Vaud
Nidecker poursuit son expansion
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Le groupe vaudois Nidecker retrouve la deuxième place du marché mondial du snowboard. L'entreprise familiale, dirigée par trois frères, a repris deux sociétés en Europe et aux Etats-Unis. Avec neuf marques, elle talonne désormais le géant américain Burton.
Nidecker a réalisé récemment deux nouvelles acquisitions après une première en 2016, le californien Flow. Le groupe de Rolle s'est emparé de Rome SDS, basée dans l'Etat du Vermont, et du néerlandais Low Pressure Studio (LPS), maison-mère des marques Bataleon, Lobster, des fixations Switchback et propriétaire de technologies brevetées.
Le montant de ces transactions est resté confidentiel. "Avant la progression du chiffre d'affaires et les avancées technologiques, ces acquisitions servent à nous positionner stratégiquement sur le marché international", indique à AWP Thierry Kunz, directeur du marketing.
L'arrivée de ces marques permettra néanmoins aux recettes de culminer à un nouveau pic, selon Henry Nidecker, aîné des frères et directeur général du groupe. "L'acquisition représente 30% du chiffre d'affaires global." Après le rachat, Rome a été fusionné dans LPS.
Vive croissance
Détenue entièrement par la famille, la société ne publie pas ses résultats, mais revendique une hausse de 400% de ses revenus au cours des dernières années, dont la moitié en croissance organique. "La marque Nidecker représente 12% du chiffre d'affaires. Le reste est couvert par des marques que nous avons créées ou rachetées depuis 2006", affirme Henry Nidecker, 32 ans.
Ce développement a permis au groupe de gravir de nouveaux sommets après ceux atteints durant l'âge d'or du snowboard, dans les années 90. "Même si à l'époque Nidecker était déjà numéro deux mondial, le groupe ne vendait pas autant de produits qu'actuellement", précise le directeur général.
Lorsque le phénomène snowboard connaît son envol au milieu des années 80, l'entreprise - conduite alors par Henri, le père - prend le téléphérique en marche et rencontre un succès phénoménal. La tendance s'essouffle peu à peu au tournant du nouveau millénaire. Le ski revient à la mode, dopé par l'invention du carving.
Production abandonnée
Nidecker manque alors de s'enliser dans la poudreuse. "Il y avait un problème stratégique. L'entreprise faisait du développement, de la production et de la distribution. Nous avions plein de métiers différents ce qui nous empêchait d'exceller dans un domaine précis", explique le directeur général.
Sous l'impulsion de Henry, Xavier (30 ans) et Cédric Nidecker (26 ans), le groupe familial va négocier ce virage difficile, dès 2006, principalement en abandonnant la production. "C'était un crève-coeur pour le père. Du temps d'Henri, le groupe Nidecker était un fabricant avant d'être une marque. Aujourd'hui, c'est l'inverse", raconte Thierry Kunz.
Bien qu'il n'occupe plus de fonction dirigeante, Henri Nidecker, le père, reste impliqué dans les affaires du groupe.
Approche multimarques
L'approche multimarques va changer la donne. La ligne Yes, créée en 2009, va rencontrer un succès immédiat. Elle sera suivie par d'autres, notamment Jones, spécialiste des "splitboard" (planches séparables). "Chaque marque correspond à un type d'utilisateur, ce qui nous permet de couvrir l'ensemble du marché", selon M. Kunz. Les acquisitions constituent l'étape suivante.
Par ailleurs, Nidecker a externalisé la production de ses planches, fixations, chaussures et autres accessoires dans 17 pays, principalement la Tunisie, Dubaï, la Chine et Taïwan. Le domaine recherche et développement est resté dans le canton de Vaud.
Le groupe emploie environ 100 employés, dont une trentaine à Rolle, un quart à Amsterdam et le reste aux Etats-Unis.
Selon le directeur général, le groupe est en mesure de disputer la place de numéro un mondial à Burton, sans toutefois en faire une priorité. "Dans les snowboards haut de gamme, nous sommes déjà les premiers."
Entreprise fondée en 1887
Fondé en 1887, Nidecker s'est transformé en exploitant des marques de snowboards après avoir fabriqué tout au long de son histoire des traîneaux, des skis de fond et nautiques puis des snowboards, à partir de 1984. Le groupe vend plus de 500'000 produits par an.
(ATS)
Lausanne
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
La police de Lausanne est intervenue lundi en fin de matinée à la rue de Mornex à Lausanne. Une femme d'une quarantaine d'années qui s'était vu refuser une prestation au Service des curatelles et tutelles professionnelles s'était retranchée dans un bureau avec un pistolet d'alarme. Suite à une négociation fructueuse avec la police, elle s'est délestée de son arme.
La quadragénaire a ensuite été acheminée en milieu hospitalier, a communiqué Samuel Nanchen, porte-parole de la police de Lausanne. L'intervention de la police qui a duré environ 2h00 s'est achevée vers 13h00, a-t-il précisé.
