International
Présidentielle américaine - Les démocrates ouvrent leur convention

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/08/424296388_highres-1000x600.jpg&description=Présidentielle américaine - Les démocrates ouvrent leur convention', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Michelle Obama a dénoncé lundi le "manque total d'empathie" de Donald Trump au premier soir d'une convention démocrate virtuelle inédite. Elle a affirmé qu'il n'était "pas le bon président" pour les Etats-Unis et a appelé à élire Joe Biden le 3 novembre.
"Car à chaque fois que nous nous tournons vers la Maison Blanche pour une direction, ou du réconfort, ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place c'est du chaos, de la division et un manque complet et total d'empathie", a-t-elle déclaré dans un discours passionné. Des critiques inédites de la part d'une ancienne Première dame des Etats-Unis contre un président en fonction.
Elle clôturait la première soirée de cette convention sans précédent, rendue entièrement virtuelle à cause de la pandémie de nouveau coronavirus, mais installée jusqu'au 20 août dans le Wisconsin, un Etat-clé que Donald Trump avait remporté avec surprise en 2016 avec une très courte avance.
Evoquant la profonde crise sanitaire, qui a fait plus de 170.000 morts aux Etats-Unis, la récession économique et la vague historique de colère contre le racisme, Mme Obama a avancé que le président républicain avait "eu plus que le temps nécessaire pour démontrer qu'il ne pouvait pas faire ce travail. Il est à l'évidence dépassé".
"Laissez-moi être aussi honnête et claire que possible. Donald Trump n'est pas le bon président pour notre pays", a-t-elle ajouté dans une vidéo.
Portant un collier qui formait le mot "Votez", Michelle Obama a appelé, dans un discours rempli d'émotion, les Américains à déposer leur bulletin le 3 novembre, quitte à attendre "toute la nuit" s'il le fallait.
Un pays "profondément divisé"
Rappelant qu'elle "déteste la politique", l'ancienne avocate de Chicago a dit s'attendre à ce que son message ne soit pas entendu par tous: "Nous vivons dans un pays profondément divisé et je suis une femme noire, qui parle à la convention démocrate".
Dans une allocution de près de 20 minutes, Michelle Obama a appelé à élire l'ancien vice-président de son époux. "Je sais que Joe n'est pas parfait. Et il serait le premier à vous le dire", a-t-elle reconnu.
Mais "il sait ce qu'il faut faire pour sauver une économie, vaincre une pandémie et montrer la voie à notre pays", a-t-elle ajouté. Et de lancer, dans une pique au locataire de la Maison Blanche: "Il dira la vérité et fera confiance à la science".
Ironisant sur le discours pré-enregistré de l'épouse de son prédécesseur - "Rien de très excitant!" - le président américain avait plus tôt confirmé qu'il accepterait formellement la nomination du parti républicain la semaine prochaine, "en direct, depuis la Maison Blanche".
La démocratie "en jeu"
Démocrates modérés et progressistes se sont présentés unis lundi soir.
"Tous les quatre ans, nous nous rassemblons pour réaffirmer notre démocratie. Cette année, nous sommes venus la sauver": c'est par ces mots que l'actrice Eva Longoria a ouvert la soirée.
En évoquant la pandémie de Covid-19, la profonde récession économique, et la vague historique de colère contre le racisme et les brutalités policières, elle a accusé Donald Trump d'avoir "divisé" les Américains.
Grand rival de Joe Biden dans la primaire, le sénateur indépendant Bernie Sanders a aussi appelé à l'élire avec sa colistière, Kamala Harris.
"Mes amis, je vous le dis, et à tous ceux qui ont soutenu d'autres candidats lors de la primaire, et à ceux qui ont peut-être voté pour Donald Trump lors de la précédente élection: l'avenir de notre démocratie est en jeu."
Plusieurs intervenants ont évoqué la controverse autour de la poste américaine. Les démocrates accusent Donald Trump de vouloir la détruire, afin d'entraver le vote par correspondance.
Dans un montage serré, mêlant anonymes, célébrités, et responsables politiques, la convention virtuelle a eu, à son premier soir des moments émouvants.
Comme lorsque le frère de George Floyd a mené un moment de silence en hommage à cet homme noir, asphyxié par un policier blanc à Minneapolis fin mai. Ou qu'une jeune fille, Kristin Urquiza, a raconté que son père décédé à 65 ans du Covid-19, n'avait qu'une "pathologie pré-existante": "Faire confiance à Donald Trump. Et il l'a payé de sa vie".
Mais l'absence du public survolté qui marque d'ordinaire ces grand-messes politiques a donné une tonalité parfois désuète aux discours.
Trump dans le Wisconsin
En difficulté dans les sondages, Donald Trump multiplie quant à lui les déplacements et les attaques frontales contre celui qu'il affuble systématiquement du surnom moqueur de "Sleepy Joe" ("Joe l'endormi").
