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Culture

Lausanne: un photographe publie une bible de l'âge d'or du rock

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Signé du photographe lausannois Joseph Carlucci, un livre retrace 45 ans de concerts rock, métal et blues. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le photographe lausannois Joseph Carlucci publie un livre retraçant 45 ans de concerts rock, métal et blues. Une plongée dans l'univers d'AC/DC, ZZTop, Metallica, B.B. King, Gotthard, Bowie et tant d'autres, en 276 pages de photos et d'anecdotes.

La publication au format vinyle se retrouvera sur l'étal des libraires dès le 11 octobre. "45 Years of Rock Photography" propose près de 370 clichés, des témoignages d’artistes ou encore de professionnels de la branche. Avec également un chapitre dédié aux groupes suisses.

"Réalisée en 2019, la sélection des clichés fut longue, douloureuse", a expliqué Joseph Carlucci dimanche à Keystone-ATS. Le photographe autodidacte, qui a couru pas moins de 5000 concerts entre Suisse et Europe dans sa vie, s’est donc concentré sur ses premières amours, le rock.

Bowie en guest star

Outre les gros plans d'artistes mythiques, l'ouvrage fourmille d'anecdotes, à commencer par celle du titre du livre "Hey Joseph, Where's my fucking picture then ??". L'histoire se déroule en 1986 dans la boutique de merchandising lausannoise de Joseph Carlucci, Photo Live Concert, où il était possible de procurer tout l’attirail des vrais fans de hard rock.

Le jour même de l'ouverture, un client inhabituel passe la porte. "C'était David Bowie", raconte Joseph Carlucci. Après avoir observé avec une grande attention toutes les photos d’artistes affichées, l'homme griffonne sur la pochette de son disque, "Scary Monsters", une dédicace lourde de sens: "Hey Joseph, Where's my fucking picture then ??".

Par la suite, l’artiste passera régulièrement au magasin, buvant parfois un café, jusqu'à la fermeture de la boutique en 1996. Il invitera le photographe à l'immortaliser en concert, ce qu'il ne fera que tardivement, en 1997, à Genève.

Ferveur ininterrompue

La passion de Joseph Carlucci pour la musique remonte à son enfance dans le sud de l'Italie. Il y attendait impatiemment les fanfares se produisant pendant les cérémonies religieuses. Installé en Suisse depuis l'âge de 10 ans, sa flamme métal va s'aviver huit ans plus tard, lors de son premier concert, Uriah Heep à Berne (1974).

Dès lors, j'ai commencé à faire de la photo amateur avec mon Kodak Instamatic", raconte-t-il. Un hobby qu'il pratiquera pendant six ans environ.

En 1981, totalement subjugué par le look et le blues de ZZ Top, l'autodidacte propose des photos du groupe venu à Zurich à un magazine français. Ce sera le début d'une longue collaboration avec des revues spécialisées en Suisse et à l’étranger.

Concert manqué

Parmi les anecdotes du livre, la rencontre avec Metallica en 1984 à Zurich au début de leur carrière: "Ils avaient environ 18 ans et venaient pour la première fois en Europe. Un concert, un nouveau son, des nouveaux riffs et une rencontre inoubliable", s'enthousiasme le photographe.

Autre événement qui le fait encore frémir: "Avec un ami, nous avons loupé un concert d'AC/DC qui passait en ouverture de Black Sabbath en 1977 à la salle des Fêtes de Thônex (GE), tout ça pour aller manger une pizza. Leur nom, inconnu, était si petit sur l'affiche que nous n'avions pas pensé manquer quelque chose", rit-il.

Impossible aujourd'hui

L'ouvrage permet de se replonger dans "l’âge d’or du rock’n’roll" et de la photo, quand les concerts étaient moins policés, et qu'il était encore possible de rencontrer des musiciens. "La plupart de ces photos seraient impossibles de nos jours", constate Joseph Carlucci.

Et de lever les yeux au ciel en avouant qu'il a perdu la plus grande partie des négatifs et photos de ses débuts: "The Who, Queen, Led Zeppelin entre autres: les négatifs étaient entreposés dans une boîte sur le balcon, à la merci du vent et du soleil: impossible de les ravoir".

Le vernissage de l'ouvrage aura lieu aux Docks à Lausanne le 27 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Joshua a eu besoin de six rounds pour éteindre Paul

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Anthony Joshua (à droite) n'a fait qu'une bouchée de Jake Paul (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

Anthony Joshua n'a pas failli vendredi à Miami. L'ex-champion du monde des lourds a eu besoin de six rounds pour mettre K.O. le YouTuber devenu boxeur Jake Paul à l'issue d'un piètre spectacle.

Ce combat au contexte hors normes, diffusé par Netflix pour une bourse estimée à 184 millions de dollars, a paru bien démesuré une fois les hostilités engagées. L'Américain Jake Paul (28 ans) a présenté un niveau évidemment très inférieur à celui de son adversaire britannique.

Cet ex-trublion d'internet, devenu boxeur professionnel et promoteur, est apparu fuyant, s'est accroché à son adversaire, et a passé beaucoup de temps à terre, pas à cause des coups reçus mais à force de se jeter dans les jambes du Britannique pour éviter ses coups puissants.

Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul (1m85, 98 kg) s'est attaqué à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua (1m98, 110 kg), âgé de 36 ans, champion olympique en 2012 et champion du monde déchu de la catégorie reine des poids lourds.

Paul (14 combats, 12 victoires, 2 défaites) devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.

Simulacre de boxe

Les premiers rounds du combat ont offert un simulacre de boxe, les deux combattants n'échangeant presque aucun coup, Paul se défilant par tous les moyens, et Joshua (33 combats, 29 victoires, 4 défaites) se montrant peu entreprenant malgré une supériorité manifeste.

