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International

Alexander Schallenberg investi nouveau chancelier autrichien

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Alexander Schallenberg est le nouveau chancelier autrichien. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN BRUNA)

Le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a été officiellement investi lundi à la chancellerie en Autriche pour tenter de restaurer confiance et stabilité, deux jours après la démission de Sebastian Kurz, emporté par un scandale de corruption.

Le nouveau dirigeant conservateur, âgé de 52 ans, a prêté serment peu après 13h00 devant le président Alexander Van der Bellen, sous les ors du palais Hofburg à Vienne. Le nouveau gouvernement a une "lourde responsabilité pour rétablir la confiance", a souligné le chef d'Etat qui avait salué la veille "la fin de la crise".

Car l'épisode a mis à rude épreuve la coalition avec les écologistes, déjà échaudée par plusieurs différends ces derniers mois. Pour l'heure, le gouvernement essaie d'afficher une image d'unité.

Le vice-chancelier Werner Kogler, responsable des Verts, a ainsi évoqué l'ouverture d'"un nouveau chapitre dans le travail du gouvernement", qui espère désormais poursuivre sans encombres sa tâche jusqu'aux prochaines élections, programmées en 2024.

Prévenu par SMS

Sebastian Kurz, l'artisan de cette alliance inédite entre le Parti conservateur ÖVP et les écologistes scellée début 2020, a été forcé de se retirer samedi soir. La pression des Verts, mais aussi de certains dans son camp, était devenue trop forte après l'annonce d'une enquête à son encontre.

Le politicien âgé de 35 ans, qui nie avec véhémence les allégations, est soupçonné d'avoir utilisé par le passé des fonds gouvernementaux pour s'assurer une couverture médiatique favorable et ainsi accéder au pouvoir.

C'est lui qui a proposé le nom d'Alexander Schallenberg pour lui succéder. Selon la presse, il lui aurait envoyé un SMS samedi à 03h00, laissant son ministre sous le choc.

Aristocrate et Européen convaincu

Ce fils de diplomate, issu d'une famille aristocratique, a fait des études de droit à Vienne ainsi qu'à Paris puis rejoint les rangs de la diplomatie autrichienne en 1997, fort de sa maîtrise de cinq langues étrangères.

Après divers postes, notamment à Bruxelles, cet "Européen convaincu", selon les termes du président autrichien, était devenu ministre des Affaires étrangères en juin 2019. Il sera remplacé par Michael Linhart, l'actuel ambassadeur à Paris.

Les experts vantent la "réputation d'intégrité" de "Schalli", père de quatre enfants, mais aussi "ses capacités de communication avec les médias", souligne le politologue Patrick Moreau.

C'est aussi un fidèle de Sebastian Kurz, "un proche à qui il doit l'essentiel de sa carrière", ajoute-t-il. Il partage les mêmes convictions, de la lutte contre l'immigration à l'hostilité envers la Turquie.

Dépourvu d'expérience en politique intérieure, il sera "conseillé par les sherpas de Kurz et fermement accompagné" par ce dernier, estime l'analyste. De fait, l'opposition craint que ne perdure "le système Kurz".

Kunz reste

Le chef de l'ÖVP a connu une ascension fulgurante sur la scène politique autrichienne et était devenu fin 2017 le plus jeune dirigeant élu de la planète. En 2019, il a déjà essuyé un scandale dont il s'est relevé sans peine.

Sera-t-il capable de se remettre en selle? En attendant, Sebastian Kurz, qui va siéger au Parlement et restera omniprésent, a promis de "faire toute la lumière" sur les accusations qui le visent. Outre l'affaire actuelle, il fait également l'objet d'investigations pour faux témoignage devant une commission parlementaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Ukraine: 90 milliards d'euros débloqués

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Le président du Conseil européen Antonio Costa a annoncé la nouvelle au terme de longues heures de négociations qui se sont tenues à huis clos. (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

Les dirigeants européens ont trouvé un accord dans la nuit de jeudi à vendredi pour débloquer 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, a annoncé le président du Conseil, Antonio Costa.

"Nous avons conclu un accord. La décision d'accorder une aide de 90 milliards d'euros à l'Ukraine pour 2026-2027 a été approuvée", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE étaient réunis en sommet à Bruxelles avec un objectif clair: trouver une solution pour financer l'Ukraine au cours des deux ans à venir.

Mais les négociations ont duré jusque tard dans la nuit sur la meilleure manière de procéder à ce financement.

L'option privilégiée par l'Allemagne et la Commission européenne, celle de s'appuyer sur les avoirs russes gelés en Europe a été écartée après quatre heures d'échanges entre dirigeants, à huis clos, sans téléphone.

Le chancelier allemand s'est pour autant réjoui du résultat du sommet, assurant que l'UE avait envoyé un "message clair" à Vladimir Poutine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes

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Surfers et nageurs ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, vendredi, à la plage de Bondi. (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

Des centaines de personnes ont nagé au large de la plage de Bondi à Sydney, vendredi, en hommage aux 15 personnes tuées par balle dimanche lors d'une fête juive.