"Personne ne sera en sécurité dans une Amérique dirigée par Biden", a lancé le milliardaire républicain depuis Oshkosh, dans le Wisconsin, à moins de 130 kilomètres au nord de Milwaukee, où devait avoir lieu la convention démocrate.
Dans cette ville au bord du lac Michigan, le Wisconsin Center n'accueillait que la salle de contrôle et une activité très réduite.
International
La Russie revendique la prise d'un village près de Soumy
La Russie a revendiqué jeudi la prise d'un village dans la région frontalière de Soumy. Cela constituerait une rare avancée dans cette zone du nord-est de l'Ukraine dont ses troupes avaient dû se retirer au printemps 2022.
Le ministère de la Défense à Moscou a affirmé dans un communiqué que l'armée russe s'était emparée du village de Jouravka, accolé à la frontière.
Dimanche, la Russie avait déjà annoncé la conquête d'une petite localité dans cette zone mais les gardes-frontières ukrainiens l'avaient ensuite accusée de "désinformation".
En août dernier, l'Ukraine avait déclenché à partir de ce territoire une offensive surprise dans la région russe frontalière de Koursk, où, ces dernières semaines, les forces russes ont progressé à une vitesse inédite dans le but de complètement la reconquérir.
Les Ukrainiens comptaient faire de ces zones qu'ils contrôlaient en Russie une monnaie d'échange en cas de négociations de paix et espéraient aussi mieux protéger leur pays.
Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait affirmé mercredi au média LB.ua que les Russes avaient entamé "il y a quelque jours" des offensives dans les régions de Soumy et de Kharkiv, également dans le nord-est, pour créer des "zones tampons" et ainsi éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.
L'Ukraine mène justement une autre offensive transfrontalière, bien moins importante que dans la région de Koursk, dans celle voisine de Belgorod.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi que cette nouvelle opération avait pour objectif de défendre les régions de Soumy et de Kharkiv en détournant une partie des troupes russes vers cette zone.
La Russie a accumulé 67'000 soldats dans la région de Koursk et entend les utiliser pour attaquer celle de Soumy, a-t-il affirmé. "Il fallait un peu changer leurs plans", a-t-il ajouté.
12 blessés
Dans l'après-midi, l'armée russe a par ailleurs tiré un missile sur Dnipro, une ville du centre-est, faisant au moins un mort et trois blessés, ont annoncé les autorités. "Un homme de 42 ans a été tué", a dit Serguiï Lyssak, le gouverneur régional.
Des vidéos partagées par des médias locaux montrent une large colonne de fumée s'élevant dans les airs.
Un peu plus tôt, une attaque de "drone kamikaze" russe avait fait 12 blessés dans la même région.
L'un d'eux, un adolescent de 16 ans, est dans un "état grave", selon le gouverneur.
Dix autres personnes ont été blessées dans la région méridionale de Mykolaïv "au cours d'une attaque nocturne par un drone ennemi", ont déploré les services d'urgence.
A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne puis des explosions retentir au-dessus de la ville.
Intensification des frappes
L'armée de l'air a déclaré que la Russie avait attaqué avec 145 drones de conception iranienne et des drones leurres et que 85 d'entre eux avaient été abattus par des unités de la défense antiaérienne, dont 16 au-dessus de la capitale.
Russes et Ukrainiens ont intensifié leurs frappes malgré les récentes tentatives des États-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats.
De son côté, la Russie, qui a envahi l'Ukraine en février 2022, a assuré avoir abattu 42 drones ukrainiens au-dessus de ses régions occidentales et méridionales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Suisse et 35 autres membres déclarent leur amour à l'OMC
La Suisse et 35 autres membres s'engagent à nouveau à honorer les règles de l'OMC. Dans une déclaration pour les 30 ans de l'institution attaquée par le président américain Donald Trump, ils réaffirment leur soutien à un "système commercial mondial prévisible".
Face aux difficultés, "notre attachement collectif aux principes de l'OMC et au maintien de l'ouverture commerciale est plus crucial que jamais", affirment ces acteurs dans leur communication datée de mercredi et relayée jeudi lors d'une réunion. Ils déplorent notamment "la montée du protectionnisme". Ni les Etats-Unis, sans surprise, ni aucun pays membre de l'UE ne sont associés à cette déclaration pilotée par la Suisse et Singapour.
Et plusieurs pays, dont la Chine, ont accusé les Etats-Unis de violer les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans la série de droits de douane annoncés par le président Trump. Jeudi, Washington a répété à l'OMC à Genève ne faire qu'appliquer la clause de sécurité nationale prévue par les membres. Une réponse qui ne convainc pas Pékin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Chine veut réduire le nombre de films américains importés
La Chine a annoncé jeudi qu'elle allait réduire, "modérément", le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, une nouvelle mesure de rétorsion contre les Etats-Unis suite à l'escalade de la guerre commerciale.