Vingt policiers et une ambulance ont été mobilisés dans le cadre de cette intervention. Les forces de l'ordre ont rapidement pu confirmer que la population ne courait pas de danger.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Différences justifiées entre agents de sécurité et policiers
Le Tribunal fédéral déboute un agent de sécurité publique armé et une association professionnelle qui recouraient contre le nouveau règlement général sur le personnel de police du canton de Genève. Ils contestaient plusieurs dispositions, concernant l'avancement et l'exécution des missions, notamment.
Pour les recourants, le règlement général sur le personnel de police (RGPPol), entré en vigueur début juillet 2024, entraînait une inégalité de traitement entre les agents de sécurité publique (ASP) et les policiers. Ainsi, les premiers sont soumis à une évaluation de leurs compétences après cinq ans pour accéder au grade d'appointés alors que les seconds y accèdent sans examen.
Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral rappelle que le nombre de grades est différent dans les deux corps. Le grade le plus élevé chez les ASP est celui de capitaine alors que ceux de major, lieutenant-colonel et colonel existent pour les policiers.
Les juges fédéraux soulignent aussi que les missions et les conditions d'admission aux deux professions sont différentes. Ainsi, seuls sont engagés comme policiers les titulaires d'un brevet fédéral de policier alors qu'un examen de connaissances générales et d'aptitudes suffit pour les ASP.
Dans ce contexte, les conditions posées par le RGPPol ne violent ni l'égalité de traitement, ni l'interdiction de l'arbitraire, conclut la 1ère Cour de droit public. (arrêt 1C_256/2025 du 23 octobre 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Lausanne-Sport sèchement battu à domicile
Le Lausanne-Sport a fini 2025 sur une note négative. Lors de la 19e journée de Super League, il s'est incliné 4-0 à la Tuilière face à Lucerne, qui a marqué trois fois dans les dix dernières minutes.
Trois jours après un succès de prestige face à la Fiorentina en Conference League, l'équipe de Peter Zeidler s'est fait corriger par Lucerne en deuxième période. Le club de Suisse centrale a fini par trouver la faille par Kevin Spadanuda à la 61e sur corner.
À huit minutes du terme, Bryan Okoh est encore parvenu à percer le rideau défensif lucernois sans parvenir à cadrer, avant que Lucas Ferreira (89e) et Lars Villiger à deux reprises dans le temps additionnel n'assurent le succès de Lucerne. Il s'agit de la première défaite du LS depuis son élimination face à Yverdon en Coupe de Suisse le 3 décembre. Au classement, les Vaudois comptent 21 points, soit six de retard par rapport à la barre.
Lucerne gagne enfin
Déterminés à mettre fin à une série de six matches sans victoire en championnat, les Lucernois ont pris l'initiative dès le début de rencontre. Le portier Karlo Letica a dû se déployer dès la 4e pour éviter l'ouverture du score.
Le gardien croate a encore eu la main ferme à la 34e, bloquant à deux reprises les tirs de Julian von Moos. Privé de son atout offensif Gouassou Diakité, le LS n'a pas su faire douter les visiteurs durant la première mi-temps et a souffert, à l'image d'Hamza Abdallah, sorti sur blessure à la 26e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Lucien Favre annonce la fin de sa carrière d'entraîneur
Lucien Favre (68 ans) a annoncé la fin de sa carrière d'entraîneur dans le Matin Dimanche et le SonntagsBlick. Le Vaudois a été l'un des meilleurs techniciens suisses de l'histoire.
Discret depuis son départ de Nice en janvier 2023, Lucien Favre a évoqué dans le Matin Dimanche "la fin d’une aventure extraordinaire", entamée au début des années 1990 après la fin de sa carrière de joueur.
"J'ai pris ma décision il y a longtemps déjà, parce que j'ai senti que c'était le moment: tout est accompli, c'est assez", a-t-il sobrement commenté dans le SonntagsBlick. Favre s'est progressivement fait une réputation en passant par Echallens, Yverdon, Servette et Zurich. Il a ouvert son palmarès en remportant la Coupe de Suisse (2001 avec Servette, 2005 avec le FCZ) et en décrochant deux titres de champion avec le FC Zurich (2006/2007).
Périple à l'étranger
Cela lui a ouvert les portes de l'étranger. Il a successivement dirigé Hertha Berlin, Borussia Mönchengladbach, Nice, Borussia Dortmund avant un retour à Nice, qui a ainsi été la dernière étape de son périple. Le Vaudois a laissé partout l’empreinte d’un coach méticuleux, obsédé par le détail et la progression individuelle.
En Allemagne, où il a dirigé près de 400 matches, il reste une référence absolue, élu meilleur entraîneur du XXIe siècle par les supporters de Gladbach, ceci même sans avoir gagné de trophée. "Cela fait plusieurs mois que j’ai senti que l’envie n’était plus là. J’ai entraîné pendant vingt-neuf ans. Maintenant, l’âge des coachs dans les grands championnats d’Europe tourne autour de 55 ans et moins. Il y a même quelques trentenaires. Tout change, et le foot n’y échappe pas. Il est à l’image de la société", explique le Vaudois dans l'interview accordée au Matin Dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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