International
Zemmour condamné à une amende pour provocation à la haine

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Le candidat d'extrême droite à l'élection présidentielle Eric Zemmour a été condamné lundi à 10'000 euros (10'430 francs) d'amende pour provocation à la haine pour des propos sur les mineurs migrants isolés. Un jugement dont son avocat a annoncé qu'il ferait appel.
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et infligé au candidat d'extrême droite à la présidentielle, absent pour la décision comme à son procès en novembre, une peine de 100 jours-amende à 100 euros, avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement.
"C'est la condamnation d'un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues. Rien que de très tristement habituel, en somme", a réagi Eric Zemmour dans un communiqué. L'avocat du polémiste, Olivier Pardo, avait annoncé l'appel de son client dès sa sortie de la salle d'audience.
"D'abord parce que la plupart du temps nous avons gagné en appel", a justifié Me Pardo, ensuite parce que le tribunal correctionnel de Paris a "dénaturé la poursuite" en estimant que les propos de M. Zemmour "portaient atteinte aux immigrés" alors qu'ils visaient les migrants mineurs isolés.
Déjà poursuivi à de nombreuses reprises pour injure raciale, provocation à la haine ou contestation de crime contre l'humanité, Eric Zemmour était cette fois cité à comparaître pour des propos tenus sur la chaîne CNews, dont il était alors le chroniqueur vedette.
"Invasion permanente"
Le 29 septembre 2020, lors d'un débat dans l'émission "Face à l'info" après un attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, le polémiste affirmait: "ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent".
"C'est une invasion permanente", "c'est un problème de politique d'immigration", avait-il ensuite ajouté.
Des "propos méprisants, outrageants" qui montrent "un rejet violent" et une "détestation" de la population immigrée et qui ont franchi "les limites de la liberté d'expression", avait estimé la représentante du ministère public à l'audience en novembre.
"Il n'y a pas une once de racisme chez Eric Zemmour" qui ne fait que dire "la réalité", parfois de "manière brutale, avec ses mots", avait rétorqué Me Pardo, évoquant "une position politique".
Il avait plaidé la relaxe, estimant que la citation pour provocation à la haine raciale ne tenait pas: "les mineurs isolés ne sont ni une race, ni une nation, ni une ethnie".
Le tribunal a aussi condamné le directeur de publication de CNews, jugé au côté d'Eric Zemmour comme c'est l'usage dans les procès de presse, à 3000 euros d'amende.
Trentaine d'associations
Une trentaine d'associations s'étaient constituées parties civiles, dont SOS Racisme, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Licra, ainsi qu'une vingtaine de conseils départementaux - les mineurs non accompagnés étant pris en charge par l'aide sociale à l'enfance, gérée par les départements.
Arié Alimi, avocat de la LDH a salué devant la presse une décision "importante". "Derrière ce projet médiatique, il y a un projet politique, c'est un projet de haine, un projet qui tend à stigmatiser les personnes en raison de leur origine, en raison de leur confession, de leur race", a-t-il déclaré.
Les sorties controversées d'Eric Zemmour, 63 ans, contraint à la mi-septembre de quitter CNews en raison de ses ambitions présidentielles, lui ont valu depuis une dizaine d'années une quinzaine de poursuites en justice.
Plusieurs fois relaxé, il a été condamné à deux reprises pour provocation à la haine.
Autre jugement jeudi
Le candidat d'extrême droite doit être jugé en appel jeudi pour contestation de crime contre l'humanité après avoir soutenu en octobre 2019 sur CNews que le maréchal Philippe Pétain avait "sauvé" les juifs français.
Il avait été relaxé en février 2021, le tribunal estimant que les propos avaient été prononcés "à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie".
Il a aussi été assigné, le 27 janvier, par des sociétés et des personnalités du cinéma pour contrefaçon, après l'utilisation non autorisées d'images dans son clip d'entrée en campagne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Weinstein demande à dormir à l'hôpital
Les avocats de l'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, rejugé depuis mardi pour viol et agression sexuelle à New York, ont demandé au tribunal qu'il puisse dormir à l'hôpital et non en prison pendant le procès. Ils invoquent des problèmes de santé.
"Harvey Weinstein souffre d'un cancer et d'autres affections graves, mais ses médicaments sont mal administrés, voire pas du tout (...) il doit endurer des températures glaciales et ne reçoit même pas de vêtements propres" à Rikers Island, la prison de sinistre réputation où il est détenu, a dénoncé mercredi son avocat Imran Hansari dans une déclaration.
Dans un document transmis à la justice, l'avocat évoque la leucémie dont souffre l'accusé, 73 ans, mais aussi son diabète, des problèmes thyroïdiens, d'obésité, de douleurs lombaires et de sciatique. Autant de problèmes qui justifient selon lui qu'il soit en observation médicale à l'hôpital Bellevue de New York, où il a déjà été transféré en urgence ces derniers mois.
Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle après l'annulation retentissante de sa condamnation l'année dernière.
Diminué, il assiste au procès sur une chaise roulante et ses avocats ont déjà dénoncé plusieurs fois un manque de soins en prison.
Rejugé
Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.
Mais en avril 2024, une cour d'appel a annulé toute la procédure au motif que le tribunal avait laissé témoigner d'autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l'ancien producteur n'était pas inculpé.
Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l'instant anonyme mais témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum.
Harvey Weinstein, producteur d'innombrables succès du cinéma indépendant ("Sexe mensonges et vidéo", "Pulp Fiction", "Shakespeare in Love"), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.
Mercredi, le processus de sélection du jury est toujours en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pas de revanche pour Jil Teichmann
Les matches se suivent et se ressemblent pour Jil Teichmann (WTA 96). Comme à Radom quatre jours plus tôt, la gauchère s’est inclinée à Rouen devant Elina Svitolina (WTA 18).
Jil Teichmann a été battue sur le score de 6-4 6-2, identique à celui de samedi dans le cadre de la Billie Jean King Cup. Comme en Pologne, elle a tenu le score en début de rencontre avant de céder six jeux d’affilée pour être menée 6-4 4-0.
Tête de série no 1 de ce tournoi WTA 250, Elina Svitolina a cueilli un troisième succès en cinq rencontres face à une Jil Teichmann en panne de résultats en ce début de printemps. Depuis son succès au WTA 125 de Mumbai, elle reste, en effet, sur six défaites en sept rencontres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump qualifie Harvard de "blague"
Donald Trump a criblé Harvard de critiques mercredi. Il a qualifié l'institution de "blague" qui ne mérite pas de subventions fédérales, intensifiant ainsi son bras de fer avec l'université.
"Harvard est une blague qui enseigne la haine et l'imbécilité, et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux", a écrit le président américain sur Truth Social, deux jours après avoir coupé 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales pluriannuelles à l'établissement.
La présidence de l'université avait marqué les esprits lundi en s'opposant publiquement aux demandes de l'administration Trump.
Dans ce face-à-face qui illustre l'affront du président américain contres les prestigieuses universités du pays, Donald Trump a rétorqué qu'Harvard ne pouvait "plus être considéré comme un lieu d'apprentissage décent et ne devrait figurer sur aucune liste des grandes universités dans le monde", jugeant que l'institution recrute essentiellement "des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau".
"Folie idéologique"
Il avait demandé la veille à l'institution de "s'excuser" et fustigé l'exemption fiscale dont elle bénéficie, estimant qu'elle devrait "être imposée comme une entité politique, si elle continue de défendre sa 'folie' politique, idéologique, inspirée par/soutenant le terrorisme".
L'université privée installée près de Boston, dotée d'un immense patrimoine de plus de 50 milliards de dollars, bénéficie d'une exemption vis-à-vis de l'administration fiscale fédérale ainsi que de l'Etat du Massachusetts.
Harvard, comme d'autres universités américaines, a été le théâtre d'une mobilisation étudiante contre la guerre menée par Israël à Gaza, un mouvement régulièrement dénoncé comme antisémite par des conservateurs américains, et a été ciblée par la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.
Le républicain accuse l'université et ces autres institutions de laisser prospérer l'antisémitisme sur leurs campus, et son gouvernement leur a demandé de mettre en place toute une série de mesures - dont un "audit" des opinions des étudiants et du corps enseignant - faute de quoi l'Etat fédéral couperait le robinet à subventions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'OMC prévoit une contraction du commerce d'au moins 0,2% en 2025
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une contraction du commerce mondial de 0,2% en 2025. Si les Etats-Unis appliquent les droits de douane réciproques et l'incertitude plus large se durcit, le recul pourrait atteindre 1,5%, a-t-elle dit mercredi à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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