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Lausanne n'est plus lanterne rouge, Fribourg enchaîne
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Lausanne s'est offert un 3e succès en National League cette saison. Les Vaudois ont profité de la venue de Berne pour empocher les trois points en s'imposant 4-1.
Le LHC n'est plus lanterne rouge. Même si la dernière place après six matches était anecdotique, elle a tout de même le don d'agacer lorsque vous vous appelez Lausanne et que vous possédez un contingent de pointe avec plusieurs internationaux.
Face à Berne, Lausanne a bien commencé la partie en ouvrant la marque par Maillard (12e). Les Vaudois ont été meilleurs lors du tiers médian avec le 2-0 de Bertschy (28e) et le 3-0 signé officiellement par Krakauskas (33e). Cette réussite est la première pour le Lituanien, mais on ne sait pas s'il gardera le puck amoureusement. Il faut dire que les quatre derniers joueurs à toucher l'objet de toutes les convoitises avant qu'il ne file derrière la ligne de Wüthrich sont quatre Ours. Les Bernois se sont fabriqué là un bien ennuyeux autogoal.
Ce but a logiquement enlevé de la pression sur les épaules des Lions, mais Berne a fait quelque peu douter les Lausannois avec un but "NHL" signé Kahun. Seulement les joueurs de Fust ont maîtrisé leurs nerfs avant d'aller planter un 4-1 salutaire via Emmerton (54e). Ce succès permet aux Lions de laisser derrière eux Ajoie, Berne et Genève.
Ajoie s'incline, Fribourg solide
Désormais dernier, Ajoie s'est bien battu, mais Ajoie s'est incliné à Rapperswil 3-2. Les Jurassiens ont vu leur défenseur québécois Jérôme Gauthier-Leduc inscrire ses deux premiers buts en National League, mais cela n'a pas suffi. Parce que la première ligne saint-galloise compte un duo aussi meurtrier qu'inattendu avec l'artiste Cervenka et le buteur Eggenberger. Passeur sur le 2-2 du Tchèque, le top scorer a enfilé son 7e goal à la 51e pour offrir finalement trois points aux Lakers.
Tout se passe bien à Fribourg depuis quelques jours. La visite de Lugano n'a pas fait dévier le train des Dragons qui l'ont emporté 3-2 à domicile. Cette troisième victoire de rang doit beaucoup à la vista de Killian Mottet. Le buteur fribourgeois a nettoyé par deux fois les lucarnes de Schlegel avec ce tir dont il a le secret. Et quand Mottet touche la cible, Gottéron repart souvent avec la totalité de l'enjeu.
Les spectateurs ont d'ailleurs pu admirer deux des plus sûrs buteurs du championnat avec Luca Fazzini dans le camp des Bianconeri. Mais le Luganais n'a trouvé la faille qu'une fois, l'autre réussite étant l'oeuvre d'Alessio Bertaggia. Ceci dit, si Mottet a aidé la cause des Dragons, c'est Walser qui a inscrit le but décisif à la 44e.
Coup de mou à Bienne
Bienne redescend un peu sur terre après les huit succès initiaux, mais les Seelandais ont des circonstances atténuantes. Parce qu'ils doivent composer avec passablement d'absences. Pire, Antti Törmänen a encore perdu pour en tout cas deux mois son centre finlandais Jere Sallinen. Alors face à un Ambri qui devait se reprendre après quatre revers, les Biennois ont cédé 4-0. Pas de quoi s'inquiéter dans le Seeland, mais il est clair que Törmänen va peut-être devoir revoir certains principes de jeu et pourquoi pas compter sur un renfort étranger puisque Bienne peut en plus aligner cinq importés depuis le départ de Janis Moser pour l'Arizona.
Longtemps malmené, Zurich a finalement résolu le problème posé par Davos. De 1-3, les Lions ont fait passer le score à 4-3. Les vedettes zurichoises ont ainsi prouvé leur valeur.
