Culture
"Dieu & Fils" au Musée romain de Lausanne-Vidy
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Le Musée romain de Lausanne-Vidy donne un éclairage historique sur l'émergence des religions judéo-chrétiennes. L'exposition "Dieu & Fils. Archéologie d'une croyance" est à découvrir dès vendredi, et jusqu'au 2 octobre 2022.
L'exposition réunit de nombreuses pièces datées de 1200 avant notre ère jusque vers 800 après. Elle couvre les périodes hébraïques, puis chrétiennes et se termine avec l'émergence de la troisième voie musulmane, a expliqué vendredi Laurent Flutsch, directeur du musée, à Keystone-ATS.
Comment ces croyances sont-elles nées et se sont-elles répandues ? Et pourquoi, parmi tant de divinités vénérées sur la planète, les cultes conjugués d'un modeste dieu local nommé Yahvé puis d'un Israélite crucifié se sont-ils peu à peu imposés en Occident ?
Recherches récentes
Pour répondre à ces questions, le musée lausannois s'est associé au musée Bible+Orient de l'Université de Fribourg et s'est appuyé sur les recherches les plus récentes. "Nous avons une approche purement historique, qui peut contrevenir à certaines certitudes qui viennent des écritures sacrées", souligne M. Flutsch.
Le musée essaie de montrer comment les circonstances historiques ont entraîné des écrits bibliques, qui ont en partie déformé la réalité. "Jésus est un personnage qui a existé. Ce n'est pas un mythe", rappelle M. Flutsch. Mais l'idée de la résurrection - qui n'est pas nouvelle à cette époque - relève de la mythologie.
L'exposition dévoile une série d'objets égyptiens, assyriens ou judéo-palestiniens. Dont une probable représentation en terre cuite de Yahvé, datant des 8e ou 9e siècle avant J-C, un objet très rare.
Avec respect
Le musée aborde "de manière respectueuse" cette histoire "touffue et foisonnante" qui a commencé près du Jourdain, observe le directeur. "Nous abordons le phénomène religieux comme un phénomène culturel passionnant et important. On ne dit rien qui ne soit pas déjà documenté, publié", précise-t-il.
"Nous espérons que cette exposition va plaire aussi bien aux croyants qu'aux non-croyants", ajoute-t-il. "Dieu & Fils" montre comment le culte chrétien a commencé à se répandre dans le monde occidental et oriental. Même s'il a mis parfois du temps à être accepté. Vers 700, au bord du lac de Zurich, des églises s'étaient reconverties en temples païens, s'amuse l'archéologue.
Aussi les mécréants
Aujourd'hui, l'héritage judéo-chrétien est omniprésent dans notre environnement profane, ajoute Laurent Flutsch. "Même si on est mécréant, si on s'appelle Jean-Luc, qu'on passe parfois par Saint-François et qu'on a une croix sur son passeport, on est dedans jusqu'aux oreilles", dit-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: plus de 51'000 spectateurs au Capitole en 2024
La Cinémathèque suisse affiche un résultat réjouissant pour sa première année dans les murs du Capitole à Lausanne. Depuis son installation fin février 2024 dans le mythique cinéma, elle a accueilli plus de 51'000 spectateurs, soit en dix mois une fréquentation en hausse de 53% par rapport à l'année précédente.
"Ce bilan est extrêmement positif, d'autant plus qu'il ne porte pas sur une année complète", s'est réjoui Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse. "Le résultat 2025 sera probablement encore meilleur", a-t-il déclaré à Keystone-ATS.
Outre celui des 51'043 spectateurs, un chiffre encore plus fiable et plus révélateur, est le nombre moyen de spectateurs par séance, selon le responsable. Là aussi, la même augmentation de 53% est constatée, avec 66,12 spectateurs par projection contre 40,17 en 2023. A titre de comparaison, la Cinémathèque suisse avait atteint son plus haut record, soit 50,77 spectateurs, en 2019, a-t-il relevé.
