam, il a défendu jusqu'au bout une Eglise "ouverte à tous", s'attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.
Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche "bon appétit" aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d'orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.
En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l'ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.
Ces critiques furent aussi alimentées par l'ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu'à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des "deux papes".
La "guerre civile" au sein de l'Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l'avenir de l'Eglise fin 2023.
Le style détonant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m2 aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d'être accusé de désacraliser à l'excès la fonction.
Le 266e pape, davantage intéressé par les "périphéries" de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l'Eglise, à l'image de son encyclique écologiste et sociale "Laudato si" en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance exaltant la sauvegarde de la planète.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie reprend ses frappes en Ukraine après la trêve pascale
La Russie a repris ses frappes sur l'Ukraine après l'expiration de la fragile trêve pascale de 30 heures, ont annoncé lundi l'armée russe et des responsables ukrainiens, un cessez-le-feu que les deux camps s'accusaient mutuellement d'avoir violé.
Parallèlement, le président américain Donald Trump a dit espérer un "accord" dans la semaine entre Kiev et Moscou, qui envahit son voisin ukrainien depuis trois ans, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts.
A Kiev, où une alerte aérienne a duré une heure à l'aube lundi en raison d'une "menace de drones de combat", des Ukrainiens interrogés par l'AFP se disaient surpris et soulagés par ce bref répit mais ne croyaient pas en la possibilité d'une trêve durable.
"C'était positif" pour "se reposer ne serait ce qu'une journée" car "les gens sont épuisés", a déclaré à l'AFP Viktor Danyltchouk, un militaire en permission.
Il a cependant jugé qu'un accord rapide avec la Russie était "impossible" à atteindre car "l'ennemi ne cesse d'attaquer".
Les tractations diplomatiques initiées par l'administration américaine pour mettre fin au conflit se prolongent depuis deux mois, sans résultats concrets.
Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a indiqué lundi avoir mené des frappes d'aviation, de drones et d'artillerie sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après "la fin de la période d'activité de la trêve".
Baisse d'intensité de combats
Plus tôt, les gouverneurs des régions ukrainiennes de Dnipropetrovsk (centre-est), de Mykolaïv (sud) et de Tcherkassy (centre) avaient annoncé que des attaques aériennes russes avaient eu lieu dans leurs régions, sans signaler de blessés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par son homologue russe Vladimir Poutine, avait assuré dimanche soir que les forces russes avaient violé le cessez-le-feu "plus de 2000 fois" dans la journée tout en soulignant cependant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.
Il avait aussi proposé une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.
Plusieurs militaires ukrainiens déployés sur divers secteurs du front ont constaté auprès de l'AFP une considérable baisse d'intensité d'attaques russes dans leurs zones respectives dimanche, sans toutefois leur cessation complète.
Du côté de la Russie, le ministère de la Défense avait fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens "d'attaquer les positions russes" dans plusieurs secteurs de la région ukrainienne de Donetsk (est).
Les autorités russes ont également évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".
Concernant le cessez-le-feu, qui a expiré dimanche à 23h00 suisses, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précisé dimanche soir aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n'avait "donné aucun ordre" pour le prolonger.
Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit néanmoins dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre Moscou et Kiev: "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune!", a-t-il écrit.
Négociations dans l'impasse
Interrogé sur ces déclarations, Dmitri Peskov a affirmé lundi que le Kremlin espérait que "le travail avec la partie américaine" pour trouver une issue au conflit apporterait "des résultats", mais n'a donné aucun détail sur de possibles pourparlers cette semaine.
Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.
Le porte-parole chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, pour sa part, a salué lundi "tous les efforts menant à un cessez-le-feu, une étape indispensable pour parvenir à la paix" en Ukraine.
Même si l'intensité des combats a brièvement diminué, les accusations croisées démontrent la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités dans ce pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.
Des tentatives d'instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.
Plus récemment, en mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, une offre acceptée par Kiev, mais rejetée par Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ulisses Garcia dans le onze idéal de "L'Equipe"
Titularisé depuis deux matches dans la défense à trois de Roberto De Zerbi, Ulisses Garcia traverse l’une de ses plus belles périodes marseillaises. Il a, ainsi, reçu les honneurs de "L’Equipe".
Le Genevois de 29 ans figure dans le onze idéal de la 30e journée de Ligue 1 établi par le quotidien. Samedi lors de la large victoire 5-1 de Marseille à domicile face à Montpellier, Ulisses Garcia a provoqué le penalty de l’ouverture du score avant d’être le passeur décisif sur le 3-0 de Jonathan Rowe.
L’international aux 10 sélections n’a pas été retenu par Murat Yakin lors du dernier rassemblement de mars. Ses récentes performances devraient favoriser son retour pour la tournée de juin prochain aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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