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International

Reprise des pourparlers entre Kiev et Moscou

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Des négociations entre Kiev et Moscou doivent reprendre mercredi. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky juge que les positions sont désormais "plus réalistes". (© KEYSTONE/AP)

Les Etats-Unis vont annoncer mercredi une nouvelle enveloppe de 800 millions de dollars pour aider l'Ukraine à faire face aux forces russes. Ces dernières resserrent leur étau en dépit de nouveaux pourparlers entre Kiev et Moscou.

Le président américain Joe Biden doit faire cette annonce après une intervention par vidéo de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Congrès des Etats-Unis. "Au total, le président a autorisé deux milliards de dollars en matière de sécurité depuis le début de l'administration" Biden, a précisé un responsable de la Maison Blanche.

M. Zelensky doit intervenir à 13h00 GMT (14h00 en Suisse) devant les parlementaires américains, qui pressent régulièrement le président Biden de durcir le ton face à la Russie.

Zone d'exclusion aérienne

Le président ukrainien devrait appeler une nouvelle fois à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays, une mesure soutenue par plusieurs élus du Congrès, mais que le président américain a pour l'instant écartée.

"Imaginez vos villes bombardées, encerclées", avait lancé mardi M. Zelensky devant les parlementaires canadiens, en réclamant à nouveau cette zone d'exclusion aérienne.

Des élus américains des deux camps exhortent aussi Joe Biden à faciliter la livraison d'avions polonais Mig-29 à l'Ukraine, ce à quoi Washington a opposé un refus définitif.

"Les Russes ont déjà tué 97 enfants" en bombardant "des écoles, des hôpitaux, des habitations", avait encore affirmé M. Zlensky devant les députés canadiens qui l'ont acclamé debout pendant plusieurs minutes.

"Moment dangereux"

En dépit de ces appels à l'aide, les tirs russes contre plusieurs villes ukrainiennes se sont intensifiés mardi, notamment à Kiev, qui vit un "moment dangereux", selon son maire Vitali Klitschko. De longues files d'attentes se sont formées pendant la journée devant les supermarchés, les habitants faisant des réserves.

Au moins quatre personnes ont été retirées mortes et une quarantaine d'autres dégagées vivantes d'un immeuble d'habitation d'un quartier de l'ouest de Kiev, Sviatochine, après une frappe russe qui a provoqué un incendie, selon les autorités locales.

A Marioupol, autre cité martyre dans le sud-est de l'Ukraine, la situation reste dramatique, mais quelque 20'000 civils ont pu quitter cette ville portuaire mardi à bord de 4000 voitures, selon la présidence ukrainienne.

Tous ont décrit un voyage harassant pendant lequel ils ont été contraints de rouler à l'écart des routes pour éviter les troupes russes et les points de contrôle, dans la crainte permanente d'un tir ennemi.

Positions "plus réalistes"

La Russie élargit son offensive à l'ensemble de l'Ukraine, visant désormais aussi l'Ouest. Après des frappes sur une base militaire proche de la Pologne dimanche, une frappe lundi contre une tour de télévision près de Rivne (nord-ouest) a fait 19 morts, selon les autorités locales mardi.

Dans ce contexte de frappes intenses, des négociations entre Moscou et Kiev, entamées mardi, doivent reprendre mercredi, dans l'espoir d'arrêter l'hécatombe. Le président ukrainien a apporté mardi un peu d'espoir, jugeant que les positions étaient désormais "plus réalistes".

Cependant, a-t-il reconnu, "il faut encore plus de temps pour que les décisions soient dans l'intérêt de l'Ukraine." Il a également fait un geste envers Moscou, se disant prêt à renoncer à toute adhésion de son pays à l'Otan, un casus belli pour la Russie.

Pas de quoi néanmoins fléchir le président russe Vladimir Poutine, selon un communiqué publié à l'issue de son entretien mardi avec le président du Conseil européen Charles Michel. Lors de cette conversation, M. Poutine "a souligné que Kiev ne manifestait pas d'engagement sérieux à trouver des solutions mutuellement acceptables", selon ce communiqué.

