International
Chili: les indépendants en tête

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Les partis de gauche désireux de réécrire en profondeur la constitution chilienne héritée de la dictature Pinochet devancent dimanche soir ceux de la droite conservatrice. Les partis indépendants arrivent en tête du scrutin pour désigner l'Assemblée constituante.
Les deux listes qui rassemblent des candidats allant du centre-gauche au parti communiste, qui entendent proposer un nouveau modèle pour le pays avec différents droits sociaux garantis, comme l'éducation, la santé ou le logement, recueillent 33% des suffrages, après le dépouillement de 64% des bulletins de vote.
Avec 21% des suffrages, la droite au pouvoir défendant le système actuel, qui aurait favorisé la croissance économique du pays, ne dispose pas du contrôle des décisions de l'Assemblée constituante qui sera composée de 155 membres élus sur une base paritaire, dont 17 sièges sont réservés aux 10 peuples autochtones.
Les candidats indépendants, -acteurs, écrivains, professeurs, travailleurs sociaux, avocats- dont beaucoup avaient participé au plus grand soulèvement social des dernières décennies, amorcé en octobre 2019 pour réclamer une société plus égalitaire, supplantent les partis traditionnels et raflent le reste des votes.
"Outsiders"
Selon Marcelo Mella, politologue à l'université de Santiago, "la plupart (des candidats indépendants) sont des outsiders, sans appartenance à un parti et critiques envers les partis traditionnels".
Malgré l'absence de sondages et des prévisions électorales difficiles, aucun analyste n'avait anticipé une telle razzia des candidats indépendants ou le piètre résultat de la droite au pouvoir, unie avec l'extrême droite sur une seule liste, alors que se profile en novembre l'élection présidentielle.
Les résultats montrent clairement "que la force électorale des indépendants est beaucoup plus importante qu'on ne le pensait et cela confirme que les citoyens en ont assez des partis traditionnels", a estimé Mireya Davila, de l'Institut des affaires publiques de l'Université du Chili.
Selon elle, "le système politique est en train d'être reconfiguré, il y a un air de changement au Chili, mais c'est aussi complexe car il faudra négocier avec chacun des indépendants et composer avec chacune de leurs positions au sein de l'Assemblée constituante".
"Signal"
Autre enseignement majeur de ce scrutin étalé sur deux journées en raison de l'épidémie de coronavirus: la désaffection des électeurs qui n'ont été que 37% à se déplacer sur les deux jours de vote. Le taux de participation était de 20,44% des 14,9 millions d'inscrits, à l'issue de la journée de samedi, selon les données du service électoral.
Javier Macaya, président de l'Union démocratique indépendante (UDI), le plus grand parti de droite du Chili, a déclaré que le pays "a donné un signal que nous devons être capables d'écouter. Les blocs politiques traditionnels ont été délaissés par les électeurs".
Heraldo Muñoz, candidat du Parti progressiste pour la démocratie (PPD), a estimé que "la force des indépendants émerge de manière impromptue et donne une leçon à la classe politique".
Référendum en 2022
Réécrire la Constitution était une des revendications issues du violent soulèvement social d'octobre 2019. Elle remplacera celle rédigée en 1980 sous le régime militaire d'Augusto Pinochet.
Le changement de la loi fondamentale actuelle, qui limite fortement l'action de l'Etat et promeut l'activité privée dans tous les secteurs, notamment l'éducation, la santé et les retraites, est vu comme la levée d'un obstacle essentiel à de profondes réformes sociales dans un pays parmi les plus inégalitaires d'Amérique latine.
Selon les sondages, plus de 60% des Chiliens estiment que cette Constitution a créé un système qui profite à un petit nombre de privilégiés.
Ce processus électoral est également le premier au monde à élire une Assemblée constituante sur une base paritaire, avec un nombre égal d'hommes et de femmes.
La nouvelle Constitution doit être rédigée dans un délai de neuf mois, prolongeable une seule fois de trois mois supplémentaires. Elle doit être approuvée ou rejetée en 2022 par un référendum à vote obligatoire.
International
Assassinat de RFK: les images de l'autopsie divisent la famille
La publication de photographies de l'autopsie de Bobby Kennedy, après l'assassinat en 1968 du sénateur américain, suscite samedi un différend entre deux de ses enfants. L'actuel ministre américain de la santé, Robert Kennedy Jr, soutient cette décision.
Sa soeur, Kerry, a fait part en revanche samedi de sa "douleur" après la publication des images d'autopsie contenues dans ces archives.
Se souvenir de son père "sera encore plus difficile et ce d'une façon nouvelle et inimaginable", a-t-elle écrit sur le réseau social X. "Nous ne le verrons plus comme dans nos souvenirs. Ces photographies choquantes, explicites, de son corps mutilé nous sauterons aux yeux", a-t-elle regretté.
"L'intérêt public d'une publication complète prime sur celui de notre famille", a déclaré de son côté vendredi au Washington Post son frère Robert Kennedy Jr. Il a admis toutefois avoir été confronté à "un choix terrible" lorsque le président américain Donald Trump lui a demandé si les photographies de l'autopsie devaient aussi être publiées.
Les archives déclassifiées sur l'assassinat de Robert Kennedy, dit Bobby, frère du président John Kennedy lui-même assassiné en 1963, ont été publiées vendredi à l'initiative du président américain Donald Trump, qui avait signé un décret en ce sens dès son retour à la Maison-Blanche en janvier dernier.
CIA
La nomination de Robert Kennedy Jr comme ministre de la santé a donné lieu à une polémique, ce dernier ayant tenu des propos anti-vaccins et complotistes.
