Suisse
Femmes au travail jusqu'à 65 ans
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La nouvelle réforme de l'AVS obligerait les femmes à travailler jusqu'à 65 ans. Le Conseil fédéral veut toutefois adoucir la pilule pour celles qui sont proches de la retraite. Il a opté mercredi pour un coup de pouce de 700 millions de francs sur neuf ans.
Alain Berset devrait livrer le message au Parlement d'ici à fin août. L'harmonisation progressive de l'âge de la retraite des femmes avec celui des hommes devrait rapporter 10 milliards de francs. Le peuple y ayant déjà dit "non" deux fois, le gouvernement avait mis deux variantes en consultation pour soutenir les femmes nées entre 1959 et 1967 si la réforme entre en vigueur en 2022.
Aucune option n'a été clairement plébiscitée en consultation. La gauche voulait aller plus loin et l'UDC renoncer à toute compensation. Le modèle à 400 millions aurait juste soulagé les femmes à moyens ou bas revenus qui partent en retraite anticipée en limitant la réduction de leur rente.
La variante retenue permettra en plus d'encourager les femmes proches de la retraite à travailler au moins jusqu'à 65 ans pour accroître leur rente. La note maximale a toutefois été ramenée de 800 à 700 millions. La formule a été légèrement adaptée, la rente ne pourra être améliorée que de 9% au lieu de 12%, a précisé à la presse le chef de l'Office des assurances sociales Jürg Brechbühl.
Compensation "juste"
Le modèle est assez complexe, mais "la compensation est juste", a soutenu le conseiller fédéral Alain Berset. Les femmes assureront une part importante de la stabilisation des finances, mais un tiers des économies réalisées leur reviendront durant neuf ans via le soutien prévue pour celles à revenu bas ou moyen.
L'âge de la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an à partir de l'année qui suit l'entrée en vigueur de la réforme.
0,7 point de TVA
Un financement additionnel s'impose car il manquera toujours 21 milliards à l'AVS pour payer les rentes en 2030. Le gouvernement mise sur la TVA. Grâce au soutien populaire en mai à la réforme de la fiscalité des entreprises englobant un volet compensatoire en faveur de l'AVS, le gouvernement peut se borner à la relever de 0,7 point de pourcentage au lieu du 1,5% qui aurait peiné à passer le cap du Parlement.
Le gouvernement ne compte pas remanier le reste de son projet. La réforme du 1er pilier doit permettre à tout le monde de partir à la retraite de manière flexible entre 62 et 70 ans. La population sera toutefois incitée à travailler au-delà de 65 ans: les petits revenus continueraient d'être exonérés de cotisations (franchise mensuelle de 1400 francs) et les cotisations versées après 65 ans permettront d’améliorer la rente.
Deux ans après le refus par le peuple de la réforme conjointe des premier et deuxième piliers, le projet doit maintenir les rentes et garantir un financement stable de l'AVS. Il devrait alléger les comptes de 2,8 milliards de francs en 2030. Une autre réforme devrait toutefois suivre au milieu des années 2020.
Compromis sur le 2e pilier
La décision du gouvernement intervient un jour après un compromis sur la prévoyance professionnelle. Les partenaires sociaux proposent de ramener d'un coup de 6,8% à 6% le taux de conversion du capital en rente mais prévoient une série de mesures d'accompagnement pour éviter la fonte des rentes.
Ceux qui auraient plus de 50 ans à l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient un supplément de rente fixe financé solidairement via une cotisation salariale de 0,5%. La part de salaire assuré serait augmentée (ce qui profiterait aux petits salaires). Il n'y aurait plus quatre paliers de cotisations, mais seulement deux avec un plafond à partir de 45 ans afin de favoriser l'emploi des personnes plus âgées.
Bonne nouvelle
Pour Alain Berset, c'est une "bonne nouvelle" avec "beaucoup de valeur" après des années de blocage. Le ministre des affaires sociales a rencontré les partenaires sociaux jeudi matin pour en discuter. Il compte reprendre les propositions pour mettre un projet en consultation en novembre.
Même si le compromis reste à concrétiser, il a l'avantage de maintenir le niveau de rentes, a souligné le conseiller fédéral. L'Union suisse des arts et métiers ne le soutient pas, surtout par opposition à l'introduction du principe de solidarité dans le 2e pilier. Mais son modèle, pas nouveau, ne garantirait le niveau des rentes que pour une génération transitoire, a relevé M. Berset.
(KEYSTONE-ATS)
Lausanne
Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
Une nouvelle manifestation a eu lieu mardi en fin d'après-midi devant le Grand Conseil vaudois, en plein débat sur le budget 2026 de l'Etat. Quelque 350 personnes étaient rassemblées devant l'entrée du Parlement, rue Cité-Devant à Lausanne, selon Keystone-ATS.
Il s'agissait de la huitième manifestation de la fonction publique depuis le début de la mobilisation en octobre, dans les rues de la capitale vaudoise (cinq) et devant le Parlement (trois) additionné. Comme les autres fois, le rassemblement de mardi visait symboliquement à "encercler" le Grand Conseil.
L'ambiance était plutôt bon enfant, entre chants, slogans et quelques huées et sifflements. En cours de journée, des représentants des syndicats et des membres du personnel des services publics et parapublics avaient déposé un cercueil noir devant le bâtiment.
Les deux premières avaient réuni respectivement plus de 1500 personnes le 2 décembre et près de 1000 le 3 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amendes et confiscations requises contre Lafarge à Paris
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a notamment requis mardi une amende de 1,125 million d'euros contre Lafarge, filiale d'Holcim depuis 2015, en tant que personne morale poursuivie pour financement du terrorisme et violation d'embargo.
Le PNAT demande aussi la confiscation partielle de 30 millions d'euros, déjà provisionnés. Il requiert également une amende solidaire de 4,6 millions au titre de l'infraction douanière de violation de sanctions financières internationales, à régler avec les prévenus poursuivis aussi sur ce volet, a constaté mardi l'agence AWP.
Des sommes à mettre en regard avec les fonds de 4,69 millions d'euros transmis aux factions djihadistes, dont l'Etat islamique, afin de maintenir l'activité de la filiale syrienne de Lafarge, entre 2012 et 2013.
La personne morale "n'est pas un écran, elle oblige", a asséné la représentante du parquet, ajoutant que l'entreprise hexagonale devra se charger du paiement intégral des frais de justice.
La représentante du PNAT a déclaré mardi après-midi être restée sur sa faim lors des débats concernant la personne morale Lafarge, "sans doute des enjeux parallèles extérieurs à cette enceinte, qui n'ont pas tous à voir avec le plaider-coupable américain (en 2021, ndlr)", a-t-elle dit. "On attendait davantage de cette entreprise française, qui assure sur son site avoir le courage de prendre les bonnes décisions".
Les fonds versés aux organisations djihadistes en Syrie ont permis "de ne pas arrêter les emprunts qui étaient redevables immédiatement en cas d'arrêt d'activité" de l'unité syrienne, cette "crainte de devoir déprécier des actifs dans le contexte de la fusion avec Holcim", actée en 2015.
"Ces fonds" transmis à des factions "ont permis de préserver cet actif", soit l'usine de Jalabiya. "Faute de trésorerie suffisante, Lafarge Cement Syria (LCS) faisait appel à Lafarge", a-t-elle déclaré, reprenant les termes du directeur financier du site, pour appuyer les liens entre le site syrien et le siège parisien.
Décision américaine ___
Il y a trois ans, Lafarge a plaidé coupable aux Etats-Unis pour avoir aidé des organisations terroristes entre 2013 et 2014 et été sanctionné à hauteur de 778 millions de dollars. A l'époque, Holcim, qui avait abandonné sa raison sociale Lafargeholcim au printemps 2021, soulignait que le Département américain de la Justice (DOJ) reconnaissait "que les faits n'impliquaient en aucune façon Holcim".
"Cet accord US n'était pas un élément à charge lors de l'instruction française, qui relève assez d'éléments probatoires pour sa culpabilité", a soutenu l'accusation. "Les paiements ont été objectivés".
Mais "selon la défense, l'accord de plaider coupable empêcherait Lafarge d'être à nouveau condamné", quand le PNAT vise une période plus large mais aussi des faits commis en France depuis le siège de la multinationale. De plus, la décision américaine n'arrête pas une procédure en France, a-t-elle ajouté, alors même que la défense compte plaider la relaxe.
Dès mercredi débuteront les plaidoiries des avocats des prévenus. Le procès doit s'achever vendredi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Les magasins genevois pourront ouvrir ce dimanche
A Genève, les magasins pourront ouvrir dimanche. La Chambre administrative de la Cour de justice (CACJ) a refusé d'octroyer l'effet suspensif à un recours déposé par les syndicats, indique mardi le Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie.
Les employés pourront choisir de travailler ou non ce jour-là, selon le communiqué. Le personnel qui travaillera verra son revenu être majoré de 100% ou pourra obtenir un congé compensatoire majoré de 100% des heures effectuées, selon le contrat-type de travail. Le recours avait été déposé pour s'opposer à la décision de l'office cantonal de l'inspection et des relations du travail (OCIRT) d'autoriser l'ouverture des commerces.
Les Genevois devront voter l'an prochain s'ils décident d'autoriser de manière pérenne les magasins à ouvrir deux dimanches par année. La votation initiale, prévue pour le 30 novembre, avait été annulée après un arrêt du Tribunal fédéral qui avait rendu les enjeux de la votation illisibles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Alpiq va supprimer jusqu'à 45 postes en Suisse
Alpiq prévoit de supprimer 40 à 45 postes en Suisse au cours des douze à 24 prochains mois, annonce l'énergéticien mardi. Ces coupes auront lieu dans le cadre d'une réorganisation de fond de la société en Europe.
"Des suppressions de postes sont prévues mais de nouvelles fonctions vont être créées, soit 100 au sein du groupe, dont plus de 50 en Suisse", a souligné un porte-parole de l'entreprise contacté par AWP. Alpiq compte 725 collaborateurs en Suisse, et 625 dans divers pays européens, selon son dernier rapport annuel.
Selon le porte-parole, la société envisage ainsi de garder un maximum d'employés concernés par les suppressions d'emplois, mais il est trop tôt, pour l'heure, de donner des chiffres ou même des détails concernant les nouveaux postes. Il n'a pas non plus pu dire où ces coupes auront exactement lieu. La société a son siège social à Lausanne, dans le canton de Vaud, mais dispose également d'un siège opérationnel à Olten, dans le canton de Soleure.
La restructuration du groupe a pour objectif de "rationaliser les activités et améliorer l'orientation client, alors qu'Alpiq poursuit son expansion sur ses marchés clés."
"Davantage de rationalisation et de clarté"
Dans le cadre de la mise en place de cette nouvelle stratégie, la société change sa structure de division: "Switzerland, Trading and International", deviendra ainsi "Assets, Trading and Energy Solutions" au 1er janvier prochain, selon un communiqué. "Ce changement conduira à des responsabilités plus claires, à une rationalisation des processus et à une meilleure collaboration transversale, ce qui renforcera à la fois l'orientation client et la création de valeur", soutient Alpiq.
"Cette réorganisation est effectuée en étroite consultation avec les comités d'entreprise, là où il y en a, et, dans tous les pays concernés, dans le strict respect des exigences locales", affirme l'énergéticien, qui n'en dit pas, là non plus, davantage.
Alpiq ajoute vouloir renforcer sa présence sur les principaux marchés que représentent la Suisse, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et les pays nordiques, et explorer de nouvelles opportunités en Europe occidentale. Il entend se concentrer sur les produits énergétiques structurés, les offres de flexibilité innovantes telles que les BESS et les solutions de gestion de la demande, ainsi que les contrats d'achat d'électricité (PPAs).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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