Médiation turque

Les efforts de médiation de la Turquie, pays membre de l'Otan mais ayant refusé de s'associer aux sanctions contre Moscou, se poursuivent également. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu est à Moscou, où il aura des entretiens mercredi, puis ira en Ukraine jeudi afin de rechercher un cessez-le-feu, selon Ankara.

Les occidentaux veulent aussi réaffirmer leur unité et leur engagement aux côtés de l'Ukraine. Un sommet extraordinaire de l'Otan consacré au conflit est prévu le 24 mars à Bruxelles, ainsi qu'un sommet des dirigeants de l'UE. Joe Biden s'y rendra pour réaffirmer "l'engagement à toute épreuve" des Etats-Unis auprès de leurs alliés, selon la Maison Blanche.

Et, faute de pouvoir intervenir militairement, ils continuent à durcir leurs sanctions. L'Union européenne va priver les oligarques russes de berlines de luxe, champagne et autres articles haut de gamme, via un quatrième paquet de sanctions entré en vigueur mardi. Le Royaume-Uni a fait de même, ajoutant des droits de douane punitifs sur la vodka et des gels d'avoirs supplémentaires.

Contre-sanctions

Moscou a répliqué avec des contre-sanctions visant Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et plusieurs membres de leurs gouvernements.

La Russie cherche également à faire avancer un projet de résolution "humanitaire" devant le Conseil de sécurité de l'ONU, qui pourrait faire l'objet d'un vote jeudi. Le texte russe, obtenu par l'AFP, exprime la "profonde préoccupation" du Conseil de sécurité "face aux informations faisant état de victimes civiles, y compris d'enfants, en Ukraine et dans les environs".

En l'état, il est peu probable qu'il recueille les voix nécessaires. Ce texte qui "n'appelle pas à une fin immédiate des hostilités" est "une plaisanterie", a ainsi réagi un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.

La Cour internationale de justice (CIJ) rendra de son côté mercredi son verdict dans une procédure lancée par Kiev, qui demande au plus haut tribunal de l'ONU d'ordonner à Moscou d'arrêter immédiatement son invasion de l'Ukraine.

En presque trois semaines de guerre, plus de trois millions de personnes ont fui l'Ukraine, majoritairement vers la Pologne, d'après l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dont 1,4 million d'enfants, soit "pratiquement un enfant par seconde", selon l'Unicef.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Autre faille de sécurité pour le ministre américain de la défense

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Pete Hegseth avait été averti par des fonctionnaires du Pentagone de ne pas discuter d'informations concernant des frappes au Yémen sur Signal (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le secrétaire américain à la défense Pete Hegseth, mis en cause dans une faille de sécurité le mois dernier, a aussi partagé des informations sur une frappe au Yémen sur un autre groupe Signal, selon le New York Times. Il fait l'objet d'une enquête interne.

Cet ancien présentateur de la chaîne Fox News avait partagé le 15 mars des informations sensibles sur la messagerie Signal, dans une conversation à laquelle participait un journaliste, apparemment invité par erreur.

Selon le New York Times, M. Hegseth a en outre participé le même jour à une conversation sur un autre groupe Signal, à laquelle assistait son épouse, son frère, son avocat, "ainsi qu'une dizaine de personnes de son entourage personnel et professionnel".

Le grand quotidien new-yorkais, qui cite "quatre personnes au courant de cette conversation", précise que le secrétaire à la défense a diffusé à cette occasion les horaires précis des vols des appareils qui devaient aller frapper des cibles rebelles houthis au Yémen, "essentiellement les mêmes plans d'attaque que ceux qu'il avait partagés le même jour sur un autre groupe Signal".

Avertissement du Pentagone

Le journal précise que l'épouse du ministre, journaliste et également ancienne salariée de Fox News, n'est pas employée par le Pentagone, alors que le frère et l'avocat de M. Hegseth y occupent des postes. "Mais on ne voit pas pourquoi l'un ou l'autre aurait eu besoin d'être au courant de frappes imminentes contre les Houthis au Yémen", écrit le NYT.

