Suisse
Le PDC mise sur deux femmes
La conseillère fédérale Doris Leuthard devrait être remplacée par une femme. Le groupe parlementaire PDC propose au Parlement de choisir le 5 décembre entre Viola Amherd et Heidi Z'Graggen, a-t-il tweeté vendredi.
La haut-valaisanne Viola Amherd avait de bonnes chances d'être retenue. Au National depuis 2005, l'avocate-notaire de 56 ans s'y est engagée pour les régions de montagne et l'équilibre social. La vice-présidente du groupe PDC a longtemps présidé la ville de Brigue. Elle aime se décrire comme bâtisseuse de ponts.
La conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'Graggen a quant à elle fait toute sa carrière politique dans son canton. A 52 ans, l'enseignante qui dirige le département cantonal de la justice a quatorze ans d'exécutif à faire valoir, mais c'est une inconnue aux Chambres fédérales.
Peter Hegglin pas retenu
Le groupe PDC a écarté Peter Hegglin, ce qui risque de ne pas plaire à la droite au Parlement. L'ancien agriculteur de 57 ans fait partie de l'aile plus conservatrice de son parti.
Avant d'être élu au Conseil des Etats en 2015, le Zougois était déjà connu à l'échelle nationale comme le directeur des finances qui a inlassablement défendu les intérêts de son canton durant treize ans. Il n'a pas profité de son arrivée à Berne pour se profiter sur de nouveaux thèmes ou améliorer son piètre français.
La conseillère nationale de Bâle-Campagne Elisabeth Schneider-Schneiter, qui jouait la carte urbaine, a également fait chou blanc. Agée de 54 ans, la juriste préside la commission de politique extérieure du National et ne s'est guère illustrée sous la coupole sur d'autres thèmes durant ses huit ans de mandat. Elle préside toutefois la chambre de commerce des deux Bâles.
Grande favorite
Le groupe PLR a déjà tranché plus tôt dans l'après-midi. Seuls deux candidats à la succession de Johann Schneider-Ammann au Conseil fédéral restent en lice: Karin Keller-Sutter et Hans Wicki. Christian Amsler n'a pas été retenu.
Karin Keller-Sutter faisait figure de grande favorite. Agée de 54 ans comme son concurrent, l'actuelle présidente du Conseil des Etats avait déjà postulé il y a huit ans face à Johann Schneider-Ammann. Mais elle ne siégeait pas encore sous la coupole fédérale et avait une réputation de dame de fer comme ministre saint-galloise de justice et police.
Depuis son élection à la Chambre des cantons en 2011, elle s'est profilée sur des sujets économiques et sociaux. Ses convictions de droite ne l'empêchent pas de tisser des compromis, par exemple pour sauver la réforme de la fiscalité des entreprises par un geste en faveur de l'AVS.
Cette polyglotte interprète de formation a aussi comme atout d'être une femme. De nombreuses voix réclament une féminisation du gouvernement. Le PLR n'a jusqu'ici eu qu'une conseillère fédérale, Elisabeth Kopp. Si aucune femme n'est élue le 5 décembre, Simonetta Sommaruga n'aura plus que des collègues masculins.
Un homme retenu
Face à Karin Keller-Sutter, Hans Wicki aura la tâche très difficile. Très mauvais en langue, il aura de la peine à convaincre les députés romands et tessinois. L'ancien conseiller d'Etat ne siège à Berne que depuis 2015 et n'est pas considéré comme un poids lourds du Conseil des Etats. Son élection permettrait à Nidwald d'obtenir son premier conseiller fédéral.
Le Nidwaldien a toutefois été préféré à Christian Amsler. L'actuel président du Conseil d'Etat schaffhousois n'était guère connu hors de son canton hormis dans les milieux de l'éducation. A la tête du Département de l'instruction publique, il ne siège pas sous la coupole fédérale.
Auditions
Les candidats officiels devront encore convaincre les parlementaires des autres partis. Des auditions seront organisées auprès des différents groupes. Chaque candidat devra mettre en avant ses atouts et faire face aux critiques. But: décrocher le soutien d'une majorité des 246 élus fédéraux.
