Économie
Viande et produits laitiers: un rapport dénonce le greenwashing
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/12/selon-le-rapport-entre-2016-et-2018-les-emissions-absolues-de-gaz-a-effet-de-serre-de-lentreprise-allemande-tonnies-active-dans-la-transformation-de-viande-ont-augmente-de-30-archives-1000x600.jpg&description=Viande et produits laitiers: un rapport dénonce le greenwashing', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les émissions de gaz à effet de serre de géants européens de l'industrie de la viande et des produits laitiers continuent à augmenter malgré la crise climatique, dénonce lundi un rapport d'ONG. Il déplore ce qu'il qualifie de "greenwashing".
Dans ce rapport qui appelle les gouvernements à "réglementer l'agrobusiness", l'Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) passe en revue 35 des plus grandes entreprises du secteur ayant leur siège dans l'Union européenne, au Royaume-Uni et en Suisse, examinant leurs éventuels plans climat et les émissions englobant l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, en particulier l'élevage, gros émetteur de gaz à effet de serre.
Selon leurs analyses, ces entreprises ont été responsables en 2018 de 7% des émissions de l'UE et les émissions des 20 premières d'entre elles dépassent celles des Pays-Bas.
Augmentation de 15% à 45%
Le rapport se concentre particulièrement sur dix grandes entreprises, ayant des objectifs climat plus ou moins précis. Résultat, pour sept d'entre elles, sur deux ans, les émissions absolues ont augmenté. Par exemple, côté transformation de viande, entre 2016 et 2018, +45% pour l'irlandais ABP et +30% pour l'allemand Tönnies; et côté lait, entre 2015 et 2017, respectivement +15% et +30% pour les français Danone et Lactalis.
"L'empreinte carbone des géants européens du lait et de la viande concurrence celle des géants des énergies fossiles, mais ils continuent à agir en toute impunité", a dénoncé Shefali Sharma, directrice Europe de l'IATP dans un communiqué.
Et "la poignée d'entreprises qui ont des plans climat se reposent sur des astuces comptables, le greenwashing (ou verdissement de façade, ndlr) et les effets douteux des compensations pour distraire l'attention des changements fondamentaux nécessaires pour réduire les émissions, tout en reportant une grand partie des coûts et des risques sur les paysans" qui les fournissent, a-t-elle ajouté.
Concept d'intensité carbone critiqué
Le rapport dénonce notamment l'utilisation par ces entreprises du concept d'intensité carbone, c'est-à-dire les émissions par litre de lait ou kilogramme de viande, qui peuvent diminuer sans pour autant réduire les émissions absolues car dans le même temps la production et le nombre de têtes de bétail augmentent.
Sur les 20 entreprises analysées, seules quatre (Arla, Danone, FrieslandCampina et Nestlé) déclarent les émissions totales de leur chaîne d'approvisionnement et seules trois (Nestlé, FrieslandCampina et ABP) ont annoncé leur intention de réduire leurs émissions absolues en incluant leur chaîne d'approvisionnement, selon le texte.
Mais "aucune preuve publique n'indique que l'une de ces entreprises envisage de modifier en profondeur son modèle de production et de transformation du bétail à grand échelle".
L'IATP dénonce également la tentative de ces grandes entreprises de dévier la responsabilité à la fois sur les éleveurs et sur les consommateurs européens. Même si ces derniers consommaient moins de viande et de lait, cela aurait des "effets limités" pour réduire les émissions de l'élevage européen en raison de la part importante des exportations, note le rapport.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre
Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.
Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.
Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.
Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.
Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques
La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.
En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.
Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.
"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".
La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat
Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.
Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.
"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.
La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.
En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.
Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.
Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE
Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.
"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Fastaff: une plateforme locale pour les petits boulots
-
SuisseIl y a 2 jours
Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise
-
SuisseIl y a 3 jours
Fonction publique VD: 5000 manifestants à Lausanne
-
LausanneIl y a 2 jours
Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
Suisse RomandeIl y a 23 heures
Non à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse poursuivie à Strasbourg pour profilage racial
-
VaudIl y a 3 jours
Montreux: le sentier des Gorges du Chauderon ferme pour l'hiver
-
CultureIl y a 2 jours
Les Numerik Games débranchent - Nouveau projet pour 2027


