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Lausanne

Le Buffet de la Gare renaît en version végétarienne signée Tibits

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Le Buffet de la Gare version Tibits joue entre tradition et modernité (Photo: DR)

Après trois ans de fermeture, le Buffet de la Gare de Lausanne rouvrira ses portes ce vendredi. C’est l’enseigne végétarienne suisse-allemande Tibits qui a repris les rênes de ce lieu chargé d’histoire. C’est le douzième restaurant Tibits, mais le premier à ouvrir en Suisse romande. De la cuisine végétarienne dans ce qui était autrefois l’antre des spécialités vaudoises à base de viande. Pour Rolf Hiltl, copropriétaire avec les frères Frei de Tibits, buffet de la gare et végétarisme sont parfaitement compatible :

Boiseries et fresques originales ont été restaurées et le décor respecte cette histoire tout en étant moderne. Les frères Frei et Rolf Hiltl ont dû composer avec le caractère historique du bâtiment qui date de 1916. Rolf Hiltl :

A la carte, Tibits Lausanne inclut des spécialités vaudoises comme les malakoffs ou la tarte à la raisinée. Mais aussi des spécialités originellement à base de viande comme le papet vaudois. A Zurich, c’était l’émincé à la zurichoise que l’enseigne avait transformé en plat végétarien. Rolf Hiltl revient sur l’intérêt d’une telle opération :

Les propriétaires ont engagé 40 personnes pour s’occuper des quelque 250 places, terrasse incluse, que compte le buffet. Ils se sont également entouré de partenaires locaux pour la matière première de la cuisine. Si l’expérience lausannoise est concluante, les propriétaires de Tibits songent déjà à ouvrir une enseigne à Genève.

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Pêche: la régulation des cormorans sur les Trois-lacs acceptée

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Les populations de cormorans, ici dans la réserve naturelle du Fanel sur le lac de Neuchatel, ont mauvaise presse auprès des pêcheurs professionnels (archives). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

Les députés vaudois ont accepté mardi une motion consistant notamment à réguler les populations de cormorans dans la région des Trois-Lacs. Si tous les partis se sont dit en faveur d'un soutien aux pêcheurs professionnels, les arguments de la gauche, plaidant pour des mesures pacifiques, n'ont pas été entendus.

La motion, venue des rangs PLR et déposée par le député Loïc Bardet, s'émouvait de la baisse drastique des prises de poisson dans le lac de Neuchâtel. "Une forte diminution des captures de corégones a été enregistrée: de 300 tonnes en 2013, elles sont passées à 50 tonnes en 2023", a souligné le rapporteur de la majorité, le PLR Nicolas Suter.

Selon la motion, la situation s'explique par le développement "quasi exponentiel" de la population de cormorans. Elle indique qu'environ 3000 de ces oiseaux sont présents en moyenne annuelle sur le lac de Neuchâtel. "Avec une consommation de minimum 450 grammes [de poisson] par jour, cela fait plus de 492 tonnes prélevées, toutes classes d'âge et espèces confondues", indique-t-elle.

Le texte demande donc de maintenir la population des cormorans à un "niveau supportable pour permettre la survie de la pêche professionnelle". Il demande également des mesures pour la protection des espèces et des écosystèmes des zones lacustres, ainsi qu'une coordination avec les cantons voisins et "différentes mesures de soutien financier".

"Bouc émissaire"

Bien qu'en faveur d'un soutien aux pêcheurs, la gauche s'est opposée aux mesures de régulation des cormorans. "Prendre le cormoran comme bouc émissaire ne va pas résoudre les problèmes de la pêche. La baisse de certains poissons va perdurer, car elle est due à d'autres facteurs", notamment en lien avec le réchauffement climatique, a averti le Vert Alberto Mocchi. "Nous appelons à des mesures plus pacifiques", a ajouté la socialiste Aude Billard.

Selon le rapport de minorité, les mesures d'effarouchement actuelles et les tirs par la police de la faune portent déjà leurs fruits. Les députés signataires craignent que "des tirs trop nombreux" ne produisent un "effet dévastateur" sur la tranquillité de la faune et des oiseaux migrateurs, qui font notamment escale dans la zone de la Grande Cariçaie.

"Pas une question taboue"

Le Conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, en charge de l'environnement, a pour sa part déclaré que la régulation des cormorans n'était "pas une question taboue". Elle n'est cependant "qu'une des mesures à disposition face aux problèmes rencontrés actuellement par les pêcheurs professionnels", a-t-il dit.

Au final, la motion a été acceptée par 84 oui, 28 non et 26 abstentions. Elle sera donc transmise au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Biodiversité: une motion acceptée de justesse

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La revitalisation de rivières (ici la Chamberonne) pourrait aider à augmenter le canton de Vaud a augmenter sa proportion de surfaces dites de haute qualité (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a accepté de justesse une motion visant la protection et la restauration de 30% du territoire vaudois d'ici 2030, conformément au pacte de Montréal. Le résultat sur ce texte déposé par le Vert Pierre Zwahlen s'est joué à une voix près.