"Ils ont massacré des victimes innocentes, et aujourd'hui, je nage là-bas et je retrouve ma communauté pour faire renaître l'espoir", a dit à l'AFP Jason Carr, consultant en sécurité.

Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités.

Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 n'avait pas été entendu.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des Israéliens pénètrent dans Gaza pour en demander la réoccupation

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De jeunes Israéliens du mouvement d'extrême droite des colons sur une colline surplombant la bande de Gaza, lors d'un rassemblement pour soutenir une annexion du territoire palestinien par Israël. (© KEYSTONE/AP/Maya Levin)

Plusieurs Israéliens sont entrés jeudi dans la bande de Gaza malgré l'interdiction de l'armée. Ils ont hissé le drapeau israélien dans une ancienne colonie, appelant à la réoccupation du territoire palestinien.

Des comptes de la droite israélienne ont diffusé sur les réseaux sociaux une photo montrant une vingtaine d'hommes, femmes et enfants rassemblés autour d'un drapeau israélien planté sur un terrain vague, affirmant qu'elle avait été prise à Kfar Darom.

Cet ancien kibboutz du centre de la bande de Gaza avait été évacué, avec 20 autres colonies, lors du désengagement unilatéral d'Israël en 2005.

Depuis, une frange de la droite israélienne appelle au rétablissement des colonies israéliennes à Gaza. Ce courant s'est fait plus audible après l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans le territoire, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.

"Ramenées en territoire israélien"

Plusieurs responsables israéliens ont depuis appelé à l'évacuation des Palestiniens de Gaza et au retour du contrôle d'Israël sur le petit territoire.

L'armée a indiqué jeudi que les personnes qui avaient pénétré dans la bande de Gaza avaient été "ramenées en territoire israélien", ajoutant avoir empêché "des dizaines" d'autres de s'infiltrer par un autre point de la frontière, même si certaines ont réussi à franchir les barrières de sécurité.

"Toute entrée dans une zone de combat est interdite, met en danger les civils et perturbe les opérations de Tsahal (l'armée, NDLR) dans la zone", a-t-elle ajouté.

"Début d'une nouvelle ère"

Lors d'un rassemblement à Sderot, ville frontalière de Gaza, Daniella Weiss, figure de proue du mouvement des colons, a déclaré devant une centaine de partisans que "avec l'aide de Dieu, ce lever de drapeau marquera le début d'une nouvelle ère, une ère où nous retournerons à Gaza".

"Ni les Indonésiens, ni les Turcs, ni les Egyptiens, ni aucun autre pays, seul le peuple d'Israël gouvernera Gaza", a-t-elle affirmé, en référence aux pays évoqués pour participer à une future mission de stabilisation sur le territoire.

La semaine dernière, le mouvement ultranationaliste pro-colonisation Nachala, cofondé par Mme Weiss, avait annoncé dans une lettre son intention d'organiser un lever de drapeau à Gaza, une initiative soutenue par le ministre de la Sécurité nationale issu de l'extrême droite, Itamar Ben Gvir, ainsi que par dix autres ministres et plus de vingt députés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Report d'un mois pour l'accord UE-Mercosur

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Jeudi à Bruxelles, en marge du sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère. Pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Sous pression en France, Emmanuel Macron a remporté jeudi à Bruxelles une bataille avec le report d'un vote sur l'accord commercial avec le Mercosur, grâce au soutien-clé de l'Italie.

Il s'agit d'un répit fragile qui l'expose dans un mois à une nouvelle flambée de colère agricole.

Le président français était arrivé dans la matinée au bâtiment Europa sur la défensive comme rarement, lui qui s'affiche volontiers à l'initiative lors des sommets européens.

Macron "n'aime pas qu'on balade les gens"

"Je n'aime pas qu'on balade les gens, donc je ne vais pas balader nos agriculteurs", avait-il haussé la voix d'emblée devant la presse, invoquant un "bon sens un peu paysan".

L'heure était grave: la Commission européenne semblait déterminée à arracher d'ici vendredi un feu vert des Vingt-Sept, à la majorité qualifiée, à cet accord de libre-échange avec le bloc latino-américain, pour le signer samedi au Brésil.

Avec un allié de poids, l'Allemagne. Le bras de fer entre Emmanuel Macron et le chancelier Friedrich Merz s'étalait ainsi sur la place publique alors qu'ils avaient mis patiemment en scène depuis le printemps l'image d'un couple réconcilié et à nouveau moteur en Europe.

Le président français demandait lui le "report" de toute décision, sous la pression des agriculteurs qui manifestent en France et dans la capitale belge, conjuguée à celle d'une classe politique française quasi-unanimement opposée à ce texte accusé de fragiliser le secteur agricole.