Dans le dernier match, Zoug n'a pas eu la vie facile à Langnau. Les hommes de Dan Tangnes ont gagné 2-1 après avoir subi trois défaites consécutives. La preuve, si besoin était, que ce début de championnat est plus ouvert que jamais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Une entame ratée pour les Devils
New Jersey est resté très loin du compte pour son entrée en lice dans les play-off. A Raleigh, les Devils se sont inclinés 4-1 devant Carolina.
Face à un adversaire qui a perdu sept de ses huit derniers matches de la saison régulière, New Jersey a été très largement dominé comme l’indique le décompte des tirs au but (45-24). Jalen Chatfield a ouvert le score après 144 secondes de jeu avant que Logan Stankoven ne signe un doublé dans le deuxième tiers. Le but de l’honneur signé Nico Hischier à la 39e dans une séquence à 4 contre 4 n’aurait pas revêtu un caractère aussi anecdotique si Timo Meier n’avait pas galvaudé une occasion en or qui aurait pu permettre aux Devils de revenir à 3-2 à la 31e.
L’impasse sur la fin de saison a, ainsi, permis aux Hurricanes d’aborder ces séries finales avec une fraîcheur retrouvée. "Ils n’ont rien fait de spécial. Ils ont joué un hockey simple, un hockey dur aussi, souligne Nico Hischier. A nous de nous adapter." Les Devils se doivent donc de réagir mardi pour l’Acte II, toujours à Raleigh. Les sorties sur blessure du défenseur Brendon Dillon et le centre Cody Glass lors de ce premier match pourraient bien compliquer encore leur tâche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Théo Rochette garde la tête froide
Auteur d'un triplé, Théo Rochette a permis à Lausanne de se relancer dans la finale des play-off de National League en battant Zurich 4-2 lors de l'acte III à Malley samedi soir. L'attaquant de 23 ans est le meilleur buteur des play-off.
Un but à égalité numérique, une réussite à 4 contre 5 et un goal en power-play, Théo Rochette a fait dans la diversité pour s'offrir son deuxième triplé des séries. L'ancien capitaine des Remparts de Québec avait déjà inscrit trois buts lors du troisième match contre Langnau en quart de finale.
Mais cette performance XXL en finale face à un excellent Zurich revêt davantage de valeur que celle face aux Tigres emmentalois. Pour trouver trace du dernier triplé en finale de National League, il faut remonter à la finale d'il y a trois ans entre Zoug et Zurich. C'est Dario Simion qui avait alors fait la différence pour Zoug dans un match V remporté 4-1 et où Denis Malgin avait déjà marqué pour les Lions zurichois.
Garder la tête froide
Certains fans lausannois n'ont pas hésité à sortir les superlatifs au moment où le héros de la soirée, formé au club, se présentait devant la presse. "T'es un dieu, Théo", a lancé l'un d'eux. Le numéro 90 du LHC a lui fait preuve d'un calme et d'une humilité face aux louanges. "La victoire était tellement importante, on a travaillé en équipe et on a été plus constant, a immédiatement relevé l'attaquant. C'est sûr que pour un joueur offensif comme moi, c'est plaisant de marquer et de contribuer à aider l'équipe. Mais au-delà de ça, c'est un combat en équipe. Mes coéquipiers m'aident beaucoup et on a une bonne communication."
Aligné avec Domink Kahun et un Brendan Perlini qui monte en puissance au fil des rencontres, Théo Rochette a pleinement justifié la confiance de son entraîneur qui l'a une fois encore fait jouer dans toutes les situations. L'attaquant a surtout inscrit ses buts à des moments extrêmement importants, notamment le 2-1 en infériorité numérique à 17 secondes de la fin de la période médiane.
Malin au moment de couper la passe de Lehtonen vers Andrighetto, Rochette a ensuite résisté au retour du Finlandais en protégeant son puck avec son corps, avant de le glisser au-dessus de l'épaule de Hrubec. "Au prochain match, ce sera quelqu'un d'autre, vous savez, prophétise le meilleur buteur des play-off avec 11 réalisations. Je ne suis pas quelqu'un qui pense trop loin, qui se met de la pression."
