International
L'UE isole le Bélarus après le déroutement d'un avion

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/05/brf029-7-1000x600.jpg&description=L'UE isole le Bélarus après le déroutement d'un avion', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les dirigeants de l'UE ont décidé lundi de fermer l'espace aérien de leurs pays aux appareils du Bélarus et d'adopter un nouveau train de sanctions contre le régime d'Alexandre Loukachenko. Il est accusé d'avoir dérouté un avion de ligne pour arrêter un dissident.
Ils ont aussi recommandé aux compagnies européennes de contourner l'espace aérien du Bélarus, a indiqué le porte-parole du président du Conseil européen Charles Michel.
Ces mesures ont été approuvées rapidement. L'accord, préparé en amont par des consultations entre les capitales, a été annoncé deux heures après le début d'un sommet des Vingt-Sept organisé en présentiel sur deux journées à Bruxelles.
Londres et Kiev ont déjà mis sur liste noire l'espace aérien de cette ex-république soviétique et les compagnies Lufthansa, SAS et airBaltic ont annoncé leur décision d'éviter son survol.
Près de 2000 appareils effectuant des vols commerciaux empruntent chaque semaine l'espace aérien du Bélarus, a précisé l'organisation Eurocontrol. La compagnie bélarusse Belavia assure pour sa part une vingtaine de vols chaque jour au départ ou à destination d'aéroports de l'UE.
Opposant arrêté
L'opposant Roman Protassevitch, 26 ans, et sa compagne se trouvaient à bord d'un Boeing de Ryanair reliant Athènes à Vilnius dérouté dimanche sur Minsk après une alerte à la bombe qui s'est révélée mensongère, selon le Bélarus. Ils ont été arrêtés à l'aéroport et le jeune homme, désormais détenu à Minsk, la capitale, a dit être "passé aux aveux" dans une vidéo diffusée par la télévision d'Etat.
M. Protassevitch est un ancien rédacteur en chef de l'influent média d'opposition Nexta. Selon Svetlana Tikhanovskaïa, la figure de l'opposition bélarusse en exil en Lituanie, il risque la "peine de mort", que le Bélarus est le dernier pays en Europe à appliquer.
L'UE, les Etats-Unis et l'ONU ont exigé la libération immédiate de cet opposant incarcéré à Minsk.
Paquet de sanctions
"La réponse européenne sera très forte et aura des conséquences sérieuses", a assuré la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen.
L'adoption rapide d'un nouveau paquet de sanctions ciblées contre des responsables du régime et des entités et l'examen de mesures économiques supplémentaires ont été réclamés par les dirigeants européens.
L'UE a déjà inscrit sur sa liste noire 88 membres du régime, dont le président Alexandre Loukachenko, et sept entités.
"Pas crédible"
Les dirigeants européens ont "condamné avec force l'atterrissage forcé d'un avion Ryanair à Minsk (...) qui a porté atteinte à la sécurité aérienne". L'action de Minsk a été qualifiée d'acte de "terrorisme d'Etat" par plusieurs capitales. Washington a dénoncé "un détournement forcé".
Les explications des autorités bélarusses "ne sont absolument pas crédibles", a lancé la chancelière allemande Angela Merkel
"Le régime a transformé notre pays en Corée du Nord au milieu de l'Europe", a déploré Svetlana Tikhanovskaïa.
Deux propositions sont sur la table : un appel à tous les transporteurs basés dans l'UE à éviter le survol du Bélarus et l'interdiction de l'espace aérien et des aéroports de l'UE à la compagnie nationale du Bélarus Belavia, ont dit deux diplomates européens. L'unanimité des 27 est requise pour toute sanction.
L'Otan se réunit mardi
L'Otan, qui veut une "enquête internationale", va réunir mardi ses ambassadeurs pour discuter de la situation. Son secrétaire général Jens Stoltenberg a fustigé "un incident grave et dangereux".
Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a appuyé les appels à une enquête transparente et indépendante complète sur "cet incident inquiétant".
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), un organisme dépendant des Nations unies, a convoqué une réunion d'urgence pour jeudi matin. L'atterrissage forcé "pourrait être une violation de la Convention de Chicago", qui protège la souveraineté de l'espace aérien des nations, a-t-elle estimé.
Minsk conteste
Les accusations européennes ont été qualifiées de "sans fondement" par le Bélarus. Minsk assure avoir agi dans la légalité en interceptant ce vol commercial après avoir reçu une menace de l'organisation palestinienne Hamas.
Le régime a précisé avoir informé l'OACI et dit être disposé à coopérer à une enquête impartiale.
Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, a déploré un acte de "piraterie" et affirmé que des agents des services de sécurité bélarusses, le KGB, ont pu se trouver à bord du Boeing.
La Russie également au menu
Les Vingt-Sept vont également aborder la question du regain de tension avec Moscou, après les sanctions russes prises fin avril contre des responsables européens en rétorsion à des mesures prises par Bruxelles en mars à la suite de l'arrestation de l'opposant Alexeï Navalny.
Les dirigeants européens doivent charger le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell de rédiger un rapport pour établir la stratégie européenne à adopter face à la Russie.
La seconde journée du sommet sera consacrée à la pandémie de Covid-19 et au climat.
International
Duplantis, Biles et Yamal couronnés
Le perchiste Mondo Duplantis, la gymnaste Simone Biles et le prodige du FC Barcelone Lamine Yamal ont été récompensés lundi lors de la cérémonie annuelle des prix Laureus du sport, à Madrid.
Double champion olympique et détenteur du record du monde (6m27), Mondo Duplantis a été élu sportif de l'année lors de cette cérémonie organisée pour la deuxième année consécutive à Madrid, pour en célébrer le 25e anniversaire. Le Suédois est devenu le deuxième représentant de l'athlétisme à remporter ce prestigieux prix après la légende du sprint Usain Bolt.
Simone Biles a, pour sa part, reçu le prix de sportive de l'année pour la quatrième fois de sa carrière. L'Américaine avait raflé trois médailles d'or et une médaille d'argent l'été dernier aux Jeux olympiques de Paris.
Auteur d'une première saison complète exceptionnelle en club et en sélection en remportant notamment l'Euro-2024 avec l'Espagne à seulement 17 ans, Lamine Yamal a été élu révélation mondiale de l'année, devant le phénomène du basket français Victor Wembanyama.
Au niveau collectif, le Real Madrid, vainqueur l'an passé de sa 15e Ligue des champions et d'un triplé historique (Liga, Ligue des champions, Supercoupe d'Espagne), a également été mis à l'honneur, avec le trophée d'équipe de l'année.
La légende du tennis Rafael Nadal, qui a pris sa retraite en novembre 2024 à 38 ans, a reçu le prix spécial de "l'icône sportive", tandis que le surfeur américain Kelly Slater, 11 fois champion du monde, a été récompensé pour l'ensemble de sa carrière avec un autre trophée hors-compétition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le pape François est décédé suite à un AVC
Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, selon son certificat de décès publié lundi par le Vatican.
"Le décès a été constaté par enregistrement électrocardio-thérapeutique", indique ce document signé par le directeur du département de la santé et de l'hygiène du Vatican, le professeur Andrea Arcangeli.
"Je certifie que Sa Sainteté François (Jorge Mario Bergoglio) né à Buenos Aires (Argentine) le 17 décembre 1936, résident de la Cité du Vatican, citoyen du Vatican, est décédé à 7h35 le 21/04/2025 dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe", écrit-il.
Les causes de la mort sont: "accident vasculaire cérébral", "coma" et "défaillance cardiocirculatoire irréversible", ajoute-t-il.
Il fait également mention des problèmes de santé du pape: "Épisode antérieur d'insuffisance respiratoire aiguë dans une pneumonie multimicrobienne bilatérale - Bronchectasie multiple - Hypertension artérielle - Diabète de type II".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Huitième sacre de Marcel Hug à Boston
Marcel Hug a remporté pour la huitième fois le marathon de Boston en fauteuil roulant. Chez les dames, deux Suissesses, Catherine Debrunner et Manuela Schär, sont montées sur le podium.
Sur les 42,195 kilomètres, Marcel Hug a couvert la distance en 1h21'34, soit plus de six minutes de plus que son record de l'année précédente, qu'il avait réalisé malgré une chute. Mais le Thurgovien de 39 ans n'a pas été sérieusement inquiété par la concurrence lors de sa cinquième victoire consécutive à Boston. Le septuple vainqueur des Jeux paralympiques a distancé l'Américain Daniel Romanchuk, 2e, de trois bonnes minutes et demie.
"Cela signifie beaucoup pour moi de gagner cette année, 50 ans de course en fauteuil roulant à Boston, a déclaré Hug à l'arrivée. Pour moi, il me faudra du temps pour comprendre ce que cela signifie de gagner huit fois. C'est un chiffre tellement incroyable."
Dans la course féminine, Catherine Debrunner et Manuela Schär n'ont dû s'avouer vaincues que par l'Américaine Susannah Scaroni. Le trio était encore à égalité à mi-parcours avec la gagnante de l'année dernière, Eden Rainbow-Cooper, mais Scaroni a franchi la ligne d'arrivée avec près de deux minutes d'avance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un "tic-tac" atomique dans l'espace pour tester l'effet Einstein
L'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé lundi l'ensemble d'horloges atomiques ACES. Celui-ci doit s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) pour y mesurer l'effet de la gravité sur l'écoulement du temps. La Suisse a participé à cette aventure.