"Si aujourd'hui il y a une volonté de passage en force", "je vous le dis très clairement, la France s'opposera", "on doit être respectés", a-t-il martelé jeudi matin, jouant clairement sur le registre du pays fondateur et poids lourd de l'Union européenne.

Au bout d'une journée de conciliabules dans les coulisses du sommet bruxellois, il a gagné son pari, celui que les partisans de cet accord avec le Brésil, l'Argentine, Paraguay et Uruguay, jugé favorable aux filières industrielles notamment allemandes, ne pouvaient faire fi de sa position.

"Rouler sur la France"

Mais dans la chorégraphie de cette journée cruciale, c'est la Première ministre italienne Giorgia Meloni, souvent présentée comme une rivale d'Emmanuel Macron sur la scène européenne, qui est apparue comme la clé du dénouement.

Le président brésilien Lula, pourtant proche de son homologue français, a publiquement déclaré avoir accepté de transmettre à ses partenaires du Mercosur la demande de report d'un mois maximum formulée par la dirigeante italienne lors d'un appel.

Cette ouverture de la part de celui qui disait, la veille encore, que c'était maintenant ou jamais, a rebattu les cartes.

Et dans la soirée, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a annoncé que la signature du traité était reportée à janvier.

"Meloni joue très finement, c'est un grand sommet pour elle", glisse un diplomate européen. Un autre se montre encore plus cinglant: "Macron ne lui dira jamais publiquement merci, et elle ne dira jamais l'avoir fait comme une faveur à son endroit".

Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées.

Le dirigeant brésilien a relaté un échange téléphonique avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Selon son récit, Mme Meloni lui a demandé de la "patience, une semaine, dix jours, un mois", en assurant que l'Italie soutiendrait l'accord in fine. Lula va transmettre la requête aux autres dirigeants latino-américains du Mercosur pour trancher.

Répit de courte durée

Mais le report offre un répit de courte durée à la France, qui ne cesse de marteler que l'accord n'est pas acceptable en l'état.

Ce délai supplémentaire est un revers pour la Commission européenne, l'Allemagne et l'Espagne qui poussaient pour une signature dans les prochains jours.

Ursula von der Leyen espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle avait besoin au préalable de l'aval d'une majorité qualifiée d'Etats membres à Bruxelles.

Et la France, l'Italie, la Pologne et la Hongrie étaient prêtes à former une minorité de blocage pour s'y opposer. "Le compte n'y est pas pour signer cet accord", a répété Emmanuel Macron jeudi.

Lacrymogènes et vitres brisées

Jeudi à Bruxelles, en marge d'un sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère.

Pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. La situation a été particulièrement tendue autour des institutions européennes, protégées par un important dispositif policier.

Selon la police bruxelloise, 7300 personnes, avec une cinquantaine de tracteurs, ont pris part à la manifestation autorisée, principalement dans le calme. Mais 950 tracteurs supplémentaires s'étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.

Dès la matinée, la police a usé de canons à eau pour disperser certains manifestants. Des feux de pneus ou de poubelles ont émaillé la manifestation.

"Concurrence déloyale"

Mercosur, taxes sur les engrais, réforme de la Politique agricole commune (PAC): les sujets de mécontentement sont nombreux, ont rappelé plusieurs manifestants interrogés par l'AFP.

Le Mercosur? "C'est de la concurrence déloyale, ils vont importer des produits, traités avec des choses que nous, on n'a pas le droit d'utiliser (...). On nous ramène des poulets de merde", fustigeait la Française Florence Pellissier, 47 ans, agricultrice de grande culture (betterave, maïs, colza) en Seine-et-Marne.

"On est là pour dire non au Mercosur, surtout parce qu'on a l'impression qu'aujourd'hui, Ursula (von der Leyen) veut passer en force, elle veut imposer sa loi", a protesté de son côté Maxime Mabille, producteur laitier belge.

"L'Europe sera toujours derrière vous"

La présidente de la Commission européenne a rencontré dans la matinée une délégation d'agriculteurs. "L'Europe sera toujours derrière vous", a promis Ursula von der Leyen, dans un message diffusé sur X à l'issue de la réunion.

La Copa-Cogeca, principal lobby agricole européen, a revendiqué 10'000 manifestants venus de plusieurs pays, notamment de nombreux Français. "Notre fin = votre faim", résumait un slogan peint sur un cercueil noir.

Réglementations pas respectées

Les pays sud-américains du Mercosur sont accusés par de nombreux agriculteurs européens de ne pas respecter les réglementations environnementales et sociales auxquelles eux-mêmes sont soumis, avec à la clé l'opportunité de vendre des produits moins chers.

Ces inquiétudes s'ajoutent à celles sur la réforme des subventions de la PAC, que la Commission européenne est accusée de vouloir "diluer" dans le budget européen.

Pour les agriculteurs français, la gestion par le gouvernement Lecornu de l'épizootie de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) vient encore amplifier le mécontentement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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