Le Conseil d'Etat allait déjà dans cette direction puisqu'il s'est engagé, dans le cadre de son programme de législature, à constituer un réseau écologique atteignant 15 à 20% du territoire cantonal.

Actuellement, le canton possède 8,8% de "surfaces de haute qualité", selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Pour augmenter cette proportion, le gouvernement compte sur plusieurs axes, comme la révision des plans d'affectation communale ainsi que sur des projets de revitalisation dans des zones forestières, près de rivières, et dans des zones agricoles.

"Chèque en blanc"

C'est sur ce dernier élément que les oppositions se sont cristallisées. Le PLR Loïc Bardet, rapporteur de la minorité, a déploré le manque de clarté sur les surfaces agricoles concernées. "Cela donne l'impression de signer un chèque en blanc, sans savoir de quelle devise on parle", a-t-il dit.

"Le pacte de Montréal est difficilement applicable dans le canton de Vaud sans pénaliser les terres arables du canton", a renchéri l'UDC Pierre-André Pernoud, indiquant que son parti voterait pour le classement de la motion. Le PLR s'est joint aux agrariens, estimant que les objectifs actuels de 15 à 20% étaient "déjà très ambitieux".

Pas de "mise sous cloche"

La gauche, appuyée par les Vert'libéraux, a appelé à accepter la motion, soulignant l'enjeu crucial de la biodiversité. Elle a précisé que les surfaces manquantes pouvaient être trouvées dans un premier temps dans le Jura et les Préalpes.

"Le but n'est pas de mettre sous cloche des pans entiers de surfaces agricoles", a souligné le Vert Alberto Mocchi, appelant à renouer le dialogue avec les paysans. "Nous ne voulons pas limiter la production paysanne", a complété son collègue Pierre Zwahlen.

Au moment du vote, la motion a d'abord été classée à une voix près (71 non et 70 oui) avant d'être acceptée, là aussi à une voix près (72 oui et 71 non), à la demande d'un vote nominal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: accord inédit pour les terrasses des petits commerces

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Les terrasses pourront offrir un maximum de neuf places et auront des horaires alignés sur ceux des commerces (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les magasins alimentaires lausannois pourront désormais créer des terrasses. Un accord inédit, visant à soutenir les petits commerces et à animer l'espace public, a été trouvé entre la Ville de Lausanne et les associations économiques du commerce, de la restauration et des métiers de bouche.

"Les commerces concernés sont par exemple les boulangeries, les pâtisseries, les chocolateries, les confiseries, les boucheries, les charcuteries, les fromageries, les pêcheries, les poissonneries, les épiceries, les glaciers, les traiteurs, les torréfacteurs et les magasins de thés", détaille la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué.

Pour pouvoir ouvrir une terrasse, un commerce devra proposer un assortiment composé au minimum de deux-tiers de produits alimentaires. L'espace ne pourra pas offrir plus de neuf places, tandis que ses horaires d'exploitations seront alignés sur ceux des commerces, à savoir une fermeture en général à 19h00 en semaine et 18h00 le week-end. La vente d'alcool ne sera pas autorisée et une taxe annuelle de 84 francs par m2 sera appliquée.

Ces conditions ont été fixées en accord avec GastroLausanne et GastroVaud, précise la Ville. Jusqu'à présent, seuls les établissements détenteurs d'une licence selon la Loi vaudoise sur les auberges et les débits de boissons (LADB) pouvaient exploiter une terrasse.

Rabais de 13% pour les restaurateurs

En contrepartie, "en réponse aux conditions-cadres exigeantes du secteur de la restauration et à l'accroissement de la concurrence", la ville accordera un rabais de 13% sur la taxe d'occupation du domaine public pour les terrasses des établissements détenteurs d'une licence LADB. Par ailleurs, l'occupation du domaine public par les fleuristes sera désormais gratuite "afin de les remercier pour l'embellissement urbain".

Sur les terrasses, les règles seront les mêmes tant pour les petits commerces que pour les restaurateurs. Le mobilier en plastique et les parasols publicitaires seront interdits, les procédés de réclame seront sujets à des règles, et une autorisation des services compétents sera nécessaire avant toute ouverture.

Attractivité de la ville renforcée

"Les terrasses et les fleuristes agrémentent la vie urbaine. Les petits commerces des métiers de bouche contribuent à l'attractivité de la ville et à une vie citadine agréable", a déclaré Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué. A ce jour, Lausanne compte plus de 650 terrasses d'établissements et 23 fleuristes, a-t-il précisé.

Les commerçantes et commerçants intéressés peuvent désormais déposer une demande auprès du Service de l'économie. Un bilan commun sera tiré dans un an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux

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La fin de la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune a été portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Muriel Thalmann (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.

Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique.

Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.

Pas de rétroactivité

Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.

Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.

Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés.

Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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