(ATS)
Suisse
La Confédération dépense 47 millions pour des drones suisses
L'armée suisse doit pouvoir utiliser le plus rapidement possible des drones de combat de fabrication locale sur de longues distances. C'est l'objectif déclaré de la Taskforce "drones" de l'Office fédéral de l'armement Armasuisse, mise en place l'été dernier.
Quarante-sept millions de francs devraient être dépensés à cet effet au cours des trois prochaines années, rapporte la "NZZ am Sonntag". L'Office fédéral de l'armement Armasuisse a confirmé ces informations à l'agence de presse Keystone-ATS.
"Nous voulons disposer en 2027 des connaissances et des capacités nécessaires pour pouvoir engager des drones armés sur de longues distances en cas de situation extraordinaire", a déclaré Thomas Rothacher, suppléant du chef de l'armement et chef de la taskforce sur les drones, à la "NZZ am Sonntag".
Dans un premier temps, ces engins pourraient effectuer des largages sans explosifs et simuler l'utilisation d'armes de cette manière.
Des tests devraient débuter l'année prochaine, a confirmé Armasuisse. La Confédération envisage pour ce faire d'utiliser la place de tir du Val Cristallina, dans le canton des Grisons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Covid: la Suisse a éliminé des vaccins pour 1,3 milliard de francs
La Confédération a éliminé des vaccins contre le Covid-19 non utilisés pour une valeur de plus de 1,3 milliard de francs. Le matériel effectivement utilisé en Suisse a atteint moins de la moitié de cette somme, selon les données des autorités.
Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, l'Administration fédérale des finances (AFF) a confirmé les calculs effectués par la "Sonntagszeitung" et "Le Matin Dimanche".
Entre 2020 et 2023, la Suisse a acheté du matériel sanitaire contre le Covid-19 pour une valeur d'environ 2,3 milliards de francs. Elle en a utilisé pour 0,57 milliard et envoyé des vaccins à l'étranger au titre de l'aide humanitaire pour une valeur de 0,27 milliard de francs.
Le reste du matériel, d'une valeur de 1,45 milliard de francs, a fait l'objet de "corrections de valeur", selon l'administration des finances.
90% de ces "corrections de valeur" concernent des vaccins qui ont dû être éliminés après leur date de péremption, selon l'AFF. Cela correspond à plus de 1,3 milliard de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne
La mobilité douce poursuit son chemin en ville de Lausanne et passe par une mue de la mobilité cycliste. Dans les rues de la capitale vaudoise, les vélos électriques ont franchi la barre des 50% et supplantent désormais les vélos classiques.
"Si, ces dernières années, nous avions régulièrement entre 25 et 33% de vélos électriques lors de nos différents comptages, la barre des 50% a maintenant été franchie", indique à Keystone-ATS Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, se référant à une récente étude de l'Université de Lausanne
A cette proportion s'ajoute une part de 10% de vélos-cargos, comprenant les vélos familiaux permettant de transporter deux enfants à l'arrière. Dans les études précédentes, ceux-ci ne représentaient que quelques points de pourcentage. "Il reste donc actuellement environ 40% de vélos mécaniques", conclut la municipale.
15% de trafic cycliste en plus
Si la part du vélo traditionnel régresse face à celle du vélo à assistance électrique, les deux-roues progressent globalement dans les rues lausannoises. Selon les données des récents observatoires de la mobilité, la capitale vaudoise a enregistré une hausse de 15,3% du trafic cycliste journalier en cinq lieux "clefs" de la ville entre 2021 et 2023, à savoir le Grand-Pont, les ponts Chauderon et Bessières, la rue de Genève et l'avenue du Chablais.
Quant à la part modale du vélo par rapport aux autres types de mobilité, elle est passée de 1,7% en 2015 à 4,3% en 2021. Il faudra cependant attendre 2027 pour obtenir un chiffre actualisé.