Selon le quotidien, des fonctionnaires du Pentagone avaient averti le ministre quelques jours plus tôt qu'il ne devait pas discuter d'informations concernant des frappes au Yémen sur Signal, une messagerie cryptée mais considérée comme moins sûre que les canaux officiels utilisés habituellement pour les données sensibles.

Un haut responsable du Pentagone, cité par le NYT, a assuré qu'il n'y avait pas eu de brèche dans la sécurité nationale.

Lors du premier "Signalgate", le président américain Donald Trump avait défendu ses ministres impliqués dans la conversation avec le journaliste Jeffrey Goldberg, du magazine The Atlantic. Mike Waltz, son conseiller à la sécurité nationale, en avait endossé la "responsabilité" en expliquant avoir créé le groupe sur Signal.

Selon le NYT, l'autre groupe a en revanche été créé par M. Hegseth en personne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Immigration: entre Trump et les juges, le bras de fer s'accentue

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Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue (archives). (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

Des "juges faibles": le président américain Donald Trump a encore fustigé dimanche les magistrats se dressant contre le renvoi des migrants. Samedi, la cour suprême a suspendu les expulsions d'immigrés vénézuéliens au Salvador en vertu d'une loi d'exception.

Dans un long message de Pâques sur son réseau social Truth Social, le milliardaire républicain a étrillé les "tarés de la gauche radicale" se battant pour "ramener dans notre pays des meurtriers, des barons de la drogue, des prisonniers dangereux, des aliénés mentaux et des membres bien connus du gang Ms-13".

Il s'en est aussi pris aux "juges faibles et inefficaces" permettant "à cette sinistre attaque contre notre nation de se poursuivre".

La veille, la plus haute instance juridique du pays avait pris de court son gouvernement en annonçant la suspension jusqu'à nouvel ordre des expulsions d'immigrés vénézuéliens vers le Salvador, réalisées en vertu d'une loi n'ayant été utilisée qu'en temps de guerre.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" du pays par des "criminels venus de l'étranger", et mettant en scène des expulsions.

"Crise constitutionnelle"

Washington a ainsi expulsé depuis la mi-mars plus de 250 immigrés vers le Salvador, dont une grande partie, des Vénézuéliens, l'ont été en vertu d'une loi d'exception sur "les ennemis étrangers" datant de 1798.

Ces expulsions sont vivement contestées par les avocats de plusieurs d'entre eux, qui assurent qu'ils n'appartiennent à aucun gang criminel, n'ont commis aucun crime et ont été ciblés principalement en raison de leurs tatouages.

"Nous nous rapprochons de plus en plus d'une crise constitutionnelle", a alerté dimanche Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota sur CNN.

Plusieurs magistrats ont tenté ces dernières semaines de freiner le gouvernement dans sa politique d'expulsions massives, s'attirant les foudres de l'exécutif.

Dans un cas distinct devenu emblématique, le gouvernement Trump a été sommé par la justice de "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien expulsé à tort et désormais emprisonné au Salvador.

Bien qu'il ait reconnu une "erreur administrative", le gouvernement se montre inflexible et assure que ce père de famille marié à une Américaine et qu'il accuse sans apporter de preuve d'être un gangster, "ne reviendra pas" dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Arbitre touché par un projectile, ASSE - OL interrompu 45 minutes

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Soucis à St-Etienne pour le derby contre Lyon (© KEYSTONE/AP/Laurent Cipriani)

Un juge de touche a été heurté à la tête par un objet jeté depuis une tribune lors du derby entre St-Etienne et Lyon, interrompu 45 minutes dimanche. Un nouvel incident visant le corps arbitral en L1.

Cet incident intervient dans un contexte de tension qui a vu les arbitres mis sous pression cette saison: Jérémy Stinat a été violemment mis en cause en février par le dirigeant marseillais Pablo Longoria avant d'être menacé après Auxerre-OM; en mars, Benoît Millot avait lui été violemment pris à partie par l'entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, venu contester une décision tête contre tête, une image qui avait choqué.

Il intervient également au moment où deux clubs de supporters de Saint-Etienne, en lutte pour son maintien en Ligue 1, ont été sous la menace de dissolution par les autorités.

