Économie
Credit Suisse bouscule quelque peu son calendrier stratégique
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Credit Suisse tiendra sa journée des investisseurs ce jeudi 4 novembre, en parallèle de la publication de ses résultats au troisième trimestre, a annoncé lundi la grande banque.
Le numéro deux bancaire helvétique profitera de l'événement pour remettre au goût du jour les objectifs à l'échelle du groupe, le faisant un peu plus tôt que prévu.
La journée des investisseurs aura lieu à Londres, mais l'évènement pourra également être suivi en ligne. A cette occasion, les plus hauts responsables de la banque s'exprimeront, notamment António Horta-OsórioAntónio Horta-Osório, président du conseil d'administration, Thomas Gottstein, directeur général, et David Mathers, en charge des finances.
En tenant sa journée des investisseurs ce jeudi, le géant zurichois avance ainsi la mise à jour de ses objectifs, promise initialement en toute fin d'année. Les spéculations vont bon train depuis quelques semaines dans les médias autour des nouvelles lignes stratégiques du président António Horta-Osório, qui a succédé en avril à Urs Rohner.
Des rumeurs font état de l'annulation de certaines décisions prises par l'ex-directeur général Tidjane Thiam, poussé vers la sortie en février 2020 dans le sillage de l'affaire de filatures.
Le portail financier Finews croit savoir que Credit Suisse va fusionner les différentes divisions de gestion de fortune en une seule entité globale, à l'image de ce qu'a réalisé la grande rivale UBS. Suivant ce scénario, l'unité International Wealth Management (IWM), son homologue asiatique Apac et peut-être même certaines activités rattachées à la banque universelle suisse (SUB) pourraient être regroupées sous un seul et même toit.
Si une telle décision venait à être prise, le choix de la personne qui chapeauterait la division susciterait un grand intérêt. Toujours selon Finews, le projet est piloté - ou l'a été du moins - par Philipp Wehle, patron d'IWM, Yves-Alain Sommerhalder, responsable de l'activité de négoce, et André Helfenstein, à la tête de la SUB. Autant de candidats pour diriger cette division d'une importance stratégique cruciale.
Les affaires au centre de l'attention
Un candidat externe serait également dans la course, en la personne de Francesco De Ferrari, ancien chef de la gestion de fortune de Credit Suisse en Asie, ayant quitté le groupe en 2018.
Le sort réservé à l'activité de gestion d'actifs aiguise également les curiosités. La division Asset Management, dirigée par Ulrich Körner, un vétéran de Credit Suisse et d'UBS, a dû composer depuis le printemps dernier avec l'affaire Greensill, du nom de la société britannique d'affacturage en faillite.
La gestion d'actifs a été séparée d'IWM au début du mois d'avril afin de prendre en considération son importance, selon les indications fournies alors. Cependant, cette opération pourrait avoir comme objectif la cession ou la fusion avec un concurrent d'une activité qui n'atteindrait pas la taille critique, selon certaines spéculations.
La banque d'affaires risque également de faire l'objet de quelques remaniements. Cette division est dans l'oeil du cyclone depuis l'éclatement du scandale du fonds spéculatif américain Archegos, qui a déjà coûté à la banque plus de 5 milliards de dollars (4,6 milliards de francs au cours actuel) au 1er semestre. Dans le sillage de cette affaire, Credit Suisse avait réduit l'unité incriminée Prime Brokerage, qui fournit des services aux fonds spéculatifs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Nouveau report quant à la réglementation des plateformes en ligne
La réglementation en Suisse des plateformes en ligne, comme Google, Facebook, Youtube et X, se fait toujours attendre. Il y a deux ans, le Conseil fédéral avait commandé un avant-projet à ce sujet. Mercredi, il a une nouvelle fois reporté toute décision.
La population suisse devrait obtenir davantage de droits face aux grandes plateformes de communication et pouvoir exiger de la transparence de leur part, avait estimé le Conseil fédéral en avril 2023. Il avait demandé l'élaboration d'un projet de consultation destiné à réglementer ces plateformes.
Il était prévu d'adopter le projet d'ici mars 2024. L'affaire a depuis été reportée à plusieurs reprises. Elle était à l'ordre du jour du Conseil fédéral mercredi, a indiqué la porte-parole par intérim du Conseil fédéral Ursula Eggenberger à Keystone-ATS.
Mais elle a été reportée. "Le Conseil fédéral n'a pas pris de décision à ce sujet. Il traitera l'affaire à une date ultérieure", a-t-elle écrit. Au-delà du langage officiel, plusieurs sources ont expliqué en coulisses à Keystone-ATS que les discussions avec les Etats-Unis au sujet des droits de douane seraient la cause de ce nouveau report.