Plusieurs facteurs, notamment technologiques et politiques, expliquent cette courbe ascendante. "Les évolutions dans l'offre avec l'arrivée du vélo électrique ont permis d'élargir l'usage du vélo à Lausanne", remarque Florence Germond. "En parallèle, il y a la volonté municipale d'inciter les mobilités actives, plus respectueuses de l'environnement et meilleures pour la santé, dont la pratique du vélo", ajoute-t-elle.
Deux fois plus d'aménagements cyclables
Dans cette optique, plusieurs mesures favorisant les cyclistes ont été prises, comme les aménagements cyclables (bandes, pistes, contresens autorisés) qui ont doublé entre 2010 et 2024, passant de 65,3 à 131,3 kilomètres. "Ainsi, nous sécurisons et facilitons la pratique du vélo pour inciter encore plus de gens", souligne Florence Germond. En outre, pas moins de 105 panneaux autorisant de tourner à droite au feu rouge ont été installés entre 2021 et 2024.
Ces efforts sont reconnus au niveau national. Les mesures de promotion du vélo, initiées pendant la pandémie de Covid-19, ont valu au chef-lieu vaudois le "Prix Vélo Infrastructure" 2024, décerné par l'association Pro Velo.
Nouvelles subventions
La ville poursuit ses mesures incitatives. Dans une volonté de démocratiser la mobilité cycliste, elle a décidé, dès le 1er janvier 2024, d'élargir aux vélos à assistance électrique allant jusqu'à 45 km/h la possibilité de bénéficier d'une subvention et de ne pas se limiter à ceux dont l'assistance va jusqu'à 25km/h.
Depuis novembre dernier, elle offre également un bon de 300 francs, destiné à l'achat d'un vélo, aux jeunes de 14 ans. Quelque 60 subventions ont été versées jusqu'à présent.
Les chiffres du vélo devraient continuer à la hausse ces prochaines années. Lausanne vise une part modale du vélo de 15% en 2030.
La Suisse romande affiche toutefois un certain retard en la matière par rapport à la Suisse alémanique: en 2021, la part modale du vélo était de 21% à Bâle, 19% à Berne, 16% à Winterthour et 11% à Zurich, indiquent des chiffres tirés d'une analyse comparative en matière de mobilité dans six villes alémaniques.
Cette même année, la part modale du vélo était de 22% à Copenhague, selon des chiffres officiels et de 32% à Amsterdam en 2018, selon une étude du cabinet Deloitte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: visiter les archives entre midi et deux heures
A Genève, les Archives d'Etat (AEG) invitent le public à découvrir des pièces historiques célèbres, insolites ou méconnues lors des Midis des archives entre 12h00 et 14h00. Lors de cette première édition, cinq vendredis ont été retenus pour décrypter des dates ou événements qui ont marqué l'histoire de la République. La visite est libre, gratuite et informelle.
L'équipe des AEG se tiendra à disposition du public pour contextualiser les documents exposés. Les midis des Archives ne sont pas conçus comme des rencontres savantes; ils ambitionnent plutôt de valoriser une culture partagée à l'occasion de discussions informelles, écrit le canton dans un communiqué.
La première séance le 11 avril sera consacrée à Michée Chauderon, la dernière sorcière exécutée à Genève (1652). Enquête, interrogatoires, procès-verbal de torture (estrapade), rapports médico-légaux, confessions, jugement, sentence d'exécution: différentes pièces du dossier judiciaire seront exposées, donnant la parole aux protagonistes de cette cause célèbre (prévenue, femmes accusatrices, chirurgiens, médecins, magistrats).
Le 30 mai 2025 sera dédié à l'entrée de Genève dans la Confédération (1814). Le 12 septembre 2025, les AEG évoqueront Sissi, l'impératrice assassinée sur le quai du Mont-Blanc (1898). Le 10 octobre sera voué aux vacances de patates ou de pommes de terre. Enfin, le 12 décembre célébrera l'Escalade (1602).
Les présentations se dérouleront aux Archives d'Etat de Genève, rue de l'Hôtel-de-Ville 1, à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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