Et de préciser que "ces chiffres de fréquentation n'incluent pas les Rencontres du 7e art, le festival organisé par Vincent Perez. Les abonnements se sont également très bien vendus, mais pas dans une proportion aussi importante. Ils concernent essentiellement un public d'habitués".
Pignon sur rue
Pour Frédéric Maire, ce succès s'explique par plusieurs facteurs, dont l'attrait patrimonial et l'emplacement du Capitole. "Le Casino de Montbenon est perçu par les Lausannois comme hors du centre-ville. La Cinémathèque y était légèrement cachée, les salles n'avaient pas une vraie visibilité, pas de néon, pas de lumière", dit-il.
Voisine de l'Opéra avec qui elle collabore, l'institution est désormais au centre de la cité, dans ce qui est parfois appelé "la rue des deux théâtres".
Par ailleurs, la dimension patrimoniale du lieu, entièrement rénové mais gardant son charme d'époque, attire du public supplémentaire, y compris et surtout parmi les plus jeunes. De nouveaux spectateurs découvrent par ailleurs le Capitole lors d'événements comme les Rencontres du 7e art, note le directeur.
Un patrimoine qui plaît
La qualité de la programmation joue également un rôle de premier plan. "Pour nous, il est très satisfaisant de voir que le cinéma de patrimoine, le cinéma du passé, marche extrêmement bien", observe Frédéric Maire, citant en exemple le succès du Festival Lumière à Lyon (F).
Le patrimoine prend beaucoup plus de valeur pour le public qui préfère revenir à des films avec une aura ou revoir des films connus dans une salle mythique. "Le Capitole est arrivé au bon moment", glisse-t-il. L'arrivée du numérique qui a permis de restaurer des films classiques, jusqu’alors souvent montrés dans des copies usagées et rayées, a également favorisé ce regain d'intérêt, estime le spécialiste.
Succès spatial
Pour l'heure, l'objectif est de continuer à satisfaire les cinéphiles, tout en élargissant l'assistance. "Nous essayons de toucher des publics différents, y compris les enfants. La machine est bien partie. Un buzz se crée; nous sommes pour l'instant dans un trend positif".
Le film qui a connu le plus de succès? "2001, l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, projeté en pellicule 70 mm", répond Frédéric Maire. "Au vu de la liste d'attente énorme, nous avons doublé la projection en numérique dans la salle Lucienne Schnegg. Au total plus de 900 personnes ont assisté à la projection", raconte-t-il.
Et de citer également "Les Temps modernes" en numérique avec un orchestre symphonique, "Jurassic Park" de Steven Spielberg ou des avant-premières telles que le "Procès du chien" de Laetitia Dosch et "La Cache" de Lionel Baier.
Pas trop grand
"Nous faisons régulièrement salle comble", ajoute-t-il. Contrairement à ce que beaucoup ont dit quand la Ville de Lausanne a racheté le cinéma en 2010 à la petite dame du Capitole, Lucienne Schnegg, cette salle n'est pas trop grande pour Lausanne, affirme M. Maire, rappelant que la ville est l'une des plus cinéphiles de Suisse, aux côtés de Genève et Zurich.
"Au contraire aujourd'hui, la tendance est de se dire qu'il aurait fallu garder les grandes salles, à l'instar des Arcades à Neuchâtel".
"C'est une réussite qu'on nous envie en Suisse et à l'étranger. Pour moi, c'est un aboutissement, un chantier que j'ai mené de bout en bout avec les autorités lausannoises. Désormais il est sur les rails, il s'agit de le porter en avant, avec de nouvelles énergies, d'autres idées pour le faire évoluer", souligne celui qui prendra sa retraite en septembre prochain.
Pour mémoire, ouvert en 1928, transformé dans les années 50, le Capitole est le plus grand cinéma de Suisse encore en activité. Racheté en 2010 par la Ville de Lausanne, il s'est mué en Maison du cinéma en 2024 au terme de trois ans de rénovation, avec deux salles de 736, respectivement 140 places. De nouveaux espaces (médiathèque, boutique spécialisée, café) ont été créés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Nemo et Gjon's Tears sur la scène de l'Eurovision
Nemo et Gjon's Tears se retrouvent sous le feu des projecteurs grâce à la prochaine Eurovision en mai à Bâle. Le Biennois viendra avec une nouvelle chanson tandis que le Fribourgeois sera sur scène lors de la finale pour un medley.
Nemo participera comme invité au concours Eurovision avec une nouvelle chanson, indiquait en fin de semaine dernière la SSR sur son compte Instagram. Personne n'a encore entendu ce titre.
En janvier dernier, des rumeurs laissaient entendre que les choses n'allaient pas bien pour le jeune artiste biennois, vainqueur de l'Eurovision l'an dernier à Malmö. Outre des difficultés avec des dates de tournée ou le management, on lisait dans la presse alémanique que la nouvelle star suisse était sous pression pour créer de nouveaux hits.
Un rap contre l'industrie musicale
A la mi-avril, Nemo a participé à "Bounce Cypher", le marathon rap de la radio et de la télévision suisse alémanique SRF, où il a fait ses débuts à l'âge de 16 ans. Il a lancé une critique rap acerbe contre l'industrie musicale évoquant manque de soutien, stress de la promotion et bas salaires.
Dans ce contexte, la communauté des fans écoutera avec attention ce que Nemo proposera à l'Eurovision cette année. Sur Instagram, le chanteur a en tout cas fait savoir que c'était un grand honneur de revenir sur scène avec une nouvelle chanson. "Je suis vraiment excité de me produire", a-t-il déclaré en anglais.
Talents suisses à l'Eurovision
Gjon's Tears sera lui sur scène lors de la finale du concours de la chanson le 17 mai, pour un medley avec d'anciens candidats suisses. Parmi eux, la chanteuse st-galloise Paola, qui a terminé 4e en 1980 avec "Cinéma" qu'elle a chanté en français, le trio Peter, Sue & Marc, classé quatre fois à l'Eurovision (1971, 76, 79 et 81 avec des titres en français, anglais, allemand et italien) et Luca Hänni, 4e (anglais) en 2019.
Pour Gjon's Tears, le fait que l'Eurovision ait lieu en Suisse a un impact évident sur la scène musicale helvétique. "Cela met en avant le fait que la Suisse vaut quelque chose musicalement et que l'on a des talents qui méritent d'être vus et entendus", a-t-il expliqué à Keystone-ATS.
"Et l'Eurovision, ce n'est pas seulement une émission, c'est aussi toutes les infrastructures qui vont être créées à Bâle pour des milliers de personnes vont se rendre dans cette ville", poursuit-il.
Eloges pour Zoë Më
Il ne tarit pas d'éloges sur Zoë Më, qui représente la Suisse cette année, avec "Voyage", un chanson en français. "Je pense qu’elle a la possibilité de briller lors de cette Eurovision. Je suis fier d'elle, car elle est restée proche de ses valeurs, de qui elle est et de sa musique."
Sa troisième place à l'Eurovision il y a quatre ans a eu un impact majeur sur le parcours de Gjon's Tears: "oui forcément, cela a changé ma vie." C'est plus de 180 millions de spectateurs qui ont écouté le chanteur suisse interpréter "Tout l'univers", dans la deuxième émission au monde en termes d'impact global, après le Super Bowl américain.
La célébrité, avec "forcément des hauts et des bas"
Il dit avoir "très bien" géré la célébrité avec "forcément des hauts et des bas". Après l'Eurovision, il s'est installé en France: "un pays qui suit assez peu l'Eurovision, même si elle envoie des mastodontes, des artistes confirmés depuis trois ans, comme Louane cette année".
Nouvelle étape dans sa carrière, Gjon's Tears vient de signer avec un label indépendant à Los Angeles. Après l'Eurovision, il avait d'abord posé ses valises à Paris où il a sorti un album "The Game" en 2023.
Après deux ans dans la ville Lumière, il est rentré en Suisse. Proche de sa famille, il est resté une année chez lui avant de retrouver l'envie de faire de la musique.
Passage à vide
"J'ai eu de très belles expériences et je pense que Paris est l'une des plus belles villes en termes d'opportunités artistiques, mais j'ai aussi vécu des expériences qui m'ont extrêmement marqué. J'ai été dégoûté de la musique, au point de ne plus vouloir en faire et jusqu'à quasiment arrêter de travailler", explique l'artiste.
Il a retrouvé la force de faire de la musique grâce à sa manager. "Elle m'a rappelé que ce qui m'a donné envie de faire de la musique, c'était le piano. Alors je me suis acheté un vrai instrument." Le Fribourgeois a recommencé à chanter il y a quelques mois.
"Et j'ai eu cette rencontre avec ce label américain qui m'a découvert sur Spotify". Il a signé pour deux singles "pour commencer".
Ses influences musicales principales restent les mêmes: le cinéma et la musique anglophone. Sa voix et son élasticité continuent d'être des atouts indéniables. "J'en profite, mais je n'ai pas envie de n'être considéré que comme un bout de performance", dit Gjon's Tears, qui a pour ambition d'être un artiste accompli dans tous les sens du terme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un week-end de jeux à la Maison d'Ailleurs
La Maison d'Ailleurs à Yverdon (VD) propose le week-end prochain "La Partie d'Ailleurs", un événement entièrement dédié à l'univers du jeu. Le public est invité à jouer "jusqu'au bout de la nuit".
Du 25 au 27 avril 2025, la Maison d'Ailleurs souhaite s'adresser à un public large en proposant une large sélection: jeux de société, de figurines, de rôle. Et de citer Nemesis, Zombicide, Time Stories, ou encore des Party Games.
Parmi les autres expériences phares, l'institution cite "Les Aliens de Thiercelieux", une version spatiale du célèbre LoupsGarous ou encore "Parmi N.O.U.S", un jeu original créé spécialement pour l’événement et inspiré de "Among Us".
Les réservations peuvent se faire à l'avance ou directement sur place. Le musée sera ouvert jusqu'à minuit le vendredi et le samedi. "La Partie d'Ailleurs" se déroule dans le cadre de l'exposition Horizons et des Capsules 72, des week-ends thématiques proposés par le musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La beauté au coeur du 10e festival "Il est une foi" à Genève
La beauté sera le thème de la 10e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai aux Cinémas du Grütli, à Genève, et au cinéma Bio, à Carouge. Vingt films, dix débats et un spectacle figurent au programme.
La programmation déclinera les différentes expressions de la beauté: l'amour avec "The Long Day Closes", de Terence Davies, ou encore "Bal", de Semih Kaplanoglu, la nature avec notamment "La belle verte", de Coline Serreau, l'art avec "Biruma no tategoto", de Kon Ichikawa. Il sera aussi question de beauté intérieure avec "A Hidden Life", de Terrence Malick, et de quête spirituelle, avec "Yeelen", de Souleymane Cissé.
Dix projections seront accompagnées par un débat. Réalisateur de "Nostalgie de la lumière", Patricio Guzman échangera avec le théologien François Euve, tandis que l'écrivaine Jacqueline Kelen s'exprimera sur la laideur transfigurée en lien avec "Elephant Man", de David Lynch, et que Monseigneur Charles Morerod discutera de la beauté de l'innocence autour du film "Lazzaro Felice", d'Alice Rohrwacher.
Un spectacle multimédia au Conservatoire de musique viendra clore le festival organisé par l'Eglise catholique romaine de Genève. Le Duo Gazzana, composé de Natascia Gazzana, au violon, et sa soeur Raffaella, au piano, rendra hommage au réalisateur Andreï Tarkovski, qui assurera la direction artistique de l'événement. Celui-ci sera ponctué de lectures d'écrits du cinéaste russe par l'acteur Samuel Labarthe.
Le festival sera précédé d'une conférence inaugurale, le 28 avril, dans la salle des fêtes du Sacré-Coeur. Intitulée "Beauté vitale. Un si grand désir de consolation", elle réunira l'anthropologue et sociologue David Le Breton et l'historienne, essayiste et scénariste Audrey Fella. La conférence et le spectacle sont gratuits, sur inscription.
www.ilestunefoi.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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