Il a répété au Washington Post qu'il ne croyait pas à la version officielle de l'assassinat de son père, selon laquelle la balle qui a tué Bobby Kennedy a été tirée par Sirhan Sirhan, un Jordano-Palestinien qui purge à l'âge de 81 ans une peine de prison à perpétuité pour ce meurtre.
Robert Kennedy Jr a confié qu'il ne s'attendait pas à ce que les archives confirment sa théorie, selon laquelle, la CIA était impliquée dans la mort de son père.
La directrice du renseignement national (DNI), Tulsi Gabbard, chargée de la publication des archives, a justifié cette initiative par la nécessité "de faire enfin la lumière" sur la mort du sénateur, ancien ministre de la justice de son frère et alors en bonne position pour emporter l'investiture démocrate à l'élection présidentielle.
Les 10'000 pages de documents publiés vendredi seront suivis par 50'000 autres découverts "dans des dépôts du FBI et de la CIA", a-t-elle dit. Les dernières archives concernant l'assassinat du président Kennedy ont quant à elles été publiées en mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Préparation: La Suisse s'impose 5-2 face à la France
L'équipe de Suisse a conclu sa deuxième semaine de préparation au championnat du monde sur un quatrième succès en autant de matches.
Les hommes de Patrick Fischer ont battu la France une deuxième fois en 24 heures, s'imposant 5-2 samedi à Marseille.
Comme vendredi (4-3), la Suisse a souffert face à l'équipe du coach Yorick Treille. Stéphane Charlin s'est ainsi montré décisif devant son filet au début du troisième tiers lorsque la France a bénéficié d'une supériorité numérique à la suite d'un surnombre, alors que le score n'était que de 3-2.
La Suisse - qui alignait samedi un seul vice-champion du monde 2024, Sven Senteler - a accéléré la cadence après avoir "tué" cette pénalité. Et des buts de Mischa Ramel (50e) et de Marc Marchon (52e) lui ont permis de gérer la fin de match et d'éviter toute mauvaise surprise.
A nouveau menée 2-1
Contrairement à la veille, la Suisse a pu ouvrir la marque, dès la 7e, sur un but de Tim Berni. La France a renversé la vapeur pour mener 2-1 - comme vendredi - grâce à des réussites d'Anthony Rech (16e, en "powerplay") et de Kevin Spinozzi (22e). Mais le deuxième but tricolore a eu le mérite de réveiller la sélection helvétique.
Axel Simic a ainsi répliqué 69 secondes plus tard. Et si la Suisse avait dû patienter jusqu'au troisième tiers pour faire la différence vendredi, elle a pris les commandes dès la 31e samedi grâce à un superbe tir du poignet de Fabian Ritzmann. Et malgré un certain manque de réalisme, elle a su se mettre à l'abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d'autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines.
"Pas de roi en Amérique" ou "Résistons à la tyrannie" peut-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d'images du président américain affublé d'une moustache à la Hitler.
"La démocratie court un grand danger", déclare à l'AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que lui ont raconté ses parents à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 "est en train de se passer ici".
"La différence avec les autres fascistes (...) c'est que Trump est trop bête pour être efficace et son équipe est divisée", se rassure-t-elle.
Les manifestants dénoncent particulièrement la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d'immigrés sur la base d'une loi de 1798 sur "les ennemis étrangers".
"Les immigrés sont les bienvenus ici", crient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des Etats-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.
Des contestataires sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoiqu'en nombre apparemment inférieurs à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.
Elon Musk aussi visé
Des rassemblements ont également été signalés à l'extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d'Elon Musk, le milliardaire chargé par Donald Trump d'une cure d'amaigrissement drastique dans la fonction publique.
La mobilisation est organisée par un groupement baptisé 50501, un chiffre correspondant à 50 manifestations dans les 50 Etats du pays et aboutissant à 1 mouvement unique d'opposition au milliardaire républicain.
Le mouvement constitue "une réponse décentralisée rapide aux actes anti-démocratiques et illégaux de l'administration Trump et de ses alliés ploutocrates", explique-t-il sur son site internet.
Selon cette organisation, quelque 400 manifestations sont prévues dans la journée et 50501 appelle 11 millions de personnes à descendre dans la rue, un chiffre très probablement supérieur à celui du 5 avril.
Les chiffres réels sont difficiles à obtenir, de nombreux services de police se refusant à fournir des estimations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Miraculé, le Barça conforte sa première place
Mené 3-1, le FC Barcelone a arraché la victoire 4-3 samedi à domicile face au Celta Vigo. Il conforte ainsi sa position de leader de la Liga avant le match du Real Madrid dimanche.
Quatre jours après sa défaite 3-1 à Dortmund, sans conséquence toutefois sur la qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, le Barça a bien failli rechuter en championnat. Mais un penalty en fin de match de Raphinha (98e) a sorti les Catalans d'un très mauvais pas face au 7e du championnat.
Un revers ou un match nul aurait ouvert la porte au Real, désormais à sept points de son grand rival, avant de recevoir dimanche (21h) l'Athletic, solide 4e de Liga et qualifié pour les demi-finales de la Ligue Europa. Éliminé mercredi en C1 par Arsenal, le Real mise à présent tout sur le championnat et la finale de la Coupe du Roi, qu'il disputera le 26 avril face au... Barça.
Scénario fou
Face au Celta Vigo, les Blaugrana ont ouvert le score via Ferran Torres (12e) avant de voir Yoel Lago s'offrir un remarquable triplé (15e, 52e et 62e). Mais en l'espace de cinq minutes, le Barça a recollé.
Dani Olmo, parfaitement servi par Raphinha, a réduit le score (3-2, 64e). Puis Lamine Yamal, à peine entré en jeu, a adressé un centre tout aussi parfait à Raphinha pour l'égalisation (3-3, 68e). Le Brésilien a été le héros du match en transformant un penalty dans le temps additionnel (3-3, 98e).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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