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Économie

Avenir Suisse dénonce l'"érosion" des relations Suisse-UE

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Le programme Erasmus Plus fait partie des "victimes" des tensions entre Berne et Bruxelles (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Avenir Suisse veut mettre en lumière les conséquences de l'abandon d'un accord-cadre sur les relations entre la Suisse et l'UE. Le think tank libéral a publié jeudi un "moniteur de l'érosion". Il pose aussi cinq conditions pour la poursuite des relations avec l'UE.

Avec cette première édition du rapport trimestriel sur l'état des relations bilatérales, le laboratoire d'idées veut "rendre compte du fossé réglementaire qui se creuse entre un marché intérieur européen qui approfondit régulièrement son intégration et des accords bilatéraux qui restent figés". Il redoute une "érosion de la voie bilatérale".

A côté des "victimes" déjà connues des tensions entre Berne et Bruxelles - le programme de recherche "Horizon Europe", l'accord d'échanges d'étudiants "Erasmus Plus", la branche des techniques médicales et certains secteurs de l'agriculture -, Avenir Suisse évoque notamment des problèmes de protection des données.

Le nouveau règlement général de l'UE sur la protection des données vaut en effet également pour des entreprises basées en Suisse, mais qui ont une activité sur le territoire de l'UE. La législation helvétique en la matière n'a pas encore été reconnue comme équivalente par Bruxelles.

Le problème pourrait aussi se poser lors de plusieurs actualisations de l'accord sur les entraves techniques au commerce (ARM). Le jour même de la rupture des négociations sur l'accord-cadre par le Conseil fédéral, l'UE a ainsi refusé d'actualiser l'ARM pour les dispositifs médicaux. Des conséquences négatives pourraient aussi se faire sentir dans le transport ferroviaire et le domaine douanier.

Pas de participation suisse

Avenir Suisse identifie également des domaines "qui ont connu (ou connaissent encore) une évolution soutenue du marché intérieur européen, mais où l'absence d'accord bilatéral n'a pas permis jusqu'à présent d'exploiter tout le potentiel d'une coopération".

L'absence d'accord sur l'énergie affecte ainsi de plus en plus la sécurité du réseau suisse et fait grimper les coûts. Faute d'accord dans le domaine de la santé, la Suisse ne peut pas participer au Centre européen de prévention de contrôle des maladies (CEPCM) et n'a pas accès à la base de données des dispositifs médicaux Eudamed.

Des entraves au commerce et les barrières administratives subsistent aussi dans le domaine des produits chimiques. La participation aux programmes européens de système global de navigation par satellite Galileo et Egnos, ainsi qu'à l'initiative d'observation de la Terre Copernicus, n'est pas non plus garantie, selon Avenir Suisse.

Cinq exigences

Pour le laboratoire d'idées, la Suisse doit désormais clarifier sa propre compréhension de la souveraineté. Selon lui, il est "temps que le Conseil fédéral parle très clairement au peuple souverain et fasse valoir que la participation au marché intérieur de l'UE s'accompagne d'un transfert relatif de souveraineté".

Avenir Suisse plaide aussi pour des "Bilatérales Plus" et "un cadre institutionnel, en même temps qu'une procédure transparente et juste de règlement des différends". "L'argent seul (c'est-à-dire le rapide versement de la deuxième contribution à la cohésion) ne suffira pas au Conseil fédéral pour combler le fossé qu'il a ouvert avec l'UE et dans les relations bilatérales", ajoute-t-il.

Les partis politiques doivent en outre faire leur mea culpa. Après avoir "accentué à l'excès leurs différences" sur l'accord-cadre ces deux dernières années, ils doivent maintenant "refermer leurs fractures internes en matière de politique européenne, ainsi que leurs divisions vis-à-vis des autres partis et s'efforcer d'élaborer en commun des solutions capables de rassembler une majorité".

La Suisse doit par ailleurs avancer sur la voie de l'ouverture de son propre marché intérieur et "exploiter pleinement le potentiel du commerce extérieur", demande Avenir Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre le patron de la Fed Jerome Powell au sujet de sa politique de taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell. Le patron de la Fed est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d'intérêt de l'institution.

"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a déclaré vendredi à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.

Jeudi, Donald Trump avait affirmé qu'il n'était "pas content" de M. Powell. "Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi", avait-il assuré.

Le milliardaire républicain n'a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.

Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l'accuse aujourd'hui de politiser la banque centrale américaine.

Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par M. Trump, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation". Le président américain a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

JD Vance affiche son optimisme sur l'Ukraine en rencontrant Meloni

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JD Vance a été reçu au Palais Chigi par Giorgia Meloni. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l'UE, par sa "chère amie" Giorgia Meloni. Il a assuré sur X avoir eu un entretien "fantastique" avec la cheffe du gouvernement italien et son équipe.

M. Vance a été reçu au Palais Chigi par Mme Meloni pour un entretien bilatéral et un repas auquel ont participé également les deux vice-premiers ministres italiens Matteo Salvini et Antonio Tajani.

A son arrivée à la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance avait indiqué qu'il informerait Giorgia Meloni des "négociations entre la Russie, l'Ukraine et aussi sur certaines choses intervenues au cours des dernières 24 heures".

Optimisme sur l'Ukraine

"Je crois que nous avons des choses intéressantes à rapporter sur certaines négociations, en privé bien sûr", avait-il ajouté. "Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", avait-il conclu sans donner d'autres précisions.

Cet optimisme contraste avec l'impatience manifeste vendredi du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à l'issue de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris: "Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non", a dit ce dernier.

M. Rubio a menacé de "passer à autre chose" si Washington venait à établir que la paix "n'est pas possible", tranchant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures". "Les Etats-Unis ont d'autres priorités", a-t-il lancé à son départ de France.

Guerre commerciale

JD Vance a également assuré que les deux pays "poursuivraient les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump. Il s'est aussi dit "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".

Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".

Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'Union européenne serait conclu.

Fêtes de Pâques

M. Vance est arrivé en Italie samedi à l'aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants. Ce fervent catholique devait ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre. Il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l'Inde.

M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, doit être reçu samedi au Vatican par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.

Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d'expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.

M. Vance avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par "la Russie", "la Chine" ou un "autre acteur externe". Mme Meloni s'était déclarée en phase avec ces propos. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré.

Trump invité à Rome

A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé. Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.

La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d'au moins 10% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.

Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.

Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa

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Économie

Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA

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Google accusé de monopole, fait appel. (© KEYSTONE/AP/Brian Melley)

Une juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles et causé des dommages importants à ses clients.

L'administration de Joe Biden avait assigné Google en janvier 2023 devant un tribunal fédéral de Virginie (Est des Etats-Unis), réclamant que le groupe soit contraint de céder des actifs.

Le procès s'est achevé en novembre 2024 par la présentation des conclusions du gouvernement américain et de Google, après trois semaines d'audience sans jury en septembre.

"Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d'échanges de publicités sur internet", a conclu la magistrate, dans une décision de 115 pages rendue publique jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Premier atterrissage réussi pour la nouvelle flotte de la Rega

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Le nouvel hélicoptère Airbus H145 de la Rega, lors de son atterrissage sur la base de Lausanne, ce jeudi 17 avril 2025. (© Rega)

La Rega a accueilli le premier hélicoptère Airbus H145 de sa future nouvelle flotte sur la base de Lausanne à la Blécherette. Le nouvel appareil sera rejoint par vingt autres nouveaux hélicoptères d'ici la fin 2026, pour un montant total de 200 millions de francs.

Aujourd’hui, la base de Lausanne a accueilli le tout nouvel Airbus H145. Un vol qui s’est déroulé sans accroc depuis Zürich. Le passage de témoin marque une étape importante : il s’agit du plus gros projet d’acquisition de l’histoire de la garde aérienne suisse de sauvetage. Ce nouvel hélicoptère « tout terrain » est l’un des modèles les plus modernes du monde, il se différencie notamment grâce à sa pale supplémentaire, comme l’explique Mario Agustoni, pilote en chef et membre de la direction.

La cinquième pale permet aussi de diminuer les vibrations pendant les vols pour plus de confort pour les patients et pour l’équipage. Autre changement : l’agencement de la cabine à l’arrière de l’hélicoptère, comme l'explique Stéphane Jean-Mairet, ambulancier et chef de base.

Autre avantage : le nouvel Airbus pourra voler avec 150 kilos de charge supplémentaire.  Un nouveau système d'éclairage a également été ajouté pour les interventions nocturnes, qui représentent environ un quart des quelque 800 missions annuelles effectuées par l'équipage de Lausanne. Après deux ans d’attente, Mario Agustoni  pilote en chef et membre de la direction nous raconte comment les équipes se sont préparé à l’arrivée de la nouvelle flotte.

La Rega va accueillir 21 nouveaux hélicoptères jusqu’à la fin 2026, sur 14 bases d’intervention. Budget total pour la fondation: 200 millions de francs.

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