A contre-courant du ton plus conciliant qu'il a adopté envers le reste du monde, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi durcir les droits de douane visant les produits chinois importés.
Il les a portés à un niveau vertigineux de 125% et le ministère chinois du Commerce a promis jeudi que la Chine "se battra(it) jusqu'au bout" si Washington poursuit cette campagne hostile de surtaxes douanières.
"Les mauvaises pratiques du gouvernement américain qui consistent à abuser des droits de douane contre la Chine ne peuvent que réduire encore davantage la popularité des films américains auprès des spectateurs chinois", a indiqué un porte-parole du Bureau national du film.
"Nous suivrons les règles du marché, respecterons les choix des spectateurs et réduirons modérément le nombre de films américains importés", a-t-il souligné dans un communiqué, officiellement publié en réponse à une question sur les répercussions de la guerre commerciale.
La Chine est le deuxième marché du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma. Le pays asiatique est notamment important pour les studios hollywoodiens, dont les superproductions y connaissent généralement le succès.
Pékin limite toutefois, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas.
Dans les faits, cela n'empêche pas les Chinois, via des abonnements à des plateformes vidéo chinoises, des sites pirates ou des téléchargements illégaux, d'avoir accès facilement à un grand nombre de films étrangers.
"Nous restons toujours fermement attachés à un niveau élevé d'ouverture sur le monde extérieur et continuerons de faire venir en Chine de bons films provenant de davantage de pays du monde, afin de répondre à la demande du marché", a indiqué jeudi le porte-parole du Bureau national du film.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
TSMC publie un chiffre d'affaires en hausse de 42% au 1er trimestre
Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 42% au premier trimestre, meilleur qu'attendu, grâce à une forte demande pour les technologies de l'intelligence artificielle (IA).
Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est le plus grand fabricant au monde de puces, utilisées dans de nombreux domaines, des iPhones d'Apple aux équipements d'intelligence artificielle avancés de Nvidia.
Pour les trois premiers mois de 2025, TSMC a dégagé un chiffre d'affaires de 839,25 milliards de dollars taïwanais (21,6 milliards de francs), en hausse de 42% sur un an, dépassant ainsi les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg News, qui tablaient sur des ventes de 830,5 milliards de dollars de Taïwan.
La société devrait publier des résultats complets pour le premier trimestre la semaine prochaine.
C.C. Wei, le patron du groupe a déclaré s'attendre à ce que "2025 soit une nouvelle année de forte croissance", car la demande liée à l'IA continue de monter en flèche. Le chiffre d'affaires annuel devrait augmenter "de près de 20% en dollars américains", avait déclaré M. Wei lors d'une conférence sur les résultats en janvier.
Des analystes ont averti cependant que TSMC pourrait devoir réduire cet objectif en raison des incertitudes sur l'économie mondiale et des menaces du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane sur les importations de semi-conducteurs.
Le mois dernier, TSMC a annoncé un investissement de 100 milliards de dollars aux États-Unis dans ce qui a été salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un "moment historique" pour les relations entre Taïwan et les États-Unis.
Ce projet d'investissement répondait aux accusations du président américain qui considère que Taïwan a "volé" l'industrie américaine des puces et ainsi qu'à ses menaces d'infliger des droits de douane allant jusqu'à 100%.
L'administration Trump a finalement imposé des droits de douane de 32% sur les importations taïwanaises - à l'exclusion des semi-conducteurs - mais leur mise en oeuvre a été suspendue mercredi pour une période de 90 jours.
TSMC fait face aux demandes de délocalisation répétées d'une partie de sa production hors de Taïwan de la part de ses partenaires commerciaux, qui craignent que l'approvisionnement ne soit interrompu en cas de conflit avec Pékin.
Ces dernières années, la Chine a accentué sa pression sur l'île que Pékin revendique comme une province à réunifier, où TSMC a son siège social et l'essentiel de ses usines de fabrication.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
CultureIl y a 2 jours
Discothèque de Saint-Domingue: plus de 120 morts
-
VaudIl y a 1 jour
Les rose-verts d'Ecublens disent non à la jonction autoroutière
-
CultureIl y a 2 jours
Béjart Ballet: le directeur Giancarlo Sergi quitte son poste
-
SuisseIl y a 2 jours
Les Hayek rachètent des actions Swatch pour 10 millions de francs
-
HockeyIl y a 3 jours
Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot
-
SuisseIl y a 2 jours
McDonald's Suisse met les bouchées doubles jusqu'en 2026
-
HockeyIl y a 2 jours
Un troisième succès de rang pour le HC Ajoie
-
SuisseIl y a 3 jours
Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams