Coronavirus
Coronavirus: Cas en hausse en Suisse
Les cas de coronavirus se sont multipliés en Suisse ce week-end. Quarante-cinq élèves et neuf enseignants dans un lycée technique de Bienne sont mis en quarantaine pendant 15 jours: il s'agit de la première mesure de ce genre prise dans une école.
Tandis que le premier cas de coronavirus était annoncé au Tessin mardi dernier, les annonces se sont multipliées en Suisse depuis jeudi. Dimanche en fin de journée, le nombre de cas confirmés annoncés par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) s'élevait à 24 dans 11 cantons (AG, BE, BL, BS, FR, GE, GR, TI, VD, VS, ZH).
Les Grisons sont en tête avec 6 cas, suivi de Genève (5). En Suisse romande, quatre cantons sur six sont touchés pour l'heure, à l'exception du Jura et de Neuchâtel. Au total, plus de 1300 cas suspects ont été testés jusqu'ici.
Sans céder à la panique, le gouvernement se prépare à faire face à un large éventail de scénarios. "Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus après-demain", souligne le ministre de la santé Alain Berset dans Le Matin Dimanche. "Il y aura plus de cas, c’est clair", estime-t-il en précisant que le plus important est de contenir l'évolution de l'épidémie.
Dans la SonntagsZeitung, il rappelle qu'il faut suivre les mesures de précaution et d'hygiène, notamment en évitant de se faire la bise. Il faut immédiatement arrêter les poignées de main, selon les nouvelles recommandations que devrait publier la Confédération dans les jours à venir.
Les gens seront invités à diminuer les contacts entre eux, par des mesures de distanciations sociale, précise Daniel Koch, responsable de la division maladies transmissibles de l'OFSP, à la NZZ am Sonntag. Plusieurs communautés religieuses ont déjà pris des mesures.
Interdiction de manifestation
La mesure annoncée vendredi par le Conseil fédéral d'interdire toutes les manifestations de plus de 1000 personnes a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux pendant le week-end. Cela ne signifie pas que les événements avec 999 personnes ou moins seront autorisés d'office, a relevé samedi Daniel Koch.
Les organisateurs et les cantons sont tenus de peser les risques. Les cantons vont se mettre d'accord sur les critères à appliquer dès lundi.
Ce qui ne sera certainement pas aisé. Le canton de Berne a déjà durci les mesures décidées par le Conseil fédéral. Coire serre aussi la vis: tout rassemblement comprenant plus de 50 individus est interdit, sauf exceptions.
Vers des contrôles à Genève-Cointrin
A Genève, des mesures pourraient être prises à l'aéroport, a indiqué dans le "12:45" de la RTS Didier Pittet, chef du service de prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève.
Des médecins, des infirmières et des militaires pourraient être déployés afin d'examiner les cas suspects, si la décision est prise par la Confédération, a expliqué le spécialiste. Le dispositif a été discuté et son application pourrait être décidée ces prochains jours.
L'examen se déroulerait à l'aéroport même. Si le plan est mis en vigueur, ce ne sont pas tous les passagers de Cointrin qui seront affectés mais uniquement ceux en provenance de certains pays ou régions où le risque d'infection au Covid-19 est jugé plus élevé.
Situation "inquiétante" en Italie
En ce moment, la plupart des cas de coronavirus annoncés en Suisse sont liés à l'Italie, a déclaré Daniel Koch devant la presse samedi à Berne. Mais "il est possible que tous ne le soient pas parmi ceux en cours de validation", a-t-il nuancé. Dimanche, aucune contamination survenue directement en Suisse même n'avait encore été signalée.
Pour le responsable de l'OFSP, la situation en Italie reste "inquiétante", car de nombreux cas n'ont pas été décelés. Une fermeture des frontières n'est pourtant pas à l'ordre du jour, a-t-il insisté tout en soulignant que l'intérieur de la Suisse n'était pas plus protégé contre la maladie que les régions frontalières.
Seniors en première ligne
Il a rappelé que les personnes âgées de plus de 60 ans sont en première ligne avec le Covid-19. Les enfants sont en revanche peu menacés. "C'est la raison pour laquelle nous n'envisageons pas actuellement de fermer les écoles. D'autant plus que si c'était le cas, les grands-parents seraient sollicités pour garder les enfants et c'est ce que nous voulons éviter."
Ce principe ne pourra pas forcément être tenu. Deux classes ont été mises en quarantaine dimanche dans un lycée technique à Bienne: cette mesure concerne 45 élèves et 9 enseignants. Une jeune femme de 21 ans, revenant d’un voyage à Milan il y a une semaine et infectée par le Covid-19, y étudie.
Le haut fonctionnaire a encore demandé à la population de faire preuve de patience et de discernement pour ne pas engorger le système sanitaire qui doit pouvoir se concentrer sur les cas graves. Pour l'instant, il y a assez de tests disponibles.
Pas de pénurie
Pas de signe de pénurie non plus dans les magasins, même si les masques ont disparu depuis longtemps des rayons et qu'il faut parfois se rendre dans plusieurs boutiques avant de dénicher un désinfectant pour les mains. La demande de produits de consommation courante a elle sensiblement augmenté à l'échelle de la Suisse, selon la Migros et la Coop.
Le monde du travail pourrait être impacté. Eric Scheidegger, chef de la direction de la politique économique au secrétariat d'État à l'économie (SECO) a rappelé que des entreprises peuvent faire des demandes d'indemnités pour chômage partiel à la suite de l'épidémie de coronavirus. Plusieurs cantons ont déjà reçu des demandes allant dans ce sens.
Le chef du Département fédéral de l'économie (DFE) Guy Parmelin réunira cette semaine un sommet de crise consacré au thème du coronavirus. Les partenaires sociaux, les associations de branches pourront y faire part de leurs craintes et demandes à propos des effets économiques de l'épidémie, a confirmé dimanche à AWP une porte-parole du DFE, revenant sur un article de la SonntagsZeitung.
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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