La fusée Falcon 9 de Space X, embarquant ACES, a décollé lundi à 10h15 (suisses) depuis Cap Canaveral en Floride. Direction l'ISS, à 400 km d'altitude, où un bras robotique le positionnera à l'extérieur de la station sur le module Columbus. Il y restera 30 mois pour collecter des données des horloges.
Présent dans "toutes les équations de physique", le temps est essentiel au fonctionnement des ordinateurs ou encore des systèmes de géolocalisation par satellite, a rappelé Simon Weinberg, chef du projet ACES à l'ESA, en amont du lancement.
Le bouleversement d'Einstein
Or, en 1915, Albert Einstein a bouleversé notre vision du temps, jusque-là considéré comme universel et absolu. Dans sa théorie de la relativité générale, il a prédit que le temps n'était pas le même partout et ralentissait à proximité d'un objet massif.
Sur Terre, le temps passe ainsi plus vite au sommet de la Tour Eiffel qu'à sa base, mais cet "effet Einstein" est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s'éloigne dans l'espace.
En orbite à 20'000 km d'altitude, les horloges atomiques des satellites de géolocalisation avancent par exemple de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.
L'objectif de la mission européenne est d'améliorer la mesure de ce "décalage gravitationnel" de deux décimales, pour atteindre une précision d'un millionième, grâce aux deux horloges atomiques de l'ensemble ACES.
Instrument suisse
La première, l'instrument SHM (Space Hydrogen Maser), a été fabriqué en Suisse par Safran Time Technologies à Neuchâtel. Il s'agit d'un maser à hydrogène actif, un dispositif qui utilise des atomes d'hydrogène pour donner l'heure, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), dont la cheffe Martina Hirayama devait assister au lanceme.
Un maser est un dispositif permettant d'émettre un faisceau cohérent de micro-ondes, utilisé notamment dans le but d'obtenir la fréquence de référence dans les horloges atomiques. Son fonctionnement ressemble à celui des masers passifs utilisés à bord des satellites Galileo, mais en dix fois plus stable.
Le signal de l'horloge ACES combinera la stabilité de SHM sur une période d'une heure avec la stabilité et la précision à long terme de la seconde horloge, PHARAO, conçue par le Centre national d'études spatiales français (CNES). Ensemble, ces deux horloges permettent de donner l'heure avec une précision d'une seconde sur 300 millions d'années.
Proche du zéro absolu
PHARAO est un tube à ultravide dans lequel des atomes seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu (-273°C). Immobilisés par le froid et en situation d'impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.
Depuis 1967 en effet, la seconde n'est plus définie en fonction de la rotation terrestre, mais comme le "tic-tac" régulier d'un atome. Elle correspond à 9'192'631'770 périodes d'une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d'état d'énergie.
PHARAO fonctionnera comme un "diapason" reproduisant la définition de la seconde, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l'Observatoire de Paris. Au final, elle ne dérivera que d'une seconde tous les 300 millions d'années. Une prouesse technologique qui a demandé plus de 30 ans de travail, émaillés de nombreux retards et difficultés.
Des horloges optiques - qui utilisent de plus hautes fréquences et sont 100 fois plus précises - ont certes entretemps vu le jour sur Terre. Si cette nouvelle génération va "surpasser les horloges atomiques dans le futur", cela reste une technologie "encore relativement jeune" et "aucune n'a été mis en orbite", a souligné M. Weinberg, selon qui ACES est "unique".
Son signal sera transmis au sol par un lien micro-ondes. Sur Terre, neuf terminaux (en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis) vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.
"Nouvelle fenêtre"
Les différences vont être analysées pour "déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité", détaille M. Laurent. Dans le cas inverse, "une nouvelle fenêtre s'ouvrira dans le monde de la physique". Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d'Einstein avec les observations.
Et peut-être avancer dans la quête du Graal des physiciens: réconcilier la relativité générale qui explique le fonctionnement de l'Univers et la physique quantique qui régit l'infiniment petit. Deux théories qui fonctionnement remarquablement bien, mais sont jusqu'à présent incompatibles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
Drogue: la vague de violences n'épargnera pas la Suisse (police)
-
InternationalIl y a 13 heures
Le pape est mort d'un AVC, suscitant une émotion planétaire
-
CoronavirusIl y a 3 jours
Covid-19: la fuite de laboratoire privilégiée par la Maison-Blanche
-
InternationalIl y a 2 jours
Vance reçu au Vatican, aucune rencontre avec le pape évoquée
-
InternationalIl y a 2 jours
Rencontre entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
ClimatIl y a 2 jours
Zermatt accessible, retour progressif à la normale en Valais
-
LausanneIl y a 3 jours
Les Gorges du Chauderon à nouveau réouvertes
-
CultureIl y a 3 jours
Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027