Malgré son jeune âge, celui qui rêve de NHL sait bien que Lausanne doit toujours aller s'imposer une fois à Zurich pour espérer reprendre l'avantage de la glace et ainsi avoir une chance de soulever le trophée tant convoité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le temps est venu pour les Devils
Une seule série remportée depuis 2012 ! Le temps est venu pour New Jersey de renouer avec un passé glorieux marqué par les trois victoires en Coupe Stanley en 1995, 2000 et 2003.
Portés par la réussite de Nico Hischier lors de la saison régulière, auteur de 35 buts pour un total de 69 points en 71 matches, les Devils abordent ces séries finales avec le vent dans le dos. "Nico m’a vraiment impressionné cette saison, souligne son coach Sheldon Keefe. Sa production offensive est vraiment remarquable dans la mesure où je lui demande énormément sur le plan défensif. Il est le pilier de l’équipe."
Le grand frère aussi
Sheldon Keefe veut croire que son capitaine remportera le Frank J. Selkle Trophy qui récompense l’attaquant le plus impliqué dans les tâches défensives. Il y a deux ans, Nico Hischier n’avait été devancé que par Patrice Bergeron. A cet esprit de sacrifice qu’il témoigne sur la glace s’ajoute le rôle de grand frère qu’il exerce dans le vestiaire. "Nico aime passer du temps avec les jeunes de l’équipe. Il s’efforce de les placer dans les meilleures conditions", raconte le top-scorer des Devils Jesper Bratt (88 points).
La saison des Devils n’a pas épousé le cours d’un fleuve tranquille. Entre le 29 décembre et le 19 janvier, New Jersey a, ainsi, concédé neuf défaites en onze rencontres. "Dans un tel moment, il convient de revenir aux fondamentaux, explique Nico Hischier dans une interview accordée à Keystone-ATS. C’est comme cela que les matches peuvent alors tourner à nouveau de votre côté."
"Laisser sa fierté de côté"
Troisième buteur des Devils avec ses 26 réussites derrière Nico Hischer et Jack Hughes (27) lequel a dû mettre un terme à sa saison en raison d’une blessure à l’épaule, Timo Meier témoigne d’un réel optimisme avant d’engager le fer dimanche à Raleigh face à Carolina. "L’équipe est plus mature. Nous avons progressé sur le plan défensif, explique l’Appenzellois. Nous avons évacué ce sentiment de frustration qui pouvait nous habiter lorsque nous ne marquions pas. Aujourd’hui, on accepte vraiment de tenir le score. L’attaquant que je suis doit laisser sa fierté de côté pour se mettre pleinement au service de l’équipe." Quitte à accepter comme Nico Hischier une interprétation plus défensive de son rôle.
Dernier membre du trio suisse de New Jersey, Jonas Siegenthaler devra faire l’impasse sur ces play-off. Le défenseur zurichois s’est blessé le 4 février pour être contraint de subir une intervention chirurgicale dont la nature n’a toutefois pas été révélée. "Jonas va nous manquer énormément, avoue Sheldon Keefe. Il est très fort en boxplay. Par ailleurs, je n’hésite jamais à le mettre face au meilleur attaquant adverse." Heureusement pour le coach, le retour aux affaires de Dougie Hamilton, sur le flanc depuis le début mars, soulagera sa défense.
Cette série contre Carolina s’annonce ouverte. On en est resté à deux partout lors des quatre confrontations directes de la saison régulière avec à chaque fois un succès de l’équipe qui évoluait à domicile. "Les seize équipes engagées dans ces play-off sont toutes très fortes, lâche Nico Hischier. Je pars du principe que tout est possible !»
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Et un, et deux, et trois, et Théo Rochette!
Lausanne relance la finale de playoffs! Les hommes de Geoff Ward se sont imposés 4-2 face à Zurich samedi soir à la Vaudoise Aréna. Un succès qui leur permet de revenir à 1-2 dans la série et que l’on doit à un artisan nommé Rochette.
Le LHC était presque dos au mur ce samedi avant l’Acte III de cette finale de playoffs face à Zurich. Les ZSC Lions menaient en effet 0-2 dans la série. Pour Lausanne, cela signifiait qu'il fallait gagner au moins un match à l'extérieur et, idéalement, tous les matchs à domicile, pour espérer remporter le titre.