Questionnée à ce sujet au début d'une conférence de presse sur une autre thématique, Mme Eggenberger n'a pas voulu s'avancer: "Je ne peux pas donner d'informations, même pas sur le contenu des discussions." Elle a dit qu'elle ne pourrait s'exprimer davantage que lorsqu'une décision sera prise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Droits de douane: ralentissement de la croissance en Suisse en vue
La politique douanière américaine impactera la conjoncture suisse, selon le Conseil fédéral. Il a indiqué mercredi s'attendre à un ralentissement de la croissance, mais pas à un effondrement de l'économie. Les estimations sont toutefois empreintes d'incertitude.
Les nouveaux droits de douane de 25% sur les produits en acier et en aluminium, ceux additionnels de 25% sur les voitures ainsi que celui additionnel de 10% sur les importations de presque tous les pays vers les Etats-Unis touchent aussi la Suisse. Ce bien que certains de ses biens en soient actuellement exclus, notamment la plupart des produits pharmaceutiques, ce qui représente plus de la moitié des exportations helvétiques vers les Etats-Unis.
Malgré le gel pendant 90 jours des droits de douane additionnels propres à chaque pays (+21% pour la Suisse), il faut prévoir des conséquences indirectes, dues à un ralentissement de la conjoncture mondiale et à la volatilité des marchés financiers et des taux de change, selon le gouvernement.
Il s'attend à ce que la conjoncture suisse évolue moins favorablement que d'après les prévisions conjoncturelles du 18 mars. Celles-ci tablaient sur une croissance du PIB de 1,4% pour cette année.
Les nouveaux droits de douane et ceux qui se profilent sont reconnus comme un motif justifiant le droit aux indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT). Cet instrument a montré son efficacité pour éviter les licenciements, note le Conseil fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les défaillances d'entreprises stables au 1er trimestre
Les défaillances d'entreprises sont restées stables sur les trois premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente. En tout, 1559 entreprises ont ouvert une procédure d'insolvabilité, indique le cabinet Dun & Bradstreet mercredi.
Les faillites ont augmenté dans la branche des services informatiques (+24%) et chez les artisans (+20%), ainsi que dans la logistique et le transport (+15%).
Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%).
Dans le Nord-ouest de la Suisse et à Zurich, les faillites sont par contre en repli de 8% et, en Suisse romande, elles reculent de 3% par rapport au premier partiel 2024.
Les créations d'entreprises ont parallèlement augmenté de 4%. La hausse a été la plus marquée en Suisse centrale (+16%) et en Suisse romande (+11%). Par contre, des replis ont été essuyés dans l'espace Mitteland (-3%) et la Suisse orientale (-5%), tout comme au Tessin (-8%).
La plus forte croissance des nouvelles entreprises a été constatée dans le secteur de l'immobilier (+33%), le bois et le mobilier (+29%) ainsi que dans les sociétés d'investissement et holdings (+22%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
60'000 tonnes de vêtements collectées chaque année en Suisse
En Suisse, chaque année, 60'000 tonnes de produits textiles sont collectées, soit près de 7 kg par personne. Si ce système de collecte fonctionne bien, les possibilités de recyclage sont limitées, selon un rapport adopté mercredi par le Conseil fédéral.
Quelque 60% des textiles collectés sont réutilisables, notamment comme vêtements de seconde main. De plus, près de 28% font l'objet d'une valorisation matière, c'est-à-dire qu'ils passent en général par une ligne d'effilochage ou sont recyclés sous forme de chiffons. Les 12% restants sont éliminés en tant que déchets, peut-on lire dans le rapport.
Outre les textiles récoltés, quelque 36'700 tonnes de vêtements et de chaussures, soit environ 4,1 kg par personne, finissent dans les ordures ménagères et sont brûlées.
Seuls 2% des articles collectés en Suisse sont toutefois triés dans le pays. Cela s'explique principalement par des coûts élevés, le travail étant essentiellement réalisé à la main. Il n'y a en outre pas d'installation d'effilochage en Suisse. Certains représentants de la branche prévoient toutefois d'investir conjointement dans une telle installation.
Une autre technique de revalorisation, le recyclage chimique, n'est en grande partie pas encore commercialisable. Ce procédé dépolymérise les textiles usagés à l'aide de produits chimiques afin de fabriquer des fibres qui présentent des qualités comparables à celles des matériaux primaires.
L'instauration d'une taxe anticipée au recyclage, à l'image de ce qui se fait pour le PET, serait aussi un moyen de favoriser l'économie circulaire dans ce domaine. L'association "Swiss Fabric Loop", qui vise à développer un tel système, a été fondée en novembre dernier par sept entreprises suisses du textile et de l'habillement, rappelle le Conseil fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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