Après avoir été compté une première fois dans la 5e reprise, lors de laquelle il aura quand même asséné une belle droite à Joshua, Paul a fini par prendre la foudre lors du 6e round. Il s'est relevé une deuxième fois après avoir été compté, avant d'être définitivement mis K.O. d'un direct du droit.

"Ce n'était pas ma meilleure performance, a convenu Joshua au micro des organisateurs. Le but était de le mettre par terre, qu'il ait mal, ça a mis plus longtemps que prévu mais c'est fait. Il s'est bien défendu ce soir. Ca demande du courage. Il faut lui donner du respect pour avoir essayé, mais il a affronté un vrai combattant."

Joshua défie Fury

Ex-roi des poids lourds à la carrière désormais entachée de nombreuses défaites, dont la dernière en septembre 2024 contre son compatriote Daniel Dubois, Joshua a profité du micro tendu pour lancer un défi à Tyson Fury, son fantasque compatriote lui aussi ex-champion des lourds, qu'il n'a jamais affronté. Fury avait annoncé en janvier prendre sa retraite, mais a déjà su revenir après une telle annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

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Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière

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"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine", estime le principal syndicat des acteurs. (archives) (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de son oeuvre dans le 7e art de la part du principal syndicat des acteurs d'Hollywood, a annoncé l'organisation jeudi, saluant une personnalité "singulière".

Ford, dont la carrière sur grand et petit écrans ont inclus des rôles parmi les plus célèbres du cinéma, recevra le SAG-AFTRA Life Achievement Award dans le cadre des Actor Awards (auparavant appelés Screen Actors Guild Awards), en mars prochain.

Ce prix, que le SAG-AFTRA remet chaque année à un interprète qui incarne "les idéaux les plus élevés de la profession d'acteur", consacre encore un peu plus un homme dont les personnages - d'Indiana Jones à Han Solo dans "Star Wars" - font partie de l'héritage culturel des XXe et XXIe siècles.

Parmi les précédents lauréats de ce prix figurent Robert De Niro, Jane Fonda, Morgan Freeman ou encore Elizabeth Taylor.

"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine, un acteur dont les personnages iconiques ont façonné la culture mondiale", a déclaré Sean Astin, président du SAG-AFTRA.

"Une légende"

"Sa carrière a été d'une richesse inépuisable, revenant toujours à son amour du jeu. Nous sommes honorés de célébrer une légende dont l'impact sur notre art est indélébile."

Ford, qui a travaillé comme charpentier avant d'accéder à la célébrité avec le rôle de Bob Falfa dans le film de George Lucas de 1973, "American Graffiti", s'est dit "profondément honoré" d'avoir été choisi pour cette prestigieuse distinction.

"Être reconnu par mes confrères acteurs compte énormément pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai passé la majeure partie de ma vie sur des plateaux de tournage, aux côtés d'acteurs et d'équipes exceptionnels, et je me suis toujours senti reconnaissant de faire partie de cette communauté."

Outre ses rôles récurrents dans les multiples "Star Wars" et "Indiana Jones", Ford a aussi crevé l'écran avec son interprétation du chasseur d'androïdes Rick Deckard dans "Blade Runner" (1982), rôle qu'il a repris 35 ans plus tard dans "Blade Runner 2049".

Le public télévisuel l'a découvert ces dernières années aux côtés de l'oscarisée Helen Mirren dans le western "1923", ainsi que dans la comédie dramatique "Shrinking".

La 32e cérémonie des Actor Awards se tiendra le 1er mars et sera diffusée en direct sur Netflix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Hommage à Robert Redford à la Cinémathèque suisse

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Dans "Les Hommes du président", Robert Redford tournait en compagnie de Dustin Hoffman (archives). (© KEYSTONE/AP WARNER BROS./Anonymous)

La Cinémathèque suisse à Lausanne rend hommage à Robert Redford, disparu en septembre dernier. Elle propose de redécouvrir sept films de l'acteur et réalisateur américain, en attendant de préparer une rétrospective plus large.

La Cinémathèque explique qu'elle n'a pas eu le temps de monter, en peu de temps, une programmation à la hauteur de l'exceptionnel parcours artistique et humain de Robert Redford. En attendant de revenir avec un hommage "plus large et réfléchi", elle projette ces prochaines semaines une série de ses films emblématiques.

Premier grand acteur moderne à passer derrière la caméra, Robert Redford s'est engagé pour les causes qui lui tenaient à coeur: la défense de l'environnement et le soutien au cinéma indépendant. Il a tourné dans plus de cinquante films, réalisé neuf longs métrages, et n'a cessé d'explorer, à travers ses rôles et ses mises en scène, les grands archétypes de la culture américaine.

Jusqu'en mars

Samedi, la Cinémathèque met à l'affiche "Ordinary People" (1980), sa première réalisation pour laquelle il gagna quatre Oscars. Suivra le 27 décembre "Jeremiah Johnson" (1972), de Sydney Pollack, l'un de ses rôles préférés sur grand écran.

Le cycle se poursuit en janvier et février avec cinq autres films du Golden Boy d'Hollywood, dont la carrière s'étend sur plus de six décennies. Dans "L'Arnaque" (1974), il retrouve Paul Newman. "Les hommes du président" (1976) révèle son talent pour incarner des personnages engagés alors que "The Great Gatsby" (1974) illustre l'élégance et la subtilité de son jeu.

En 1998, il dirige et joue dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998), reflet de son amour pour les chevaux, présents dans plusieurs de ses films. Enfin, le premier mars, place à "Out of Africa" (1985), avec Meryl Streep, qui remporta un énorme succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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