Une tâche pas impossible au vu de la prestation des Vaudois lors de l’Acte II. Mais qui pourrait devenir bien compliquée si les Zurichois obtenaient déjà un puck de trophée. D'autant plus que l’infirmerie de la Vaudoise Aréna est actuellement bien garnie, ce qui ne facilite pas la vie des Lausannois.
Continuité
Les Lions lémaniques ont fait une bonne entrée dans leur match, même si des petits soucis persistent lorsqu'il s'agit de garder la possession du puck. En boxplay, ils ont su défendre malgré des dernières secondes très chaudes devant la cage de Kevin Pasche.
La patinoire s'est embrasée à la 9e minute pour l'ouverture du score lausannois. Brendan Perlini a tenté un tir à la ligne bleue, mais le puck est passé à côté de la cage pour venir heurter la bande. Le rebond l’a ramené vers Dominik Kahun, au niveau du poteau. L’Allemand l'a légèrement dévié. Pendant ce temps, le gardien zurichois s'était positionné perpendiculaire au but, laissant la cage vide. Théo Rochette ne s’est pas fait prié pour venir mettre la rondelle, qui traînait donc par-là, au fond des filets (9e, assist: Kahun).
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Zurich aurait pu égaliser deux minutes plus tard avec Jesper Frödén qui est entré seul en zone. L’attaquant n’a pourtant pas voulu aller au duel avec Pasche et a préféré joué avec Rudolfs Balcers. L'action n’a pas abouti.
Dans la fin du tiers, Lausanne n’a peut-être pas réussi à dominer le jeu, mais les hommes de Geoff Ward sont restés sur la bonne lancée de jeudi soir. On a d'ailleurs assisté à une très belle bataille entre la ligne Oksanen-Suomela-Riat et le trio zurichois Andrighetto-Malgin-Rohrer. Les Vaudois ne se sont pourtant pas mis dans les meilleures dispositions pour finir la période et commencer la suivante. Suomela a en effet été puni à 48 secondes de la sirène. Et Zurich en a profité pour augmenter la pression, notamment grâce à Denis Malgin.
Le chat et la souris
La fin du boxplay a été parfaitement gérée par les Lausannois. Les deux équipes se sont ensuite livré un beau face à face. Mais, malgré les bonnes séquences offensives des Vaudois, notamment avec la première unité du powerplay, avec un seul petit but d'avance, la pression restait sur leurs épaules.
C’est finalement Denis Malgin qui a mis fin au suspense. Un but on ne peut plus classique. Frödén a fait le tour de la cage avant de passer au n°62. Pile devant la cage, Malgin a pu armer son tir sans qu'Aurélien Marti ne représente un quelconque obstacle (36e, assists: Frödén et Andrighetto).
Et Zurich s'est ensuite retrouvé en parfaite position pour prendre l'avantage. Car, encore une fois, Lausanne a écopé d'une pénalité en fin de tiers. On a vite passé près du 1-2 avec le tir de Mikko Lehtonen qui a glissé juste à côté du poteau. Mais Rochette a complètement retourné la situation. Le chouchou des supporters lausannois a récupéré le puck et a pu partir en contre, Lehtonen a ses trousses. Le défenseur n’est arrivé qu’une milliseconde trop tard pour réussir à totalement gêner Rochette dans son tir (40e). “Au début je ne regardais pas trop, j’essayais d’accélérer, explique l’attaquant. Ensuite j’ai vu qu’il était là, j’ai essayé de voir si Jäger me suivait et j’ai vu que j’étais un peu tout seul. Alors j’ai décidé de prendre l’intérieur et shooter rapidement.” Dans les tribunes, c'est l’explosion.
Apothéose
Patrick Geering a remis les compteurs à 0 dès le début du troisième tiers. Le capitaine des ZSC Lions a tiré dans le trafic et Pasche n’a rien pu faire (42e, assist: Balcers). Une nouvelle fois, tout était à refaire pour les Lausannois.