Dimanche, juste avant la mi-temps et alors que Saint-Etienne menait 1-0 dans ce match crucial pour son avenir dans l'élite, au moment où les Lyonnais s'apprêtaient à jouer une touche, l'arbitre assistant Mehdi Rahmouni s'est subitement pris la tête entre les mains.

Selon les images du diffuseur DAZN, l'arbitre central François Letexier a immédiatement fait rentrer les équipes au vestiaire sans siffler la mi-temps.

Pas de supporters lyonnais

Les supporters lyonnais n'avaient pas été autorisés à effectuer le court déplacement jusqu'à Saint-Etienne pour ce derby toujours très houleux et souvent émaillé d'incidents.

Après trois-quarts d'heure d'interruption, un délégué de la Ligue de football professionnel, Noël Mannino, a annoncé la reprise du match, l'arbitre touché ayant donné son accord. "Un médecin l'a surveillé, il n'est pas blessé, il a pris un doliprane. Après quelques minutes de repos, il a décidé de reprendre la partie", a-t-il ajouté.

Le match a donc repris quelques minutes à 22h15 avant que la mi-temps ne soit sifflée.

Avant le match, d'importants craquages de fumigènes avaient été constatés dans les deux kops stéphanois dont les tribunes sont sous le coup d'un sursis en raison justement "d'usages massifs d'engins pyrotechniques ou expression orales".

Toutefois, le projectile ayant atteint le juge de touche provient d'une tribune latérale.

"Les opérations d'identification de l'auteur du jet de projectile ont commencé dans la minute qui a suivi l'incident", a déclaré dimanche soir une source proche du club stéphanois.

Cet incident intervient quelques jours après que la Fédération française de football a annoncé un partenariat avec le ministère de l'Intérieur afin de mieux protéger les arbitres amateurs et professionnels, de plus en plus menacés sur et en dehors des terrains.

Philippe Diallo, président de la FFF, a notamment demandé au patron de l'arbitrage français Antony Gautier de réfléchir à des sanctions et des poursuites judiciaires renforcées pour les agresseurs ou encore le test de caméras embarquées.

Supporters sous surveillance

A la suite des propos de Longoria en février, les arbitres d'élite du football français avaient menacé par l'intermédiaire de leur syndicat d'exercer "leur droit de retrait".

L'Intérieur, qui dénonce une "explosion de la violence" parmi les ultras, examine depuis plusieurs semaines la situation des clubs de supporteurs stephanois des Magic Fans et des Green Angels, fondés respectivement en 1991 et 1992 et qui gèrent plus de 15'000 membres des kops sud et nord.

Au moment de l'interruption, le score était de 1-0 après un but inscrit à la 10e minute par le Belge Lucas Stassin, qui a peu après commis une grosse faute sur le milieu lyonnais Corentin Tolisso sorti sur blessure (avant d'inscrire un doublé en deuxième période). François Letexier a d'abord infligé un carton rouge à Stassin avant de l'annuler après avoir regardé les images du VAR.

Un changement de pied qui a suscité la colère du propriétaire de Lyon, l'Américain John Textor sur le réseau X/Twitter: "L'arbitre donne un carton rouge direct, normal... La VAR pense le contraire... L'arbitre change d'avis... Et l'un des cartons rouges les plus évidents est annulé... Dingue."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Bologne se paie l'Inter dans les arrêts de jeu

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Riccardo Orsolini auteur d'un superbe but (© KEYSTONE/AP LaPresse/MICHELE NUCCI)

L'Inter a fait une mauvaise opération à Bologne. Les Nerazzurri ont été battus 1-0 dans les arrêts de jeu sur un fantastique but d'Orsolini.

Avec Freuler, Aebischer et Ndoye titulaires, Bologne peut toujours rêver d'une deuxième participation de suite à la Ligue des Champions. Et ce grâce à un ciseau de Riccardo Orsolini à la 94e que Yann Sommer n'a pu qu'apprécier.

Entré à la 70e, le Transalpin a réalisé un geste de grande classe pour offrir les trois points à son équipe. Ce succès permet à Bologne de passer à la 4e place avec un point d'avance sur la Juventus mais avec un match en plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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