Sauf que, au grand dam des Zurichois, Théo Rochette était en grande, grande, grande forme. Les Lausannois se sont vu accorder deux minutes en supériorité numérique. Et le speaker avait à peine commencé à annoncer la pénalité que le puck était déjà derrière Simon Hrubec. L’engagement a été gagné par Kahun, Andrea Glauser a passé à Rochette à gauche. Le n°90 des Lausannois a gratifié le public d'une magnifique frappe pour remettre les siens devant (47e, assists: Glauser et Kahun). L’attaquant préféré de la Vaudoise Aréna signe ainsi un triplé des playoffs.
La fin de la rencontre a été plus que mouvementée. Dans une scène quelque peu incompréhensible, Derek Grant a complètement perdu les pédales. Suite à la décision de lui donner 2 minutes de pénalité pour avoir retardé le jeu, l’attaquant du Z s’est tout à coup mis à hurler sur les arbitres avant de taper de la canne sur le plexi. L’arbitre l’a instantanément renvoyé au vestiaire. De retour sur le banc, il a encore explosé sa canne sur la bande, puis il a fortement frappé la vitre sur le chemin du vestiaire.
Il a ainsi laissé ses coéquipiers à 3 contre 5. Et Lausanne en a profité pour marquer le 4-2. Le tir est parti de Glauser et Perlini a dévié juste devant Hrubec.
Meilleur sans papa
Lausanne signe donc une belle victoire, la première dans cette série. Pour Geoff Ward, c’est le fait que ses joueurs soient “restés concentrés sur la tâche” qui a fait la différence. “On était encore meilleurs que lors de l’Acte II, précise-t-il. On s’améliore à chaque match et c’est une bonne chose pour nous.”
Le héros de la soirée, c’est bien entendu Théo Rochette. Le n°90 a inscrit son deuxième triplé des playoffs. S’attendait-il à cela?
Comment Théo Rochette a-t-il vécu ces trois buts, y a-t-il eu une sorte de crescendo dans les émotions?
Le Lausannois a réussi cette performance alors que son père, commentateur sur MySports, n'était cette fois pas à la patinoire mais en studio. Va-t-il lui dire de ne pas venir mardi pour l'Acte IV? "Exactement", répond-il avec un sourire en coin. Il balaie néanmoins une quelconque superstition quant à la présence de son papa. "Peut-être lui, moi... ça ne change rien", rigole-t-il.
De son côté, le coach ne tarit pas d’éloges sur l’attaquant vedette. “C’est un bon joueur et il a la capacité de rendre ses coéquipiers meilleurs. C’est quelque chose qu’on ne peut pas dire de tous les joueurs, confie Geoff Ward. Je pense qu’il mérite une chance.” Et quand on lui demande si le jeune joueur peut encore s’améliorer sur un point, l’entraîneur réfléchit avant de lancer, en rigolant: “10 cm et 7 kg de plus.”
L’attaquant le dit, les buts sont arrivés à des moments clé. Lausanne, à part à la toute fin du match, n’a toujours mené que d’un but. Avec une équipe telle que Zurich en face, avec des joueurs qui ont cette capacité à arriver de nulle part, le stress a tendance à vite monter dans les tribunes. C’est aussi quelque chose à gérer sur le banc. “Il faut rester concentré sur ce qu’on fait, et s’assurer que les joueurs aient des rappels que c’est une équipe dangereuse, raconte Geoff Ward. Ils peuvent t’avoir de plein de façons différentes. Il n’y a pas besoin de leur donner une réelle opportunité pour qu’ils en profitent. Ils ont une bonne profondeur, c’est une équipe talentueuse. Ils sont les tenants du titre pour une raison, ils sont champions d’Europe pour une raison. Et on doit comprendre ça, le respecter et s’assurer que l’on sait ce qui se passe quand ils sont sur la glace.”
Cette victoire est en tout cas de bon augure pour les Lausannois. Ils se retrouvent à présent dans un très bon état d’esprit pour tenter d’aller arracher cette victoire obligatoire à Zurich. Ils tenteront d’y parvenir mardi dès 20h.
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